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Le groupe BPCE va, à l'issue de son conseil, désigner son nouveau dirigeant le 28 octobre 2022. Les deux candidats en lice, Nicolas Namias et Daniel Karyotis, devront encore défendre leur profil devant le conseil de surveillance. Daniel Karyotis bénéficie de beaucoup de soutiens internes et externes. « Il présente l’avantage d’avoir été président du directoire d’une Caisse d’Épargne et directeur d’une Banque Populaire », affirme une source interne. De son côté, Nicolas Namias a également des atouts. Celui-ci a été aux finances de BPCE. Après avoir été à la tête de Natixis il réunit sous son autorité le nouveau pôle Global financial services de BPCE. (L’Agefi, Franck Joselin, 26/10)
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Le titre HSBC a chuté de 4,2% en Bourse, le 25 octobre, après que la banque a annoncé un bénéfice net de 1,91 milliard de dollars au troisième trimestre, -46% par rapport à la même période en 2021. Cette baisse a été causée par des charges de dépréciation liées à la cession de son activité de banque de détail en France et à d’importantes provisions face aux inquiétudes sur l’économie britannique. HSBC a indiqué continuer de suspendre les rachats d’actions jusqu’à ce qu’elle ait atteint son objectif en termes de capital. En parallèle, son premier actionnaire, le chinois Ping An, lui réclame une scission entre l’Europe et l’Asie où la société réalise l’essentiel de ses profits, mais la banque multiplie les gages pour éviter un tel scénario. Par ailleurs, HSBC a annoncé la nomination de l’ancien dirigeant des activités de marchés, Georges Elhedery au poste de directeur financier afin de remplacer Ewen Stevenson. Ce dernier quittera ses fonctions fin décembre 2022. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 26/10 ; Les Échos, Anne Drif, 26/10)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Dans son rapport publié le 25 octobre 2022, le Haut Conseil de Stabilité Financière (HCSF) pointe le risque à moyen terme de voir le financement se durcir pour les entreprises. Une hausse de 2% des taux de crédit augmenterait la charge de la dette des entreprises de 22 milliards d’euros pour les trois prochaines années. « Une hausse des taux d’intérêt liée à un environnement inflationniste persistant dégrade les conditions de financement, que ce soit en matière d’accès à de nouveaux financements, de service de la dette ou encore de refinancement », souligne le HCSF, précisant que les financements non bancaires sont également concernés. Par ailleurs, le HCSF devrait annoncer, en décembre 2022, aux banques des nouvelles exigences en fonds propres qui devront être mises en œuvre un an plus tard. (Les Échos, Edouard Lederer, 26/10)
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Aux États-Unis, les banques de Wall Street et les spécialistes du crédit automobile redoutent de se retrouver avec des prêts non remboursés en raison de la chute des prix des véhicules d’occasion et du « resserrement des marges sur les nouveaux crédits auto », indique le dirigeant de Fifth Third, Greg Carmichael. Au troisième trimestre 2022, ils ont baissé en moyenne de 7%, soit un niveau le plus bas depuis la crise financière, selon les chiffres de la société de vente aux enchères Manheim. La valeur des véhicules est devenue inférieure à celle du crédit auto à rembourser, ce qui incite les ménages à cesser de payer et abandonner leur voiture. Pour l’heure, une telle situation paraît moins probable en France, du fait des prix du neuf comme de l’occasion qui ont eu tendance à augmenter. (Les Echos, E. Le., 26/10)
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Les start-up françaises se lancent sur le marché de l’assurance embarquée. C’est notamment le cas d’Evy, qui vient de lever 6,5 millions d’euros auprès de Sequoia, La Famiglia VC, Global Founders Capital, Motier VC et des business angels. Neat vient également de boucler un tour de table de 10 millions d’euros. « Nous proposerons bientôt de faire de l'autoréparation en fournissant la pièce de rechange », explique son cofondateur Fabien Cazes. (Les Echos, Charlie Perreau, 26/10)
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ESG ET TRANSITIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES
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Selon les estimations de la Fédération bancaire française (FBF), les prêts aux énergies fossiles ne représentent plus que 25 milliards d’euros, soit 0,27% du total du bilan des banques. À deux jours du Climate Finance Day, prévu le 27 octobre 2022, l’annonce de ces chiffres reflète l’engagement climatique des banques françaises. Sceptique, l’ONG Reclaim Finance estime qu’« en annonçant que les banques françaises sont au service de la transition écologique, la FBF délivre une interprétation trompeuse de leurs soutiens financiers ». L’ONG salue notamment la politique de Crédit Agricole sur le pétrole et le gaz, mais elle rappelle que 130 milliards d’euros de financements dans les énergies fossiles ont été accordés par les banques, depuis l’Accord de Paris. (Les Échos, Marion Heilmann, 26/10)
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Le secteur de la finance fait l’objet d’une surveillance stricte pour ses promesses en termes de décarbonation. BNP Paribas est notamment épinglé par l’ONG Reclaim Finance à cause de ses manquements dans ses engagements verts. Lionel Aré, managing director au Boston Consulting Group (BCG), explique que les banques sont jugées à l’aune de leurs engagements pour le climat comme pour les objectifs de rentabilité. Le financement de la transition énergétique est important. Selon le BCG, les besoins s’élèvent entre 100 000 à 150 000 milliards de dollars pour atteindre les objectifs de l’Accord de Paris. (Les Échos, Thibaut Madelin, 26/10)
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Lors du premier comité ministériel réunissant le gouvernement français et les 43 métropoles et agglomérations de France disposant de zones à faibles émissions mobilité (ZFE-m), Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, a annoncé la mise en place d’un système de « contrôle sanction automatisé » dès le second semestre 2024 à l’intérieur de toutes ces zones. Si les élus locaux se sont réjouis d’avoir été « écoutés », le ministre souligne que cette mesure devrait inciter des millions d’automobilistes à basculer progressivement vers des véhicules moins polluants. (Les Echos, L. T., 26/10)
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À l’heure où la France importe l’ensemble de ce minerai, le sol français regorge de lithium, un métal important dans la fabrication de batteries. Une mine, va être exploitée dans l’Allier, en Auvergnes-Rhône-Alpes, à partir de 2027. Elle est capable de produire 700 000 batteries des voitures électriques par an, et de créer 1 000 emplois directs et indirects. « Nous avons dans le nord du Massif central, en Bretagne et en Alsace. Que ce soit dans la roche dure ou des saumures, des lacs d’eau salée en profondeur », souligne Romain Millot, ingénieur de recherche au Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM). « Tout reste à faire ! Nous ne sommes pas en avance. Pendant des années, la France et l’Europe ne se sont pas penchées sur ces mines. La donne change avec l’apparition des batteries en lithium-ion et les enjeux de souveraineté », selon l’ingénieur. (Le Parisien, Victor Tassel, 26/10/2022)
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Dans son rapport annuel, le Haut Conseil à la stabilité financière (HCSF) s’inquiète du risque provenant des acteurs financiers non régulés, qui ne sont pas soumis aux contraintes appliquées aux banques en matière de solvabilité et de liquidité. Dans les colonnes du Financial Times, Vincent Mortier, chef des investissements d’Amundi, a signalé les dangers d’un levier caché dans le système financier. Le manque de transparence des intermédiaires non bancaires complique la détermination de l’effet de ce levier caché dans le système. « Cela est beaucoup plus difficile qu’en 2007 car le levier s’est déplacé des banques vers d’autres parties du système moins régulées », souligne Vincent Mortier. La montée en puissance des acteurs de la crypto échappant à la régulation préoccupe aussi le HCSF. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 26/10)
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À l’issue du dernier Collège de l’Autorité des marchés financiers (AMF), qui s’est tenu le 25 octobre, Thierry Philipponnat, économiste en chef de Finance Watch, a décidé de remettre sa démission, alors que Marie-Anne Barbat-Layani vient d’être désignée présidente. Nommé membre du Collège en décembre 2013, son mandat devait arriver à échéance dans 15 mois. Dans son post sur Linkedin intitulé « Pourquoi je quitte le Collège de l'AMF », Thierry Philipponnat explique que « les conditions ne sont plus aujourd'hui réunies pour que l’AMF fonctionne effectivement comme une Autorité administrative indépendante ». Il estime que « cette question dépasse de loin la gestion des conflits d'intérêts tels qu'ils sont définis par la loi : la capture des régulateurs est un phénomène insidieux ». (L’Agefi Quotidien, Bruno de Roulhac, 26/10)
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Suite à un vote de la commission des affaires économiques et monétaires (Econ) du Parlement européen, le 25 octobre 2022, Dominique Laboureix , secrétaire général de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), semble être bien parti pour prendre la présidence du Conseil de résolution unique (Cru) ou Single resolution board (SRB). Il a obtenu 42 voix pour, 5 contre et 5 abstentions. Désormais, sa candidature devra être validée par l’ensemble des eurodéputés, et des États membres, lors de la prochaine session plénière. (L’Agefi, Antonia Przybyslawski, 26/10/2022)
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Depuis son lancement en France en 2019, la taxe sur les services numériques, taxe Gafa, a considérablement évolué. « La taxe Gafa a été inventée pour remédier à la difficulté de prélever l’impôt sur les sociétés sur des entreprises sans lien avec le territoire français », explique Daniel Gutmann, en charge de la doctrine fiscale chez CMS Francis Lefebvre. Cette année, elle pourrait faire entrer 591 millions d’euros dans les caisses de l’État, contre 277 millions d’euros en 2019. Pour 2023, Bercy table sur un rendement à hauteur de 670 millions d’euros. (Les Echos, Isabelle Couet, 26/10)
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Lors de la présentation de son discours de politique générale devant le Parlement italien le 25 octobre 2022, la première présidente du Conseil italien, Giorgia Meloni, a critiqué le resserrement de la politique monétaire de la Banque centrale européenne (BCE) qui va peser sur la croissance. « Cet engagement financier énorme qui ponctionnera une grande partie des ressources nous obligera à reporter d’autres mesures que nous aurions voulu lancer dès la prochaine loi budgétaire », a-t-elle indiqué. « Si nous nous opposons aux logiques prédatrices qui mettent en danger la production nationale stratégique, nous sommes ouverts à l'accueil des entreprises étrangères qui choisissent d'investir en Italie, en apportant développement, emploi et savoir-faire dans une logique de bénéfices mutuels », a poursuivi Giorgia Meloni. (Le Figaro, Valérie Segond, 26/10)
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Pour son interview sur France 2 du 26 octobre 2022, le chef de l’État Emmanuel Macron est attendu au tournant par les citoyens français, car il pourrait évoquer beaucoup de sujets d’intérêt national. « Le niveau d'exaspération face à la vie chère est incroyable, car beaucoup de Français ne s’en sortent pas », note un parlementaire, qui espère que le président français aborde les difficultés liées à l’inflation et à la hausse des prix de l’énergie. Autres questions attendues : l’insécurité, la vision gouvernementale sur le second quinquennat, et les retraites. (Les Echos, Grégoire Poussielgue, 26/10)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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