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Nicolas Denis est nommé directeur général de Predica. En parallèle, il sera directeur général adjoint et second dirigeant effectif de Crédit Agricole Assurances. Nicolas Denis était jusque là directeur général de la Caisse régionale de Normandie Seine du Crédit Agricole. La nomination vient compléter la direction de Crédit Agricole Assurances, avec Philippe Dumont, directeur général et Guillaume Oreckin directeur général de Pacifica. (La Correspondance économique, 10/01)
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Cinzia Tagliabue est nommée présidente du conseil d’administration d’Amundi en Italie. Elle a été directrice adjointe de la division clients retail, en 2017, avant de prendre la direction générale d’Amundi en Italie l’année suivante. Depuis 2022, elle est aussi directrice du pôle réseaux partenaires international. (L’Agefi, 10/01)
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Cyril Meilland est nommé responsable investisseurs et de la communication financière; au sein de la direction financière d'Amundi. Il avait rejoint Amundi en 2015, avant d’occuper divers postes au Crédit Agricole. Dans sa nouvelle fonction chez Amundi, il devra, entre autres, à discuter avec les actionnaires, les investisseurs et les analystes de la stratégie, des critères ESG (environnementaux, sociaux et de gouvernance) et de la performance financière du groupe. (www.wansquare.com, Alexandra Milleret, 09/01)
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Les dernières exigences de la Banque centrale européenne (BCE), calculées chaque année à l’issue de l’examen de santé individuel des banques (le SREP), laissent entrevoir un rehaussement des dividendes au titre de 2022. Le secteur bancaire « se trouve dans une position de capital excédentaire solide, et les banques disposent d’une certaine flexibilité en matière de capital par rapport aux exigences réglementaires. Cela sous-tend les politiques de distribution généreuses du secteur », notent les analystes de l’institution financière Natixis. (Les Echos, Edouard Lederer, 10/01)
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Dans une tribune publiée par Les Échos, Lorenzo Bini Smaghi, président du Conseil d’administration du groupe Société Générale, affirme que la Banque centrale européenne (BCE) a tout intérêt à augmenter ses taux d’intérêt. Les prévisions tableraient actuellement sur une inflation moyenne de 6,3% en 2023, de 3,6% en 2024 et supérieure à 2% en 2025. « L’indépendance de la Banque centrale, qui n’était alors pas garantie, permet aujourd’hui d'orienter la politique monétaire vers un objectif précis, la stabilité des prix, et de résister aux pressions court-termistes. Les politiques budgétaires sont sous la vigilance des marchés, qui doivent les financer », indique l’auteur. « Quant aux politiques structurelles, elles dépendront de la capacité des gouvernements à favoriser la transition vers les technologies à plus grande valeur ajoutée. Ceux qui prendront cette décision seront avantagés dans les années à venir », ajoute-t-il. (Les Échos, Lorenzo Bini Smaghi, 10/01)
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Le 9 janvier 2022, le CAC 40 est monté au-dessus de 6 900 points pour la première fois depuis le début du conflit en Ukraine. Pour les investisseurs, il s’agit d’un argument pour ne plus augmenter les taux d’intérêt. De leurs côtés, les grandes banques d’investissement estiment que le premier semestre 2023 serait marqué par le recul des marchés à la suite des dernières hausses des taux directeurs dans les pays occidentaux. Mais au second semestre, un net rebond des indices aurait lieu, une fois le durcissement monétaire est surmonté. Additionnées au ralentissement de l’inflation constaté en décembre 2022, ces estimations créent « un excès d’optimisme » chez les marchés. Or, cela pourrait entraîner des conditions financières « trop accommodantes », ce qui risque de relancer les tensions inflationnistes, préviennent des membres de la Réserve fédérale américaine (Fed). (L’Opinion, Muriel Motte, 10/01)
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Selon Bloomberg et le Financial Times, Goldman Sachs compterait supprimer 3 200 postes, sur 49 100, à partir du 11 janvier 2023. L’annonce faite en décembre par son PDG, David Solomon, souligne que cette décision est liée au resserrement des conditions monétaires qui ralentit l’activité économique. Comme ses concurrentes, l’établissement fait face au ralentissement dans la banque d’investissement. Celui-ci est causé par la baisse des volumes de conseil en fusions-acquisitions depuis le début du conflit en Ukraine. À la suite de la baisse de ses commissions dans la banque d’investissement, Goldman Sachs prévoit de réduire jusqu’à 40% l’enveloppe consacrée aux bonus de ses banquiers d’affaires en 2023, une baisse historique depuis la crise de 2008. Outre des milliers de licenciements, la banque continuera de réduire, comme chaque année, sa masse salariale de 1 à 5%. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 10/01)
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Fort de ses « hubs » à Hong Kong et à Singapour, Standard Chartered vient d’obtenir le feu vert pour participer au marché des contrats à terme sur les emprunts d’État chinois. En ce début d’année 2023, la banque est la première à obtenir cette approbation. First Abu Dhabi Bank figurait parmi les prétendants, mais l'établissement a renoncé face à la complexité du « deal » et la difficulté de réaliser des synergies avec cette consoeur systémique. (Les Echos, 10/01)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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La néobanque française Nickel poursuit son plan d’expansion internationale. D’ici à 2024, elle compte atteindre les 4 millions de comptes en France. Pour 2023, Nickel vise à conquérir l’Allemagne, où une équipe est déjà présente pour installer la distribution auprès des magasins de loterie et nourrir le dialogue avec le régulateur local pour un lancement commercial dans le courant de l’année. La néobanque française entend également ouvrir 300 000 comptes en Belgique, 450 000 au Portugal, 600 000 en Allemagne et 700 000 en Espagne d’ici à 5 ans. (L’Agefi Quotidien, Alexandra Oubrier, 10/01/2023)
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En pleine crise inflationniste, Bercy devrait annoncer au cours de ce mois de janvier que le nouveau taux d’intérêt du livret A devrait grimper à 3,3% à compter du 1er février, contre 2% aujourd'hui. À l’issue de cette nouvelle hausse, les intérêts versés en rythme annuel atteindront 191,40 euros, contre 116 euros pour un taux d’intérêt à 2%. La revalorisation des taux du livret A sera également bénéfique pour le LDDS et le Livret d’épargne populaire (LEP). Le premier devrait enregistrer jusqu’à 156 euros de gain annuel d’intérêt entre un taux à 2% et un taux à 3,3%, tandis que le second devrait être rémunéré à 6,1%, contre 4,6% actuellement. Un gain de plus de 80 euros annuels par rapport au taux est également à prévoir. (Le Parisien, Maxime Gayraud, 10/01)
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En France, les entreprises résistent bien malgré la crise économique que traverse le pays. Bien que les procédures collectives aient atteint 48% en 2022, à 41 000, elles restent inférieures aux 55 000 défaillances enregistrées avant la pandémie. « La baisse des défaillances a été compensée en partie par l'explosion des radiations », explique Frédéric Visnovsky, médiateur national du crédit à la Banque de France. Les dirigeants d’entreprise ont également opté pour des dispositifs amiables de prévention afin d’éviter les faillites. Globalement, Bercy ne prévoit pas de difficultés majeures sur les PGE. Seulement 4% des entreprises ont des difficultés de remboursement, note la Fédération bancaire française. (Le Figaro, Claudia Cohen, 10/01)
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Le 9 janvier 2023, l’assureur britannique spécialiste des risques de l’entreprise Beazley a annoncé avoir placé une obligation catastrophe liée au risque cyber. Il s’agit d’une initiative réalisée sur un segment financier amené à se développer. Les obligations catastrophes (cat bond) font partie des éléments constituant le segment des titres et produits dérivés liés à l’assurance (insurance-linked securities, ou ILS). Dans un communiqué, le groupe explique que l’obligation privée de 45 millions de dollars est « entièrement négociable et donne à Beazley une indemnisation contre tous les périls dépassant un événement catastrophique de 300 millions de dollars, avec la possibilité de libérer des tranches supplémentaires jusqu’en 2023 et au-delà ». Les catastrophes naturelles dominent de manière significative le marché des ILS, qui représente environ 100 milliards de dollars et 15% des capitaux fournis au secteur mondial de la réassurance. (L’Agefi, Bertrand De Meyer, 10/01)
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Le fonds Lac1, géré par Bpifrance, a pris une participation de plus de 5% au capital de la société Elis. Il s’agit de son sixième investissement dans un groupe pour ce fonds. Selon Bpifrance, cet investissement est dédié aux « leaders mondiaux français cotés en bourse, qui présentent un fort potentiel de création de valeur tout en répondant aux enjeux environnementaux actuels ». Cette part offre à Bpifrance une place de censeur au conseil de surveillance de la société. Lors de sa prochaine assemblée générale, Elis proposera Bpifrance en tant que membre de ce conseil. À noter que l'entreprise compte deux investisseurs institutionnels de poids dans son actionnariat, dont Crédit Agricole Assurances (Predica), avec 6,3% du capital. (L’Agefi, Laurence Pochard, 10/01)
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Selon Credit Suisse, le nombre de millionnaires en France devrait passer de 2,8 millions aujourd'hui à 3,9 millions en 2026. Avec 4 640 personnes très fortunées ou Ultra High Net Worth Individuals (UHNWI), la France occupe la deuxième place en Europe derrière l’Allemagne. Le pays séduit ainsi plusieurs professionnels de la gestion de la fortune. Les réformes sur la fiscalité du patrimoine et le Brexit ont poussé les banques américaines comme Citi ou de Goldman Sachs à se lancer dans le wealth management. Indosuez Wealth Management, du groupe Crédit Agricole, a mis en place une cellule dédiée au suivi des UHNWI. À cause de leur poids et leur connaissance des marchés, les familles clientes des family offices disposent d’un profil proche de celui d’une clientèle institutionnelle. Elles privilégient l’investissement dans l’économie réelle. D’après le dernier baromètre publié par l’Association Française du Family Office (AFFO), 74% des familles s’intéressent à l’investissement dans les start-up, un segment représentant en moyenne 7% de leurs placements. (Option Finance, Sonia Ramond-Mignon, 09/01)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Les priorités environnementales, sociales et de gouvernance (ESG) peinent à s’imposer dans l’assurance des entreprises. Cette situation s’explique par le manque de recul sur les technologies récentes et une sinistralité élevée. Certains assureurs commencent toutefois à se saisir du sujet. Dans l’assurance responsabilité civile du dirigeant, « une bonne notation ESG peut permettre d’obtenir des conditions de couverture (franchise, étendue des garanties) plus attractives auprès de certains assureurs », souligne Jean-Christophe Tessier, directeur de l’assurance responsabilité civile et lignes financières chez Marsh. Certaines compagnies d’assureurs commencent également à retirer la couverture des projets liés aux énergies fossiles. (Les Echos (2), Amélie Laurin, 10/01)
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Selon RTE, le gestionnaire des lignes haute tension, la consommation d’électricité en France a baissé d’environ 10% cet automne, par rapport à la moyenne 2014-2019, relate le média. Il s’agit d’une baisse historique par rapport à la chute de 14% observée en 2020. D’après Eurostat, la consommation de gaz naturel a également reculé de 20,1%, d’août à novembre 2022, dans l’Union européenne par rapport à la demande moyenne pour la même période entre 2017 et 2021. « Ces chiffres confirment, y compris durant la période de froid, la tendance observée depuis plusieurs semaines et l’effet réel des actions de sobriété engagées par les particuliers et les entreprises », a déclaré le ministère de la Transition énergétique, mi-décembre. (Le Figaro, Arthur Bijotat, 10/01/2023)
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Une étude de l’Agence internationale de l'énergie (AIE) et de l’Office européen des brevets (OEB) souligne que les États membres de l’Union européenne ont concentré 28% des dépôts de brevets concernant l’hydrogène au cours de 2011-2020. Devant le Japon (24%) et les États-Unis (20%), le Vieux Continent est bien positionné en matière de production d’hydrogène et domine le dépôt de brevets sur les électrolyseurs. Sur les dix dernières années, il est également en tête concernant les dépôts liés au stockage et à la distribution de l’hydrogène, avec 33% du total. « L’Europe a un écosystème riche dans ce domaine avec des leaders mondiaux, des instituts de recherche importants liés à la transition énergétique, des acteurs locaux spécialisés et des start-up dynamiques », constate Yann Ménière, économiste en chef de l’OEB. Avec 6% de brevets déposés au niveau mondial, la France est placée au 2e rang derrière l’Allemagne et devant les Pays-Bas. (Les Echos, Nicolas Rauline, 10/01)
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Lors de la présentation de ses vœux en tant que nouvelle présidente de l’Autorité des marchés financiers (AMF), le 9 janvier 2023, Marie-Anne Barbat-Layani, a révélé les priorités d’action et de supervision de l’organisme pour 2023. Parmi celles-ci figure la clarification de l’information financière pour renforcer la protection des épargnants. La dirigeante appelle également à ce que la réglementation européenne verte autour de la finance durable soit éclaircie pour faciliter la supervision. Elle s’engage aussi à accélérer le passage du régime d’enregistrement au régime d’agrément obligatoire pour les prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) non enregistrés afin de protéger les investisseurs numériques. (L’Agefi Quotidien, Tuba Raqshan, 10/01 ; Les Échos, Laurence Boisseau, 10/01)
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Plusieurs dossiers attendent l’exécutif pour 2023. Le gouvernement devrait reprendre les discussions en matière de politique agricole. Trois propositions de loi seront à examiner pour compléter Egalim 1 et 2 en 2023. D’autre part, l’encadrement du photovoltaïque agricole doit voir le jour prochainement, dans le cadre du projet de loi sur l’accélération des énergies renouvelables (AER). Les consultations autour du projet de loi d’orientation et d’avenir (LOA) devraient également reprendre en 2023. Concernant le congrès de la FNSEA, il aura lieu fin mars. Il y a quelques semaines, la présidente de l’organisme, Christiane Lambert, a annoncé qu’elle ne briguerait pas un troisième mandat, tandis que son premier vice-président, Arnaud Rousseau, a annoncé sa candidature. À la Confédération paysanne, quatre élus du secrétariat national devraient céder leur place, lors du prochain congrès, après avoir atteint la durée maximale de leur mandat. (Agra Presse, 09/01)
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D’après La lettre Vernimmen, les actionnaires des entreprises du CAC 40 ont reçu 80,1 milliards d’euros en dividendes et rachats d’actions en 2022, soit 15,5% de plus qu’en 2021. Les dividendes versés se sont élevés à 56,7 milliards d’euros, en hausse de 23% par rapport à l’année précédente. Les rachats d’actions ont, quant à eux, atteint 23,7 milliards d’euros. Les groupes qui ont le plus rapporté à leurs actionnaires sont TotalEnergies, LVMH et Sanofi avec respectivement 6,9 milliards, 5 milliards et 4 milliards d’euros de dividende. Le Crédit Agricole a reversé 3,3 milliards sous forme de dividendes et de rachats d’actions. (Les Echos, Bastien Bouchaud, 10/01)
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Dans un article publié dans son bulletin mensuel, la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé que l’augmentation des salaires en zone euro devrait être « très forte » pour 2023, dépassant les références historiques. Cette hausse reflétera « un certain rattrapage entre les salaires et les taux élevés d’inflation » observés depuis l’année 2021. Même si la hausse annuelle des prix à la consommation est retombée sous la barre symbolique des 10% en décembre, les salaires réels sont aujourd’hui beaucoup plus faibles qu’en 2019, « avant la pandémie ». Selon la BCE, le taux d’évolution annuel réel des salaires était à -5,2 %, au 2e trimestre 2022. Face à cette situation, les syndicats pourraient « exiger des augmentations salariales plus importantes lors des prochains cycles de négociations », notamment dans les secteurs à salaires modérés. Dans une interview accordée au Monde, Luis de Guindos, vice-président de la BCE, avait confié qu’il redoutait « une spirale inflationniste » qui serait néfaste pour ramener l’inflation à 2 %. Dans une étude, plusieurs économistes du FMI ont affirmé qu’augmenter les salaires n’entraîne pas systématiquement une spirale inflationniste. (La Tribune Edition Quotidienne, 10/01)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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