|
|
|
|
|
Le taux du livret A passe à 3% au 1er février 2023, selon l’annonce du ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. José Santucci, directeur général du Crédit Agricole Provence-Côte d'Azur, explique que pendant une longue période, les taux d’intérêt étaient très bas, proches de zéro, et ont bondi de manière spectaculaire en 2022. Avec la situation inflationniste, les placements retrouvent tout leur intérêt. « La remontée des taux, c'est une décision de la banque centrale pour essayer de lutter contre l'inflation », estime José Santucci. Parmi les produits de placement, il y a également le livret d’épargne populaire, qui passera à 6,1% au 1er février, ou encore le Plan d’Épargne Logement (PEL). (www.francebleu.fr, Alia Zegaoula, 27/01)
|
|
|
|
|
|
|
Morningstar relève que sur les quatre grandes sociétés de gestion françaises, Amundi est la seule qui a affiché une collecte nette positive d’environ 10 milliards d’euros en 2022 sur ses fonds ouverts commercialisés en Europe. Ce succès commercial est porté par sa gestion indicielle et fonds indiciels cotés (ETF), renforcée par l'intégration de Lyxor. En 2022, le fonds ETF Amundi IS MSCI Emerging Markets a été le plus prisé, avec des flux nets qui avaient atteint plus de 4,2 milliards d’euros. (Les Échos, C. M., 31/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Conseil d’État a décidé, le 27 janvier 2023, d’annuler certains articles du règlement intérieur du Crédit Mutuel adopté en 2021 par la Confédération nationale du Crédit Mutuel (CNCM) et contesté depuis par Arkéa. Dans le même temps, la juridiction a confirmé certains des pouvoirs de la CNCM. Elle a également annulé certains articles qui auraient pu obliger la fédération rebelle à toujours employer le terme « Crédit Mutuel » avec « Arkéa ». Et ce, alors que les dénominations sont l’une des causes de ce conflit. Depuis des années, Arkéa a cherché à avoir sa propre marque. Actuellement, les deux entités discutent de la décision réglementaire interne pour tenter de mettre fin à ce conflit, malgré des échanges qui se tiennent en pointillé depuis le mois d’août 2022. (Les Échos, Edouard Lederer, 31/01)
|
|
|
|
|
|
|
La taxe bancaire « dès le lendemain du paiement » suscite l’ire des banques espagnoles. La loi vise à fixer une taxe temporaire de 4,8% pendant deux ans sur les revenus nets d’intérêts et les commissions nettes des banques dont le chiffre d’affaires a dépassé 800 millions d’euros en 2019. Les banques Abanca et Bankinter ont affirmé vouloir contester l’impôt et elles devraient être suivies par les géants du secteur. La Banque centrale européenne (BCE) avait averti contre cette taxe bancaire, susceptible de porter atteinte à la situation financière des prêteurs et perturber la politique monétaire, en novembre 2022. De leur côté, Santander et BBVA n’ont, jusqu’à présent, pas souhaité commenter leurs projets. (L’Agefi, Stéphanie Salti, 31/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
Sur le marché du crédit à la consommation, des difficultés de remboursement commencent à apparaitre à cause de l’inflation et la hausse des taux. Cette situation pèse sur les marges des acteurs du marché, comme BNP Paribas et Oney Bank. Afin de redresser ses marges, BNP Paribas travaillerait notamment sur un plan de départs volontaires dans sa branche « personal finance », comprenant notamment la marque Cetelem. Oney Bank étudierait de son côté une réduction de sa voilure à l’international et des suppressions de postes en France. (Le Figaro, Danièle Guinot, 31/01)
|
|
|
|
|
|
|
Actuellement, il est très difficile d’acquérir un logement notamment en raison de la hausse des taux de crédit immobilier et du durcissement des critères d’octroi. Dans ce contexte, la Société financière pour l’accession à la propriété (Sofiap), filiale de La Banque Postale, a décidé de proposer aux entreprises un dispositif leur permettant de subventionner le prêt immobilier de leurs salariés. Il s’agit d’un crédit pour la construction ou l’achat d’un logement neuf ou ancien, d’une durée allant de cinq à vingt ans et dont le taux d’intérêt est pris en charge en partie ou en totalité par l’employeur. « Pour l’employeur, c’est très intéressant en termes d’attractivité pour les jeunes et en termes de fidélisation. Cela crée un lien fort entre l'entreprise et ses collaborateurs », commente Laurent Permasse, président de Sofiap. À noter qu’un emprunt immobilier pris en charge par l’employeur permet à un salarié de réaliser des économies considérables. (Aujourd’hui en France, Maxime Gayraud, 31/01)
|
|
|
|
|
|
|
La semaine dernière, devant la Commission des affaires économiques et monétaires du Parlement européen, le membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE) Fabio Panetta a proposé la création d’une application de paiement permettant d’utiliser l’euro numérique. Cela pourrait concurrencer le projet paneuropéen de paiement ou European Payment Initiative (EPI), ce qui préoccupe les banques européennes qui défendent cette iinitiative. Ce projet, qui visait au début à concurrencer les américains Visa et Mastercard par la création d’un système de paiement par carte, a désormais pour objectif la mise en place d’un portefeuille électronique orienté vers le paiement instantané. Au-delà de la concurrence faite à l'EPI, « les banques sont vent debout contre ce projet d’euro numérique. La manière dont il est mené est une sorte de hold-up institutionnel de la BCE », constate un banquier. (Les Echos, Marion Heilmann, 31/01)
|
|
|
|
|
|
|
Les banques françaises proposent des dispositifs d’accompagnement pour financer le développement des startups. « Les banques françaises ont acquis beaucoup de maturité, ont désormais des équipes spécialisées. C’est le signe qu’on a créé une nouvelle filière digitale », a indiqué Paul-François Fournier, directeur exécutif de l’innovation de Bpifrance. Chez Société Générale, le groupe a organisé fin janvier 2023 une journée de rencontres entre les jeunes pousses qui veulent s’introduire en Bourse et des investisseurs spécialisés dans le coté. « Nous avons plus de sollicitations des startups qu’il y a deux ou trois ans », commente Benoîte Armand-Pieyre, directrice de la clientèle entreprises et institutionnels du réseau Société Générale en France. « Nous nous appuyons aussi sur la distribution des produits de Bpifrance, notamment le prêt participatif relance », ajoute-t-elle. Pour sa part, BNP Paribas mise sur un service d’accompagnement aux levées de fonds entre 10 et 50 millions d’euros, mais aussi sur des financements plus innovants comme des opérations de titrisation. (Les Échos, Charlie Perreau, 31/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
|
|
|
|
|
|
|
Selon la deuxième édition de l’Index RSE, dévoilée par le cabinet Universum, Crédit Agricole figure parmi les dix premières entreprises les plus engagées en matière de responsabilité sociétale des entreprises (RSE). 1 229 étudiants et jeunes diplômés de niveau bac +5 ont été interrogés lors de la réalisation de l’enquête Universum France 2022. D’après l’enquête, 14% des sondés ont indiqué que la RSE « ne rentre pas en compte » dans leur choix d’employeur. (Les Echos Start, 30/01/2023)
|
|
|
|
|
|
|
Pour François Villeroy de Galhau, gouverneur de la Banque de France, le verdissement de la politique monétaire dans la zone euro est important. « Avec la Banque centrale européenne (BCE), nous défendons le verdissement de la politique monétaire. Cela ne correspond ni à un élargissement abusif de la mission, ni à un objectif politique. Le changement climatique risque d’affecter la stabilité financière et monétaire. Les effets se font déjà sentir à court terme en Europe », a affirmé François Villeroy de Galhau le 30 janvier 2023. De son côté, la BCE a présenté en juillet 2022 des mesures pour intégrer le climat dans ses opérations de politique monétaire. « La BCE commence à décarboner son portefeuille d’obligations d’entreprise au fil des réinvestissements des actifs et securities, en privilégiant des émetteurs qui présentent une bonne performance climatique », a précisé Evangelos Tabakis, conseiller pour les opérations de marché à la BCE. (L’Agefi, Thibaud Vadjoux, 31/01)
|
|
|
|
|
|
|
Pour rattraper le retard du transport maritime dans la décarbonation, le secrétaire d'État auprès de la Première ministre chargé de la Mer, Hervé Berville, a annoncé le déployement de « 300 millions d’euros sur cinq ans ». Lors de la première Journée de l’innovation maritime, le 26 janvier 2023, il a également dévoilé la création d’un fonds de capital-risque de 70 millions d’euros, baptisé « Impact Océan Capital ». Les 23 millions d’euros de cette enveloppe seront apportés par l’État, dont 3 millions d’euros par l’Ademe et 20 millions d’euros par la Caisse des Dépôts, via ses fonds propres et le plan d’Investissement d’avenir 2030. (Le Figaro, Marc Cherki, 31/01/2023)
|
|
|
|
|
|
|
Les députés et sénateurs, réunis en commission mixte paritaire, ont trouvé un accord sur la loi d'accélération des énergies renouvelables. Le Parlement vient de publier le texte. De leur côté, les énergéticiens se méfient de cette loi. De nouvelles contraintes sont imposées aux développements des parcs éoliens ou solaires. Il est interdit de demander une autorisation de défrichement pour les projets solaires au-delà de 25 hectares en zone forestière. L’encadrement des installations photovoltaïques en zones agricoles est considéré comme trop restrictif par certains développeurs renouvelables. « Ces installations sont interdites, sauf dans les surfaces agricoles identifiées par un document cadre établi sur proposition de la chambre départementale d’agriculture », a affirmé le Parlement. (Les Echos, S.W., 31/01)
|
|
|
|
|
|
|
En pleine crise énergétique, l’année 2022 a été marquée par le retour des centrales à charbon en Europe. Selon les chiffres publiés le 31 janvier 2023 par le think tank britannique Ember, « les émissions de CO2 du secteur, liées à la production d’électricité ont augmenté de 3,9 % (+26 MtCO2) en 2022 par rapport à l’année 2021 », avec cependant une chute observée « au cours des quatre derniers mois de l’année 2022 ». Le manque de production nucléaire et de l’hydroélectricité a laissé place à un besoin complémentaire de 185 TWh de production d’électricité, soit « l’équivalent de 7% de la demande totale d’électricité en Europe en 2022 », selon Ember. Dans le même temps, l’éolien et le solaire ont donc profité de ce besoin pour produire jusqu’à 22% de l’électricité consommée sur le territoire, dépassant pour la première fois le gaz, qui enregistre une part de 20%. Un record lié à une hausse exceptionnelle de l’énergie solaire de 24%, à 39 TWh, en 2022, soit près du double du niveau atteint en 2021. (Les Echos, Mathilde Golla et Sharon Wajsbrot, 31/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La proposition de loi visant l’instauration de la transférabilité totale des contrats d’assurance vie d’un assureur à l’autre doit être débattue en séance publique au sénat ce 31 janvier 2022. La transférabilité de l’épargne d’un assureur à l’autre sans aucune incidence fiscale va « réduire la durée moyenne d’un contrat d’assurance vie, ne laissant pas d’autres possibilités aux assureurs que de réorienter leurs investissements vers des actifs de plus court terme et moins risqués », explique Franck Le Vallois, directeur général de France Assureurs. Or, « investir dans des actifs plus courts et moins risqués, c’est pénaliser le rendement du fonds en euros et donc les taux servis aux assurés », ajoute-t-il. Alors qu’Albéric de Montgolfier, vice-président de la Commission des finances et l’un des porteurs de cette proposition de loi, estime que cette transférabilité ne représente aucun « risque de déstabilisation », un rapport de l’Insee en 2010 montrait qu’une transférabilité totale pourrait représenter un risque de choc important pour les assureurs. (L’Agefi, Bertrand De Meyer, 31/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le Club des Experts de la Sécurité de l’Information et du Numérique (Cesin) en France vient de présenter la huitième édition du baromètre OpinionWay, réalisée auprès de plus de 300 responsables cybersécurité d’entreprises, toutes tailles confondues. En 2022, 45% des entreprises sondées ont subi au moins une cyberattaque réussie, contre 54% en 2021 et 65% en 2019, d’après le baromètre. Le non-respect des règles de base par les informaticiens accroit le risque d’une attaque, souligne le Cesin. La confiance dans les solutions de sécurité donne aux entreprises une meilleure résistance aux cyberattaques, poursuit le club qui chiffre à 88% la part des entreprises qui « les jugent adaptées ». « Après une cyberattaque, 60% des sociétés enregistrent un impact sur leur activité, dont un quart sur leur production », précise le club avant d’ajouter que « seul un quart des victimes » met en œuvre sa cyberassurance. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 31/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
À la demande du gouvernement français, les dirigeants d’entreprises et les syndicats ont entamé une discussion concernant le partage de valeur. Ils ont encore quelques jours pour discuter. L’instauration d’un « dividende salarié » est une « négociation impossible », selon Geoffroy Roux de Bézieux, président du Mouvement des entreprises de France (Medef). Il n’apprécie pas que le gouvernement ait déjà une idée précise de ce qu’il compte faire. Les entreprises sont contre un dispositif obligatoire et s’obstinent à rendre plus attractif ceux déjà existants. Il est peut-être nécessaire de mieux connaître les dispositifs existants, déclare-t-on à l’Association française des entreprises privées (Afep). « Le dividende salarié peut obérer les capacités d’une entreprise à se réinventer et à relever de nouveaux challenges », constate Audrey Louail, présidente de CroissancePlus. (Le Figaro, Corinne Caillaud et Marie Visot, 31/01)
|
|
|
|
|
|
|
L’économie allemande a été affectée par un contexte défavorable en fin d’année 2022. Le PIB a baissé de 0,2% au cours du 4ème trimestre, selon l’Office fédéral de la statistique (Destatis). « Les dépenses de consommation privées qui avaient soutenu l'économie allemande jusqu'à présent dans l’année ont été plus faibles qu’au trimestre précédent », souligne l’institution. Malgré la crainte d’une nouvelle flambée des prix du gaz, le gouvernement prévoit des mesures d’aides pour protéger les entreprises et les ménages. Il table même sur une croissance de 0,2% du PIB pour 2023. (Les Échos, Ninon Renaud, 31/01)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|