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Le 23 janvier 2022, la banque italienne Intesa Sanpaolo a rassuré les investisseurs de sa capacité à tenir ses objectifs en termes de capital, après avoir fait l’objet d’inquiétudes relatives à la pression réglementaire. La Banque centrale européenne (BCE) a resserré son attention sur les trajectoires de capital des banques européennes à cause des incertitudes macroéconomiques. Alors que la BCE a demandé à la banque italienne de revoir son modèle de risque, sa capacité de distribution des bénéfices est inchangée. À noter qu’Intesa Sanpaolo a intégré les impacts réglementaires dans sa trajectoire de capital pour 2025 à hauteur de 60 points de base. L’établissement anticipe un impact supplémentaire de 45 points de base cette année. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 24/01)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Selon les données publiées par la Caisse des Dépôts le 23 janvier 2023, le Livret A a collecté 1,45 milliard d’euros en décembre 2022. En octobre dernier, le plafond du Livret A est passé de 15 300 euros à 19 125 euros. Cela a fait exploser la collecte. L’encours du produit a atteint 509,7 milliards d’euros, contre 500,5 milliards en novembre 2022. Les taux de Livret A et du Livret de développement durable et solidaire (LDDS) ont été multipliés par 4, passant de 0,5% en janvier 2022 à 1% en février, pour atteindre 2% en août. (Les Echos, Marion Heilmann, 24/01)
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Le calcul du taux d’usure va être réactualisé tous les mois à partir du 1er février 2023, et jusqu’au 1er juillet, afin de faciliter l’obtention d’un crédit immobilier. Fixé à 3,57% pour les prêts de 20 ans et plus, ce taux n’était modifié jusqu’ici qu’une fois par trimestre. Avec ce changement, les banques pourront rouvrir le robinet du crédit immobilier. Sauf que ce système pourrait aussi faire grimper encore plus rapidement les taux immobiliers. De leurs côtés, les emprunteurs espèrent que le relèvement du taux d’usure abaissera les prix de l’immobilier dans les prochains mois. « Pour compenser 1% de hausse des taux des crédits sur le pouvoir d’achat immobilier des ménages, il faut une baisse d’environ 7% à 8% des prix des biens », explique Guy Poyen, le directeur marketing du Crédit Agricole Ile-de-France. Une étude du Crédit Agricole portant sur le crédit immobilier montre qu’avec des taux de crédit qui ont plus que doublé en un an, la baisse des prix est moindre. (www.moneyvox.fr, Romain Designolle, 24/01)
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Le Parisien Économie s’intéresse à l’histoire de Bahram, un journaliste réfugié afghan, qui vient de signer un contrat d’alternance de 18 mois chez BNP Paribas. Il a obtenu cet emploi grâce, notamment, à l’association Kodiko qui lui a permis de rencontrer Nicole Fiorentino, responsable recrutement du Crédit Agricole Immobilier. Dans le cadre d’un partenariat avec l’association qui vise à favoriser l’insertion professionnelle des réfugiés en France, la filiale du Crédit Agricole a demandé à sa responsable d’accompagner, pendant six mois, les jeunes afghans dans leurs recherches d’emplois. « Nous avons fait des simulations d’entretien, pour voir quels points mettre avant, et comment structurer son argumentaire », raconte Nicole Fiorentino. (Le Parisien Économie, Charlotte Robinet, 24/01)
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Une semaine après la conclusion d’un accord avec le spécialiste de la facturation électronique Libeo, BNP Paribas s’associe avec KPMG et WeGrant, une start-up espagnole spécialisée dans le conseil en financements publics. Avec la plateforme « Espace Subventions Entreprises », dont la mise en ligne a été annoncée le 23 janvier 2023, BNP Paribas et ses deux partenaires visent à accompagner les entreprises dans la recherche des aides publiques, notamment pour des projets liés à la digitalisation et à l’environnement. (Les Echos, Edouard Lederer, 24/01)
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AG2R La Mondiale, premier groupe de protection sociale en France, présentera ce 24 janvier 2023 sa feuille de route pour 2025. Le groupe ambitionne de redresser AG2R Prévoyance qui a perdu 400 millions d’euros en dix ans. « Le plan s’accompagne, pour la première fois, d’un volet financier », précise Bruno Angles, directeur général d’AG2R La Mondiale. Le groupe mise sur des hausses de prix et un plan d’économies pour que l’entité génère 130 millions d’euros de marges de manœuvre d’ici à 2025. Par ailleurs, il décide d’abandonner le marché de la fonction publique. « Nous ne nous positionnerons pas sur la réforme de la protection sociale collective (PSC) des fonctionnaires. En santé prévoyance, notre premier objectif n’est pas la croissance, mais le retour à la rentabilité », explique Bruno Angles. AG2R La Mondiale prévoit aussi d’investir 630 millions d’euros dans de nouveaux systèmes informatiques et digitaux sur six ans afin de maintenir la cohésion entre ses diverses entités. (Les Echos, Amélie Laurin, 24/01/2023)
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Le nombre d’introductions en Bourse a considérablement baissé en 2022. D’après le 14ème Observatoire des offres publiques d’EY, le taux des retraits de la cote parisienne a excédé celui des nouveaux entrants sur la période. 55 départs d’entreprises ont été enregistrés de 2015 à 2022. « C’est un fait, ces retraits indiquent un engouement moins fort pour la Bourse », souligne Julie Madjour, associée EY. Il y a plusieurs raisons à cela, comme la hausse des taux d’intérêt, la guerre en Ukraine, la volatilité des cours, ainsi que des aspects plus structurels. (L’Opinion, Muriel Motte, 24/01)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Les fonds d’obligations vertes ont enregistré à fin décembre 2022 une sous-performance inédite, avec une perte de leurs encours de 15% à 20%. « L’année 2022 a été compliquée, car l’univers des green bonds comprend une part significative d’émetteurs du secteur de l’immobilier, particulièrement affecté par la hausse des taux, ou du secteur des services aux collectivités, pénalisé par la hausse des prix de l’énergie », indique Julien Bras, gérant chez Allianz GI. Malgré tout, la classe d’actifs a fait preuve de résilience et affiché, fin septembre 2022, 3,67 milliards de dollars de flux nets en Europe. Pour continuer d’attirer les grands investisseurs, certains gérants ont tenté de décliner leurs offres. Chez Amundi, des stratégies ciblant les dettes à court terme ont, par exemple, été mises en place pour tenter de se démarquer. (Les Échos, Séverine Leboucher, 24/01)
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À l’occasion d'une commission mixte paritaire (CMP), les sénateurs et les députés vont se réunir le 24 janvier 2023 pour examiner le projet de loi proposé par le gouvernement pour accélérer la production d'énergies renouvelables. C’est une nouvelle étape délicate pour ce texte, qui est devenu très politique. (Les Echos, Muryel Jacque, 24/01)
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L’Autorité européenne des marchés financiers (Esma) organise jusqu’au 20 février 2023 une consultation relative aux lignes directrices pour l’utilisation de termes environnementaux, sociaux et de gouvernance d’entreprise (ESG) ou liés à la durabilité dans les noms des fonds d’investissement. L’objectif est de renforcer l’encadrement des fonds qui intègrent l’article 8 de la réglementation Sustainable Finance Disclosure Regulation (SFDR). Dans ses propositions, l’Esma suggère notamment la mise en place d’un seuil de 80% de portefeuille orienté vers l’ESG pour l’utilisation de termes liés à cet acronyme et de 50% pour l’utilisation du terme durable. (L’Agefi, 24/01)
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Un amendement déposé le 12 décembre 2022 par le sénateur Hervé Maurey propose de mettre fin à l’enregistrement prestataire de service sur actifs numériques (PSAN) délivré par l’AMF après le 1er octobre 2023 et d’obliger les acteurs crypto n’ayant pas obtenu l’enregistrement avant cette date à demander directement l’agrément. Le texte a provoqué de vifs débats dans la crytosphère française. De son côté, le gouvernement a émis un avis défavorable à cet amendement voté au Sénat et qui doit être débattu ce 24 janvier 2023 à l’Assemblée nationale. Pour sa part, l’Association pour le développement des actifs numériques (Adan) craint que certains acteurs qui souhaitent opérer en France, mais qui ne disposent pas encore de l’enregistrement, vont choisir d'autres pays européens après le 1er octobre 2023. (L’Agefi, Louis Tellier, 24/01)
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Le Parquet national financier vient de lancer un ultimatum aux Français impliqués dans les « DubaïPapers ». La situation se produit alors que d’autres scandales fiscaux viennent d’être révélés. À ce jour, l’État a accueilli près de 200 millions d’euros dans ses caisses grâce aux dossiers des « Panama Papers » et des « Paradise Papers », d’après la Direction générale des Finances publiques (DGFIP). Le dossier Panama Papers, dévoilé en 2016, aurait rapporté, à lui seul, 176 millions d’euros à Bercy. (Les Echos, Isabelle Couet, 24/01/2023)
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Après avoir lancé, avec Crédit Agricole CIB, un modèle de notation des prêts pour anticiper au plus tôt les défauts de paiement, le leader français de l’ordinateur quantique Pasqal a levé 100 millions d’euros. L’opération a été menée auprès du Conseil européen de l’Innovation (EIC), Wa’ed Ventures et du fonds Large Venture de Bpifrance. Ce tour de table vise à faire progresser l’informatique quantique à base d’atomes neutres. Avec cette opération, la start-up française compte également accélérer ses efforts de recherche et de développement pour construire un ordinateur quantique de 1 000 qubits, capable de débloquer des avantages commerciaux pour ses clients en 2024. (Le Figaro, Ingrid Vergara, 24/01/2023)
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Fabio Panetta, en charge du dossier de l’euro numérique (MNBC) et membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), a déclaré que l’euro numérique ne serait jamais programmable. Si cet euro numérique voit le jour, il n’y aura pas de restriction dans la manière de le dépenser. « Les banques centrales émettent de la monnaie, pas des bons », a déclaré Fabio Panetta devant la Commission des Affaires économiques et monétaires du Parlement européen. À l’automne 2023, le Conseil des gouverneurs de la BCE se prononcera sur une éventuelle étape pilote. (L’Agefi, 24/01)
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À l’occasion de ses vœux à la presse le 23 janvier 2023, la cheffe du gouvernement Élisabeth Borne a défendu le projet de réforme des retraites, présenté dans la matinée en Conseil des ministres. La Première ministre a affiché sa « détermination » à faire passer le texte et a affirmé « mesurer pleinement ce que devoir travailler plus longtemps signifie pour beaucoup de Français ». « Sans relâche, nous avons travaillé ce texte dans le cadre de la concertation » avec les partenaires sociaux. Et ce, « pour qu’il se traduise par de meilleures pensions pour les futurs retraités et un renforcement du pouvoir d’achat pour les retraités », a insisté Élisabeth Borne. Elle a incité ses ministres et les parlementaires à défendre également la réforme sur le terrain. (Les Échos, Isabelle Ficek, 24/01)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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