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Après son contrat auto Eko, lancé en décembre 2021, le Crédit Agricole crée un nouveau contrat d'assurance habitation de 6 euros par mois pour les jeunes de moins de 31 ans. Distribuée par Pacifica, l’offre vise à accompagner les étudiants et les jeunes actifs dans leurs premiers logements. Elle couvre la responsabilité civile recours, les incendies, les dégâts des eaux, les catastrophes naturelles et les évènements climatiques. La souscription peut être réalisée en ligne ou en agence. (www.moneyvox.fr, Samuel Auffray, 06/01)
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Déjà présentes dans le financement automobile, les banques françaises veulent tirer plus de profit sur le marché de la mobilité. Cette année 2023 sera marquée par l’entrée en vigueur du nouveau « traité de Yalta » entre Crédit Agricole et Stellantis. Dans ce cadre, les deux groupes ont décidé de créer une structure commune de location longue durée de véhicules, sur base d’entités existantes. Alors que les deux partenaires étaient dotés de 800 000 véhicules fin 2021, ils visent le million d’ici à 2026. Pour les banques, ce marché est rentable et présente peu de risque. Sauf que la concurrence est rude entre les établissements, mais aussi face aux grands constructeurs, comme Renault-Nissan ou Volkswagen. (Les Échos, Édouard Lederer, 09/01)
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LCL lance son offre de prêts sociaux, souscrit par la Fondation Action Enfance, dans la structuration de son premier « Social Loan ». Il s’agit d’un prêt entièrement dédié au financement d’actions sociales. Le montant total est estimé à 15,7 millions d’euros et d’une maturité de 27 ans. À noter que Loan Market Association a publié des standards de place « Social Loan Principles » qui encadrent cet instrument. (Option Finance, 09/01)
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Les professionnels de la gestion font le point sur 2022 et évoquent les perspectives bénéficiaires des entreprises européennes pour 2023. La plupart d'entre s’attendent à une stabilisation, voire une régression, de l’inflation. Ils sont aussi assez unanimes pour envisager un rebond du marché obligataire, compte tenu des nouveaux niveaux des taux d'intérêt. « C'est bien la baisse des taux longs depuis plusieurs semaines qui constitue le principal carburant de la remontée des marchés », affirme Vincent Manuel, CIO d’Indosuez Wealth Management. Selon lui, la force du dollar a également aidé les actions européennes à performer en fin d’année et notamment les valeurs exportatrices comme celles du luxe. (Gestion de Fortune, Pascale Besses-Boumard, 01/2023)
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BNP Paribas devrait finaliser la cession de sa filiale californienne Bank of West au premier trimestre 2023. L’opération doit lui permettre de dégager une plus-value nette de 2,9 milliards d’euros. BNP Paribas prévoit également de se lancer dans des acquisitions ciblées au niveau de la gestion d’actifs, de l’assurance ou encore des systèmes de paiement. La banque va donc prioriser les activités sans agence, dans les pays comme l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Scandinavie. (Investir - Le Journal des Finances, Jean-Luc Champetier, 07/01)
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Selon la première estimation d’Eurostat, grâce à la baisse des prix de l’énergie, l’inflation harmonisée (HICP) en zone euro est à la baisse, à 9,2% sur un an, le 6 décembre 2022. Samy Chaar, chef économiste de Lombard Odier, explique le ralentissement de la demande en zone euro, l’amélioration des chaînes d’approvisionnement et de l’offre, et la chute des prix de l’énergie sont les principaux facteurs de la baisse. La situation devrait encourager la BCE à poursuivre la remontée du taux directeur jusqu’à 3,50% dans les mois à venir. « L’inflation pourrait être un peu plus élevée et surtout plus volatile que par le passé, ce qui va amener la Fed et la BCE à être plus réactives, comme le font les banques centrales émergentes », souligne Jonathan Baltora, responsable des gestions inflation chez Axa IM. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 09/01)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Face à l’envolée des taux d’intérêts, BNP Paribas travaillerait sur un plan de restructuration des activités de crédit à la consommation de sa filiale BNP Paribas Personal Finance. L’entité parle de 900 à 1 000 suppressions de postes. Le groupe Bloomberg avait annoncé ce projet de restructuration le 6 janvier 2023, sans mentionner de suppressions de postes. Mais cet éventuel plan de départs volontaires devrait être confirmé devant les partenaires sociaux de la banque autour de la mi-février 2023. (L’Agefi, Alexandre Garabedian, 09/01 ; Les Échos, Édouard Lederer, 09/01)
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Certains produits d’épargne profitent de la hausse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE), qui fait émerger de nouvelles opportunités. Le courtier allemand Trade Republic a, depuis le 4 janvier 2023, rémunéré ses dépôts à 2% par an. En France, le livret A devrait passer de 2% à autour de 3,30% par an d’ici au 1er février 2023. Le Livret d’épargne populaire (LEP) devrait atteindre 6,2% par an à la même date, contre 4,6% annuels actuellement. Quant au Plan d’épargne-logement (PEL), il est fixé à 2% par an depuis le 1er janvier 2023. De son côté, la banque en ligne Boursorama a annoncé avoir lancé Bourso+, un livret d’épargne à 2% par an avec la capacité d’accueillir jusqu’à 100 000 euros. (Le Figaro, Jorge Carasso, 07-08/01)
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Ce 9 janvier 2023, Allianz Trade, Santander Corporate and Investment Banking (CIB), et Two, une fintech norvégienne, signent un partenariat mondial pour créer une offre BtoB de paiement fractionné. Selon Bloomberg, des acteurs du secteur sont de plus en plus nombreux à s’intéresser au segment BtoB, qui est estimé à 700 milliards de dollars. Dans un communiqué, Ignacio Frutos Lopez, directeur mondial de créances chez Santander CIB, a confié aux Echos que cette solution permet « aux entreprises de conserver leurs habitudes de paiement dans un environnement où l’e-commerce constitue un facteur de différenciation essentiel pour les vendeurs ». (Les Echos, Marion Heilmann, 09/01)
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Face à la crise de liquidité, qui a entraîné la chute de FTX, il y a deux mois, la société de courtage en cryptomonnaies américaine Genesis a annoncé le licenciement de 60 salariés, soit 30 % de ses effectifs. « Alors que nous continuons à naviguer dans les défis sans précédent de l’industrie, Genesis a pris la décision difficile de réduire ses effectifs au niveau mondial », a souligné, dans un mail, un porte-parole de la société, qui ne compte plus que 145 salariés désormais. Une vague de départ avait déjà eu lieu au sein du groupe en difficulté, avec le licenciement de 20 % de ses employés. Confrontée à des crises de liquidité pour sa branche de prêts en cryptomonnaies, l’entreprise a gelé les retraits, et a conservé environ 30 % de ses fonds sur la plateforme créée par Samuel Bankman-Fried. Pour trouver une solution, elle a fixé un délai de « plusieurs semaines », et a effectué une levée de fonds, afin de débloquer des liquidités. (Les Echos, Jos2phine Boone, 09/01)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Dans une interview accordée au Figaro, Daniel Baal, directeur général de Crédit Mutuel Alliance Fédérale, a abordé le concept et les avantages du dividende sociétal. Crédit Mutuel Alliance Fédérale est la troisième banque de détail en France et elle regroupe 14 fédérations de Crédit Mutuel. « Avec le dividende sociétal, nous allons au bout de notre engagement d’entreprise à mission. Chaque année, nous reverserons près de 500 millions d’euros pour la société », souligne le directeur. « La moitié financera un fonds d’investissement dans la révolution énergétique et écologique. Le critère de sélection des projets sera bien l’impact écologique ou sociétal. En quelques années, ce fonds sera doté de 1 milliard d’euros, ce qui est énorme », ajoute-t-il. « Notre première règle est d’être utile à nos clients à la société. En devenant entreprise à mission, nous renforçons le mutualisme de la preuve. Le dividende sociétal est une nouvelle étape de ce chemin », affirme Daniel Baal. (Le Figaro, Quentin Périnel, Anne Bodescot et Bruno Jacquot, 09/01)
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Le « green » devient progressivement un sujet de concurrence entre les établissements bancaires. Le 5 janvier 2023, le président du Crédit Mutuel Alliance Fédérale (CMAF) a annoncé « dividende sociétal » en vertu de la transition climatique. Le groupe s’est engagé à consacrer désormais 15% de son résultat annuel, soit environ 500 millions d’euros par an sur la base de ses résultats 2021, « au financement de projets de transformation environnementale et solidaire », détaillent Les Echos. En réaction à l’annonce, Philippe Brassac, directeur général du Crédit Agricole et président de la Fédération bancaire (FBF), a affirmé sur BFM Business, que « ponctionner du résultat en situation de crise, beaucoup le font, nous le faisons aussi ». La banque verte a en effet présenté un « projet sociétal » autour de dix engagements, fin 2021. Elle s’apprête à lancer un fonds de 1 milliard d’euros pour financer l’adaptation climatique de l’agriculture et de l’agroalimentaire. (Les Echos, Édouard Lederer, 09/01/2023)
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À l’occasion de la Cérémonie des Vœux du 5 janvier 2023, le ministre français de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, a exposé devant quelques acteurs économiques et élus les contours d’un nouveau projet de loi pour le développement de l’industrie verte en France. Bercy a aussi fait savoir qu’une partie des 2 500 milliards d’euros de l’épargne privée des Français sera mobilisée pour compléter les efforts entrepris dans le domaine par les investisseurs publics, tels que Bpifrance et la Caisse des Dépôts. Le ministre a souligné la nécessité de « créer de véritables outils d’épargne verte un peu plus crédibles que ceux qui existent aujourd'hui ». Il a déjà introduit un nouveau « Livret vert » à l’occasion de la présentation d’un rapport du think tank The Shift Project, mi-décembre 2022. Dans l’expectative, les banques rappellent s’être déjà engagées dans le financement de la transition écologique. Pour sa part, Crédit Agricole indique avoir lancé un Livret Engagé Sociétaire. (Les Echos, Romain Gueugneau, 09/012023)
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En 2022, les assemblées générales (AG) ont été marquées par le retour en présentiel des participants, mais elles ont été perturbées pour certains groupes, dont TotalEnergies, par des militants des ONG. Pour ce groupe, des investisseurs et des sociétés de gestion se sont vu refuser l’inscription de résolutions dissidentes à l’ordre du jour des AG. La saison 2022 des AG a également été marquée par la multiplication des résolutions environnementales. Sur la période, les dix stratégies de transition climatique proposées au sein du CAC40, dont celle d’Amundi, ont été largement validées par les actionnaires, contre trois en 2021. La plupart des groupes du CAC40 ont choisi d’indexer la rémunération de leurs dirigeants sur des critères ESG. (Investir – Le Journal des Finances, Jean-Luc Champetier, 07/01)
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Un sondage Odoxa Backbone Consulting révèle que les Français ont des avis partagés sur le nucléaire et les énergies renouvelables. 7 Français sur 10 sont favorables au projet relatif à l’accélération du nucléaire et des énergies renouvelables. De manière plus détaillée, 80% des Français considèrent que les énergies renouvelables sont moins dangereuses pour l’homme et l’environnement. Le nucléaire accuse notamment une mauvaise image à cause de l’accident de Fukushima de 2011. Ils sont néanmoins 51% à considérer qu’il s’agit d’une énergie propre et 70% des répondants pensent que c’est l’énergie pour laquelle la France est la plus en avance. (Le Figaro, Dinah Cohen, 07-08/11)
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Débutées le 8 novembre 2022, les discussions entre patronat et syndicats sur le partage de valeur en entreprise se termineront d’ici fin janvier 2023. Lancées à la demande du gouvernement, elles ont pour objectif d’inciter les petites et moyennes entreprises à s’emparer davantage des leviers visant à soutenir le pouvoir d’achat des salariés sans augmenter les rémunérations, comme l’intéressement, la participation, l’abondement, l’actionnariat salarié ou le prime de partage de la valeur. D’autres mesures pourraient encore s’ajouter à cette liste. Selon les derniers chiffres la Direction de l'Animation de la recherche, des Études et des Statistiques, 52,8% des salariés privés bénéficient d’au moins un de ces dispositifs en 2020. L’extension de la participation pour les entreprises de moins de 50 salariés et la question du dividende salarié sont au cœur des discussions. (Les Echos, Marion Kindermans, 09/01)
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L'inflation dans la zone euro a atteint 9,2% en décembre 2022, contre 10,1% en novembre, selon Eurostat. L’évolution des prix de l’énergie explique cette baisse du taux de l’inflation. Les prix de l’énergie avaient augmenté de 35% sur un an en novembre 2022, contre 26% en décembre. L'inflation hors énergie et alimentation a continué d'accélérer au cours des douze derniers mois et a atteint 5,2% en décembre. La politique budgétaire est une source de pressions inflationnistes, car elle soutient la demande, affirment certains banquiers centraux d'Europe du Nord. Les économistes du cabinet Pantheon Economics estiment que la situation va engendrer des « négociations tendues entre les décideurs politiques au cours des prochains mois » et au sein de la Banque centrale européenne (BCE). (Les Echos, Guillaume de Calignon, 09/01)
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80,1 milliards d'euros de dividendes et de rachats d’actions ont été versés par les entreprises du CAC 40 à leurs actionnaires en 2022, d’après les calculs de la lettre financière spécialisée Vernimmen.net. Les dividendes se sont élevés à 56,5 milliards d'euros, contre 45,6 milliards en 2021, et les rachats d’actions ont atteint 23,7 milliards. 50% du total ont été versés par TotalEnergies, LVMH, Sanofi, BNP Paribas, Stellantis, AXA et Crédit Agricole. En 2022, les entreprises de l’indice phare de la Bourse de Paris ont dégagé des profits record, malgré un contexte économique difficile. D’après les estimations de FactSet, elles auraient réalisé 172 milliards d’euros de bénéfice, en hausse de 34% par rapport à 2021. Cette bonne performance s’explique par leur capacité à relever les prix. (Investir-le journal des finances, 07/01 ; www.latribune.fr, Muriel Breiman, 08/01)
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Selon le décompte réalisé par OFG Recherche, pas moins de 125 sièges sont à renouveler au sein du CAC 40 en 2023, sur un total de 482. « Ce sera une grosse année pour l’État-actionnaire dont les décisions seront forcément suivies de près chez Engie, Orange et Safran. 42% des postes d’administrateurs y sont à renouveler », souligne Olivia Flahault, cofondatrice d’OFG Recherche. Pour 2023, treize présidents du CAC40 verront leur mandat d’administrateur arriver à leur terme. À ce stade, cinq assemblées, dont celle de BNP Paribas et d’Unibail-Rodamco-Westfield, promettent de retenir particulièrement l’attention. En raison de leurs statuts, ces deux groupes devront trancher sur la question de l’occupant du fauteuil de président. (L’Agefi, Lionel Garnier, 09/01)
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Des acteurs de l’immobilier résidentiel constatent des premiers signaux d’alerte sur les impayés de loyers et de charges. Selon l’Union sociale pour l’habitat (USH), « près de la moitié des organismes HLM enregistrent une hausse de plus de 10% du nombre de ménages en retard de paiement de loyer de plus de trois mois par rapport au 31 décembre 2021 ». Elle souligne que cette hausse est plus remarquable dans les immeubles chauffés collectivement au gaz. Eddie Jacquemart, président de la Confédération nationale du logement (CNL), explique que la situation est portée par la hausse des prix de l’alimentation et de l’essence. Entre septembre et novembre 2022, le pourcentage d’impayés de loyers a déjà surpassé celui de la même période en 2021. (Les Échos, Elsa Dicharry, 09/01)
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Selon une étude l’Organisation Internationale du Travail (OIT) publiée le 6 janvier 2023, environ un tiers de la main d’œuvre mondiale travaille plus de 48 heures par semaine, alors qu’un cinquième travaille à temps partiel ou moins de 35 heures par semaine. En Asie du Sud, le temps de travail moyen atteint 49 heures tandis qu’il est de 37,9 heures aux États-Unis, et 37,2 heures en Europe. Ces trois dernières années, le PIB par emploi n’augmente presque plus en Europe. Autre sujet : le baromètre Immostat publié le 6 janvier 2022 souligne que le taux de vacance des bureaux en France s’élève à 15,7% à La Défense, un record dépassant la moyenne décennale de 9%, contre 2,3% dans le quartier central des affaires (QCA) de Paris. En moyenne, le loyer des immeubles du QCA, est 726 euros/m2 par an contre 460 euros à La Défense. Ce décalage s’explique par la livraison de beaucoup d’opérations de construction et de restructuration de grandes tours, décidées il y a quatre ou cinq ans. Achetée par les gérants d’actifs français Amundi et Primonial, la tour Hekla de 72 700 m2 figure parmi les structures concernées. Les grands groupes optent pour des petits bureaux qui sont bien desservis pour séduire les salariés. (Les Echos, Guillaume de Calignon et Richard Hiault, 09/01 ; L’Opinion, Jade Grandin, 09/01)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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