["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHESE DU 08/12/2022
VIE DU GROUPE
 
Dans un entretien à La Dépêche du Midi, Nicolas Mauré, président du Crédit Agricole Toulouse 31, explique de quelle manière l'établissement est à l’écoute des enjeux de la filière Agri et Agro sur le territoire. « Le Projet Sociétal du groupe Crédit Agricole est construit autour d’un plan basé sur 10 engagements, au cœur de toutes nos activités », souligne le président. « Régal Pro est le premier évènement sur notre département dédié à la filière agri-agro. C'était une évidence pour notre banque d’être présent pour rencontrer et échanger autour de thèmes sociétaux pour lesquels nous sommes impliqués au quotidien  » indique t-il. (La Dépêche du Midi, 07/12)
 
 
Au 9e Sommet de l’économie, le collectif HEC Transition, financiers et dirigeants d’entreprises ont débattu de la nécessité des investissements durables. Valérie Baudson, qui a succédé à Yves Perrier à la direction générale d’Amundi, a participé à cette rencontre. Amundi a créé un fonds de 500 millions d’euros à rendement zéro, fléché vers l’économie à impact. (Challenges, E.A., 08-14/12)
 
 
Le 7 novembre 2022, Crédit Agricole S.A. a concrétisé la cession de la première tranche de 63,7% de sa participation dans Crédit du Maroc au groupe marocain Holmarcom. « Selon les engagements pris, Crédit Agricole S.A. cédera, au groupe Holmarcom, la seconde tranche portant sur les 15% restants dans dix-huit mois », a déclaré le groupe dans un communiqué. À noter que cette cession des parts aura un impact positif d'environ 10 points de base sur le CET1 de Crédit Agricole S.A. (L’Agefi, 08/12)
 
 
Selon une étude du Crédit Agricole, le marché immobilier français devrait faire face à une hausse des Obligations assimilables du Trésor (taux OAT) en 2023. Celles-ci sont estimées à 2,6% fin 2022 et 3% fin 2023. Une tendance qui devrait faire reculer le volume des ventes du neuf et de l’ancien de respectivement 5% et 9% en 2023. « Suite aux recommandations du Haut conseil de stabilité financière (HCSF), le poids des crédits à taux d'effort élevé (> 35%) dans la production de crédit doit être ramené à 20%. Cette norme était respectée en moyenne dès la fin 2021 », précise le Crédit Agricole. Toujours selon l’étude, l’augmentation du taux OAT devrait aussi entraîner une nouvelle hausse des prix en 2023, avec un ralentissement des prix de l’ancien de +4,8% en 2022 et +2% en 2023 dans certaines grandes villes de France. (www.lesechos.fr, Marie-Christine Sonkin, 07/12)
 
 
Le magazine mensuel féminin « Santé magazine », appartenant à Uni-médias, filiale du groupe Crédit Agricole, a franchi une étape cruciale avec le lancement de sa nouvelle formule le 1er décembre 2022. « Plus que jamais, nous prenons conscience que la santé est globale, physique et mentale, économique et politique, sociétale et environnementale... Pour intégrer toutes ces dimensions du soin, "Santé magazine" évolue. Avec encore plus de prévention, de bien-être et de conseils experts pour permettre à chacun d'être pleinement acteur de sa santé », a déclaré la directrice de la rédaction de "Santé magazine", Aline Perraudin. (La Correspondance de la Presse, 06/12)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Face à la crise énergétique, les dix plus grands États de la zone euro (EA10) devront financer d'importants boucliers budgétaires et mobiliser près de 400 milliards d'euros nets en 2023, contre 360 milliards en 2022. La réduction effective des détentions de la Banque centrale européenne (BCE) pourrait augmenter l'écart entre l'offre nette des remboursements et l’offre nette des achats. Les investisseurs estiment que cela favoriserait une récession. La présentation de la fin des réinvestissements des titres de la BCE est prévue le 15 décembre. (L’Agefi Hebdo, Fabrice Anselmi, 08-14/12)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
La start-up Younited, spécialisée dans le crédit à la consommation, vient de lever 60 millions d’euros auprès de plusieurs investisseurs historiques, dont Bpifrance et Goldman Sachs. La valorisation de la start-up a progressé de 45% pour atteindre 1,1 milliard d’euros. « Cette hausse est liée au fait que nous avons eu une très bonne année 2021 et un très bon premier semestre 2022 », note Charles Egly, cofondateur de Younited. Cette dernière devient la 28ème licorne française. Dès fin 2022, son activité traditionnelle de crédit à la consommation deviendra rentable, avec 20% de marge nette en France et en Italie. En revanche, son activité de partenariat doit encore faire preuve de sa viabilité économique. (Les Echos, Marion Heilmann, 08/12)
 
 
Actuellement, les entreprises sont toujours à la recherche de solutions pour rassembler les éléments du « Know your customer (KYC) ». « Nous en arrivons à choisir nos partenaires bancaires en fonction du KYC, c’est un comble ! », a souligné un trésorier lors des Journées de l’Association française des trésoriers d’entreprise (AFTE). Cette dernière a noué un partenariat avec le cabinet Fincley Consulting pour mieux connaître les solutions qui pourront être pérennes. « Les banques semblent privilégier des solutions plus limitées, à des échelles nationales ou régionales », constate Benjamin Malka, manager chez Fincley. Par ailleurs, la regtech Conformitee a offert, en partenariat avec plusieurs acteurs, dont le Crédit Agricole, une autre solution de collecte mutualisée. Lancée en 2022, son offre commerciale compte déjà plus de 10 000 entreprises utilisatrices. (L’Agefi Hebdo, Frédérique Garrouste, 08-14/12)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
Les banques vertes séduisent de plus en plus de Français. Certains établissements, comme la Nef, attirent les particuliers car leur bilan carbone est inférieur à celui des banques traditionnelles. D’autres, à l'image de la néobanque Helios, renoncent à l’investissement dans certains secteurs à risque pour l’environnement et la biodiversité. Leur transparence attire également les consommateurs. Du côté des banques traditionnelles, l’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) veut instaurer des mesures pour combattre le greenwashing. (L’Agefi Hebdo, Eve Mennesson, 08-14/12)
 
 
Face à la multiplication de la réglementation en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale (RSE), le cabinet d’avocats Herbert Smith Freehills (HSF) a publié la 2ème édition de son guide pratique sur l’intégration des enjeux RSE dans la gouvernance des sociétés cotée. Laurence Vincent, avocate associée chez HSF, indique que cette initiative a pour objectif de « présenter les bonnes pratiques et d’aider les émetteurs à absorber la réglementation ». HSF met notamment en lumière la montée en puissance de l’activisme. Laurence Vincent souligne que les émetteurs ont besoin de ressources importantes pour appliquer les nouvelles réglementations, pour faire du lobbying, et influer sur les réglementations futures. (L’Agefi Quotidien, Bruno de Roulhac, 08/12)
 
 
Selon une étude de la solution Steeple, 77 % des salariés sondés estiment qu’améliorer la communication interne est la priorité des entreprises, afin de créer du lien entre collaborateurs. Afin de mesurer le bien-être au travail, la plateforme Le software as a service ou logiciel en tant que service (Saas), fondée par Kévin Bourgeois, propose des solutions, comme Supermood. « Notre métier consiste à créer des boucles de feedback de conversation au sein de l’entreprise afin que les idées et les synergies entre la direction, les RH et les salariés circulent », souligne le fondateur. Cette solution compte parmi ses 250 clients, soit « un tiers du CAC 40 ». Parmi eux, figure le Crédit Agricole ou encore TotalEnergies. (Les Echos, Samir Hamiadji, 08/12)
 
 
France Hydrogène a présenté un rapport axé sur la stratégie hydrogène française. D’après l'organisation professionnelle, 250 projets de production d'hydrogène renouvelable et bas carbone sont actuellement recensés dans l’Hexagone. Ils permettraient dans l’ensemble de produire 1 070 000 tonnes d’hydrogène par an à l'horizon 2030. Cela montre « une volonté forte de la filière, mais il existe encore des freins. Ce qui fait que l'on a encore peu de décisions finales d'investissement », explique Philippe Boucly, président de France Hydrogène. Ce dernier déplore, le manque de processus d'autorisation de production, ainsi que l’absence d’un cadre réglementaire. France Hydrogène plaide, par ailleurs, pour le développement d'un hydrogène « rose », produit à partir du nucléaire.  (Les Echos, Nicolas Rauline, 08/12)
 
RÉGLEMENTATION BANCAIRE
 
Le procès de l'ancien directeur général de Wirecard, Markus Braun, débute ce 8 décembre au au tribunal régional de Munich. Ce procès intervient deux ans après la faillite de l’entreprise, qui avait admis qu’il manquait 1,9 milliard d'euros dans son bilan. Markus Braun fait face à un certain nombre d'accusations, notamment de fraude et de manipulation de marché. Deux autres anciens dirigeants de Wirecard, Stephan von Erffa, ancien chef comptable, et Oliver Bellenhaus, ancien directeur d'une filiale basée à Dubaï, seront également jugés. Le président du tribunal, Markus Fôdisch, a prévu 100 jours d’audience. (Les Echos, Ninon Renaud, 08/12)
 
AGRICULTURE
 
Le 7 décembre 2022, le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau a réuni les représentants de toutes les filières, interprofessionnels, et institutions agricoles pour lancer le débat sur l’avenir de l’agriculture en France. D’ici 2030, un agriculteur sur trois sera en âge de partir à la retraite. Selon le ministre, le pacte à venir devrait prendre en compte les changements climatiques, la diversité des productions pour chaque région, mais aussi l’orientation et la formation au métier d’agriculteur« Entre réduction des pesticides, changement climatique et révolution technologique, nous n’installons pas des agriculteurs comme on les installait il y a vingt ans », explique un membre du cabinet de Marc Fesneau. Des concertations auront lieu de janvier à avril 2023. Le gouvernement devra se pencher sur le problème du revenu des agriculteurs et aussi sur le coût du foncier. Les prix des terres agricoles ont atteint 6 000 euros l’hectare, soit une augmentation de 85% depuis 1997. (L’Opinion, Emmanuelle Ducros, 08/12 ; Le Figaro, Olivia Détroyat, 08/12)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
Selon une étude publiée le 7 décembre 2022 par la direction générale du Trésor, le renchérissement des prix de l’énergie et la dépréciation de l’euro ont entraîné une perte de près de 3 points de PIB en 2022, par rapport à 2019, soit 85 milliards d’euros prélevés sur l’économie française. Selon les Douanes, la perte de plus de 2,5 points de PIB s’explique par la baisse des volumes importés. Néanmoins, le gouvernement a pris à sa charge 52% de la perte de revenu réel provoquée par la hausse des prix du gaz et du pétrole en annonçant la mise en place de dispositifs de soutien dédiés aux ménages et aux entreprises. Au total, l’État a débloqué 40,8 milliards d’euros. Ces dispositifs ont limité l’inflation en France et protégé le pouvoir d’achat des ménages ainsi que le tissu productif, indique la direction générale du Trésor, qui s’inquiète du coût élevé pour les finances publiques.  (Les Échos, Nathalie Silbert, 08/12)
 
 
Dans une étude réalisée en 2019, l’association Fipeco analyse le poids des prélèvements obligatoires en France par rapport à ses voisins. Å cette époque, l’Hexagone était à la deuxième position de l’Union européenne en termes de prélèvements sur les entreprises, avec un taux de 12,4% du PIB. Elle occupait aussi la deuxième place pour les aides, à 2,2% du PIB. Les prélèvements nets des aides versées aux entreprises se sont donc élevés à 10,2% du PIB. Le gouvernement prévoit de revoir à la baisse les impôts de production en 2023, alors que la Nupes réclame une taxe sur les « superprofits ». Le budget est en examen au Parlement. « Les aides aux entreprises à mettre en face de ces prélèvements, pour éventuellement relativiser leur poids en France, doivent être cohérente avec cette définition des prélèvements sur les entreprises », estime François Ecalle, président de l'association (Les Echos, Isabelle Couet, 08/12)
 
 
D’après Natixis, les États européens vont lever près de 1 200 milliards d’euros sur les marchés obligataires en 2023. Cyril Regnat, stratégiste taux chez Natixis, explique que « les besoins de financement des États de la zone euro sont en augmentation d'environ 5 % », car ces derniers doivent mettre en place des dispositifs pour protéger les populations de l’explosion des prix de l'électricité, du pétrole et du gaz. « Et c'est un chiffre qui devrait évoluer car il reste des incertitudes sur le montant définitif des boucliers tarifaires », poursuit le stratégiste. Selon Natixis, l’Italie et la France seront les plus gros emprunteurs avec respectivement 294 milliards et 290 milliards d’euros d’emprunt. (Les Echos, Guillaume Benoit, 08/12)
 
 
Malgré le choc inflationniste post-Covid et les répercussions de la guerre en Ukraine, les créations d’emplois continuent de s’accélérer pour la zone euro. Trois millions d'emplois de plus qu'avant la pandémie ont été créés au troisième trimestre 2022. Désormais, le niveau d'emploi est 2 % supérieur à ce qu'il était avant la crise. Quant au taux de chômage, il est au plus bas depuis trente ans, soit 6,5 %. Une éventuelle récession pourrait, toutefois, bouleverser cette tendance. « Le taux de chômage remontera en 2023, mais la hausse sera de l'ordre d'un point », estime Gilles Moëc, chef économiste d'Axa IM. (Les Echos, Guillaume de Calignon, 08/12)
 
 
Retrouvez la synthèse du 07/12/2022 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20221207/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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