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Le directeur général du Crédit Agricole Nord de France, Laurent Martin, revient sur les résultats réalisés par la caisse régionale en 2022. « 2022 a été très différente d’un semestre à l’autre, avec une dynamique très forte au premier semestre et un infléchissement accéléré à la fin de l’année », a rappelé le directeur. Crédit Agricole Nord de France a enregistré un produit net bancaire stable par rapport à 2021, à 597,8 millions d’euros, mais un résultat net en baisse de 24,4% à 102,3 millions d'euros. Pour 2023, la caisse régionale ambitionne de renforcer son accompagnement et son soutien aux entreprises et aux ménages. Crédit Agricole Nord de France a notamment lancé un plan d'aide destiné aux « petits professionnels » ainsi qu’un fonds de solidarité à hauteur de 500 000 euros visant à aider directement les entreprises les plus en difficulté. Par ailleurs, un nouveau siège sera construit à Arras et devrait être prêt d’ici à 2027, a indiqué Laurent Martin. (Nord Eclair, Rachel Pommeyrol, 02/02)
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La hausse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) a permis aux banques européennes d’enregistrer des bénéfices records en 2022. Deutsche Bank a notamment annoncé avoir dégagé un bénéfice de 5,7 milliards d’euros. Malgré cette bonne performance, la banque allemande a perdu 6,5% en Bourse, à la clôture. Du côté des banques françaises, les effets de la remontée des taux ne se font pas encore ressentir. Elles se retrouvent même pénalisées par cette situation. Au troisième trimestre 2022, une baisse des marges d’intérêt en banque de détail a même été observée chez BPCE, Crédit Agricole et Société Générale. (L’Agefi, 03/02 ; Les Echos, Romain Gueugneau, 03-04/02 ; Les Echos, 03-04/02)
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Face à l’inflation, la présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde a annoncé lors d’une conférence de presse, le 2 février 2023, avoir décidé de relever ses taux directeurs de 50 points de base. Elle entend les relever de nouveau de 50 points de base le 16 mars prochain. Pour la première fois depuis 2008, le taux de dépôt a atteint 2,5% en février 2023, contre -0,5% en juillet 2022. Pour la dirigeante, l’économie de la zone euro aurait « mieux résisté qu’attendu et devrait s’améliorer au cours des prochains trimestres ». Christine Lagarde a indiqué qu’il faudrait maintenir les taux directeurs à leur niveau aussi longtemps que nécessaire pour ramener l’inflation à 2%. Du côté britannique, la Banque d’Angleterre a décidé de relever pour la première fois depuis quatorze ans son taux directeur de 0,5 point, à 4%. Elle prévoit également de le relever de nouveau de 0,25 point en mars 2023. (Les Échos, Guillaume Benoît, 03-04/02 ; L’Agefi, Corentin CHappron, 03/02 ; Les Échos, Ingrid Feuerstein, 03-04/02)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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L’assurance-vie fait face à un contexte difficile. En 2022, le segment a été plombé par la hausse du Livret A. En outre, les assureurs s’inquiètent de la perspective de se voir imposer, à l’avenir, la transférabilité des contrats entre compagnies. Si la collecte nette a été positive, à 14,3 milliards en 2022, elle a néanmoins chuté de 40% par rapport à 2021 et n’a pas retrouvé ses niveaux de 2019. Elle a été affectée par l’érosion des fonds en euros, qui ont fondu de plus de 20 milliards sur l’année. (Les Echos, Marion Heilmann, 03 - 04/02)
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Selon Alain Tourdjman, directeur des études et de la prospective du Groupe BPCE, les Français sont préoccupés par l’inflation réactive pour l’épargne. Malgré l'excédent d'épargne accumulé pendant la crise sanitaire, le taux d'épargne annuel des ménages français resterait élevé à 16,7 % en 2022, soit 2 points de plus qu'avant la pandémie. Dans ce contexte, le Livret A a plusieurs atouts, notamment grâce à son taux fixé à 3% depuis le 1er février 2023. « Les particuliers préfèrent désormais le mettre de côté sur des livrets réglementés et défiscalisés qui répondent à la fois à leurs besoins de liquidité et de sécurité », explique Grégory Guermonprez, directeur de Fortuneo Banque. Après l’achat de résidence, le livret d'épargne défiscalisé est le deuxième placement préféré des Français. 40,5% des sommes des livrets restent dans les bilans des banques. La Caisse des Dépôts consacre les 59,5% au financement de logement social par des emprunts et au paiement des intérêts du Livret A, ainsi qu’aux programmes d'intérêt général. Elle investit également dans des actifs financiers. L'augmentation de la collecte sur les Livret A et LDDS tend à gonfler le portefeuille « actifs financiers ». (Les Echos, Anne-Lise Defrance, 03-04/02 ; Le Figaro, Anne De Guigné & Danièle Guinot, 03/02)
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Les Français s’inquiètent pour leur retraite et les produits de placement en profitent pleinement. Parmi ceux-ci, il y a notamment le plan d’épargne-retraite (PER) ou encore les placements immobiliers via les sociétés civiles de placement immobilier (SCPI). Selon la fédération France Assureur, plus de 1,3 million de personnes ont souscrit au PER en 2022. Environ 8,8 milliards d’euros ont été versés cette même année, soit 30% de plus qu’en 2021. « Les clients voient ces placements comme la possibilité d’obtenir des revenus complémentaires pour la retraite », estime Jonathan Dhiver, du courtier MeilleureScpi.com. (Le Figaro, Jorge Carasso, 03/02)
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La Banque centrale européenne (BCE) vient de dévoiler le sondage sur le resserrement du crédit dans la zone euro au quatrième trimestre 2022, menée en janvier 2023 auprès de 151 banques. Face à la hausse des taux d’intérêt et la conjoncture moins prometteuse, les banques de la zone euro ont restreint l'accès au crédit pour les particuliers et les entreprises, pour la première fois depuis 2011, selon l’étude. 21% d’entre elles affirment avoir durci significativement leurs conditions d’octroi de prêt immobilier au dernier trimestre 2022, précise l’étude. La demande a ainsi baissé de 74%, après une baisse de 42% au troisième trimestre 2022. Cette tendance pourrait se poursuivre au premier trimestre 2023, anticipent les banques interrogées. Toujours selon le sondage de la BCE, 26% des établissements ont « sensiblement durci » leurs critères d’octroi de crédit à la consommation entre octobre et décembre 2022, contre 19% entre juillet et septembre 2022. (Les Echos, Marion Heilmann, 03-04/02)
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En 2008, Scott Peng, président-fondateur d’Advocate Capital Management, était parmi les premiers à avoir dénoncé les manipulations concernant le taux de référence du marché monétaire de différentes devises Libor. Selon lui, le nouveau Sofr, le taux de financement au jour le jour garanti, qui est une alternative au Libor, pourrait également poser problème. Selon le président, les limites fixées obligeront les banques à accumuler des risques sur leurs bilans et pourraient porter atteinte au bon fonctionnement des marchés. « Pour l’instant, c’est juste une gêne, mais à mesure que ces positions de risque deviennent plus grandes, à un moment donné, cela deviendra un problème systématique », a indiqué l’ancien analyste, à Bloomberg. Face à cette problématique, l’Alternative Reference Rates Committee (ARRC), un groupe d'acteurs du marché privé chargé de la transition post-Libor, a décidé de restreindre l’usage des swaps sur l’indice de référence « Term Sofr ». (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 02/02)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Dans une interview accordée aux Echos, Adrien Couret, directeur général d’Aéma Groupe, revient sur l’impact du changement climatique sur les assureurs. « Cela fait des années que l’on voit venir les effets du dérèglement climatique. Pour y faire face, nous disposons de trois leviers », comme « la hausse des primes payées par les assurés, évidemment. Elle est logique face à l’augmentation de la sinistralité, mais ne suffira pas », explique Adrien Couret. « Pour les plus gros sinistres, il faut également imaginer un dispositif associant l’État et les assureurs, s’inspirant du modèle qui existe sur les catastrophes naturelles », ajoute-t-il. « En termes d'investissement comme au regard des obligations réglementaires, la taille et la diversification des assureurs sont devenues des avantages compétitifs prépondérants », poursuit le directeur. « Les assureurs sont les premiers exposés au changement climatique. II faut être cohérent et appliquer une politique sans concession en la matière », selon Adrien Couret. (Les Echos, Alexandre Counis et François Vidal, 3-4/02)
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Le 2 février 2023, la ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, et le Haut-Commissariat général au Plan, François Bayrou, ont dévoilé un plan pour développer la géothermie en France. Actuellement, les solutions géothermiques représentent seulement 1% de la consommation de la chaleur qui constitue la moitié de la consommation énergétique du pays. Selon Agnès Pannier-Runacher, l’objectif est de « produire en 15 à 20 ans suffisamment de chaleur géothermale pour économiser 100 TWh par an de gaz, soit plus que les importations de gaz russe avant 2022 ». Le plan vise à accroître de 40% les projets de géothermie profonde d’ici à 2030 et doubler le nombre d’installations de pompes à chaleur géothermique chez les particuliers d’ici à 2025. Afin d’y parvenir, différents fonds seront mobilisés. Les aides pour l’installation d’une pompe à chaleur iront jusqu’à 5 000 euros par foyer, sans conditions de revenu, contre 4 000 aujourd’hui. (Les Echos, Nicolas Rauline, 03-04/02)
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Gestion de Fortune s'intéresse au devoir de vigilance des établissements financiers. BNP Paribas a ainsi été condamnée par la Cour d’appel de Paris pour avoir exécuté un virement à destination d’une société figurant sur la liste noire de l’AMF. En 2017, un client de BNP Paribas a ordonné un virement de 51 237 euros au profit de Group Hoffman Ltd, une société proposant des investissements en diamants. Ce n’est qu’après la demande d’un second virement par le client que la banque a découvert que le groupe figurait dans la liste de l’AMF des sociétés non agréées. Dans cette affaire, la justice estime que BNP Paribas a manqué à son devoir de vigilance. (Gestion de Fortune, Michel Mortureux, Février 2023)
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La commission des sanctions de l'Autorité des marchés financiers (AMF) a infligé un total de 3,16 millions d'euros d'amendes à dix personnes physiques et morales pour délit d'initiés dans le cadre du rachat de la société Terreïs par Swiss Life en 2019. Les personnes accusés ont écopé entre 5 000 et 1 million d’euros selon les personnes et la gravité des manquements. Terreïs devra payer 350 000, pour ne pas avoir tenu correctement sa liste d’initiés. (Les Echos, L. Boi., 3-4/02)
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Fin 2022, la startup française FACIL’iti, spécialisée dans les solutions d’inclusion numérique, a bouclé une levée de fonds de plusieurs millions d’euros auprès d’investisseurs comme le Crédit Agricole, Bouygues Télécom, TF1 et Malakoff Humanis. À l’issue de cette opération, elle a réussi à finaliser MYdys, une application qui accompagne les enfants et adultes dyslexiques dans la lecture. Les fonds levés doivent permettre à l’entreprise de mettre rapidement en place de nouveaux services innovants en renforçant la recherche et développement. (La Tribune Édition Quotidienne, Hélène Lerivrain, 03/02)
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Adoptée à l’unanimité à l’Assemblée nationale le 1er décembre 2022, la réforme des retraites agricoles a été votée en l’état à l’unanimité au Sénat. « Les pouvoirs publics ont entendu notre seule réticence à la réforme, que nous soutenons pleinement par ailleurs », souligne Pascal Cormery, président de la Mutualité sociale santé (MSA). « Nous voulons avoir le temps de mettre en place un système de calcul des pensions adapté, qui nécessite une ingénierie informatique importante. 2026 c’est raisonnable. Il faut tout reprendre à zéro, c’est compliqué », explique-t-il. « Nous savons qu’elle ne fera que des gagnants dans les futures générations de retraités, mais nous ne voulons pas créer d’attentes démesurées avant de savoir précisément le niveau des revalorisations », ajoute Pascal Comery. Pour lui, l’enjeu est de faire baisser le prix à la vente des exploitations et de fluidifier le passage de relais aux jeunes agriculteurs. (L’Opinion, Emmanuelle Ducros, 03 - 04/02)
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Le Sénat a jugé prioritaire « la féminisation de la gouvernance de la profession en encourageant l’engagement des agricultrices » en juillet 2017. « Face à cette situation, la délégation aux droits des femmes du Sénat est favorable à une évolution volontariste des organisations professionnelles agricoles vers une féminisation affirmée de leurs instances de décision », soulignait la chambre haute dans son rapport « Femme et agriculture : pour l’égalité dans les territoires ». Aujourd’hui, soit cinq ans après, les instances de décision de la profession restent très masculines. Par ailleurs, avec onze femmes au sein de son conseil d’administration sur vingt-cinq membres élus par l’assemblée générale, le Crédit Agricole respecte la proportion de 40% de femmes prévue par la loi Copé-Zimmermann, votée en 2011, sur l’égalité professionnelle. (La France Agricole, Rosanne Arles, 03/02)
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Dans une chronique, Les Echos parlent notamment de la course technologique mondiale. Le média explique que les Vingt-Sept ont accepté d’adapter leurs règles afin de promouvoir une véritable politique industrielle et restaurer leur souveraineté. L’auteur y voit un virage historique et la fin d’une certaine naïveté dans une Europe jusqu’ici soumise à l’impératif absolu du laisser-faire et du marché. (Les Echos Week-End, Gabriel Grésillon, 03-04/02)
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Lancé en 2022 et doté de 54 milliards d’euros, le plan France 2030 vise à booster l’innovation en France et « faire émerger les champions nationaux des technologies de demain ». Le programme vise notamment les PME riches d’un procédé ou d’une technologie, mais qui auraient besoin d’une aide de l’État pour accélérer leur croissance. Sauf que peu de PME sont séduites par l’offre. D’après Bruno Bonnel, secrétaire général pour l’Investissement, chargé de France 2030, « les PME font de l’autocensure » et « s’interdisent de candidater ». Selon lui, leur difficulté « c’est leur croissance, soit parce que le dirigeant ne veut pas grossir, soit parce qu’elles se font racheter par des groupes étrangers, notamment dans la santé ». Pour encourager les PME à se lancer, le dispositif est prêt à financer jusqu’à 50% de leur investissement. (Les Échos, Valérie Landrieu, Marion Kindermans, 03-04/02)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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