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Jean-Bernard Mas a été nommé directeur général de BforBank, la banque 100% en ligne du groupe Crédit Agricole créée en 2009. Il est entré en fonction le 1er novembre 2022. À noter que Jean-Bernard Mas était directeur général de Crédit Agricole Pologne depuis juillet 2019. (La correspondance économique, 01/11, L’Agefi, 02/11)
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Les Rencontres départementales du Crédit Agricole organisées par Crédit Agricole Nord-Midi-Pyrénées ont eu lieu à Eurythmie, le 27 octobre 2022. Cet évènement, sur le thème de la Responsabilité Sociétale des Entreprises (RSE), a compté Emery Jacquillat, PDG du groupe Camif-Matelsom, comme invité d’honneur. Jean-Jacques Calcat, président du Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, et Pierre Cambefort, directeur général de l’établissement, ont présenté les engagements et les actions de la banque pour accompagner les transitions environnementales et sociétales dans un contexte de sobriété énergétique et de changement climatique. La soirée a rassemblé 540 invités. (La Dépêche, 02/11)
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En France, le mouvement de remontée des taux bénéficie aux banques au troisième trimestre, mais de manière beaucoup plus limitée. Pointées du doigt pour leurs gains réalisés grâce aux opérations de refinancement à long terme (TLTRO) de la BCE, les banques françaises ont baissé volontairement leurs marges afin de continuer à soutenir la production de prêts. De plus, « le marché français est très compétitif, ce qui permet aux clients de capter les bonnes nouvelles tandis que les opérateurs de marché absorbent les mauvaises », rappelait Jérôme Grivet, directeur adjoint du Crédit Agricole lors de la conférence de rentrée du Moody’s. Confrontées à deux vents contraires sur la période, les banques françaises pourraient passer de nouvelles provisions. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 02/11)
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Les banques espagnoles affichent de bonnes performances grâce à la hausse des taux d'intérêt en Europe et dans d'autres zones où ils sont implantés. Le bénéfice total des cinq principales banques du pays, Santander, BBVA, CaixaBank, Sabadell et Bankinter, s’élève à 15,754 milliards d’euros de janvier à septembre. Les commissions nettes de Santander, BBVA et Caixabank ont respectivement augmenté de 13,53%, 14,55%, et 15,13% par rapport à 2021. Dans ce contexte, les établissements bancaires ont décidé de revoir à la hausse leurs prévisions de revenus nets d'intérêts pour 2022. (L’Agefi, Franck Joselin, 02/11)
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La capitalisation de Meta, la maison mère de Facebook, est dépassée par celle de JP Morgan et de Bank of America, qui ont vu leur capitalisation remonter respectivement à 370 et 290 milliards de dollars depuis début 2022. De son côté, Meta ne vaut plus que 266 milliards à Wall Street, alors que sa valorisation avait explosé à 1 000 milliards de dollars fin 2021. Actuellement, le fait d’être une simple banque redevient un avantage. Alors que les banques profitent en ce moment de la remontée des taux, les géants de la technologie, comme les fintechs, subissent le ralentissement de la croissance économique, après la crise du Covid dont ils ont largement profité. (Les Échos, Marion Heilmann, 02/11)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Dans le cadre du projet de mutualisation de leurs distributeurs automatiques de billets (DAB), Crédit Mutuel Alliance Fédérale, BNP Paribas et Société Générale commencent la cartographie de leurs parcs respectifs. Ce projet, dont la mise en œuvre doit débuter fin 2023, se traduirait par la suppression de plusieurs milliers de DAB au cours des prochaines années. La mutualisation de leurs forces permettrait aux trois banques d’avoir la possibilité d’accélérer la rationalisation. Dans les centres-villes, les suppressions devraient se faire là où les trois réseaux bancaires se chevauchent le plus. Mais, en zone rurale, où le DAB est parfois assimilé à un service public, la question se pose différemment. D’autant que les autorités restent vigilantes sur les questions d’accès au cash. (Les Échos, Edouard Lederer, G.N., 02/11)
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Les Gafam (Google, Apple, Facebook, Amazon et Microsoft) poursuivent leurs stratégies de conquête dans les services financiers. S'intéressant aux produits bancaires de base, ils s'appuient sur les banques et les assureurs comme partenaires afin d’éviter de solliciter auprès des régulateurs une licence bancaire ou d'assureur. Néanmoins, de plus en plus de voix s'élèvent pour appeler à plus de réglementation, à l'instar du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. « Il faut réglementer pour maintenir la confiance dans l'innovation », a-t-il appuyé fin 2021. (Le Figaro, Keren Lentschner, 02/11)
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Le site spécialisé sur les assurances de personnes et les placements financiers Good Value for Money vient de publier une évaluation du niveau de participation aux bénéfices (PPB) des assureurs français. D’après le site, le niveau moyen de rendement mis en réserve est passé de 4,50 % fin 2020 à 4,87 % fin 2021. Dans ce contexte, la PPB s’est élevée à 71,4 milliards d’euros. 65%, soit 45,8 milliards d’euros, sont détenues par cinq assureurs-vie, dont Predica. La filiale du Crédit Agricole Assurances dispose de 13,11 milliards. (L’Agefi, Bertrand De Meyer, 02/11)
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Credit Suisse a détaillé son plan concernant la double augmentation de capital qu’il souhaite lancer. Le groupe prévoit de lever 4 milliards de francs suisses. La première opération permettra de réunir 1,76 milliard de francs. Pour cela, Credit Suisse s’est associé à 20 banques, dont Crédit Agricole CIB. Cependant, le groupe a encore besoin de l'approbation de ses actionnaires. En cas de refus, il envisage d'émettre 1,767 milliard de nouvelles actions en une seule augmentation de capital. (L’Agefi, Johann Corric, 02/11)
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Des estimations soulignent qu’il y a, chaque année en France, entre 50 000 et 60 000 transmissions d’entreprises. D’après la dernière étude d’In Extenso et Epsilon Research, le segment le plus actif reste celui des plus petites PME et TPE. Acheter ou vendre des TPE ou PME nécessite de se rendre sur des sites spécialisés, comme Cession PME ou Fusacq. Parmi eux, il y a également Alvo, start-up lancée avant l’été qui vient de boucler une levée de fonds d’un million d’euros uniquement auprès de business angels, dont valorisation s’élève à 4 millions d’euros « post-money ». De son côté, DotMarket prévoit de lancer une plateforme pour les sites Internet, blogs et e-commerçants valorisés moins de 50 000 euros. (Les Echos, Charlie Perreau, 02/11/2022)
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Malgré la guerre en Ukraine et la crise inflationniste qui se dessine, les fonds souverains n’ont pas ralenti les investissements. Près de 70 milliards de dollars, avec plus de 200 prises de participations, ont déjà été engagés au premier semestre 2022. Les fonds souverains se tournent vers des secteurs plus stables et à l’abri des tensions géopolitiques. Le marché immobilier européen et ses infrastructures restent néanmoins dans leur viseur. En 2021, 15,5 milliards de dollars ont été investis dans les infrastructures, selon le rapport du Forum international des fonds souverains (IFSWF). Certains fonds viseraient même le financement et la reconstruction des infrastructures détruites par la guerre en Ukraine. (Les Échos, Nessim Aït-Kacimi, 02/11)
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ESG ET TRANSITIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES
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Lors de l’inauguration du premier parc éolien en mer français à Saint-Nazaire, le président Emmanuel Macron a annoncé sa volonté d’accélérer « deux fois plus vite » le déploiement d’énergie renouvelable dans l’Hexagone. L’enjeu est de compenser une partie du déficit de production d’électricité sans alourdir les émissions de CO2, notamment pour passer l’hiver. À peine visible dans les projets de loi d’accélération des énergies renouvelables et sur le nucléaire, l’éolien terrestre a vu ses objectifs de déploiement reportés à 2050, contre 2030 initialement. « Les défis sont trop importants pour céder à la politique politicienne », précise aux Echos la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher. « Nous n’avons pas le luxe d'attendre la loi de programmation sur l’énergie et le climat, qui interviendra en 2023, pour faire voter ensuite des lois sur les procédures administratives sur les énergies renouvelables et sur le nucléaire », alerte-t-elle. (Les Echos, Sharon Wajsbrot, 02/11 ; Les Echos, David Barroux et Sharon Wajsbrot, 02/11)
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L’AMF et l’ACPR ont publié pour la troisième année consécutive un rapport d’évaluation des engagements climatiques du secteur financier. En termes de politiques relatives aux énergies fossiles, les acteurs dans la gestion d’actifs manquent de dynamisme en 2022. Sur 18 acteurs interrogés, 16 ont publié une politique de sortie du charbon thermique et seuls 10 d’entre eux ont des dates de sortie définitive. Selon les données, Amundi prévoit définitivement sa sortie du charbon en 2040. Le rapport de l’AMF souligne que « les gérants devraient prendre en compte les préconisations formulées par les Autorités ». (Option Finance, Sonia Ramond-Mignon, 31/10)
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Alors que les financements liés au développement durable, les « sustainability linked bonds » et les « sustainability linked loans », ont connu un développement rapide, plusieurs emprunteurs ont été suspectés de détourner les financements « sustainability linked ». Désormais, les entreprises sont formellement encouragées à retenir des indicateurs crédibles, mesurables, et traçables grâce à un historique de performance. Progressivement, les emprunteurs ont délaissé certains types de financements « sustainability-linked » jugés trop superficiels par les investisseurs. Crédit Agricole CIB précise qu’en septembre 2022, ces derniers comptaient 12% du volume mondial des emprunts bancaires liés au développement durable, contre 36% en 2019. « Indexer des financements durables, et plus particulièrement des crédits bancaires, à l’atténuation d’une empreinte carbone indirecte se révèle très compliqué », explique Pascale Forde-Maurice, responsable corporate Europe de l’équipe Sustainable Banking de Crédit Agricole CIB. À noter qu’à fin octobre 2022, sur 818 transactions, les indicateurs comptaient pour un quart seulement des indicateurs sélectionnés dans le cadre de « sustainability-linked loan », révèle une étude de Crédit Agricole CIB. (Option Finance, 31/10)
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Le fournisseur d’équipement de mobilité Starbolt a bouclé une première levée de fonds de 2 millions d’euros auprès d’Atlantique Vendée Innovation, fonds du Crédit Agricole Atlantique Vendée, et de Pays de la Loire Participations. « Nous voulons être un expert activant la mobilité durable autour du vélo au sein des entreprises. Nous avons choisi un modèle unique convenant au plus grand nombre pour faciliter la maintenance », explique Edouard Atger, fondateur de Starbolt avec Ugo Annicchiarico. (Les Echos, Emmanuel Guimard, 02/11)
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La politique d’égalité professionnelle de genre représente désormais un enjeu d’attractivité pour les entreprises, indique Saskia Henninger, avocate associée chez La Garanderie Avocats, dans une tribune publiée par L’Option Finance. « En 2022, malgré l’ambitieuse mise en place de l’index égalité et les obligations de résultat qui en découlent, les écarts sont encore bien loin d’être réduits à zéro », explique-t-elle. En effet, le revenu salarial des femmes reste inférieur de 22% en moyenne à celui des hommes, selon l’Insee. « Les entreprises qui ont mis en œuvre une politique volontariste d’égalité depuis suffisamment longtemps, pour que les résultats soient tangibles, en récoltent aujourd’hui les fruits », précise l’avocate. « L’égalité hommes-femmes doit être un engagement étique, porté au plus haut niveau », ajoute Saskia Henninger. (Option Finance, Saskia Henninger, 31/10)
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L’AMF a dévoilé ses recommandations avec trois axes majeurs qui mettent notamment l’accent sur les enjeux financiers liés au risque climatique et aux conséquences de l’environnement macroéconomique actuel. L’AMF encourage les sociétés à détailler davantage les jugements et hypothèses mis en œuvre pour apprécier les effets, ou l’absence d’effet, de ces risques liés au changement climatique dans leurs états financiers. Face à la guerre en Ukraine et ses conséquences sur l’économie, l’AMF recommande notamment de ne pas classer les effets liés au conflit russo-ukrainien parmi les produits et changes non courants. Une dernière partie a été consacrée au contexte macroéconomique actuel. Il est souligné l’importance de détailler les effets comptabilisés significatifs et les impacts possibles dans les états financiers. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 02/11)
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Face à la crise de l’énergie, la production d’endives est menacée dans le nord de la France, en particulier à Fins, dans la Somme, en Hauts-de-France. Considérée comme énergivore, l’endive est produite à 95 % dans la région. Après leur récolte, les racines sont conservées plusieurs mois dans des frigos géants avant que les bourgeons ne poussent dans les hangars chauffés pendant vingt et un jours. Ce mode de production pénalise un légume consommé et produit essentiellement en automne-hiver, selon Philippe Brehon, endivier à La Couture, en Pas-de-Calais. « Aujourd’hui, avec cette augmentation, notre seul recours c’est d’augmenter nos prix de vente. Mais ça ne peut se faire qu’à petite dose. On a peur d'être boudé par le consommateur », ajoute-t-il. (Le Figaro, Emmanuel Magdelaine, 01/11)
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Bercy corrige ses prévisions de déficit public pour 2022. Le deuxième projet de budget rectificatif de l’année, présenté en Conseil des ministres ce 2 novembre 2022, va acter une réduction du déficit public, désormais attendu à 4,9% du produit intérieur brut, au lieu de 5% visé jusqu’ici. D’après le gouvernement, les rentrées fiscales pourraient finalement être supérieures de 4,2 milliards d’euros à ce qui avait été prévu en été. (Les Échos, Nathalie Silbert, 02/11)
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Selon l’Union des entreprises de proximité (U2P), seuls 14% des entreprises de l’artisanat, du commerce et des professions libérales en France anticipent une croissance de leur activité au dernier trimestre 2022, et un quart entrevoient une régression. D’après l’étude, ces craintes seraient plus marquées dans le domaine de la restauration et de l’hôtellerie, mais aussi dans le commerce alimentaire. (Les Échos, Nathalie Silbert, 02/11)
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Alors que la croissance européenne n’a atteint que 0,2% au troisième trimestre 2022, le produit intérieur brut (PIB) italien a augmenté de 0,5% sur la période. « L’économie italienne a montré qu’elle pouvait résister au choc énergétique si l'État mettait rapidement des moyens pour le surmonter. C’est ce que le gouvernement de Mario Draghi a fait. D’abord en aidant les industries énergivores et les ménages les plus fragiles, puis en substituant très vite du gaz algérien au gaz russe », explique Sofia Tozy, économiste au Crédit Agricole. « Avec une dette publique élevée, proche de 150% du PIB, l’Italie aura peut-être moins de marges de manœuvre pour soutenir ses ménages et ses entreprises à l’avenir que l’Allemagne avec son plan de 200 milliards d’euros », craint l’économiste. (Les Échos, Guillaume de Calignon, 02/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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