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La Banque Fédérative du Crédit Mutuel (BFCM) est actuellement en négociations exclusives, avec Abanca, pour la vente de Targobank, sa filiale en Espagne. Sous réserve de l’obtention des autorisations réglementaires requises, notamment de la Banque centrale européenne (BCE), ce projet de cession devrait être bouclé dans les prochains trimestres. (L’Agefi, 23/12)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le cabinet d’études spécialisé Facts & Figure table sur des hausses de tarifs de 3 à 5% en 2023 et de 6 à 8% en 2024 dans l’assurance automobile et habitation. Ces augmentations sont liées à la hausse des prix. Le cabinet estime que les assureurs ont les moyens d’absorber l’inflation à court terme, car ils ont fait des marges pendant les confinements. Toutefois, l’amplitude finale de la hausse des tarifs dépendra de la concurrence. Facts & Figure rappelle que les compagnies distribuant par agents généraux, tels que Generali ou Allianz, ont mis en place des politiques tarifaires agressives en affaires nouvelles dans l’automobile après avoir cédé des parts de marché, notamment au profit des bancassureurs comme Crédit Agricole ou Crédit Mutuel. (Les Échos, Thibaut Madelin, 23/12)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le 22 décembre 2022, JPMorgan a annoncé de nouveaux objectifs climatiques liés à ses activités de financement dans les secteurs de la métallurgie/sidérurgie, du ciment et du transport aérien, fortement émetteurs de carbone. D’ici 2030, la banque espère réduire ses émissions de 31% par tonne d’acier brut produite. Pour le ciment, elle vise une réduction de 29% et pour le transport aérien, 36%. Selon JPMorgan, ces objectifs sont conformes au scénarios « Net Zero Emissions » à l’horizon 2050, de l’Agence internationale de l’énergie. (L’Agefi, 23/12)
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La Banque centrale européenne (BCE) a décidé de retirer son agrément à la banque chypriote RCB. En cause : « la réalisation ordonnée du retrait volontaire de l’établissement des activités bancaires annoncé le 24 mars 2022 », explique l’insitution. (L’Agefi, 23/12)
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À l’issue de sa revue annuelle, le Supervisory Review and Evaluation Process (SREP), la Banque centrale européenne (BCE) remonte le niveau minimal d’exigences de fonds propres pour certaines des grandes banques de la zone euro. Pour le groupe Crédit Agricole et Crédit Agricole S.A., ce niveau reste inchangé par rapport à 2022, avec une exigence respectivement de 8,9% et de 7,9%, et un pilier 2 restant stable à 1,5% au 1er janvier 2023. De son côté BNP Paribas a indiqué le 22 décembre 2022 que, selon la BCE, son exigence en fonds propres dits « durs » (CET1) devrait être de 9,56% au 1er janvier contre 9,27% au 1er mars 2022. Par ailleurs, les banques françaises devront aussi renforcer le « coussin contracyclique » pour les prochains mois. Décidée par le Haut Conseil de stabilité financière, cette réserve de sécurité sur les expositions domestiques permet le maintien des crédits aux ménages et aux entreprises par les banques. (Les Echos, Edouard Lederer, 23/12 ; L’Agefi Quotidien, 23/12)
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Alors que l’agriculture s’apprête à faire face à une vague importante de départs à la retraite (50% des exploitations agricoles françaises étaient gérées par des agriculteurs de plus de 55 ans en 2020), le renouvellement des actifs constitue le nouveau défi des chefs d’exploitation d’ici à 2026. D’après le Conseil économique, social et environnemental (CESE), près de 60% du public reçu aux Points accueil installation représentent les non-issus du milieu agricole (Nima). Cette nouvelle génération « est appelée à rentrer dans les métiers de l’agriculture », commente François Purseigle, professeur des universités en sociologie à l’Institut national polytechnique de Toulouse. Les structures devront également s’adapter. Selon le réseau des Centres d’initiatives pour valoriser l’agriculture et le milieu rural (Civam), il existerait des inadéquations entre l’offre et la demande des futurs chefs agricoles. Pour s’adapter à la nouvelle génération, il faudrait mettre l’accent sur la diffusion des compétences permettant de s’adapter, techniquement et stratégiquement, aux conséquences du changement climatique. (La France Agricole, 23/12)
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Alors que la nouvelle Politique agricole commune (Pac) a à peine été mise en œuvre, la Commission européenne prépare déjà la Pac post-2027. Ce programme représente 40% de poste de dépense de l’Union européenne, soit près de 390 milliards d’euros sur 2021-2027. Et ce, malgré le contexte économique actuel bousculé par la guerre en Ukraine. Pour ce deuxième volet, plusieurs facteurs pourraient changer le statu quo qui caractérise la Pac 2023-2027 en matière de climats et d’environnement, ainsi que le bien-être animal. Il pourrait aller plus loin dans ses exigences « vertes ». « Je pense que dans les négociations de la Pac post-2027, la pression sociétale sera forte pour que l’agriculture contribue davantage à la baisse des émissions agricoles de gaz à effet de serre et à la protection de la biodiversité », indique Hervé Guyomard, directeur de recherche à l’Institut national de la recherche agronomique (Inrae). « Mais je n’imagine pas une révolution : la Pac est une Politique de petits pas progressifs, qui essaie de tenir compte de multiples objectifs difficiles à concilier », ajoute-t-il. (La France Agricole, Sophie Bergot, 23/12)
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D’après le fournisseur de données Dealogic, les opérations de fusions et acquisitions dans le monde (M&A) ont baissé de 37% en 2022, par rapport à 2021. Cette année, l’activité mondiale de M&A a atteint 3 600 milliards de dollars, contre 5 900 milliards l’année précédente. Cette baisse s’explique par les inquiétudes liées aux tensions géopolitiques, le retour de l'inflation, ou encore la remontée des taux d'intérêt. En France, les opérations ont reculé de 47%, selon Refinitiv. Seulement 156 milliards de dollars ont été investis au 13 décembre, précise le spécialiste des données financières. « C’est en partie parce qu’il n’y a pas eu d’opérations de grande taille, supérieures à 10 milliards d’euros, faute de visibilité suffisante sur les perspectives économiques », explique Jacques Bitton, responsable de la banque d’investissement en France de la Société Générale. (Le Figaro, Danièle Guinot, 23/12)
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Dans une interview accordée au Monde, Luis de Guindos, vice-président de la Banque centrale européenne (BCE), indique que la zone euro entrera dans une récession légère au dernier trimestre 2022 et au premier trimestre 2023. Pourtant, l’institution prévoit encore de durcir sa politique monétaire, alors que l’inflation semble avoir atteint un pic dans la zone euro. Luis de Guindos estime que le taux de l’inflation resterait supérieur à l’objectif de la BCE au deuxième trimestre 2023, ce qui obligerait l'institution à agir. Et ce, malgré le fait que cette politique monétaire freine la croissance. « Si nous ne faisions rien, la situation serait pire, car l’inflation est l’une des raisons de la récession actuelle », souligne le vice-président de la BCE. (Les Échos, Thibaut Madelin, 23/12)
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Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a indiqué le 22 décembre que l’abaissement de 25% à 10% du seuil du contrôle des investissements étrangers dans des entreprises stratégiques serait maintenu en 2023. « Cette prolongation jusqu’au 31 décembre 2023 du dispositif constitue un "signal supplémentaire [de la] détermination" du gouvernement à engager "une nouvelle politique industrielle qui défend mieux nos intérêts" », a déclaré le ministre. Ce contrôle concerne plusieurs secteurs stratégiques, comme l’énergie, la défense, les transports ou encore l’alimentation. (Les Échos, Nathalie Silbert, 23/12)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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