|
|
|
|
|
BNP Paribas et Caceis, filiale du Crédit Agricole et de Santander, ont officialisé le 1er janvier 2023 le lancement de leur coentreprise baptisée Uptevia, spécialisée dans les services aux émetteurs. Cette nouvelle filiale est détenue à parts égales par les deux groupes bancaires. « L’enjeu n’est pas de réaliser des synergies de revenus, mais de regrouper nos expertises et de faire de cette entité le fer de lance de nos deux groupes sur ce métier », a précisé Lionel Barthélémy, directeur général d’Uptevia. (Les Echos, Aurélie Abadie, 12/01/2023)
|
|
|
|
|
|
|
OpinionWay a lancé la 14e vague du baromètre sur la notoriété, l’image et l’attractivité des acteurs de l’assurance. La notoriété s'est établie autour de 88-89% pour les assureurs, et 92-93% pour les bancassureurs, entre 2010 et 2015, tandis qu'elle a reculé respectivement à 80% et à 82% en 2019. La notoriété a toutefois augmenté à petits pas depuis, remontant à 82% maximum pour les assureurs et 86% pour les bancassureurs. Deuxième au classement général derrière Crédit Mutuel et devant la Macif, Crédit Agricole Assurances se classe deuxième, en termes d’image, et troisième sur l’attractivité. (L’Argus de l’Assurance, 13/01)
|
|
|
|
|
|
|
Nicolas Denis sera le directeur général de Predica à compter du 1er mars 2023. Il devient également directeur général adjoint et second dirigeant effectif de Crédit Agricole Assurances. Dans le cadre de sa nouvelle fonction, Nicolas Denis siègera aussi au comité exécutif de Crédit Agricole Assurances. Sa nomination vient compléter la direction de Crédit Agricole Assurances qui comptera deux seconds dirigeants effectifs aux côtés du directeur général Philippe Dumont, dont Guillaume Oreckin, directeur général de Pacifica. (Argus Assurance Newsletter, 10/01)
|
|
|
|
|
|
|
Bernard Muselet est nommé directeur général de Crédit Agricole Bank Polska. Depuis 2019, il était président du directoire de Crédit du Maroc et Senior Country Officer du groupe Crédit Agricole pour le Maroc. (L’Agefi Hebdo, 12-18/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Les banques JPMorgan Chase, Citi, Bank of America et Wells Fargo publieront leurs résultats annuels ce 13 janvier. Cette fois-ci, les établissements américains devraient publier des chiffres qui ne sont pas aussi florissants que l’an passé, en raison notamment des incertitudes géopolitiques et macroéconomiques qui ont conduit les banques à passer d’importantes provisions afin de couvrir les éventuelles pertes de crédit. Les six plus grandes banques américaines pourraient cumuler 5,7 milliards de dollars de réserves au quatrième trimestre et leurs profits pourraient baisser de 17% en moyenne, estime Refinitiv. Néanmoins, les activités de trading, qui ont bénéficié de la volatilité sur les marchés depuis le printemps, pourront soutenir les résultats. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 12/01)
|
|
|
|
|
|
|
Selon les informations du média Les Echos, Goldman Sachs a engagé le 11 janvier 2023 un plan de licenciements qui concernera 3 200 personnes dans le monde, soit 6,6% des 48 500 salariés décomptés à fin septembre 2022. En 2022, les introductions en Bourse ont notamment marqué un coup d’arrêt, à l’image des fusions-acquisitions (M&A), dont la banque est le leader mondial. Son résultat net a reculé de 43% sur un an au troisième trimestre, à 3 milliards de dollars. L’établissement, qui publiera ses résultats annuels le 17 janvier, donnera des précisions sur sa stratégie aux investisseurs le 28 février. (Les Echos, Solveig Godeluck, Véronique Le Billon, 12/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
La branche AFB a signé le 23 juin 2022 un accord Pro-A qui permet aux salariés de changer de métier ou de profession, mais aussi de bénéficier d’une promotion sociale ou professionnelle. Issu de la loi « Avenir professionnel » du 5 septembre 2018, ce nouveau dispositif de formation vise à lutter contre l’obsolescence des compétences dans un contexte d’évolution marquée des technologies et de l’organisation du travail. Selon l’AFB, « 40% des salariés, sur 186 800, sont éligibles à ce dispositif, pour près de 40 certifications différentes ». Dans les détails, le niveau de certifications éligibles à la Pro-A peut être supérieur, identique ou inférieur à celui déjà détenu par les bénéficiaires et la durée du parcours sera entre six et douze mois, voire plus dans certains cas particuliers. (L’Agefi Hebdo, Hélène Truffaut, 12-18/01)
|
|
|
|
|
|
|
D’après les déclarations du gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, le taux du Livret A pourrait faire l’objet d’un important rehaussement au 1er février. Son niveau pourrait passer de 2% à 3%. Depuis un an, le taux de ce produit a déjà été multiplié par quatre pour passer de 0,5% à 1% en février 2022, puis à 2% en août. Les spécialistes de l’épargne estiment qu’il pourrait encore atteindre 3,3%, d’après sa formule de calcul basée en partie sur l’inflation. Le 10 janvier 2023, BPCE a indiqué lors d'une conférence de presse que si ce taux devait remonter à 3,3% au 1er février, cela reviendrait à le faire bondir d’un coup de 130 points de base. Selon le groupe, l’impact d’une hausse de 30 points de base pourrait drainer 11,2 milliards d’euros vers l’ensemble des livrets réglementés, au détriment notamment de l’assurance-vie qui perdrait 6,5 milliards. Une hausse de 130 points de base pourrait ainsi affecter significativement les placements. (Les Echos, Marion Heilmann, 12/01)
|
|
|
|
|
|
|
Le 11 janvier 2023, les services de la Banque de France, ceux du ministère de l’Économie, du Trésor et les représentants des courtiers et des banques se sont réunis pour débattre d’une éventuelle mensualisation de la revalorisation du taux de l’usure. La décision de la Banque de France, qui calcule actuellement ce taux tous les trimestres, est attendue la semaine prochaine. Visant à faciliter l’accès au crédit immobilier, la mensualisation devrait être instaurée à partir du 1er février ou du 1er mars et pour quelques mois. Estimant que le taux de l’usure calculé de manière trimestrielle freine le marché du crédit, les courtiers et les banques ont demandé cette actualisation plus rapide. Lors de son audition à la commission des Finances du Sénat, le 11 janvier, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a évoqué « un éventuel ajustement technique ». (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 12/01 ; Les Echos, Marion Heilmann, 12/01)
|
|
|
|
|
|
|
Les établissements bancaires qui ne se conforment pas à la législation en évinçant les courtiers s’exposent à « de lourdes sanctions ». C’est la réponse annoncée le 20 décembre 2022 par le ministre de l’Économie et des Finances, Bruno Le Maire, face à la question déposée fin août 2022 à l’Assemblée nationale par le député du Tarn, Frédéric Cabrolier, sur la situation des courtiers. « Depuis 2019, face à ce qu’elles jugent comme de la concurrence, certaines banques ont décidé de refuser tout dossier de client choisissant d’être conseillé par un courtier », a indiqué cet élu. Ce dernier a souligné que l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et l’Autorité de la concurrence n’avaient pris aucune mesure, malgré le non-respect de la loi par les banques. Rappelant à ces établissements les codes qui les interdisent d’évincer les courtiers du marché, le ministre les appelle à respecter le contrat passé entre un courtier et son client. (Les Echos, M. H., 12/01)
|
|
|
|
|
|
|
Dans le processus d’acquisition d’un véhicule, le choix du financement figure parmi les démarches primordiales à réaliser. Il existe différents moyens permettant à une personne de s’offrir une voiture. Parmi ceux-ci, il y a le leasing, qui rencontre un franc succès actuellement. Il s’agit, ici, de verser un loyer chaque mois pour profiter de sa voiture pendant une durée déterminée. Le leasing « apporte un niveau de pouvoir d’achat supérieur à ce qu’un automobiliste peut obtenir avec un financement traditionnel à crédit », explique Étienne Royol, directeur de la mobilité chez Sofinco. Il propose deux possibilités : la location avec option d’achat (LOA) et la location longue durée (LLD). La LOA et la LLD évitent « de sortir de grosses sommes », souligne-t-il. (Le Parisien, Mathieu Pelloli, 12/01)
|
|
|
|
|
|
|
En télétravail, une chute ou des brûlures d’un salarié peuvent être considérées comme accident de travail. D’après Audrey Barbier-Litvak, directrice générale de la start-up Offishall, « la hausse du temps passé à domicile entraîne une forte augmentation des accidents domestiques ». Or, tous ne sont pas toujours considérés comme accident de travail, ajoute-t-elle. La start-up, qui compte 50 entreprises clientes (dont BforBank), et l’assureur Allianz, ont créé une assurance garantie de la vie (GAV) professionnelle. Celle-ci couvre les accidents graves dont les séquelles se traduisent par une atteinte à 25% de l'intégrité physique et psychique. Elle a pour but de prendre en charge le salarié et sa famille, qui pourraient se blesser durant le temps de télétravail. Cette offre propose aux personnes qui travaillent chez elles des consultations psychologiques, diététiques, et même des gardes d’enfants. (Le Figaro, Danièle Guinot, 12/01)
|
|
|
|
|
|
|
Créé fin 2019 pour remplacer le « plan d’épargne retraite populaire » (PERP), le nouveau plan d’épargne retraite (PER) affiche un bilan solide. Selon le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, ce dispositif a comptabilisé plus de 6 millions de bénéficiaires, soit plus du double des 3 millions fixés initialement. Les encours sont estimés à environ 70 milliards d’euros en trois ans. « Le déploiement du PER est un succès majeur », a affirmé le ministre. (Challenges, Damien Pelé, 12-18/01/2023)
|
|
|
|
|
|
|
Selon les dernières estimations de JP Morgan, la croissance américaine devrait s'élever à 1% en 2023. En Europe, elle devrait s’établir aux alentours de 0,2%. En Chine, la levée de nombreuses mesures sanitaires devrait engendrer une hausse du nombre de cas de Covid jusqu’au printemps 2023, puis entraîner un rebond de l’économie au second semestre 2023. Les marchés « se réjouissent de la réouverture de l’économie chinoise et de la décélération récente de l’inflation », mais « sans vouloir prématurément casser l’ambiance, cet enthousiasme mérite d’être tempéré, car les hypothèques sur la croissance chinoise sont loin d’être levées, le repli de l’inflation est loin d’être acquis et les resserrements monétaires sont loin d’être achevés », a commenté le Crédit Agricole dans une note publiée le 6 janvier. (L’Agefi Hebdo, Annick Masounave, 12-18/01)
|
|
|
|
|
|
|
Selon le président d’Edmond de Rothschild Corporate Finance Arnaud Petit, les segments midcaps seraient restés très actifs en 2022 « grâce aux fonds de capital-investissement qui ont continué d’animer le marché en s’appuyant sur les fonds de dette privée ». Un Top 10 de L’Agefi Hebdo sur les opérations bouclées entre le 1er janvier et le 31 décembre 2022 place Crédit Agricole Corporate and Investment Bank, avec Crédit Agricole Midcap Advisors, à la quatrième place. L’établissement compte 9 opérations sur la période. (L’Agefi Hebdo, Florent Le Quintrec, 12-18/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
|
|
|
|
|
|
|
La Fédération bancaire française a signé, en octobre 2022, une charte de l’inclusion engageant les banques à proposer des services de paiement adaptés aux personnes handicapées, notamment les non-voyants. Julien Delamorte, ancien banquier, a ainsi développé la carte « parlante », un prototype qui a séduit Crédit Agricole Payment Services. L'établissement prévoit d’industrialiser le dispositif en collaborant avec Thales. Crédit Agricole Normandie Seine a déjà lancé une expérimentation. Prochainement, trois caisses régionales devraient mettre en œuvre un pilote avant un déploiement national. (L’Agefi Hebdo, Alexandra Oubrier, 12-18/01)
|
|
|
|
|
|
|
La Fédération des Investisseurs Individuels et des clubs d’investissement (F2iC) et l’Association française des investisseurs institutionnels (Af2i) souhaitent que les assemblées générales (AG) des entreprises, prévues à l’automne 2023, se déroulent de façon hybride. L’objectif est de permettre à chaque actionnaire d'assister aux réunions et de voter à distance, afin de faciliter l’accès aux AG. Cette pratique a été utilisée pour la première fois en 2021 par Amundi. Le gestionnaire avait bénéficié de l’appui de sa filiale Caceis et l’expertise de Lumi Technologies. (Les Echos, L. Boi., 12/01)
|
|
|
|
|
|
|
Selon l’Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), seuls 56% des salariés âgés de 55 à 64 ans étaient encore en poste en France fin 2022, contre 61% dans la zone euro et 71,8% en Allemagne. Ce constat laisse penser qu’à l’heure de la réforme des retraites, présentée ce 10 janvier 2023 par la Première ministre Élisabeth Borne, les entreprises tricolores n’investissent pas ou investissent peu dans les plus de 50 ans. Selon Magaly Siméon, fondatrice quinquagénaire de la startup Lily facilite la vie, la grande majorité des entreprises les considèrent « moins productifs, chers et moins adaptables ». (Les Échos, Muriel Jasor, 12/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
L’Autorité des marchés financiers (AMF) met en garde contre les plateformes à revenus partagés, qui permettent de financer un achat immobilier pour recevoir ensuite une partie des loyers. Selon le gendarme financier, les discours commerciaux que ces plateformes utilisent sont « parfois trompeurs » et les contrats proposés manquent de transparence. Les investisseurs sont « de simples créanciers d’une société constituée spécialement à cet effet et souvent peu capitalisée », explique l’AMF. L’Autorité alerte sur un risque de perte du capital investi en cas de dépôt de bilan. (Challenges, Eric Tréguier, 12-18/01)
|
|
|
|
|
|
|
Robert Ophèle, ancien président de l’Autorité des marchés financiers (AMF), est le candidat proposé par le président Emmanuel Macron pour diriger l’Autorité des normes comptables (ANC). La candidature du haut fonctionnaire a déjà été approuvée par les commissions des finances de l’Assemblée nationale et du Sénat, mais il devra encore être auditionné par le Parlement. Si Robert Ophèle est nommé à la tête de l’ANC, la durée de son mandat sera de six ans, renouvelable une fois. Il sera notamment chargé d’accompagner les entreprises dans la mise en œuvre de la directive européenne CSRD, qui imposera un reporting ESG plus dense qu’avant. (Les Echos, Laurence Boissu, 12/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Selon les résultats d’une enquête de conjoncture de la Banque de France, la croissance économique française fait preuve de résilience malgré les chocs externes de l’année 2022. L'institution prévoit une hausse du PIB d’environ 0,1%. L’enquête révèle que cette croissance s’accompagne d’une stabilité au cours du mois de janvier 2023. Dans l’ensemble, un peu moins d’un quart des entreprises se disent avoir été impactées par la crise énergétique en décembre 2022. « L’activité en France résiste mieux que prévu », d'après le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau. (Les Échos, Claude Fouquet, 12/01)
|
|
|
|
|
|
|
La Première ministre française Élisabeth Borne a présenté la réforme des retraites le 10 janvier 2023. Elle a été bien accueillie par le patronat, qui salue « les décisions pragmatiques et responsables » prises par le gouvernement. « Au final, c’est une réforme à 80% positive, avec 20% de bémols », selon un poids lourd du patronat. De son côté, l’Union des Industries et Métiers de la Métallurgie (UIMM) reste perplexe vis-à-vis de plusieurs points, notamment le « coût financier que représente pour les entreprises l’allongement de la durée de vie au travail ». (Les Echos, Renaud Honoré, 12/01)
|
|
|
|
|
|
|
Selon Eurostat, le taux de chômage dans la zone euro s’est établi à 6,5% en novembre 2022, soit son plus bas niveau historique. Il était de 7% en France. Alors que le chômage se rapproche aussi de leur plus bas historique aux États-Unis (3,5%) et au Royaume-Uni (3,7%), le marché du travail dans les deux pays n’a pas retrouvé son niveau d'avant-crise. Malgré « la grande démission », une amélioration du marché est constatée dans la zone euro après les années de la crise. « On constate clairement une stratégie de rétention des salariés de la part des employeurs, d’autant plus qu’ils prévoient une récession de relativement courte durée », note Pawel Adrjan, économiste à Indeed. Karl Thompson, du Centre for Economics and Business Research, prévoit pourtant un changement du dynamisme du marché pour les prochains trimestres. (Le Monde, Éric Albert, 12/01)
|
|
|
|
|
|
|
Dans le dernier rapport du Forum économique mondial de Davos (Suisse) sur les risques mondiaux, publié le 11 janvier 2023, les décideurs du monde entier ont classé la crise du coût de la vie comme principale préoccupation pour les deux prochaines années. Selon les 1 200 experts interrogés notamment par Zurich Insurance et le Forum, les troubles sociaux et politiques liés à l'inflation, les changements climatiques et les nouvelles rivalités géopolitiques et économiques sont les trois principaux risques pour 2023. Pour les deux années à venir, 80% des personnes interrogées déclarent avoir une vision négative de l’avenir. Les auteurs du rapport avertissent qu'avec la crise du coût de la vie, « l’agitation sociale et l’instabilité politique qui en découlent ne se limiteront pas aux marchés émergents ». (Les Echos, Guillaume de Calignon, 12/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|