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La Société Générale a annoncé le 22 novembre 2022 la création d'une coentreprise avec la société de gestion américaine AllianceBernstein sur la recherche et l'exécution actions. Cette entité autonome, baptisée Bernstein, sera fortement intégrée au modèle de la Société Générale et marque le retour à l'offensive de la banque dans le métier actions. « Nous allons réaliser des économies d'échelle sur les systèmes d'information, mais aussi sur les activités post-trade. La Société Générale va devenir le clearing and settlement agent de cette coentreprise », a déclaré Stéphane Loiseau, responsable du métier cash equities à la Société Générale. Par ailleurs, AllianceBernstein figure parmi les acteurs majeurs de la gestion d’actifs. Le groupe, anciennement détenu par AXA, dispose de 627 milliards de dollars d’actifs sous gestion. AllianceBernstein est présente dans vingt-six pays, dont onze en Europe. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 23/11, Les Échos, R. G., 23/11)
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BNP Paribas, qui détient désormais le courtier Exane à 100 %, a annoncé début novembre un déploiement massif des métiers actions aux États-Unis. D’ici à 2025, la banque ambitionne de couvrir plus de 450 valeurs nord-américaines dans les secteurs de la santé, de l’industrie, des biens de consommation et des TMT (tech, medias, télécoms). « L'Amérique du Nord représente l'une des régions avec le plus grand nombre d'opportunités de croissance pour le métier Actions de BNP Paribas », a déclaré aux Échos Nicolas Marque, responsable global des métiers actions de BNP Paribas. (Les Echos, Anne Drif, Édouard Lederer, 23/11)
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Des changements s’opèrent à la gouvernance d’UBS France. Jean-Frédéric de Leusse laisse la présidence du directoire de la filiale française d’UBS à Xavier Bélis, l’actuel directeur général d’UBS France. Gwénaël Allouche remplacera Johann Rivalland à la présidence de la structure UBS La Maison de Gestion. Ces nominations interviennent alors qu’UBS France perd son statut indépendant pour devenir une succursale d’UBS Europe. « Avec ces nominations, nous sommes déterminés à maintenir et à développer nos activités en France, qualifiée de marché stratégique pour UBS en Europe », a souligné dans un communiqué Christi Novakovic, responsable du wealth management Europe et présidente d’UBS Europe SE. (L’AGEFI, 23/11)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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La Banque centrale européenne (BCE) tente d’imposer les taux d’intérêt variables dans le crédit immobilier, mais les banques tricolores veulent préserver le modèle français reposant sur les taux fixes. « Ces taux varient en fonction de la situation économique et de l’inflation. Ils peuvent mettre en danger les particuliers en cas d’augmentation fulgurante et entraîner une déferlante de défauts de remboursement », souligne la Fédération bancaire française (FBF). Contrairement au crédit immobilier à taux variable, le modèle français présente des risques pour les banques. Pourtant, ces dernières préfèrent porter ce risque elles-mêmes plutôt que de le faire peser sur les particuliers. (Le Parisien, Victor Tassel, Maxime Gayraud, 23/11)
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D’après les chiffres publiés le 22 novembre 2022 par la Caisse des Dépôts (CDC), la décollecte du Livret A a atteint 1,11 milliard d’euros en octobre après une collecte record en septembre. De son côté, le Livret de Développement Durable et Solidaire (LDDS) a enregistré une collecte positive de 0,29 milliard d’euros. « Cette décollecte marque un retour à la normale après neuf mois exceptionnels tirés par deux hausses de taux », note Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Epargne. L’augmentation du taux de rémunération a conduit les Français à renforcer leur épargne face aux effets de l’inflation. En octobre, les ménages utilisaient leurs économies pour financer leurs dépenses de rentrée et régler leurs impôts comme la taxe d’habitation ou la taxe foncière. La hausse de leur rémunération et leur caractère très liquide continuent de profiter en partie à ces livrets d’épargne réglementée. (Les Echos, Marion Heilmann, 23/11)
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Dans un livret publié le 22 novembre 2022, Bpifrance plaide pour « une vraie stratégie d’innovation de rupture ambitieuse » afin d’accélérer l’innovation industrielle dans les PME. Dans cette optique, la banque publique d’investissement a lancé un « accélérateur pilote », qui regroupe six entreprises industrielles de l’ameublement, de conception de machines spéciales et d’ingénierie. Cet accélérateur a pour mission de travailler sur des innovations de rupture. Paul-François Fournier, directeur exécutif chargé de l’innovation de Bpifrance, explique que l’institution veut inciter les PME « à ouvrir leur capital ». « Lorsque vous ouvrez votre capital, vous disposez de plus de fonds propres et de capacité d’emprunt bancaire, vous ouvrez votre gouvernance et il en résulte une innovation plus forte ». (Les Echos, Valérie Landrieu, 23/11)
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ESG ET TRANSITIONS ENVIRONNEMENTALES ET SOCIETALES
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Selon la dernière édition de la Green Central Banking Scorecard réalisée par l’ONG Positive Money, en partenariat notamment avec Reclaim Finance, les banques centrales tiennent compte de la menace croissante du dérèglement climatique sur l’économie, mais elles n’ont mené que peu d’actions concrètes. Seules deux d'entre elles, la Banque populaire de Chine et la Banque Japon, ont mis en place des prêts à taux préférentiels pour aider les banques à financer les projets d’énergie verte. Dans le classement général de cette édition, c’est la Banque de France qui est en tête. Elle a exclu de ses propres investissements les énergies fossiles et affiche les objectifs les plus ambitieux parmi ses homologues. (Les Échos, Guillaume Benoit, 23/11)
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En pleine hausse des tarifs de l’énergie, investir à long terme dans les outils de production permettrait aux industriels de mieux maîtriser la consommation énergétique. « II faut changer les systèmes de production et de consommation fondés sur la transformation de la ressource et l’acquisition de biens », affirme Catherine Kuszla, directrice de la recherche du groupe Omnes Education. La dirigeante cite le cas de la start-up lyonnaise Les Biens en Commun, qui met en œuvre l’économie du partage au quotidien. Dans le digital, la sobriété énergétique passerait par la pratique de l’informatique responsable. En France, la part du numérique dans la consommation électrique représente 12%. (Les Echos, Julie Le Bolzer, 23/11)
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Dans le cadre de la loi climat et résilience du 22 août 2021, les passoires thermiques seront interdites à la location à compter du 1er janvier 2023, et les copropriétés privées de plus de quinze ans doivent se doter d’un plan pluriannuel de travaux. « Le parc est dans un tel état qu’on ne peut plus se permettre de rénover par petites touches. Il faut procéder le plus possible à des rénovations globales en une fois », explique Philippe Alluin, ingénieur et architecte. « La rénovation va nous permettre de passer de la classe énergie D à C, et de réduire nos charges de 25 %. Cela va ajouter de la valeur aux appartements. Ceux qui voudront vendre leur bien un jour pourront facilement en tirer 1 000 euros de plus du mètre carré », se réjouit Barbara Dumez, une propriétaire. (Les Echos, Mathilde Riaud, 23/11)
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La société de gestion H2O AM est attendue devant la Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF), lors de la séance mensuelle ouverte au public, le 25 novembre 2022. Cette audience devrait traiter des manquements aux règles de marché concernant les investissements de H2O AM dans des actifs privés, notamment les obligations illiquides de la société Tennor. Elle devrait mettre en lumière l’identité des mis en cause, l’exposé des griefs et les sanctions disciplinaires encourues. (L’Agefi, Jean-Loup Thiébaut, 23/11)
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Face à des défis d’optimisation de données auxquels les collectivités sont confrontées, Orange et la Banque des Territoires s’associent pour mettre à leur disposition une nouvelle plateforme numérique, proposée par Hexadone, une coentreprise créée fin 2022. Présentée lors du Salon des maires, ce 23 novembre 2022, elle sera commercialisée au premier semestre de l’année 2023. Cette nouvelle offre visera 1 250 collectivités locales, comme des villes moyennes, ou encore des départements. « Nous avons constaté que les villes avaient certes besoin de financements, mais aussi d’aide pour se numériser et améliorer les processus de décisions, qu’il s’agisse de positionner une piste cyclable ou de gérer les commerces de centre-ville pour préserver l’animation », explique Olivier Sichel, directeur de la Banque des Territoires. (Le Figaro, Elsa Bembaron, 23/11/2022)
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Face aux réactions de la Commission européenne sur les « critères verts » de la nouvelle Politique agricole commune (PAC), l’État français a décidé de durcir les critères du label Haute Valeur Environnementale (HVE). Pour accéder à la certification, les agriculteurs français devront désormais respecter plus de critères pour la voie A. La voie B est supprimée. En janvier 2022, le ministère de l’Agriculture enregistrait plus de 24 800 exploitants agricoles certifiés HVE. Le gouvernement ciblait 50 000 certifications pour 2030. (Les Echos, Dominique Chapuis, 23/11)
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La moyenne de la rémunération des dirigeants du CAC 40 a atteint 7,9 millions d’euros en 2021, selon la 23e édition du rapport annuel du cabinet Proxinvest, publié le 22 novembre 2022. Cela représente une hausse de 52% par rapport à 2019, avant la crise sanitaire. L’augmentation est aussi observée chez les dirigeants du SBF 120, qui regroupe les 120 plus grandes sociétés cotées en France. Leur rémunération moyenne atteint 4,5 millions d’euros en 2021, soit +22% par rapport à 2019. Concernant la rémunération fixe moyenne, la hausse est de 4,2% et le bonus annuel moyen de 33,6% au sein du CAC 40, alors que la valeur des attributions d’actions gratuites de performance atteint son plus haut historique dans le SBF 120 avec un bond de 39,6%. (Le Monde, Jean-Michel Bezat, 21/11)
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Selon le baromètre annuel Syntec Conseil de la compétitivité française, les difficultés de recrutement sont la première préoccupation des entreprises. 84% des chefs d’entreprises interrogés ont également indiqué que les difficultés de recrutement étaient un risque important pour leur société. « C’est la première fois que cette problématique apparaît si haut dans notre baromètre. La disponibilité d’ingénieurs et de techniciens bien formés était une double force historique du pays, aujourd'hui le marché est tendu et les compétences ne sont pas accessibles », a déclaré Olivier Marchal, président France de Bain et administrateur de Syntec Conseil. (Les Échos, Matthieu Quiret, 23/11)
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Selon le baromètre OpinionWay-Square pour Les Échos, 70% des Français estiment que la politique du gouvernement en matière d’énergie n’est pas claire et seuls 42% d’entre eux pensent que l’exécutif met tout en œuvre pour que la France produise une électricité décarbonée. Néanmoins, ils soutiennent les mesures du projet de loi énergies renouvelables examiné, depuis le 21 novembre 2022, en commission à l’Assemblée nationale. De son côté, la Commission européenne a alerté, le 22 novembre, sur le coût très lourd des mesures prises par les États membres pour soutenir les ménages face à la hausse des tarifs de l’énergie. Selon l’organisme, « la plupart des mesures n’aident pas ceux qui en ont vraiment besoin ». Les États sont invités à « améliorer de toute urgence la qualité de leurs mesures de soutien » et à inciter les consommateurs à la sobriété énergétique. Par ailleurs, l’OCDE estime dans ses prévisions publiées le 22 novembre que le produit intérieur brut mondial ne progressera que de 3,1% en 2022 et de 2,2% en 2023, en raison de la crise énergétique. Pour cette même raison, l’organisation table sur une inflation de 8% au quatrième trimestre dans les pays du G20. (Les Échos, Isabelle Ficek, 23/11 ; Le Figaro (2), Anne Rovan, Anne Cheyvialle, 23/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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