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Visant à « permettre à tous l’accès à l’assurance du quotidien », Crédit Agricole Assurances vient de lancer une nouvelle offre MRH dédiée aux jeunes de moins de 31 ans. En payant 6 euros par mois, ces derniers pourront bénéficier pour deux pièces au maximum de garanties « essentielles » et de services. (L’Argus de l’Assurance, 20/01)
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Afin de diversifier son mode de financement, LCL a décidé de proposer à ses clients d’investir directement dans deux obligations émises par la banque. Dans les détails, la première est assortie d’un coupon de 3,30% versé annuellement et s’étale sur six ans. Pour la seconde, d'une durée de dix ans et éligible à l’assurance-vie, le coupon atteint 4,75%. Le coupon pour la deuxième obligation n’est toutefois versé qu’au moment du remboursement par l’émetteur. (Option Finance, 16/01)
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Diplômé de l’Ensae et du CHEA, et actuaire IAF, Nicolas Denis a été nommé en tant que directeur général de Predica. Il sera également directeur général adjoint et second dirigeant effectif de Crédit Agricole Assurances et intègrera le comité exécutif. Sa prise de fonction est prévue pour le 1er mars 2023. (Challenges, 19-25/01)
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Crédit Agricole a enregistré 3,4 milliards d’euros de bénéfices en 2022. Avec BNP Paribas, Société Générale et Axa, les quatre établissements ont réinjecté au total près de 13,8 milliards d’euros sous forme de dividendes et de rachats d’actions, soit près de 17% du montant record de 80,1 milliards versés par les entreprises du CAC 40, et autant que les 20 derniers groupes de l’indice, rapporte La Lettre Vernimmen dans son édition de janvier. « Leurs résultats ont été dopés depuis le début de la pandémie par une épargne abondante chez les particuliers comme dans les entreprises, par un coût du risque faible qui permet de mener des investissements, et par les résultats payants des plans de transformation menés depuis des années », explique Didier Alleaume, associé de Grand Thornton et expert des banques. En termes de capitalisation, Crédit Agricole aurait gagné 10% depuis la clôture de son programme de rachats de 160 millions d’euros d’actions, entre fin novembre 2022 et mi-janvier 2023. (Challenges, E.A., 19-25/01)
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BNP Paribas se retire du marché américain de la banque de détail en cédant sa banque américaine Bank of the West au groupe canadien Bank of Montreal (BMO) pour un montant de 16 milliards de dollars. L’opération, qui devrait être finalisée le 1er février 2023, devrait générer 170 points de base sur le ratio de capital CET 1 de la banque française, soit 11 milliards d’euros. BNP Paribas a indiqué que près de 4 milliards d’euros seraient reversés sous forme de rachats d’actions destinés à compenser la dilution du bénéfice net par action résultant de la cession. Les 7 milliards d’euros restants devraient ainsi permettre au groupe de diversifier ses sources de revenus sur ses marchés principalement européens. BNP Paribas a également annoncé que cette opération devrait lui permettre de dégager près de 2 milliards d’euros de revenus additionnels en 2024. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 19/01)
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Malgré l’échec des pourparlers en 2021, la banque italienne UniCredit n'a pas exclu le 18 janvier 2023 la possibilité de réévaluer à l'avenir une éventuelle acquisition de Banca Monte dei Paschi di Siena (BMPS), la banque toscane détenue à 64% par Rome. « Je pense que Monte dei Paschi a pris une direction différente dans sa stratégie. Ils font cavalier seul pour le moment. Et ils ont levé leur capital, ils rationalisent la banque, ils restructurent la banque », a indiqué le directeur général d’UniCredit, Andrea Orcel, dans le cadre d’une interview accordée à CNBC. (L’Agefi, 19/01/2023)
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Un sondage réalisé par le syndicat IPSO, relaté par Reuters, met en lumière une perte de confiance du personnel de la Banque centrale européenne (BCE) concernant la direction de l’institution. L’incapacité de l’établissement à endiguer l’inflation et un désaccord sur les salaires expliqueraient cette situation. Sur 1 600 employés, un peu moins de la moitié accordent une confiance « modérée » (34,3%) ou « élevée » (14,6%) à la présidente de l’institution Christine Lagarde et au directoire concernant la direction et la gestion de la BCE. (L’Agefi, 19/01)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Face à la hausse des taux d’intérêt des livrets d’épargne réglementée, les principales compagnies d’assurance veulent éviter que les épargnants ne privilégient le livret A à 3%. Elles ont donc décidé de relever les taux de rendement de leurs fonds en euros au titre de 2022. C’est le cas par exemple de Milleis, dont le rendement a atteint les 2,15% l'année dernière, contre 0,95% en 2021. (Challenges, Éric Tréguier, 19-25/01)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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À l’instar des autres secteurs, les assureurs se préparent à s’engager dans la lutte contre le réchauffement climatique. Le 17 janvier 2023, durant le Forum économique mondial de Davos, la coalition internationale Net-Zero Insurance Alliance (NZIA) a présenté le protocole qui doit aider ses membres à définir une feuille de route alignée avec l’Accord de Paris sur le climat. AXA, Allianz, Crédit Agricole Assurances et d’autres grands assureurs et réassureurs fixeront, d’ici le 30 juillet 2023, au moins un objectif sur cinq proposés. Cependant, cette perspective ne convainc pas à l’unanimité, et les ONG restent perplexes. « S’il y a un secteur qui doit être conscient des dégâts que les catastrophes climatiques causent déjà, c’est bien celui de l’assurance. Pourtant, la NZIA est arrivée en retard à la table des négociations et les lignes directrices de son protocole témoignent d’un manque d'ambition stupéfiant », indique Paddy McCully, analyste senior chez Reclaim Finance. (Les Echos, Amélie Laurin, 19/01)
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Les ONG Oxfam France, Les Amis de la Terre et Notre Affaire à Tous ont donné trois mois à BNP Paribas, à compter du 26 octobre 2022, pour améliorer son « plan de vigilance » et cesser de financer tout nouveau projet d’investissement dans les énergies fossiles. L’établissement prépare actuellement sa riposte. Cette mise en cause publique a été mal vécue en interne, car non seulement elle marque une dégradation dans les relations entre l’établissement et certains défenseurs de l’environnement, mais elle représente aussi un risque pour l’image de la banque. Et ce, alors que cette dernière a le sentiment de se mobiliser pour le climat. Le pilier « durable » est d’ailleurs au centre de son plan stratégique à horizon 2025. (Les Échos, Marion Heilmann, Édouard Lederer, 19/01)
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Les conseillers en investissements financiers (CIF) ont l’obligation de tenir compte des préférences ESG de leurs clients depuis début janvier 2023. Ils devront évaluer les attentes des clients suivant trois familles de normes : la proportion minimale d’investissements alignés avec la taxonomie européenne, d’investissements durables au sens du règlement Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR) et la prise en compte par les instruments financiers des principales incidences négatives (PAI) sur les facteurs de durabilité. Par manque de normes, les sociétés de gestion sont toujours dans le flou. Selon Timothée Jaulin, directeur du développement de l’ESG chez Amundi, il manque toujours les exigences de reporting additionnel pour les entreprises qui vont se déployer progressivement de 2023 à 2025 en vertu de la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD). (L’Agefi Actifs, Jonathan Blondelet, janvier 2023)
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Le fonds souverain de la Norvège a annoncé le rachat d’une participation dans des projets photovoltaïques et éoliens du groupe espagnol Iberdrola. L’Agence internationale de l’énergie (AIE); relève depuis 2020, les investissements dans les énergies vertes augmentent de 12% par an dans le monde. Dans un rapport sur la transition écologique, remis à Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances; Yves Perrier, président d’Amundi, rappelle les enjeux de rentabilité pour le secteur financier, dans le cadre des investissements verts. « L’ampleur des investissements à réaliser, leur durée et leur faible valeur d’usage nécessiteront de remettre en cause, chez les investisseurs, les critères de rentabilité du capital forgés dans les années 2000 et dont le niveau apparaît incompatible avec la nature des transformations à opérer », écrit-il. De ce fait, la transition énergétique commence à faire son entrée dans d’autres secteurs comme le biogaz ou l’hydrogène vert. (L’Opinion, Irène Ichauspé et Muriel Motte, 19/01)
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D’après les dernières données de la Direction de la recherche, des études, de l’évaluation et des statistiques (Drees), les femmes résidant en France avaient touché une retraite moyenne de moins de 40% par rapport aux hommes en 2020, soit 1 154 euros bruts contre 1 931 euros. Carole Bonnet, de l'Institut national des études démographiques (INED), estime que cet écart « ne sera toujours pas comblé en 2065 ». Or, les femmes sont plus diplômées que les hommes, avec un taux de 54,2% contre 46%, note Eurostat. Parmi les facteurs qui creusent les différences de revenus figure la diminution de la proportion de femmes qui obtiennent une promotion au sein d’une entreprise. En outre, les femmes épargnent moins pour leur retraite. L’AMF précise qu’en mars 2021, les détenteurs d’épargne salariale étaient à 61,8% constitués d'hommes, contre 38,2% de femmes. (Le Monde, Marie Charrel, 19/01)
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Les cours des cryptomonnaies connaissent une chute importante avec une perte de 2 000 milliards de dollars de valorisation. Pendant la pandémie, la mise en place des taux bas par les banques centrales a favorisé ce segment. La défiance due à la crise de 2008 a aussi alimenté l’intérêt pour la blockchain. En 2022, la préoccupation face à la menace du réchauffement climatique, à la pandémie et à la guerre en Ukraine a poussé les gens à s’y intéresser. Mais la multiplication des scandales et les idées floues sur leur valeur ajoutée ont fait diminuer l’engouement pour les cryptomonnaies. Dans une interview accordée à L’Express, Pascal Gauthier, PDG de Ledger, commente la crise à laquelle le secteur est confronté et livre son point de vue sur l’affaire FTX. Interrogé sur le débat concernant l’utilité des cryptomonnaies, il énumère les avantages liés à l’utilisation du bitcoin. Selon lui, « la crypto est un phénomène mondial ». « En France, on a la chance d’avoir tous les savoir-faire pour se développer », ajoute-t-il. (L’Express, Anne Cagan, 19-25/01 ; L’Express, Anne Cagan Et Maxime Recoquillé, 19-25/01)
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Dans l’Hexagone, la Banque de France et le gouvernement s’attendent à ce que l’inflation commence à refluer à partir du milieu de l’année 2023. Une vision que le patronat, qui se montre moins optimiste, ne partage pas. « Je suis très prudent quant au reflux de l’inflation, et je ne suis pas du tout certain que cela va ralentir en 2023 et 2024 », a indiqué Geoffroy Roux de Bézieux, président du Medef, lors de ses vœux à la presse, le 18 janvier 2023. Il estime que plusieurs facteurs militent pour que l’inflation perdure. Les hausses de salaire devraient entretenir la dynamique des prix, considère Geoffroy Roux de Bézieux. (Les Echos, R. Ho., 19/01)
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Le 18 janvier 2023 lors de ses vœux à la presse, Pierre Moscovici, Premier président de la Cour des comptes, a regretté la poursuite du « quoi qu’il en coûte » en 2022 et a appelé le gouvernement à y mettre fin en 2023. Il a expliqué que la France n’avait plus les moyens de financer ses dépenses, en raison de la remontée des taux d’intérêt. Pierre Moscovici a aussi souligné que la revue des dépenses publiques, annoncée par le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, était « indispensable ». « Il ne faut pas faire ce que l’on a fait dans le passé. Cette fois, il s’agit d’établir un calendrier, un périmètre et une méthode, pour regarder politique publique par politique publique et établir des objectifs explicites en matière de dépenses », a précisé le Premier président de la Cour des comptes. (Les Échos, Renaud Honoré, 19/01)
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Les recettes publiques devraient dépasser les 200 milliards de dollars si les quelque 140 pays signataires de l’accord de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) sur la réforme fiscale des multinationales le mettaient en œuvre. Les nouvelles estimations rendues publiques le 18 janvier 2023 montrent que l’OCDE a revu ses prévisions à la hausse. L’impôt minimum mondial de 15% sur les bénéfices des multinationales réalisant un chiffre d'affaires de plus de 750 millions d'euros générerait environ 220 milliards de dollars de recettes fiscales dans le monde. Ce montant représente 9% des recettes mondiales de l’impôt sur les sociétés. Sur la base des comptes de 2021, la réforme apporterait des avantages fiscaux de 13 à 36 milliards de dollars par an dans le monde. Par ailleurs, en août 2022, les États-Unis ont mis en place un taux d’imposition minimum de 15% pour les entreprises américaines. Cependant, il diffère de celui de l'OCDE, car il ne concerne que les entreprises américaines réalisant plus d’un milliard de dollars de chiffre d’affaires. (Les Echos, Richard Hiault, 19/01)
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En Turquie, l’indice boursier BIST 30 a enregistré des gains d’environ 200% en 2022. Une partie de cette croissance est due à la dépréciation de la livre turque, qui a baissé de 30% sur la période par rapport au dollar. « L’économie turque a notamment bénéficié indirectement de la guerre en Ukraine […]. La forte hausse des actions l’an dernier est avant tout une question de flux, et tient plus particulièrement à une réorientation de l’épargne vers l’immobilier et les actions face à une inflation extrême », explique Rémy Marcel-Villerabel, gérant chez Amundi. Contrairement aux autres banques centrales, celle de la Turquie a continué de baisser ses taux. (Les Echos, Bastien Bonchaud, 19/01)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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