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Le 15 novembre 2022, le Crédit Agricole a annoncé le lancement d’un « Livret Engagé Sociétaire ». Il s’agit d’un livret réservé aux sociétaires des Caisses régionales de Crédit Agricole. Récemment, Dominique Lefebvre, président du conseil d’administration de Crédit Agricole S.A., et Raphaël Appert, vice-président, ont expliqué que le compte sur livret déjà distribué auprès de 11,5 millions de sociétaires des caisses régionales était « désormais entièrement dédié au financement des grandes transitions de l’économie, de l’agriculture et des territoires ». Le Crédit Agricole détaillera la répartition des sommes employées à chacune des grandes typologies de projets financés via une infographie mise à jour semestriellement sur les sites internet des Caisses régionales. « Les fonds collectés restent disponibles et sécurisés, le client peut réaliser des retraits à tout moment, sans frais ni pénalités », a précisé la banque. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 15/11)
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La Banque centrale européenne (BCE) organise ce 16 novembre 2022 la première des trois dates supplémentaires de remboursement anticipé volontaire des opérations ciblées de refinancement à plus long terme (TLTRO 3). Les prêts TLTRO 3 ont été proposés pour trois ans à partir de 2019. Selon L’Agefi Quotidien, la BCE pourrait encaisser plusieurs centaines de milliards d'euros après avoir indiqué le 27 octobre qu'elle durcirait les taux d'emprunt correspondants. (L’Agefi Quotidien, Fabrice Anselmi, 16/11)
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Les gouverneurs les plus restrictifs de la Banque centrale européenne (BCE) proposent de débuter aussi rapidement que possible la réduction du bilan (quantitative tightening, QT) en mettant fin aux réinvestissements sur le programme d’achats d’actifs réguliers (APP), potentiellement dès le deuxième trimestre 2023. Or, ce dernier a comporté un « sous-programme » d’achats de parts de titrisation (ABS), dont la BCE détient en ce moment près de 24 milliards d’euros. Les économistes de Bank of America (BofA) estiment qu’un QT aurait des effets bien plus importants sur les volumes d’ABS que sur d’autres types de dettes. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 16/11)
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La Banque centrale européenne (BCE) alerte sur les conséquences de la flambée de l’inflation et la remontée des taux sur les ménages les plus fragiles. Une hausse de 10% du coût de la vie entrainerait une baisse de 20% de leur pouvoir d’achat. Et la hausse du risque de défaut des ménages aura un impact « significatif » sur les banques de la zone euro dès fin 2022, prévient la BCE. Cette dernière estime que la montée du coût du risque fragiliserait les établissements les moins bien provisionnés chez les pays où les ménages sont les plus vulnérables. En revanche, les États où le modèle de crédit est à taux fixe, comme la France, semblent plus préservés vis-à-vis de ce risque. Comme Crédit Agricole est particulièrement bien provisionné, le groupe affiche un taux de couverture des créances douteuses atteignant les 86,9%. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 16/11)
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Malgré les sanctions prises contre Moscou suite à l’invasion de l’Ukraine, les États-Unis invitent les banques américaines à poursuivre leurs activités en Russie. De son côté, Jamie Dimon, gouverneur de JPMorgan Chase & Co., continue à financer le géant russe de l’énergie Gazprom, soulignant qu’il suit « les instructions du gouvernement américain ». D’après Bloomberg, le Trésor et le ministère des Affaires étrangères américains auraient demandé aux institutions financières de continuer à offrir des services de base aux entreprises russes. (Les Échos, Anne Drif, 16/11)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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La majorité des Français (72 %) adoptent des applications bancaires, soit six points de plus qu’en 2020 et 17 de plus qu’en 2018, selon une étude Ifop qui vient d’être publiée par la Fédération bancaire française (FBF). En parallèle, 68% d’entre eux se rendent également en agence bancaire au moins une à deux fois par an. Les banques « développent des outils toujours adaptés tout en maintenant un ancrage territorial fort », a souligné Maya Atig, directrice générale de la FBF. Alors que les personnes interrogées reconnaissent les avantages offerts par ces applications, seuls 20% d’entre elles jugent que ces dernières « permettent de ne plus se rendre en agence ». Par ailleurs, le basculement des transactions de base sur le numérique pourrait conduire les agences à s’orienter vers un rôle plus relationnel. (Les Échos, Edouard Lederer, 16/11)
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Le 15 novembre 2022, l’Association française des sociétés financières (ASF) a souligné que les crédits à la consommation avaient augmenté de 9,2% sur un an au troisième trimestre. La tendance intervient malgré la hausse des taux d’intérêt et l’inflation. Les crédits renouvelables, eux, ont progressé de 10,4% sur un an. Selon l’ASF, cette hausse « significative » laisse « présager des besoins de trésorerie chez les ménages ». (Les Echos, 16/11/2022)
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Depuis le début de la guerre en Ukraine, Delubac & Cie est devenue la référence pour les opérations financières vers la Russie. La banque avait déjà traversé une situation similaire en 2014 avec l’Iran. « Bercy cherchait une banque qui puisse traiter ces opérations, avec les perspectives de levée des sanctions », explique Joël-Alexis Bialkiewicz, gérant de Delubac. « Je suis le premier à souhaiter que la Russie et l’Iran deviennent des démocraties. Il faut bien que quelqu’un fasse le travail. Et beaucoup de monde trouve cela assez utile », ajoute le gérant. Joël-Alexis Bialkiewicz souligne que les autres établissements ont arrêté leurs transactions avec la Russie, surtout pour les PME. (Les Échos, A.D, 16/11)
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ESG ET TRANSITIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES
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Les nouvelles normes techniques européennes de niveau 2 pour la réglementation Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) obligent les sociétés de gestion à reclassifier leurs fonds en matière de durabilité. C’est le cas de la société américaine BlackRock, qui a indiqué, lors d’une déclaration officielle, avoir reclassifié 17 fonds ETF dans la catégorie article 9 à 8, représentant 26 milliards de dollars d’encours. En Europe, UBS, Deka et Amundi sont en train d’étudier le changement de catégorie de durabilité de leurs gammes de produits indiciels. La nouvelle réglementation de niveau 2 du SFDR entrera en vigueur à compter de janvier 2023. (L’Agefi, Tuba Raqshan, 16/11)
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À l’occasion de la COP27, qui se tient en Égypte, l'Europe se dit prête relever son ambition climatique. « L’Europe accélère, nous réduisons notre consommation d’énergie et nous n’avons jamais investi autant dans les renouvelables. Nous savons que la crise climatique fait des ravages sur notre planète chaque jour, donc nous devons faire plus », a affirmé le vice-président de la Commission européenne, Frans Timmermans. De son côté, la directrice du programme climat de l’Iddri, Lola Vallejo, a déclaré que la rencontre entre le président américain Joe Biden et son homologue chinois Xi Jinping en marge du G20 était une bonne nouvelle. « Elle laisse entendre que la collaboration entre les deux pays sur le réchauffement climatique va reprendre », a estimé Lola Vallejo. (Les Échos, Muryel Jacque, 16/11 ; L’Opinion, Irène Inchauspé, 16/11)
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Alors que le débat sur le climat se poursuit en Égypte, à l’occasion de la COP27, les investissements dans certaines matières stratégiques pour développer des technologies bas carbone sont insuffisants, alertent les analystes de Bank of America dans une étude. « La transition verte nécessite d’énormes quantités de métaux » comme le cuivre, le lithium, le nickel et le cobalt, soulignent-ils. « Si l’on tient compte de l’offre actuelle et des investissements prévus, les groupes miniers pourraient avoir du mal à éviter d’importantes pénuries », préviennent-ils. Ces dernières années, les groupes miniers ont investi 80 milliards de dollars par an. Pour satisfaire la demande croissante et aboutir à la neutralité carbone en 2050, « les dépenses d’investissements devraient presque doubler pour atteindre 160 milliards de dollars par an », estiment les analystes. (Les Echos, Etienne Goetz, 16/11)
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L’hydrogène représente une alternative pouvant accélérer la transformation énergétique. « Nous allons vers un monde d’électricité dans lequel l’hydrogène aura toute sa place aux côtés des batteries classiques », explique Olivier Joubert, directeur de la Fédération de recherche hydrogène du CNRS (FRH2). Ce vecteur d’énergie permettrait de décarboner l’industrie et les mobilités, à condition qu’il soit entièrement « vert ». Actuellement, de nombreux acteurs sont en compétition pour produire de l’hydrogène décarboné. « II faut rester dans le jeu : avancer aussi vite qu’eux. Les Etats-Unis ont la chance d’être auto-producteurs : ils vont vouloir exporter. L'Europe, la Corée du Sud, Singapour vont se battre pour importer pas cher. C’est donc maintenant qu’il faut équiper les grands ports français pour qu’ils puissent accueillir de l’hydrogène et le redistribuer à leurs voisins », suggère Pierre-Etienne Franc, PDG d’Hy24. (Les Echos, Jeanne Bigot, 16/11)
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Dans une tribune publiée fin octobre 2022, plus de 1 000 scientifiques du groupe de désobéissance civile Scientist Rebellion estiment que l’objectif de limiter à 1,5°C le réchauffement climatique est irréalisable. Ils expliquent que pour avoir 66% de chance d’atteindre cet objectif, les émissions de gaz à effet de serre doivent chuter de 45% d’ici à 2030 par rapport à leur niveau actuel. Or après des « années d’inaction climatique, nous devons être honnêtes et reconnaître qu’il n’existe aucune politique identifiable qui nous permettrait maintenant de nous rapprocher de 1,5°C », selon Wolfgang Cramer, directeur de recherche (CNRS) à l’Institut méditerranéen de biodiversité et d’écologie marine et continentale et signataire de la tribune. Selon lui, il faut le dire clairement au grand public et politiciens, pour éviter « d’inciter à des politiques publiques qui ne sont pas basées sur des faits scientifiques ». (Le Monde, Audrey Garric, 16/11)
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En France, la cinquantaine d’acteurs ayant un enregistrement de prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) a reçu une liste de questions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) afin de connaître leur exposition à FTX, qui vient de déclarer sa faillite. Alors que certains acteurs, dont le courtier Coinhouse, affirment que ces événements n'ont pas eu d’impact sur le fonctionnement de leurs services, il est difficile d’évaluer la situation, car d’autres peuvent avoir des liens indirects avec FTX. Malgré cette affaire, l’association française pour le développement des actifs numériques (Adan) propose de ne pas imposer plus de réglementations. « Nous avons ce qu’il faut. Il faut en revanche qu’il y ait plus de supervisions. FTX n’avait pas d’enregistrement PSAN en France », souligne Faustine Fleuret, présidente de l’Adan. (Les Échos, Charlie Perreau, 16/11)
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D’après les chiffres publiés le 15 novembre 2022 par l’Insee, le taux de chômage en France a baissé de 0,1 point à 7,3 % de la population active. Deux ans après la crise de 2020, l’économie française a réussi à créer près d'un million d'emplois. Cependant, « la valeur ajoutée du secteur privé n'a augmenté que de 0,8 % », déplore Mathieu Plane, économiste à l'Observatoire Français des Conjonctures Economiques (OFCE). Il y a donc une baisse considérable de la productivité des salariés. Une situation qui met en danger l’économie française. Dans ce cadre, l'OFCE prévoit 175 000 destructions de poste en 2023 et un taux de chômage d’environ 8 %. Par ailleurs, les monétaristes estiment que la politique monétaire et l’emploi n’ont aucune corrélation. Lors de la rencontre entre les banquiers centraux à Jackson Hole en août 2022, Jerome Powell, président de la Réserve fédérale, constatait « des coûts en termes d'emplois liés à la réduction de l'inflation ». Alors que les grandes banques centrales ont continué de relever leurs taux directeurs pour faire face à l’inflation, le resserrement monétaire n’a pas affecté le marché du travail. (Les Echos, Alain Ruello, 16/11 ; Le Figaro, William Plummer, 16/11 ; Le Figaro, Anne de Guigné, 16/11)
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Au Royaume-Uni, le député et conseiller sur les questions environnementales, Ed Miliband, demande au gouvernement de faire passer le taux de la taxe sur les superprofits des énergéticiens de 25% à 30%. Cette taxe a été mise en place en mai 2022 dans le but de combler le trou financier de 50 milliards de livres sterling du pays. La mesure peine toutefois à être efficace en raison des faibles profits de certains groupes. Ed Miliband propose également d’entendre la taxe jusqu’en 2028. (Les Echos, Ingrid Feuerstein, 16/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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