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Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole S.A. depuis 2015, est devenu le président de la Fédération bancaire française (FBF). (Les Echos, 12/12)
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Une réunion d’information sur la réforme du dispositif d’assurance récolte, qui entrera en vigueur au 1er janvier 2023, a été organisée, le 8 décembre 2022, au Crédit Agricole Sud Méditerranée. « L’ancien système avait atteint ses limites. (…) L’État est prêt à mettre 600 millions d’euros dans ce nouveau dispositif en 2024 contre 150 millions d’euros aujourd’hui », a souligné le président de la caisse régionale du Crédit Agricole Sud Méditerranée, Jean Pallure. Pourtant, « la garantie qu’offre l’État (…) n’assure qu’une protection limitée », regrette Tony Agudelo, responsable des assurances au Crédit Agricole Sud Méditerranée. Pour bénéficier du fonds de solidarité nationale, les agriculteurs doivent désigner un assureur qui fera office d’interlocuteur unique avec l’État. (Midi Libre, Arnaud Andreu, 10/12)
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Le Prix du financier de l’année 2022 a été décerné à Valérie Baudson, directrice générale d’Amundi, et à Yves Perrier, son prédécesseur à la direction générale et aujourd’hui président, pour l’acquisition de Lyxor auprès de Société Générale. Dans une interview accordée à Investir - Le Journal des Finances, Valérie Baudson souligne que l’enjeu de cette opération « était de créer un vrai leader européen dans l’industrie des ETF ». Expliquant la politique du groupe pour les prochaines années, Valérie Baudson précise que leur « priorité est la croissance organique, mais [leur] expérience en matière d’acquisitions [leur] confère une place de consolidateur naturel du secteur ». Tenant en compte le taux de distribution des bénéfices d’au moins 65% sur la durée du plan stratégique 2025 du groupe, elle estime qu’Amundi disposera « de 2 milliards de fonds propres à investir » à cet horizon. (Investir - Le Journal des Finances (2), Jean-Luc Champetier, 10/12)
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À l’occasion d’une conférence d’investisseurs qui s’est tenue à Paris le 8 décembre 2022, des analystes de CPR Asset Management ont fait le point sur les effets de la hausse du taux d’inflation en Europe et en outre-Atlantique. « Aux USA, contrairement à l’Europe, le choc énergétique » se traduit essentiellement par un recul des prix à la pompe, mentionne-t-on chez CPR AM. En Europe, « même si l’inflation est passée de 10,6% en octobre 2022 à 10% en novembre 2022, les prix du gaz et de l’électricité restent très élevés », indiquent également les analystes. Trois scénarios sont avancés par la société. Le premier indique une récession douce pendant que les taux d’inflation stopperaient leur ascension. Le deuxième serait celui d’une inflation qui ne réussirait pas à être endiguée, malgré les efforts des banques centrales. Le dernier est celui d’une Chine incapable de se stabiliser d’un basculement vers une lourde récession. (La Tribune, 09/12)
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Crédit Mutuel Alliance Fédérale (CMAF), qui génère autour de 20 % de ses revenus hors de France, a engagé un renforcement de ses positions en Allemagne. Il a dégagé (en 2021) un résultat net de 355 millions d'euros et 11 % de ses revenus. Le groupe mutualiste a également réalisé la fusion de ses deux principales entités, sa banque de réseau Targobank, et BECM Deutschland plus orientée vers les grandes entreprises. Par ailleurs, en Espagne, l'heure est également au mouvement pour le groupe bancaire, qui envisagerait de céder son réseau de détail espagnol, selon les médias du pays. Abanca, une entité financière originaire de la région de Galice, est considérée comme l’acheteur idéal. Début 2021, Abanca a racheté à Crédit Agricole la petite enseigne basque Bankoa, et son intérêt pour Targobank est manifeste selon la presse espagnole, qui la désigne comme seule sur les rangs. (Les Échos (2), Edouard Lederer, Edouard Lederer, Cécile Thibaud, 12/12)
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D’après l'Observatoire de la Fintech 2022, les start-up françaises de la finance ont levé 2,3 milliards d'euros en 2022, contre 2,8 milliards en 2021. « Les montants se réduisent de 16%, mais ce n’est pas un effondrement », commentent Mikael Ptachek et Emmanuel Papadacci Stephanopoli, fondateurs de l’Observatoire. Ils expliquent que les fintech et les investisseurs s’adaptent aux nouvelles conditions de marché. Pour 2022, l’Observatoire a recensé vingt-huit opérations de fusion-acquisition, dont le rachat de SFPMEI par le Crédit Agricole. (L’Agefi, Alexandra Oubrier, 12/12)
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Pour mieux capter l’épargne dans un contexte de hausse des taux d’intérêt, Santander vient de lancer en Allemagne sa nouvelle banque numérique Suresse Direkt Bank. À travers cette dernière, l’établissement propose à ses clients plusieurs offres commerciales, comme un taux d’intérêt annuel de 1,7% pour des montants allant jusqu’à 1 millions d’euros. Comme ce qu’elle a pratiqué dans d’autres pays, Santander a opté pour une stratégie multimarque en Allemagne, Suresse Direkt Bank étant positionné aux côtés de Santander Consumer Bank, l’entité de référence du groupe dans le pays qui compte 189 succursales, et 3,8 millions de clients. Dans le cadre de cette opération, la banque espagnole s’appuie également sur Openbank, sa banque 100 % digitale présente dans le pays depuis 2019. (L’Agefi, Stéphanie Salti, 12/12)
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Alors que la dernière réunion monétaire de l’année de la Banque centrale européenne (BCE) se tiendra le 15 décembre 2022, les marchés prévoient encore une hausse du taux de dépôt de 50 points de base (pb) à 2%, après deux hausses de 75 pb en zone euro. Les analystes s'attendent à ce que l’institution préserve un rythme restrictif, car elle pourrait rattraper son retard sur la Fed. Lors de cette réunion, la BCE doit prendre en compte la réduction plus globale de son bilan liée aux remboursements des opérations de refinancement à long terme (TLTRO 3) par les banques de la zone euro. Ces établissements doivent, en effet, rembourser 2 339 milliards d’euros de prêts contractés pendant la crise de la Covid-19. Les nouvelles prévisions d’inflation des économistes de la BCE devraient également être présentées le 15 décembre 2022. Par ailleurs, la présidente de l’établissement, Christine Lagarde, a indiqué, le 9 décembre, que le dispositif de plafonnement du prix du gaz dans l'Union européenne pourrait, « dans certaines circonstances, compromettre la stabilité financière dans la zone euro ». Il pourrait même « remettre en cause la capacité des contreparties centrales (sur les marchés régulés) à gérer les risques financiers », a-t-elle ajouté. (L’Agefi Quotidien, Fabrice Anselmi, 12/12 ; Les Échos, Thibaut Madelin, 12/12 ; Les Échos, 12/12 ; Le Figaro, F. C., 10-11/12)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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La hausse des taux de rémunération des livrets d'épargne réglementés est l’un des impacts de la remontée des taux d’intérêt. François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, a annoncé, le 9 décembre 2022 sur France Info, un nouveau relèvement du taux du livret A. Cette nouvelle hausse sera détaillée à la mi-janvier 2023. Le taux du Livret A a connu trois révision en un an. Depuis le mois d’août, il est fixé à 2 %, ce qui a permis au produit d’engranger une collecte record. Bruno Le Maire, ministre de l’Économie, a aussi confirmé, une revalorisation à 2 % du taux de rémunération des plans d’épargne logement (PEL), contre 1 % aujourd’hui. (Les Echos, Marion Heilmann, 12/12)
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Le dispositif des obligations Relance (OR) a été beaucoup sollicité par les entreprises depuis son lancement fin 2021. Les sept sociétés de gestion regroupant 33 acteurs de la gestion d’actifs auront distribué les 1,7 milliard d’euros levés auprès de 19 assureurs et de la Caisse des Dépôts au plus tard au deuxième trimestre 2023, selon les données recueillies par L’Agefi. Pour ces sociétés de gestion, ce succès s’explique par les caractéristiques du dispositif. Les OR ont tenu leur pari visant à aider les entreprises en croissance, peu importe leur secteur d’activité et leur localisation. « Nous n'avons pas de redondance ni de secteur cyclique. Les obligations Relance que nous avons distribuées concernent pour moitié des entreprises en île-de-France et pour moitié des entreprises en régions », rapporte Thierry Valliere, responsable de la dette privée d'Amundi. (L’Agefi, Bertrand de Meyer, 12/12)
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Dans un rapport, la Banque des règlements internationaux (BRI) constate un risque de non-règlement et d’échec de livraison des monnaies dans les temps concernant pas moins de 2 200 milliards de dollars en 2022, soit 31% des volumes quotidiens. En hausse de 15% en trois ans, ce risque est plus élevé dans les pays émergents dont les devises sont exotiques et peu traitées. Les grandes banques internationales actives sont actionnaires de la chambre de compensation et de règlement-livraison (CLS), qui gèrent les transactions internationales sur 18 monnaies. Lors des transactions entre banques, les risques sont mieux limités que lors de celles entre les banques et des clients comme des entreprises. Faute de moyens, plusieurs institutions ne parviennent pas à mutualiser les risques. (Les Echos, Nessim Aït-Kacimi, 12/12)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le Parlement européen et le Conseil de l’Union européenne sont parvenus à un accord pour interdire l'importation de produits issus de la déforestation. Le 9 décembre 2022, le Crédit Mutuel Alliance Fédérale a annoncé qu’il va adopter une politique sectorielle de lutte contre la déforestation. Tous les financements qui pourraient participer, directement ou indirectement, à la destruction des forêts, notamment des forêts tropicales irremplaçables, seront ainsi exclus. Les règles de financement seront publiées à la fin du premier semestre 2023. Elles seront régulièrement enrichies pour étendre leur périmètre d’application tant géographique qu’économique en cohérence avec la trajectoire de décarbonation des activités de Crédit Mutuel Alliance Fédérale. (L’Agefi, 12/12)
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La flambée des prix de l'électricité et du gaz a dopé les profits des compagnies pétrolières et gazières qui ont vu leurs actions décoller. En parallèle, le WilderHill NewEnergy Global Innovation Index (NEX) a chuté de 39 % depuis le début de l'année. Néanmoins, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) table sur 2 000 milliards de dollars d’investissement par an dans les énergies propres en 2030, au niveau mondial. Les gouvernements ont d'ailleurs fait part de leur volonté de se libérer du gaz russe et de renforcer leur indépendance énergétique. (Le Figaro, Hervé Rousseau, 10-11/12)
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Face au fort développement de l’activisme actionnarial, lié à la réglementation en matière de responsabilité sociale, sociétale et environnementale (RSE), le Club des Juristes vient de publier un rapport de suivi, plus équilibré entre les positions des émetteurs et des investisseurs, réitérant les recommandations qu’il a émises en 2019. Tous les acteurs de la Place sont invités à élaborer un guide du dialogue actionnarial, qui fixerait des bonnes pratiques. L’Autorité des marchés financiers (AMF), quant à elle, devrait recommander à tout investisseur activiste de déclarer publiquement son niveau de détention de participation. Soutenu par l'AMF, le rapport demande, par ailleurs, une modification de la réglementation européenne sur les ventes à découvert pour intégrer une information sur les instruments de dette dans les déclarations de positions courtes nettes sur actions. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 12/12)
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Après la présentation du « Green Deal » en 2020, l’Europe s’apprête à adopter définitivement ses futures lois climat pour la réduction de 55% de ses émissions de gaz à effet de serre à l’horizon 2030. Le texte sur la taxe carbone aux frontières est l’un des quatre textes qui seront en discussion finale ce 12 décembre 2022. Première mondiale, la taxe carbone vise à taxer les importations de matières premières en fonction du bilan carbone de leur production, afin de maintenir la compétitivité des entreprises européennes. Elle doit entrer en vigueur d’ici à 2027. Ce texte couvrira plus de la moitié, voire les deux tiers des émissions industrielles de CO2 de l’Union européenne, suivant la décision qui sera prise à cette occasion. « La concurrence internationale pour la localisation des industries vertes est lancée et c’est une très bonne chose », estime l’eurodéputé Renew Pascal Canfin. (Les Echos, Fabienne Schmitt, 12/12/2022)
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Le baromètre de France Générosité 2022, syndicat professionnel des associations et fondations qui font appel à la générosité du public, note une augmentation du montant des dons en France de 4% en moyenne annuelle depuis 2006. Une tendance que confirme le Panorama des Générosités porté par l’Observatoire de la philanthropie de la Fondation de France, avec un montant enregistré à 8,5 milliards d’euros (hors bénévolat) en 2019, dont 5 milliards d’euros en provenance de particuliers. Le monde du travail se mobilise également, notamment par le biais du mécénat de compétences. C'est notamment le choix qu'a fait Nicole Fiorentino, 60 ans, responsable recrutement et gestion des carrières au sein de Crédit Agricole Immobilier, « par ailleurs impliquée personnellement dans des associations depuis une quinzaine d’années ». (Bien Dans ma Vie, 01/2023)
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Dans le cadre d’une interview accordée au Figaro, Nicolas Otton, directeur de BNP Paribas Banque Privée, détaille son approche en termes d’organisation de ses équipes. Il qualifie son mode de management de « participatif ». Selon lui, l’un des enjeux de la banque privée est l’accompagnement des jeunes entrepreneurs. Dans cette optique, un parcours de formation a été mis en place pour développer l’expertise des salariés et répondre aux nouvelles attentes. D'après Nicolas Otton, les trois leviers qui rendent une entreprise attractive sont la reconnaissance du travail réalisé, la montée en compétence et la simplicité dans l’exercice du métier. « Pour poursuivre notre développement, il est essentiel d’engager tous nos collaborateurs, de développer les talents et d’être attractifs », souligne le directeur. (Le Figaro, Anne Bodescot, 12/12)
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Le 9 décembre 2022, Jeremy Hunt, ministre britannique des Finances, a annoncé, à Edimbourg, le lancement d’une série de 30 mesures pour adapter la réglementation financière « post-Brexit ». Baptisé « réformes d’Edimbourg », ces changements ont été salués par le secteur financier, même s’ils ne constituent pas le « big bang 2.0 » initialement annoncé. D’après Miles Celic, directeur général du lobby TheCityUK, « c’est un paquet de réformes complet qui, s’il est mis en application de manière efficace […], devrait aider à stimuler l’attractivité du Royaume-Uni en tant que place où se coter, investir, croître, faire des affaires ». L’accent mis par le gouvernement sur « la finance durable et l’innovation » est une « étape positive », estime Chris Hayward, responsable des services financiers au sein de la City of London Corporation. Ces mesures visent à « saisir les opportunités du Brexit pour assurer un régime réglementaire agile, conçu localement et qui fonctionnerait dans l’intérêt du peuple britannique et de nos entreprises », a souligné Jeremy Hunt. (Les Echos, Ingrid Feuerstein, 12/12)
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Pour lutter contre la fraude fiscale, Bercy investit dans une profonde refonte du système d'information du contrôle fiscal et compte sur l'intelligence artificielle (IA). Dans le cadre du projet « Pilat », il souhaite renforcer la surveillance des réseaux sociaux et des comptes bancaires. Le coût total de ce projet, qui devrait être achevé en 2025, est évalué à 103 millions d'euros. Bercy a été autorisé, à titre expérimental, à aspirer les données sur internet pour trois ans, avec un encadrement strict imposé par la Commission nationale de l’informatique et des libertés (Cnil), le législateur et le Conseil constitutionnel. (Le Figaro, Frédérique Schmidiger, 10-11/12)
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En octobre 2017, le président Emanuel Macron avait présenté sa feuille de route lors de sa visite à Rungis, en Île-de-France, cinq mois après son élection. Il a évoqué aux agriculteurs « une nouvelle France agricole », dédiée à la « montée en gamme des productions », notamment le secteur du bio. Il estime que les agriculteurs doivent « s’organiser en filières » afin de « changer les modèles productifs ». De leur côté, les parlementaires accusent l’État d’avoir « conduit nombre d’agriculteurs dans le mur » en optant pour une politique de « haut de gamme ». « Cette politique est devenue totalement contradictoire avec d’autres préoccupations majeures que sont la souveraineté et le pouvoir d’achat », affirme la Commission économique dans un rapport. (Les Echos, Marie-Josée Cougard, 12/12)
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L’observatoire Trendeo, associé à Fives, McKinsey et l’observatoire de la réindustrialisation, compile les données journalières sur les projets d’investissements industriels mondiaux. Ces statistiques tracent également les grandes lignes des futurs marchés qui tendent vers la décarbonation et la numérisation de l’économie. Alors que l’investissement mondial avait progressé de 77%, à 1 164 milliards de dollars, en 2021, l’effort industriel a reculé de 22% sur les trois premiers trimestres 2022, selon Trendeo. Cela touche surtout les usines de fabrication qui concentraient 953 milliards de dollars en 2021. L’observatoire a enregistré une baisse de la part des investissements directs étrangers en moyenne dans chaque pays, passant de 65% en 2017 à 37% en 2022. Il note 46 projets de relocalisations en France cette année, contre une vingtaine en 2019, et une dizaine de projets de délocalisations, contre plus d’une centaine en 2009. (Les Echos, M. Q., 12/12/2022)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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