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Le rendez-vous territorial annuel organisé par Crédit Agricole et ses sociétaires le 24 janvier 2023 au centre des congrès d’Agen a été consacré au climat. Face au dérèglement climatique, la banque verte est particulièrement engagée avec ses financements ciblés vers le développement des énergies renouvelables. Et ce, malgré une situation complexe en raison de la crise sanitaire, énergétique et inflationniste. « Tous les acteurs, des plus grosses entreprises aux particuliers les plus modestes, devront être impliqués dans cette transition énergétique », ont souligné Patrice Gentié, président du Crédit Agricole Aquitaine, et Olivier Constantin, directeur général. De son côté, l’invité de cette réunion, Jean Jouzel, paléoclimatologue, a mis en avant l’urgence des actions dans la lutte contre le changement climatique. (La Dépêche du Midi, Richard Bohan, 29/01)
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Face à la hausse des prix à la consommation, la Banque centrale européenne (BCE) a engagé son plus violent resserrement monétaire. Les taux ont bondi de 250 points de base (pb) entre juillet et décembre 2022. Au sein des membres du Conseil des gouverneurs de la BCE, la majorité semble favorable à ce resserrement. Un nouveau relèvement est aussi attendu à l’issue de la prochaine réunion. La Réserve fédérale américaine (Fed), la Banque d’Angleterre (BoE) et la BCE devront également décider de la suite de leur politique monétaire. La Fed prévoit entre autres de relever ses taux directeurs de 25 pb et la BCE de 50 pb. Face à un ralentissement de l’inflation, la hausse des taux est source d’interrogations. (Les Échos, G. Be., 30/01 ; Les Échos, Guillaume Benoit, 30/01)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Les fonds d’investissement jetteraient les uns après les autres leur dévolu sur les cabinets de gestion de patrimoine (CGP). En juillet 2022, le Groupe Cyrus, avec ses 9 milliards d’encours sous gestion, a racheté Andésia, qui détient 230 millions d’encours. Début janvier 2023, c’est le Groupe Premium (7 milliards d’euros d’encours) qui met la main sur le cabinet Valetys (180 millions d’euros d’encours). Et ce 30 janvier 2023, le Groupe Crystal, avec 7 milliards d’encours, annonce l’acquisition du cabinet Financière du Capitole, qui gère 650 millions d’euros d’encours. « Le marché est en croissance, car le besoin d’épargne des Français est fort. Le taux d’épargne est l’un des plus élevés au monde », explique Meyer Azogui, président du Groupe Cyrus. « Un cabinet qui fonctionne bien double la taille de ses encours tous les 3 à 4 ans. C’est une croissance très forte », ajoute un conseiller financier. Pour les CGP, il s’agirait d’une opportunité de croissance. « Ces cabinets sont rachetés 15, 16, 20 fois les bénéfices. C’est très tentant », souligne un cabinet de gestion. (Le Figaro, Jorge Carasso, 30/01)
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La Banque de France aimerait développer davantage le micro-crédit dans la région Provence-Alpes-Côte d'Azur (Paca). En région, le micro-crédit reste faible avec peu de dossiers. Les chiffres sont en hausse de 7%, malgré le fait que son usage global reste faible. Pour améliorer ces statistiques, la Banque de France propose de créer une cartographie des réseaux avec les rôles et coordonnées de chacun. Des dossiers difficiles à monter expliquent ce faible enthousiasme. La banque essaie de contribuer à rendre l'image du micro-crédit pour lutter contre l'exclusion financière. Elle s’appuie notamment sur des associations pour cibler et accompagner les personnes à l'image de France Active. « Nous sommes ceux qui en faisons le plus avec 127 entrepreneurs accompagnés en 2022 pour un crédit moyen de 5 000 euros », ajoute Sébastien Chaze, directeur Paca et Corse de l'association pour le droit à l'initiative économique (Adie). (La Tribune édition quotidienne, Rémi Baldy, 28/01)
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International New York Times s'est intéressé au secteur du "Buy Now Pay Later", dont les acteurs sont confrontés à des difficultés croissantes. A commencer par Goldman Sachs, au prise avec les médiocres performantes de la plateforme GreenSky. Le secteur est en effet touché par la hausse des taux, et répercuter les coûts sur les consommateurs s'annonce compliqué. Les régulateurs ont également resserré leurs contrôles sur cette activité. (International New York Times, James Ledbetter, 30/01)
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D’après les chiffres du fournisseur de données Morningstar, les fonds de long terme des gestionnaires d’actif européens ont enregistré une décollecte de 130 millions d’euros en 2022. En France, elle s’élève à 45 millions d’euros et concerne toutes les classes d’actifs, informe l’entreprise Six Financial Information. La performance moyenne des fonds de droit français a notamment reculé de 15,1%. Chez Amundi et ses affiliés, BFT Investment Managers et CPR Asset Management, la décollecte s’élève à plus de 22,2 milliards d’euros. Cette situation s’explique par les difficultés rencontrées par les marchés financiers en 2022. (Option Finance, Sandra Sebag, 30/01)
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Alors que les réassureurs sont confrontés à une série de chocs climatiques et financiers, Scor, spécialiste français de la réassurance, a annoncé le 26 janvier 2023 le départ de son directeur général, Laurent Rousseau, après une année de doutes sur l'avenir de l'assureur des assureurs. Selon la fédération France Assureurs, le coût des catastrophes naturelles en France en 2022 est évalué à 10 milliards d’euros. Le réassureur français a vu ses capitaux s’éroder d’environ 600 millions d’euros sur les trois premiers trimestres de 2022, à 5,4 milliards d'euros. (Les Echos, Thibaut Madelin, 30/01/2023)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le 24 janvier 2023, les eurodéputés de la commission des Affaires économiques et monétaires (Econ) du Parlement européen ont voté une obligation pour pousser les banques européennes à aligner leurs activités sur les ambitions climatiques de l’Union européenne (UE). Le texte oblige les établissements bancaires opérant en Europe à se doter et à respecter des « plans de transition » climatique, sous le contrôle de leurs superviseurs. Il doit notamment permettre aux institutions de mieux se préparer aux risques climatiques. « Ce nouveau cadre juridique va influencer les décisions prises par chacune des banques opérant en Europe, accélérant ainsi le financement de la transition vers une économie neutre en carbone », se réjouit Pascal Canfin, président de la commission de l’Environnement du Parlement. (L’Agefi, Clément Solal, 30/01)
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Face aux enjeux de la transition énergétique, Rothschild & Co a décidé de renforcer son expertise en procédant à des recrutements spécifiques. Selon un banquier, « toutes les banques, ou presque, cherchent actuellement à accélérer et à se démarquer sur le thématique de la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) ». La banque Alantra France a aussi lancé une offre spécifique, dont elle détaillera les contours mi-février 2023. Franck Portais, managing partner d’Alantra en France, a souligné que la transition énergétique et environnementale était « aujourd’hui un enjeu majeur dans les opérations de fusions-acquisitions (M&A) ». (L’Agefi, Virginie Deneuville, 30/01)
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À la suite de l’entrée en vigueur des nouvelles normes techniques du règlement européen SFDR, le 1er janvier 2023, de nombreuses sociétés de gestion ont classé leurs produits d’investissement avec plus de rigueur. Depuis septembre 2022, 420 produits ont changé de statut, 307 ont été déclassés de l’article 9 à l’article 8. Ce qui représente 175 milliards d’euros d’actifs, selon Morningstar. Et ce sont les plus gros acteurs qui ont le plus reclassé leurs fonds. Parmi eux, Amundi, qui a reclassé 51 produits pour un montant d’actifs de 34 milliards d’euros, et BlackRock, pour 26,4 milliards d’euros. Morningstar estime que d’autres reclassements seraient possibles au cours du traitement des nouveaux prospectus. (Les Echos, Caroline Mignon, 30/01)
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Crédit Agricole CIB prévoit un rebond du marché des obligations durables pour 2023. Selon l’institution, le volume d’obligations durables émises par les sociétés non financières devrait enregistrer une croissance de 30% en 2023, à 880 milliards d’euros. Cette progression s’expliquerait par la baisse du montant des liquidités dont disposent les entreprises et grâce à un environnement de marché du crédit nettement plus favorable, les investisseurs s’attendant à une stabilisation des taux d’intérêt. (Option Finance, 30/01/2023)
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Dans une tribune publiée par Option Finance, Armand Grumberg, avocat, associé du cabinet Skadden, Arps, Slate, Meagher & Flom LLP, head of European M&A, et François Barrière, avocat, french counsel au sein du cabinet, professeur à l'Université Lumière Lyon 2, notent un développement de l’activisme actionnarial sur les marchés financiers. Alors que les activistes se sont focalisés sur des questions financières ou managériales au cours des dernières années, ils se concentrent désormais sur la responsabilité sociétale et environnementale (RSE). Selon Armand Grumberg et François Barrière, cela est lié à la volonté de certains activistes d’intégrer davantage les facteurs RSE dans la politique des entreprises. Ces dernières « doivent donc trouver le juste milieu entre un traitement des questions RSE conforme aux enjeux contemporains et le maintien de leur rentabilité », concluent les deux experts. (Option Finance, Armand W. Grumberg et François Barrière, 30/01)
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À l’issue d’un premier Conseil de planification écologique à l’Élysée, le président français, Emmanuel Macron a défini le cap pour rattraper le retard de l’Hexagone dans ses objectifs de transition écologiques. La France doit « doubler d'effort » par rapport à ses réalisations « ces cinq dernières années », afin de tenir les objectifs fixés par Bruxelles d’une baisse de 55% des émissions de gaz à effet de serre d’ici à 2030, a déclaré le chef de l’État dans une vidéo postée sur les réseaux sociaux, le 28 janvier 2023. Depuis 2017, le pays a vu ses émissions de CO2 se replier, passant de 434 à 410 millions de tonnes par an, a-t-il souligné. Le président a aussi défini les priorités par secteur. (Les Echos, Isabelle Couet, 30/01/2023)
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Cette année, de nouvelles mesures entrent en application dans le cadre de la loi « antigaspillage » ou la loi Agec, promulguée en 2020. Parmi celles-ci figure le « bonus réparation » de 25 euros visant à aider les particuliers à donner une seconde vie à leurs appareils électroménagers ou électroniques. D’ici fin avril 2023, les jeunes pousses s’inscrivant dans la loi devront aussi mettre fin à l’impression systématique des tickets dans les magasins. Quant aux chaînes de fast-food, elles doivent fournir aux consommateurs des contenants réutilisables depuis le 1er janvier 2023. Au-delà des obligations, il y a également des récompenses, permettant aux start-up les plus vertueuses d’accumuler une à trois étoiles. (Les Échos, 30/01)
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Face à la haute performance des pirates informatiques, il est difficile de garantir qu’une personne derrière son écran est bien celle qu’elle prétend être. Le secteur financier a été le premier à doper le marché des solutions d’authentification forte de l’identité numérique avec le règlement eIDAS et la deuxième directive européenne sur les services de paiement (PSD2). Mais, d’autres secteurs ont actuellement ce besoin d’authentification en temps réel des identités face à l’explosion des fraudes informatiques. Outre les grands groupes, comme Thalès, et les acteurs les plus installés sur le marché français, comme Docaposte, des jeunes start-up, dont ShareID, développent de nouvelles solutions. Avec une collaboration avec la gendarmerie nationale, ShareID a réussi à développer une solution d’identité digitale liée à une identité officielle. (Les Echos, Caroline Mignon, 30/01)
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Le 25 janvier 2023, une liste de l’ensemble des créanciers de la plateforme FTX a été dévoilée. Elle comprend notamment plusieurs banques françaises dont, BNP Paribas, Crédit Agricole, BPCE et Société Générale. Ces dernières assurent n’avoir jamais eu de lien avec la plateforme. « Nous n’avons accordé aucun crédit à FTX. Cette large liste produite dans le cadre d’une procédure de faillite ne confirme d’aucune manière une quelconque position de créancier », a notamment déclaré BNP Paribas. (Les Echos, Sophie Rolland, 30/01)
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Pierre Brisson, fondateur de la jeune société Ocean’sArise, s’est associé à Jean-Dominique Polack, professeur en acoustique, et Yoann Flavignard, responsable R&D de PHL Audio, un fournisseur majeur de haut-parleurs, pour crée un haut-parleur subaquatique de qualité. Brevetée, cette innovation, étanche jusqu’à plusieurs mètres de profondeur, est destinée aux marchés du loisir, du sport et du bien-être. D'ailleurs, Ocean’sArise a intégré l’incubateur Village by CA des Côtes-d’Armor, un réseau d'accélérateurs de start-up, . Afin de finaliser le prototype, pour le commercialiser en septembre 2023, les trois associés comptent boucler, d’ici au mois de mars 2023, une levée de fond de 500 000 euros auprès des investisseurs spécialistes de la musicothérapie. (Les Echos, Guillaume Roussange, 30/01)
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Dans le cadre de la réforme de l’assurance récolte mise en vigueur le 1er janvier 2023, la Commission chargée de l’orientation et du développement des assurances garantissant les dommages causés aux récoltes (Codar) a approuvé le décret relatif au groupement de coréassurance. Le texte devrait donc être publié au Journal officiel « dans les prochaines semaines », a commenté le cabinet du ministre de l’Agriculture le 24 janvier 2023. Si les assureurs disposent d’un délai de 18 mois à compter du 1er janvier 2024 pour conclure une convention agréée, Pacifica a fait savoir que ces derniers sont encore « au stade d’échanges autour de différents schémas possibles ». « Si l’on veut que le groupement soit opérationnel - donc avec une convention écrite, un programme de réassurance négocié, des tarifs groupement finalisés – pour la campagne 2024/2025, il faudra s'entendre largement avant le délai de 18 mois », ajoute la compagnie, qui fait partie des douze assureurs concernés par le groupement de coréassurance. (Agra Presse, LM, 30/01)
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Lors de la 15e conférence ministérielle sur l’Agriculture à Berlin le 21 janvier dans le cadre du Forum mondial pour l’alimentation et l’agriculture, les ministres de l'Agriculture de 64 pays se sont engagés à promouvoir une agriculture durable dans le but d’éliminer la faim d’ici 2030. « Le changement climatique et la perte de biodiversité constituent une menace supplémentaire pour la sécurité alimentaire mondiale et le développement durable », ont déclaré les ministres. Selon eux, « il faut mettre en œuvre des politiques de gestion des risques qui favorisent une plus grande résilience des chaînes d’approvisionnement alimentaire et permettent à toutes les parties prenantes de faire face à des événements plus fréquents et imprévisibles ». Les ministres se sont également engagés à « promouvoir la lutte intégrée contre les ravageurs et à réduire les risques liés aux pesticides et à accroître l’adoption d’une gestion intégrée de la fertilité des sols, qui vise à optimiser de manière responsable l’efficacité de l’utilisation des nutriments ». (Agra Presse, RM, 30/01)
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Les prix du blé ont retrouvé leur niveau d’avant-guerre. Le 26 janvier 2023, ils ont été inférieurs à 289 euros la tonne sur le marché européen, soit une chute de près de 50% depuis mai 2022. Cette baisse intervient à la suite de l’accord sur les livraisons de céréales, signé en août 2022 entre Moscou et Kiev, sous l’égide de l’ONU. Néanmoins, les prix sont sur une tendance haussière. « Les craintes sont liées aux conditions climatiques, à cause de la sécheresse qui a affecté la récolte en Europe et un peu aux États-Unis, et aussi en Argentine avec La Niña », observe Olia Tayeb Cherif, de la fondation Farm. La difficulté d’accès aux marchés des engrais aura aussi des répercussions jusqu’aux récoltes de 2024, ajoute Matthieu Le Grix, directeur de la division agricole et biodiversité de l’Agence française de développement (AFD). (Le Figaro, Armelle Bohineust et Anne Cheyvialle, 28-29/01)
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Dès début 2023, la France a décidé de renforcer ses capacités de contrôle sur les acquisitions par des sociétés étrangères. Cette mesure intervient après la mise en place du plan anti-inflation américaine, l’IRA (Inflation Reduction Act). Le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire, a annoncé que le seuil de déclenchement du contrôle des investissements étrangers en France sera définitivement fixé à 10% de prise de participation, au lieu de 25%. La décision a pour objectif de protéger l’industrie française et dissuader les investisseurs indésirables. Selon Fredrik Persson, président de BusinessEurope, les entreprises en Europe sont soumises à des règles beaucoup plus strictes que leurs concurrents américains. « II est extrêmement important de parvenir, au moins, à atténuer les mesures discriminatoires pour éviter les délocalisations de nos entreprises », estime-t-il. (Le Figaro, Anne de Guigné, 28-29/01 ; Les Échos, Karl De Meyer et Fabienne Schmitt, 30/01)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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