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Le concept de bank-as-a-platform connait un véritable essor. Ce système permet, entre autres, aux banques de distribuer leurs services et ceux de leurs partenaires via des plateformes. Plusieurs grands groupes se sont lancés, comme Crédit Agricole avec son offre Job+ ou encore Boost de Société Générale. Les banques font appel aux prestataires technologiques, mais elles prennent également des initiatives. Crédit Agricole d’Île-de-France propose « Le Logement », un catalogue de services pour un meilleur financement immobilier. Matthieu Girardon, responsable de la filiale immobilière de Crédit Agricole, explique qu’il s’agit d’un accompagnement complet « de la recherche d’un bien jusqu’à la remise des clés ». (L’Agefi Hebdo, Alexandra Oubrier, 27-02/10)
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Le Crédit Agricole Provence Côte d’Azur s’engage à satisfaire les clients de l’immobilier. Sur le territoire, il y a une augmentation des financements réalisés sur les neuf premiers mois de l’année 2022 par rapport à 2021, selon Thierry Hardy, directeur adjoint au Crédit Agricole Provence Côte d'Azur. Une plateforme en ligne est à disposition des clients pour leur permettre de partager leurs documents et de suivre l'avancement de leur demande de financement. « Toutes nos équipes sont mobilisées pour répondre aux demandes de financement immobilier dans les meilleurs délais, avec notamment la capacité à donner un accord de principe sous 48h », assure le directeur adjoint. (Nice-Matin, 26/10)
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La mairie de Bénévent l’Abbaye a reçu un chèque de 15 000 euros de de la Caisse locale du Crédit Agricole Centre France de Pays ouest creusois pour l’illumination de l'église Saint-Barthélémy et son abbaye. La démarche intervenait dans le cadre de la participation de la Fondation Crédit Agricole Centre France sur l’axe Patrimoine. « Il nous paraît essentiel de soutenir cette initiative, le patrimoine étant un élément majeur sur la commune de Bénévent-l'Abbaye, labellisée Petite cité de caractère. II s’agit d’aménagement du territoire », explique Fabrice Boureille, président du Comité territorial creusois et vice-président de la Caisse régionale. (La Montagne, 26/10)
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Pendant l’ère des taux négatifs, entre 2014 et juillet 2022, les institutions financières avaient déposé leurs avoirs à la BCE pour les sécuriser. Avec la hausse des taux actuelle, l'Eurosystème doit rémunérer les liquidités qui y sont déposées : à 0,75 % depuis juillet, probablement à 1,50 % après la hausse attendue ce 27 octobre et jusqu'à 2,5 % ou 3 % en 2023. La situation est bénéfique pour la majorité des banques françaises et britanniques. UniCredit a ainsi enregistré sur la période juillet-septembre un bénéfice de 1,71 milliard d’euros, soit au-dessus du consensus, et relevé au passage son objectif pour 2022. En revanche, la circonstance devrait être moins marquée pour les réseaux mutualistes : Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BPCE, en raison de la règle du taux d’usure qui ralentit la remontée du coût du crédit en France. Les banques centrales nationales, dont la Banque de France, qui reversaient des dividendes à leur État actionnaire, risquent d'enregistrer des pertes. (Les Echos, Edouard Lederer, 27/10 ; Le Figaro, F.C., 27/10)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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L’indice CX (customer experience) du cabinet Forrester analyse la satisfaction de plus de 1 4000 clients de quelques 47 banques réparties en Europe (France, Suède, Italie, Royaume-Uni, Espagne). En France, le Crédit Mutuel domine le podium, pour la septième fois, et elle est suivie par LCL et Crédit Agricole. Globalement les banques françaises sont bien situées, mais celles-ci doivent encore progresser au niveau européen. Selon Forester, les banques britanniques ont « relevé les attentes des clients avec des expériences innovantes et mettent la pression sur les banques établies de longue date pour se transformer ». (L’Agefi Hebdo, Benoît Menou, 27/10)
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Les Échos s’intéressent à l’accélération du développement numérique des monnaies en Asie. Selon la Banque des règlements internationaux (BRI), quatre banques centrales d'Asie et des Emirats arabes unis ont expérimenté pendant six semaines leur plateforme commune d'échange de monnaie numérique, mBridge. Les résultats concernant le sujet seront présentés lors de la Fintech Week de Hong Kong, du 31 octobre au 4 novembre 2022. Pour rappel, mBridge est conçue comme une plateforme commune sur laquelle plusieurs banques centrales peuvent émettre et échanger leurs monnaies numériques respectives. (Les Échos, Richard Hiault, 27/10)
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ESG ET TRANSITIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES
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L’Autorité des marchés financiers (AMF) et l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) publient leur troisième rapport sur le suivi et l'évaluation des engagements climatiques des acteurs de la Place de Paris. En conclusion de ce document, les deux régulateurs indiquent que les fonds français peinent à respecter leurs engagements climatiques. Face à ce constat, les autorités formulent des recommandations, dont la mise en place d’une gouvernance solide sur ces questions, comme le fait notamment le Crédit Agricole avec son comité scientifique. (L’Agefi, Thibaud Vadjoux, 27/10)
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Dans une interview accordée à L’Agefi, Thierry Philipponnat, chef économiste de IONG Finance Watch, se réjouit des travaux réalisés par la Plateforme européenne sur la finance durable. Interrogé sur l’intégration du gaz et du nucléaire dans la taxonomie, contre l'avis de la Plateforme, il indique que cela constitue « une entorse au principe de neutralité technologique, mais surtout une incohérence scientifique » et « réduit l’ambition de ce texte ». Selon lui, « beaucoup d’acteurs se trompent sur l’objectif de la taxonomie. Ils souhaitent y figurer en pensant que ce sera déterminant pour le financement des entreprises ». (L’Agefi Hebdo, Thibaud Vadjoux, 27/10-02/11)
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Selon le Baromètre du crowfunding de la transition énergétique présenté par le média français GreenUnivers, les plateformes françaises de financement participatif ont collecté 185 millions d’euros en 2021, contre près de 100 millions d’euros en 2020. Ce montant a permis de participer à plus de 350 projets de transition énergétique, soit 2 601 mégawatts supplémentaires de capacité de production d’énergies renouvelables. Grâce à une levée de fonds d’un total de 270 millions d’euros depuis le début de son activité, la plateforme de crowfunding dédiée aux projets d’énergies renouvelables Enerfip, en partenariat avec le Crédit Agrigole du Languedoc et la Caisse d’Épargne Midi-Pyrénées, a pu ainsi contribuer au développement de 450 projets avec une communauté de 40 000 investisseurs. (L’Agefi Hebdo, Alexandra Oubrier, 27/10)
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Face à l’envolée des prix de l’énergie, la rénovation énergétique des logements peut coûter très cher en France, et les démarches administratives peuvent être complexes. Selon la Fédération française du bâtiment (FFB), la totalité des coûts moyens peut atteindre de 25 000 euros à 70 000 euros pour une grande maison. Pour assister les propriétaires individuels ou collectifs, l’État prévoit d’allouer 2,5 milliards d’euros pour 2023. Un financement de 2,4 milliards d’euros avait été attribué pour 2021 et 2022. (Challenges, Virginie Grolleau, 27/10-02/11)
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Dans une chronique pour Les Échos, le président du réassureur Scor Denis Kessler fait le point sur l’assurance des catastrophes climatiques mondiales. « On estime que le coût économique de l’ouragan Ian qui a frappé la Floride atteint 100 milliards de dollars, dont 60 % environ seraient assurés. Depuis janvier 2022, le coût économique des catastrophes naturelles dans le monde s’élèverait à 250 milliards de dollars ». « Toute dégradation de la sinistralité se traduira tôt ou tard par un renchérissement des couvertures », estime-t-il. « Aussi le risque d’insolvabilité des (ré)assureurs avec la montée des risques climatiques est quasi nul : l’offre d’assurance se renchérira et se contractera, et la demande sera de moins en moins satisfaite. C’est la solvabilité des assurés, et non des assureurs, qui est donc menacée à terme. Compte tenu des conséquences négatives plurielles pour l’ensemble des agents économiques, l’État devra intervenir », conclut-il. (Les Échos, Denis Kessler, 26/10)
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Dans le cadre d’une nouvelle stratégie, le plan « Zéro pollution » pour 2050 de la Commission prévoit de nouvelles normes, afin de renforcer la qualité des eaux et de l’air. Il a pour but de réduire de 75% d’ici à 2030 le nombre de décès par an, liés aux particules de 2,5 microns qui pénètrent dans les poumons. Pour cela, la Commission propose d’abaisser leurs valeurs limites à 10 microgrammes/m3 en 2030, afin d’aligner « plus étroitement » les normes sur les recommandations de l’OMS. « La proposition comporte des échappatoires qui permettent aux États de s’en tirer avec des violations flagrantes des règles », rappelle Ugo Taddei, de l’ONG juridique ClientEarth. (Les Echos, Karl de Meyer, 27/10)
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La Commission européenne a présenté un projet de loi visant à obliger les banques de l’Union européenne à proposer une offre de paiement en euros instantanée sans frais supplémentaires. « Cette possibilité d’envoyer et de recevoir de l’argent en quelques secondes est particulièrement importante au moment où les factures augmentent pour les ménages et les PME, et où chaque centime compte », estime Mairead McGuinness, commissaire aux services financiers. La proposition sera soumise aux pays membres de l’Union et au Parlement européen. Une fois la loi adoptée, les banques auront 12 mois pour l’appliquer. (Les Échos, Karl De Meyer, 27/10)
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Alors que la nomination à la présidence de l’AMF de Marie-Anne Barbat-Layani a été confirmée, Thierry Philipponnat, membre du collège de l’AMF, a décidé de démissionner de cette instance. Selon lui, « les conditions ne sont plus aujourd’hui réunies pour que l’Autorité des marchés financiers fonctionne effectivement comme une Autorité administrative indépendante ». « Ce n’est pas la personne qui est en cause. C’est une question de principe. Mettre à la tête du superviseur quelqu'un qui était du côté des supervisés, cela ne fonctionne pas. L’AMF doit être un arbitre neutre et impartial. Et la perception que le public a de cette institution est aussi importante que la réalité. La finance nécessite de la confiance. Or, cette nomination crée de la suspicion », a déclaré Thierry Philipponnat. (Les Echos, Laurence Boisseau, 27/10)
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Selon les données publiées par le ministère du Travail, le nombre de demandeurs d’emploi est resté stable au troisième trimestre, après deux années d’une baisse forte et constante. « Depuis le début de l'année, les mauvaises nouvelles s'amoncellent. Et il y a toujours un décalage d'un trimestre ou deux sur le marché du travail, c'est plutôt logique que le chômage arrête de baisser », explique Éric Heyer, économiste à l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Mais pour les prochains mois, la situation apparait très différente. L’Insee estime que le taux de chômage devrait se maintenir à 7,4% de la population active « jusqu’à fin 2022 ». Quant à la Banque de France, elle table sur 8 % en 2023 et se maintenir à ce niveau jusqu’à fin 2024. La forte diminution des sorties de Pôle emploi enregistrée au dernier trimestre laisse estimer que les créations d’emplois vont se tasser, voire se transformer en destructions de postes. (Le Figaro, William Plummer, 27/10)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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