|
|
|
|
|
Crédit Agricole Leasing & Factoring prend une participation à hauteur de 30% au sein de la marque de mobilité du groupe Michelin, Watèa by Michelin. Cette opération « s'inscrit dans l'ambition du Crédit Agricole de devenir leader de la mobilité verte en Europe et permettra d'accélérer le verdissement et l'accès aux zones à faibles émissions (ZFE) des véhicules utilitaires de nos clients professionnels et entreprises », explique Stéphane Priami, directeur général adjoint de Crédit Agricole S.A. en charge des services financiers spécialisés, dans un communiqué. L’objectif de ce partenariat est de créer « un champion des offres de mobilité électrique complètes économiquement viables pour les professionnels et les entreprises », poursuit le directeur général adjoint. (Les Echos, Edouard Lederer, 15/12)
|
|
|
|
|
|
|
Dans une tribune publiée par Les Échos, Stéphane Priami, directeur général de Crédit Agricole Consumer Finance, explique pourquoi la voiture électrique a besoin des banques. « Les différentes aides de l’État et la réglementation européenne qui impose la disparition progressive du thermique à compter de 2035 favorisent bien l’acquisition de véhicules très récents », indique-t-il. Ce dernier ajoute que le gouvernement devrait mobiliser une première enveloppe de 30 millions d’euros en 2023 et les crédits affectés au leasing social devraient augmenter en 2024 et 2025. Selon le directeur, l’État ne pourra pas tout et les banques font partie des acteurs « les mieux placés pour jouer un rôle clef dans l’accompagnement des Français sur la voie de la transition énergétique ». Pour Stéphane Priami, ces établissements sont « les plus aptes à s’adapter aux modes d’acquisition qui ont vu le crédit simple disparaître au profit des locations de véhicules neufs ». (Les Échos, 15/12)
|
|
|
|
|
|
|
Après un recul notable entre 2019 et 2020, lié à la pandémie de la Covid-19, le secteur de l’assurance française a enregistré une forte hausse de 12,63% en 2021, avec un niveau de production commerciale à hauteur de 305 milliards d’euros. Cette augmentation concerne l’assurance à la personne, en progression de 14,73%, et l’assurance de biens et responsabilité, en progression de 4,58%. Les 20 plus gros assureurs enregistrent les plus fortes progressions en termes de chiffre d’affaires, soit 18,29% en moyenne, contre 12,63% pour l’ensemble du marché. Crédit Agricole Assurances est en tête pour la deuxième année consécutive, avec un chiffre d’affaires de 29,7 milliards d’euros en 2021. Il est suivi par Axa, CNP Assurances, Covéa et Generali. Ce top 5 cumule 110 milliards d’euros de chiffre d’affaires et représente 36,26% des parts de marché de l’assurance. (L'Argus de l’assurance, 16/12)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Outre la hausse de ses taux directeurs qu’elle doit annoncer ce 15 décembre, la BCE devrait évoquer une réduction de la taille de son bilan, gonflé après des années de politique anti-crise. Dans ce cadre, la BCE pourrait ne plus réinvestir les obligations arrivant à échéance, puis en revendre. Marquant la fin de l’argent facile, cette nouvelle étape du retournement de sa politique monétaire pourrait avoir des conséquences plus lourdes pour les finances publiques et les économies de la zone euro que l’augmentation du coût de crédit. « On quitte un monde où toute l'offre d'obligations publiques était avalée par la BCE, comme une baleine au milieu d'une mare », explique Raphaël Gallardo, chef économiste chez Carmignac. Pour les marchés, l’effet peut être déstabilisateur. (Le Figaro, Florentin Collomp, 15/12)
|
|
|
|
|
|
|
Pénalisées par la réglementation américaine, les banques européennes choisissent de renoncer à leur banque de détail aux États-Unis pour se concentrer sur leurs marchés cœurs. D’après Fitch Ratings, les établissements bancaires étrangers ont déboursé plus de 50 milliards de dollars pour respecter les lois américaines sur les banques systémiques (G-SIB) et Dodd-Frank. En plus de ces obligations, les instituions doivent faire face à la concurrence des grandes banques américaines. Dans ce contexte, les banques européennes peinent à devenir rentable. BNP Paribas va vendre sa filiale Bank of the West à la Bank of Montreal (BMO). (L’Agefi Hebdo, Aurélie Abadie, 15/12 – 11/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
La hausse des taux entraine des difficultés pour les emprunteurs, qu’il s’agisse des particuliers ou des entreprises. Pour les ménages, elle rend difficile l’accès au crédit immobilier, notamment en raison du taux de l’usure, qui reste très bas par rapport au coût de financement des banques. De leurs côtés, les entreprises doivent payer deux fois plus, par rapport au début 2022, pour s’endetter. Cette tendance pourrait s’intensifier en 2023. Pour l’an prochain, le cabinet EY table sur un recul de la production des crédits aux entreprises de 2,5%. Défalqués de l’inflation, il est très probable que les taux d’intérêt resteront négatifs en 2023. « C'est pour cette raison qu'il n'y aura pas de crédit crunch en Europe », avance Didier Borowski, responsable de la recherche sur les politiques macro chez Amundi Institute. « La production de crédit va ralentir et ce sera plus difficile pour les PME. C'est au gouvernement de prendre des mesures très ciblées pour aider celles en difficulté », ajoute-t-il. (Le Figaro, Danièle Guinot, 15/12)
|
|
|
|
|
|
|
Le 14 décembre 2022, Bpifrance a annoncé une nouvelle offre payante pour les entrepreneurs, les TPE et PME dans la gestion de leurs finances. Cette offre permet aux clients de la banque d’accéder notamment à leurs encours de prêts ou leurs contrats. Trois formules sont proposées, dont deux payantes (10 à 30 euros/mois) et une gratuite. « Bpifrance s’est métamorphosé en une véritable fintech de place, au service des entrepreneurs », a indiqué Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance. Entre 2020 et 2022, la banque publique d’investissement a lancé neuf plateformes numériques pour distribuer divers prêts et garanties liés aux banques, assurances ou sociétés de gestion. Selon Nicolas Dufourcq, la distribution entièrement numérique de ces crédits « positionne Bpifrance comme un acteur majeur de la fintech en Europe ». La banque publique d'investissement a lancé la plateforme Bpifrance Flash, qui regroupe les prêts garantis par l'État, les prêts d'honneur, ainsi que les prêts participatifs Relance et les obligations Relance. (Les Echos, Romain Gueugneau, 15/12; L’Agefi, Alexandra Oubrier, 15/12)
|
|
|
|
|
|
|
Les fintechs françaises, dont KLS, commencent à s’intéresser au suivi des financements bancaires et désintermédiés aux entreprises. Soutenue à l’origine par La Fabrique by CA, l’incubateur du groupe Crédit Agricole, KLS se développe avec un service en syndication qui vise à faciliter les échanges de l’arrangeur avec les banques participantes puis le travail de l’argent en charge du suivi du crédit. Outre une communication simple entre la banque et son client, la plateforme simplifie la tâche des acteurs en les alertant à l’avance des échéances, selon sa cofondatrice et directrice générale, Cécile Joly. Pour le marché du Suldschein, des plateformes, comme Pref-X, propose des solutions de gestion automatisée dans l’Hexagone. (L’Agefi Hebdo, Frédérique Garrouste, 15/12-11/01)
|
|
|
|
|
|
|
La perspective de la mise en œuvre de coupures de courant durant l’hiver inquiète les entreprises. Elles s’interrogent sur les pratiques d'indemnisation appliquées par les assureurs vis-à-vis des pertes et des dommages liés à des coupures d’électricité. Après le flou juridique autour de la prise en charge du Covid -19, l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) a demandé aux assureurs de donner plus de précisions « en matière de garantie des dommages directs et des pertes d'exploitation », fait savoir Frédéric Chaplain, directeur assurance dommages chez Verlingue. France Assureurs explique que « les entreprises doivent avoir souscrit une garantie appropriée pour être indemnisées et mettre en place les mesures de prévention nécessaires ». (Les Echos, Amélie Laurin, 15/12)
|
|
|
|
|
|
|
Les sociétés de gestion et les banques s’intéressent à la « tokenisation » des actifs financiers en jetons numériques. Outre une amélioration de la transparence des données, « numériser ces actifs permet de les rendre plus liquides, donc plus mobiles et plus faciles à échanger », selon Yvan Mironchnikoff, head of digital solutions chez Société Générale Securities Services (SGSS). Tenant en compte ces avantages, la filiale du Crédit Agricole et de Santander, Caceis, prévoit de servir à grande échelle, à compter du premier trimestre 2023, des projets de conservation d’actifs digitaux, dont les tokens de titres vifs et de parts de fonds. « Des sociétés de gestion françaises, allemandes et suisses souhaitent centraliser leurs actifs, qu'ils soient traditionnels ou numériques, au sein d'un même dépositaire. Or, en Europe, les plateformes blockchain traitant de cryptodevises ne disposent pas d'agrément pour traiter les actifs classiques. Les maisons telles que la nôtre sont les seules à pouvoir réconcilier les deux mondes », souligne Arnaud Misset, chief digital officer de Caceis. (L’Agefi Hebdo, Valérie Riochet, 15/12-11/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
|
|
|
|
|
|
|
La banque britannique HSBC a annoncé le 14 décembre 2022 qu’elle renonçait à financer de nouveaux champs pétroliers et gaziers. « Les annonces de HSBC établissent un niveau minimal d’ambition pour toutes les banques qui s’engagent dans la neutralité carbone » à l’horizon 2050, selon Jeanne Martin, de ShareAction, une organisation en faveur de l’investissement responsable. « Le monde ne peut pas arriver à un avenir de neutralité carbone sans que les entreprises énergétiques soient au cœur de la transition », a-t-elle ajouté. C’est la raison pour laquelle HSBC continuera de financer les projets existants de champs pétroliers et gaziers. Lors de sa déclaration, la banque a également confirmé qu’elle demanderait plus d’informations à ses clients du secteur énergétique afin de les aider dans leur transition au-delà de 2030. (L’Agefi, 14/12)
|
|
|
|
|
|
|
Les acteurs de la finance solidaire souhaitent diversifier et pérenniser leurs ressources tandis que les Français veulent donner du sens à leurs placements financiers. C’est dans ce contexte qu'une large offre de produits d’épargne ou de legs pour permettre aux particuliers de réaliser un don s'est développée. Parmi ceux-ci figure l’assurance-vie, qui est un produit populaire. Désigner une association en tant que bénéficiaire d’un contrat suffit pour pouvoir donner par ce biais. « Cette solution ne nécessite pas de passer par un notaire, et à tout moment, le souscripteur peut modifier ses bénéficiaires en ajoutant une association ou une fondation », précise Christelle Sauvage, directrice de l’ingénierie patrimoniale d’Indosuez Wealth Management en France. Le donateur pourrait, entre autres, créer un fonds de dotation ou une fondation. « La création d’un fonds de dotation est souvent l’occasion de fédérer la famille autour d’un projet philanthropique », explique Christelle Sauvage. Les valeurs placées à ce fonds ouvrent une réduction de 66% d’impôt sur le revenu, dans la limite de 20% du revenu imposable. (Challenges, A. L., 15/12/2022 - 04/01/2023)
|
|
|
|
|
|
|
La finance durable et les critères ESG sont en pleine ébullition. La part de marché des titres durables au sein des nouvelles émissions en euros est passée de 20% en 2021 à près de 25% en 2022. « C’est un moment historique, une vraie fenêtre d’opportunités pour les entreprises qui souhaitent financer leurs projets de transition environnementale », indique Anne Chanon, directrice du pôle ESG corporate au sein de l’agence de notation et de conseil EthiFinance. Dans ce contexte, les directeurs administratifs et financiers (DAF) se doivent de faire évoluer leur point de vue pour y intégrer des variables de soutenabilité. « Pour se positionner comme fournisseurs d’indicateurs de performance augmentée et étendue, les financiers doivent enrichir leurs données de sujets non-financiers. Cela requiert une grande proximité avec les directions opérationnelles et une approche véritablement transverse », indique Hubert Cotté, directeur général de Workday France. Par ailleurs, la RSE commence à se forger une place dans le cahier des charges des DAF. 73% des directions financières prévoient de faire évoluer leur modèle de pilotage pour intégrer les dimensions RSE en moins de trois ans. (Les Echos, Mallory Lalanne, 15/12 ; Les Echos, Cécile Desjardins, 15/12 (2))
|
|
|
|
|
|
|
Alors que la 15e Conférence mondiale pour la biodiversité (COP15) qui se tient à Montréal entame sa dernière ligne droite, les ministres de l’Environnement de 110 États y sont attendus du 15 au 17 décembre 2022 pour décider d’un accord sur les sujets les plus délicats. La question du financement en faveur des pays du Sud compte parmi les points de blocage majeurs de cette Conférence. L’Indonésie, le Brésil ou encore certains États africains exigent aux pays développés de mettre au moins 100 milliards de dollars par an sur la table, soient 94 milliards d’euros, jusqu’en 2030 pour soutenir leurs actions de préservation des ressources. « Nous avons entendu l’appel des pays du Sud à des sources de financements prévisibles, transparentes et accessibles », a souligné ce 13 décembre 2022 Steven Guilbeault, ministre canadien de l’Environnement. Une majorité des 22 cibles d’actions du Cadre mondial pour la biodiversité reste également en débat. (Le Monde, Perrine Mouterde, 15/12)
|
|
|
|
|
|
|
Dans un entretien accordé à L’Agefi Hebdo, Guillaume Lasserre, directeur adjoint de la gestion La Banque Postale Asset Management (LBP AM), présente la nouvelle politique biodiversité du groupe à l’occasion de la COP15 qui se déroule à Montréal, au Canada. « Cette démarche s’inscrit dans le sillage de la signature par La Banque Postale et LBP AM du Finance for Biodiversity Pledge, qui réunit les institutions financières déterminées à œuvrer en faveur de la protection de la biodiversité », détaille le directeur adjoint. « Nos convictions sont qu’il y a urgence à agir face aux atteintes à la biodiversité et que les actions à mener comportent beaucoup d’incidences pour nos métiers », souligne Guillaume Lasserre. Afin de bien appréhender l’empreinte biodiversité de chaque entreprise, le groupe s’appuie sur l’outil de mesure Global Biodiversité Score (GBS) élaboré par CDC Biodiversité et Carbon4 Finance, précise le directeur. (L’Agefi Hebdo, 15/12-11/01)
|
|
|
|
|
|
|
Les sénateurs de tous bords ont présenté le 14 décembre 2022 une proposition de loi visant à « faciliter le déploiement des objectifs de zéro artificialisation nette (ZAN) au sein des territoires ». Cette proposition comprend 25 mesures élaborées par une mission de contrôle pluripartisane créée en septembre. Ces dernières visent à apporter « de la souplesse et du pragmatisme », ont indiqué les sénateurs. Chaque année, près de 60 000 hectares de terres en France ont en moyenne été artificialisés au cours de ces quarante dernières années. (Les Échos, Muryel Jacque, 15/12)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La Commission des sanctions de l’Autorité des marchés financiers (AMF) rendra sa décision sur l’affaire H2O Asset Management fin décembre 2022 ou début janvier 2023. Elle affirmera si le gestionnaire d’actifs londonien a enfreint ou non les règles d’investissements. Cette décision est déterminante pour les porteurs de parts qui ont investi dans des fonds illiquides de H2O AM. 2 200 investisseurs lésés ont adhéré à l’association Collectif Porteurs H2O et envisagent de saisir la justice afin d’obtenir réparation du préjudice subi. Ils possèdent 70 millions d’euros bloqués dans des fonds H2O. (Les Echos, Laurence Boisseau et Caroline Migrion, 15/12)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La production de carburant d’aviation durable (CAD), pour la décarbonation du transport aérien, est encore loin de répondre à la demande du marché. L’interculture des graines d’oléagineux offre une perspective prometteuse, selon Christophe Beaunoir, directeur général de Saipol, filiale du groupe Avril, spécialisée dans la production de biocarburants. Cela représenterait de nouveaux débouchés pour les agriculteurs. La France impose déjà aux pétroliers d’intégrer 1% de CAD dans le kérosène. Le secteur est toujours en attente de finalisation du règlement Refuel EU, qui doit fixer le niveau obligatoire de CAD d’ici 2050, ainsi que les productions agricoles et les types de carburants concernés. (Les Échos, Marie-Josée Cougard - Bruno Trévidic, 15/12)
|
|
|
|
|
|
|
|
Dans le cadre de son premier baromètre de la diversité, McKinsey, un cabinet international de conseil en stratégie, et l’association le Club du 21e siècle, ont étudié neuf entreprises du CAC 40 : Accor, AXA, Crédit Agricole, Legrand, Orange, Sanofi, Société Générale, Sodexo, et TotalEnergies. L'étude s'est penchée sur la diversité d’origine et la diversité socio-économique des dirigeants de ces sociétés. D’après Sandra Sancier-Sultan, directrice associée senior chez McKinsey, « la diversité d’origine est très haut dans l’agenda du CAC 40 ». « Contrairement aux idées reçues, au sein des grands groupes, nous avons une vraie diversité d’origine, avec 46% des équipes de direction élargie qui ont une autre nationalité que française (y compris les binationaux) », a-t-elle relevé. Selon la directrice, 39% des cadres dirigeants ont un parent ou grand-parent de nationalité étrangère en Europe, contre 30 % en France. En revanche, la diversité socio-économique reste faible, avec seulement 12% d’enfants d’ouvriers parmi les cadres dirigeants français. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 15/12)
|
|
|
|
|
|
|
La question de la compétitivité de l’industrie européenne est au cœur des débats au sommet des Vingt-Sept ce 15 décembre à Bruxelles. Cette réunion est notamment consacrée à la mise en œuvre d’une rapide stratégie de compétitivité. Selon Les Échos, la production industrielle dans les quatre grandes économies de la zone euro (Allemagne, France, Italie, Espagne) a connu un recul de 2% au mois d'octobre par rapport à septembre. En Allemagne et en France, la production est même 5% plus basse que son niveau d’avant la crise sanitaire. « Ces chiffres sont plutôt moins inquiétants que ce que l'on pouvait craindre », a souligné Charles-Henri Colombier, économiste chez Rexecode. (Les Échos (2), Guillaume de Calignon, Karl De Meyer, 15/12)
|
|
|
|
|
|
|
À l’issue de la réunion de son Comité de politique monétaire pour la lutte contre l’inflation, le 13 décembre 2022, la Réserve fédérale américaine (Fed) a annoncé une hausse de 0,5 point de ses taux pour les porter entre 4,25% et 4,5%. Cela marque un premier ralentissement du resserrement monétaire, après quatre hausses consécutives de 0,75 point depuis juin 2022. « Le comité prévoit que des augmentations continues de la fourchette cible seront appropriées afin d’atteindre une orientation de la politique monétaire suffisamment restrictive pour ramener l’inflation à 2% à terme », selon le communiqué publié à cette occasion. La banque centrale anticipe désormais des taux qui pourraient atteindre 5,1% en moyenne d’ici fin 2023, par rapport à la prévision de septembre 2022 à 4,6%, selon les chiffres publiés le 13 décembre 2022. De leur côté, les économistes de Deutsche Bank préviennent sur un risque de récession. (Les Echos, Véronique Le Billon, 15/12/2022)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|