["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHESE DU 21/12/2022
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Le 20 décembre 2022, Société Générale a annoncé la nomination de Bertrand Cozzarolo au poste de directeur de Société Générale Private Banking à compter du 1er février 2023. L'actuel directeur commercial et marketing de la Banque de détail Société Générale remplacera Patrick Folléa. Bertrand Cozzarolo sera rattaché à Sébastien Proto, directeur général adjoint de la Société Générale. À noter que Olivier Paccalin et Mathieu Vedrenne ont également été nommés directeurs adjoints de Société Générale Private Banking. (L’Agefi, 21/12)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Le 20 décembre 2022, la Compagnie des Alpes a annoncé avoir signé le 16 décembre 2022 un nouveau crédit à terme de 200 millions d’euros avec ses principaux partenaires bancaires, dont BNP Paribas, BPCE et le Crédit Agricole. Ce financement d’une maturité de 5 ans pourrait être tiré au gré des besoins de la société pendant 12 mois de disponibilité. Il intègre des indicateurs de performance durable. (L’Agefi, 21/12/2022)
 
 
Le paiement sans contact progresse encore plus vite depuis le début de la crise sanitaire. Selon un rapport de la Banque centrale européenne (BCE) publié le 20 décembre, à la faveur du relèvement du plafond autorisé à 50 euros, ce mode de paiement a bondi de 41% des achats par carte en 2019 à 62% en 2022. En valeur, les achats réalisés par carte dans les commerces dépassent désormais les règlements en espèces, d’après le rapport. (Le Figaro, Florentin Collomp, 21/12)
 
 
Le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a affirmé le 20 décembre 2022 que le taux du Livret A devrait fortement augmenter au 1er février 2023. « Nous ferons le calcul au mois de janvier, le ministre de l’Économie Bruno Le Maire décidera du nouveau taux, mais je peux dire qu’il y aura une nouvelle hausse du Livret A au 1er février, elle devrait être sensible », a-t-il déclaré. Le Livret d’épargne populaire (LEP) connaîtra une hausse bien plus forte, sachant que le taux actuel est fixé à 4,6%. (Aujourd’hui en France, 21/12)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
L’Association française des entreprises privées (Afep) et le Mouvement des entreprises de France (Medef) révisent le code de gouvernance des sociétés cotées. Ce code intègre désormais dans la rémunération des dirigeants « plusieurs critères liés à la responsabilité sociale et environnementale (RSE), dont au moins un critère en lien avec les objectifs climatiques de l’entreprise », indique les deux organisations patronales. C’est « un levier puissant pour porter ces préoccupations au premier plan », précisent-elles. Il est recommandé aux entreprises de présenter cette stratégie climatique à l’assemblée générale des actionnaires au moins tous les trois ans ou en cas de modification significative, au même titre que les principales actions engagées. Ces nouvelles recommandations concernent les assemblées générales statuant sur les exercices ouverts à compter du 1er janvier 2023. (Le Figaro, 21/12/2022)
 
 
Dans un entretien accordé au média Le Monde, l’écologue Paul Leadley fait le bilan sur l’accord adopté le 19 décembre 2022 lors de la Conférence mondiale sur la biodiversité COP15. « Beaucoup de pays ne voulaient pas que le mot « pesticide » soit mentionné dans le texte, certains avaient dit que c’était une « ligne rouge », et pourtant cela figure toujours. C'est extraordinaire », indique le scientifique. D’autre part, Paul Leadley regrette qu’il n’y ait pas eu plus d’engagements financiers en faveur des pays en développement. « Le cadre adopté à Montréal contient des éléments forts sur les causes directes, mais il faut aussi agir sur les causes en amont, notamment la surconsommation et la production. Et là-dessus, il y a très peu d’éléments chiffrés, sauf un sur les subventions néfastes pour la nature », précise également l’écologue. (Le Monde, Perrine Mouterde, 21/12)
 
RÉGLEMENTATION BANCAIRE
 
En février 2019, la banque espagnole Abanca a été victime d’un incident informatique et a mis tous ses systèmes hors service. Trois ans plus tard, la Banque centrale européenne (BCE) lui reproche d’avoir dépassé de 46 heures les délais prévus par la réglementation pour déclarer l’incident. Depuis 2017, la BCE impose aux banques un délai de deux heures pour déclarer des incidents informatiques significatifs. Elle inflige ainsi une sanction de 3,15 millions d’euros à Abanca. La banque espagnole peut encore saisir la Cour de justice de l’Union européenne pour faire appel de cette décision. Les banques sont désormais confrontées à la hausse des attaques cyber et à la vigilance accrue des superviseurs. (Les Echos, Edouard Lederer, 21/12)
 
AGRICULTURE
 
Bruxelles a validé en 2022 l’ensemble des 28 plans stratégiques de la Politique agricole commune (Pac) et est prête à les mettre en vigueur dès le 1er janvier 2023 pour 2023-2027. Au total, ces plans stratégiques bénéficieront d’une enveloppe de 307 milliards d’euros, composée de 264 milliards d’euros de fonds européens. Le reste est complété par des subventions nationales complémentaires. Le plan des Pays-Bas a notamment été le dernier à avoir été validé par la Commission européenne. En cause : le traitement inéquitable imposé à certains États membres avancé par Janusz Wojciechowski, Commissaire européen à l’Agriculture et au Développement rural. D’après lui, le modèle agricole néerlandais reste « très intensif en pesticides, gaz à effet de serre, et énergie » tandis que des efforts environnementaux importants sont exigés à des pays, d’Europe de l’Est notamment, dont l’agriculture est beaucoup moins intensive. (Agra Presse, AG, 19/12)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
Le 20 décembre 2022, Cédric Audenis, commissaire général adjoint de France Stratégie, a présenté le deuxième rapport du comité d’évaluation du plan de relance. Annoncé par le gouvernement en septembre 2020, ce plan de 100 milliards d’euros vise à relancer l’économie, qui a été durement touchée par la pandémie de coronavirus. D’après le comité d’évaluation, 89 milliards d'euros ont été utilisés fin août 2022, sur les 100 milliards, dont 62 milliards réellement décaissés. Au troisième trimestre 2022, le produit intérieur brut (PIB) dépassait de 1,1% son niveau de fin 2019, souligne le comité. Pour Cédric Audenis, « l'objectif macroéconomique du plan a, lui, d’ores et déjà été atteint ». (Les Echos, Nathalie Silbert, 21/12)
 
 
Après l’adoption du projet de loi de finances 2023 par l’Assemblée nationale, les élus de la majorité prévoient déjà les travaux pour le budget 2024. Selon Mathieu Lefèvre, député Renaissance, l’objectif est d’aboutir à des propositions d’ici l’été 2023. Des groupes de travail seront créés pour se pencher, d’une part, sur la réforme des droits à la succession et, d’autre part, sur l’ouverture de la déclaration commue d’impôt aux concubins. Le gouvernement souhaite aussi rétablir la « task force » sur la dépense publique. Le ministère de l’Économie a pour objectif de faire baisser de 5% à 4,5% du PIB le déficit fin 2024. (Les Échos, Renaud Honoré, 21/12)
 
 
Le 20 décembre 2022, la Banque mondiale a revu à la baisse ses projections de croissance pour la Chine cette année et en 2023. Selon l’institution, les perspectives de croissance du pays sont soumises à des risques importants liés à la pandémie de la Covid-19 et à une crise sans précédent de l'immobilier. Elle a indiqué que le produit intérieur brut (PIB) de la Chine devrait augmenter de 2,7% seulement en 2022, puis de 4,3% en 2023. En juin, la Banque mondiale tablait encore sur +4,3% en 2022, puis +8,1% en 2023. (Les Échos, Hayat Gazzane, 21/12)
 
 
Alors que la Banque du Japon (BoJ) menait depuis dix ans une politique de taux d’intérêt quasinuls, elle a annoncé, le 20 décembre, une hausse du taux d’intérêt maximum sur les obligations à dix ans, de 0,25% à 0,5%. Lors de cette journée, le yen s’est renchéri jusqu’à 3%, tandis que la Bourse de Tokyo a terminé en forte baisse de 2,46%. Au Japon, l’inflation a atteint 3,6% en octobre, mais la BoJ s’attend à une baisse à 1,6% en 2023. Pour les 47 économistes interrogés par Bloomberg, la décision est une surprise. « Le yen avait cessé de se déprécier face au dollar : pourquoi favoriser la hausse des taux maintenant ? Le pays n’est pas capable de subir un gros choc sur ses taux », souligne un investisseur particulier. Cette décision pourrait avoir un lien avec l’affaiblissement du yen qui a entrainé une hausse des prix des importations. (Le Figaro, Régis Arnaud, 21/12)
 
 
Alors que le Ghana s’enfonce dans la crise, le ministre des Finances du pays, Ken Ofori-Atta, a annoncé le 19 décembre la suspension du paiement d’une partie de sa dette. Cette décision pourrait favoriser le risque de compliquer la restructuration de la dette prévue par l’accord signé avec le Fonds monétaire international (FMI). Pour rappel, un accord avait été conclu début décembre entre les représentants de la mission du fonds et le gouvernement pour un prêt de 3 milliards de dollars. (Les Échos, Richard Hiault, 21/12)
 
 
Retrouvez la synthèse du 20/12/2022 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20221220/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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