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D’après l'agence Bloomberg, la Banque centrale européenne (BCE) va imposer des exigences de fonds propres plus élevées à certaines banques. Selon l’institution, ces établissements ont ignoré ses avertissements alors qu'elle leur avait demandé de réduire leur exposition aux prêts à effet de levier. Deutsche Bank et BNP Paribas sont notamment dans le viseur de la BCE. Deutsche Bank a déclaré qu’elle ne s'attendait pas à un « changement significatif » dans ses exigences. (Les Échos, Édouard Lederer, 29/11)
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Les grandes banques centrales dans le monde vont afficher des pertes record en 2023, et peut-être même en 2024. « On parle de plus de 600 milliards d’euros pour l’Eurosystème [qui regroupe la Banque centrale européenne et les 19 banques centrales de la zone euro] sur les comptes publiés l’an prochain, et de près de 700 milliards de dollars pour la Réserve fédérale », souligne Stéphane Déo, chez Ostrum AM. Ces pertes sont notamment causées par la hausse des taux directeurs de ces mêmes institutions, pour faire face à l’inflation, qui a entrainé une augmentation de la rémunération que ces dernières versent aux banques commerciales. En Bourse, toutes les banques centrales cèdent du terrain, mais la Banque du Japon, qui n’a jamais remonté ses taux, est la plus résistante avec un repli limité à -3,5%. (Les Échos (2), Guillaume Benoit, Nessim Aït-Kacimi, 29/11)
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En cette période de forte inflation, la Banque de France a lancé la refonte de son site web et multiplie les vidéos pédagogiques sur les réseaux sociaux. « Au moment de la crise sanitaire, nous nous sommes rendu compte à travers les questions qui nous étaient posées qu'il y avait un réel besoin d'explications et de pédagogie », explique-t-elle. Dans sa dernière revue stratégique, la BCE a mis en place en 2020 un portail, « La BCE à votre écoute » pour que le grand public puisse s’exprimer sur de nombreux sujets. Actuellement, les institutions utilisent la communication pour ancrer les anticipations d’inflation. De plus, elles devront faire preuve de plus de pédagogie et de transparence, après la crise de 2008 qui les a contraintes à recourir à des instruments non conventionnels. (Les Échos, Marion Heilmann, 29/11)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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La fintech britannique Revolut a annoncé le 25 novembre 2022 le lancement de Revolut Reader en France, un lecteur de carte bancaire léger à destination des entreprises et des indépendants. Cette solution s'adresse aux clients ayant un compte Revolut Business, une offre lancée en 2017 dédiée aux entreprises, ou Revolut Pro, lancé en septembre pour les indépendants. « Avec nos produits Revolut Business et Revolut Pro, nos clients avaient déjà accès à un compte professionnel, à des solutions de change, de gestion de leurs dépenses et factures, et de réception de paiements en ligne », a indiqué Thibaut Genévrier, directeur général produit chez Revolut. (Les Échos, Marion Heilmann, 29/11)
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Promesse de campagne présidentielle d'Emmanuel Macron, le concept de « leasing social » vise à accompagner les ménages modestes pour accéder à un véhicule électrique. Mais la mise en œuvre du projet s’avère complexe. L'offre de location de 100 euros par mois récemment proposée par Crédit Agricole et celle d’environ 150 euros mensuels proposée par Cetelem n’ont concerné qu’une petite partie du public. Un consensus entre l'État, les banques et les constructeurs est ainsi nécessaire pour instaurer le « leasing social ». (Le Monde, J.-M. N., 29/11)
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Le groupe Icade présentera sa feuille de route sur la période 2023-2026 à l’occasion de la publication de son bilan annuel 2022, prévue le 20 février 2023. Son directeur général, Olivier Wigniolle, a rassuré sur les perspectives concernant la foncière, lors de la journée investisseurs annuelle, organisée le 28 novembre. Alors que l’action Icade affiche une baisse de 36% en 2022, la foncière a dépassé sa prévision de croissance du cash-flow net courant (CFNC) par action. Malgré la menace sur les valorisations des actifs tertiaires et les nouvelles contraintes qui pèsent sur l’immobilier de santé, « lcade témoigne de sa résilience et a déjà commencé à s’adapter au nouvel environnement, notamment de taux financiers », rassure Olivier Wigniolle. Le scénario d’une cotation d’Icade Santé ne permettra pas un sursaut boursier, précise le groupe qui mise sur la diversification de son portefeuille. Crédit Agricole Assurances et CNP Assurances sont déjà présents au capital d’Icade Santé. (L’Agefi, Lionel Garnier, 29/11)
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Afin de favoriser la circulation de l’argent liquide en Italie, le nouveau gouvernement de Giorgia Meloni, présidente du Conseil des ministres, veut augmenter la limite des transactions en espèces. Cependant cette décision risque de simplifier la fraude fiscale. Après les négociation, l'exécutif a trouvé un compromis avec les alliés de la coalition, pour fixer le montant maximum à 5 000 euros. « Il n’y a pas de corrélation entre cette limite et l’économie informelle. Il existe des pays où elle n’existe pas et où la fraude fiscale est très faible, comme en Allemagne et en Autriche », indique la nouvelle Première ministre. Pour justifier sa décision, le gouvernement met en avant des raisons économiques et sociales. Il souhaite par ailleurs permettre aux commerçants de refuser les achats en carte bleue inférieurs à 60 euros en 2023. (L’Opinion, Francesco Masselli, 29/11)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Dans une tribune publiée par Les Échos, André Lévy-Lang, président de l’Institut Louis-Bachelier, explique que les grandes banques et grands assureurs français sont en pointe sur les questions de financement de la transition énergétique. « Au total, les besoins d’investissement au niveau mondial s’élèvent à des dizaines ou des centaines de milliards d’euros dans les prochaines années », chiffre André Lévy-Lang. « Les institutions financières, banques, assurances et gérants d’actifs, sont les principaux acteurs, avec les pouvoirs publics, du financement de ces investissements », souligne-t-il. « La France a l’avantage d’avoir, dans chacun de ces trois secteurs de la finance, des acteurs de classe mondiale, tels que BNP Paribas, AXA ou Amundi », ajoute ce dernier. Selon le président de l’Institut, « les banques peuvent notamment s'appuyer sur le réseau français de chercheurs universitaires en finance et mathématiques appliquées ». « Le financement de la lutte contre le réchauffement climatique est un enjeu majeur, et la France a tous les atouts pour jouer un rôle dans sa conception et sa mise en œuvre, notamment au niveau européen », conclut-il. (Les Échos, 28/11)
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Les États membres de l’Union européenne (UE) peinent à trouver un accord sur la standardisation de règles qui fixent les critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) pour les entreprises. Si la France plaide pour la souveraineté, les États du Nord et les Allemands souhaitent, de leur côté, un rapprochement avec les standards internationaux. Ces règles doivent être actées en juin 2023, pour une application dans les entreprises en 2024 et un reporting en 2025. (Le Figaro, Anne de Guigné, 29/11)
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Selon une enquête de l’Institut OpinionWay réalisée début novembre 2022 pour Les Échos et Euroméditerranée, 69% des Français aspireraient à une ville de demain plus verte, hors de la ville comme dans les centres-villes. Cela leur importe peu que la nature rende les métropoles moins pratiques. Une proportion qui varie selon l’âge des sondés, puisque le taux atteint les 81% chez les 18-24 ans et les 25-34 ans. Il ne s’agit pas de « régression ni de réinscription de l’humain dans la nature, mais d’une prise de conscience », souligne le sociologue Ronan Chastellier. Le sondage évoque aussi une ouverture à la diversité, avec 45% des Français favorables au mélange des générations. (Les Échos, Julie LeBolzer, 29/11)
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Après le succès de Smartseille 1, projet d'éco-quartier, situé dans le nord de Marseille, en Provence-Alpes-Côte d'Azur, Eiffage Immobilier s’apprête à déployer Smartseille 2 sur une ancienne usine à gaz, propriété d’Engie, après avoir obtenu un permis pour aménager environ 400 logements. Réalisé par l’agence CoBE, Smartseille 2 sera un quartier bas carbone. Le lieu sera largement végétalisé d’arbres à haute tige et de bosquets répondant au label BiodiverCity, afin de limiter les ilots de chaleur urbains. (L’Opinion, Francesco Masselli, 29/11/2022)
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Dans un entretien aux Échos, Marie-Anne Barbat-Layani, présidente de l'Autorité des marchés financiers (AMF) depuis fin octobre 2022, s’exprime sur ses premiers dossiers, dont les répercussions de la faillite de FTX. « Il semblerait, pour l'instant, qu'il y ait peu d'impact direct », estime-t-elle, soulignant que « les effets indirects peuvent ne pas être encore tous identifiés ». La présidente revient également sur l’offre publique de retrait (OPR) de l’État sur Électricité de France (EDF). Elle explique que l’AMF contrôle la conformité de l’offre, en vérifiant « la pertinence des méthodes et hypothèses retenues pour fixer le prix ». (Les Échos, Alexandre Counis, Laurence Boisseau, Sophie Rolland, 29/11)
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La scale-up Deepomatic lève 10 millions d'euros pour continuer à développer sa solution de reconnaissance d'images. Elle permet aux entreprises d’automatiser le contrôle qualité de leurs interventions grâce à l’analyse des photos capturées. Que ce soit pour le contrôle qualité ou la réalisation de rapports. La scale-up, qui se concentrait principalement sur le secteur des télécoms jusqu'ici, souhaite améliorer son offre sur les secteurs de l'énergie et des infrastructures pour les véhicules électriques. Le financement de 10 millions d’euros est apporté par le fonds d’investissement corporate de l’énergéticien allemand EnBW et le géant pétrochimique mexicain Orbia. « Nous nous ancrons dans un usage réel et très concret de la solution. Pour certains grands clients, le retour sur investissement atteint plusieurs millions d’euros », a déclaré Augustin Marty, cofondateur de Deepomatic. Leur objectif est d’accélérer la croissance en Europe. (Le Figaro, Ingrid Vergara, 29/11)
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La crise énergétique est devenue l’inquiétude constante pour les industries françaises. Bon nombre d’entre elles ont été contraintes d’arrêter ou ralentir leurs activités pour limiter le choc des prix de l’énergie. Selon Philippe Contet, directeur général de la Fédération des industries mécaniques (FIM), la crise sera encore plus violente en 2023, car certaines entreprises sont toujours protégées par les contrats. Les plus impactées sont les industries énergivores comme la métallurgie, l’aéronautique et même l’agroalimentaire. Selon le ministre délégué en charge de l’Industrie, Roland Lescure, un peu plus de 400 entreprises ont alerté le gouvernement et réclament l’aide de l’État. Il confirme la mise en place d’un dispositif d’aides de 13 milliards d’euros. Cependant, toutes les entreprises ne pourront pas en bénéficier car certaines d’entre elles vont mal indépendamment de la crise énergétique. (Le Figaro, 29/11 ; Le Figaro, E.E, 29/11)
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Temasek, la société d’investissement singapourien, prévoit de s’installer en France d’ici l’été 2024. Selon Benoît Valentin, vice-responsable de Temasek pour l’Europe, le Moyen-Orient et l’Afrique, Paris est une option attrayante depuis le Brexit. Avec un portefeuille de 281 milliards d’euros, Temasek est déjà actionnaire dans plusieurs entreprises françaises, comme InnovaFeed, Ceva ou encore Manomano. La société ne prend que des participations minoritaires. Du fait de sa forte présence à l’étranger, Temasek est sensible aux tensions géopolitiques et notamment aux réglementations sur les investissements étrangers aux États-Unis et en Europe. (Le Figaro, Danièle Guinot, 29/11)
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L’enquête annuelle réalisée par le réseau associatif Recherches & Solidarités et publiée le 29 novembre 2022 révèle que les dons déclarés au titre de l’impôt sur le revenu (IR) en France ont augmenté de 1,9% à 2,8 milliards en 2021, après une progression de plus de 7% en 2020. Mais un recul de 2% à 4,8 millions de donateurs a également été observé en 2021. « Cette baisse est inédite et touche toutes les tranches, y compris la plus haute », précise Jacques Malet, président de Recherches& Solidarités. L’étude indique que pour la première fois, moins d’un redevable sur cinq a réalisé un don sur cette période, et que la tendance basculait plus en faveur des septuagénaires et des moins de 30 ans. (Les Echos, Isabelle Couet, 29/11)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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