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Le résultat net part de Crédit Agricole S.A. a baissé de 7% en 2022, à 5,44 milliards d’euros, selon les chiffres publiés par le groupe le 9 février 2023. Ce recul s’explique par la forte progression du coût du risque, qui a bondi en rythme annuel de plus de 10% à 1,7 milliard d’euros chez CASA. Dans les caisses régionales, il a doublé à 1,1 milliard d’euros. Néanmoins, cette hausse du coût du risque est compensée par une forte activité commerciale, les revenus du Crédit Agricole S.A. ayant progressé de 5,5% sur un an, à 23,8 milliards d’euros. Ce résultat dépasse les attentes, le consensus Factset tablant sur 4,68 milliards d’euros. Ce sont « des résultats bons et solides, dans un contexte de choc et d’adaptation », souligne Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole S.A., qui propose de distribuer au titre de 2022 un dividende de 1,05 euro par action. (www.lesechos.fr, Edouard Lederer, 09/02 ; www.agefi.fr, Aurélie Abadie, 09/02 ; Bloomberg, Alexandre Rajbhandari, 09/02)
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Le Crédit Agricole Centre France lance les assemblées générales (AG) des 389 000 sociétaires de ses 121 caisses locales. Également implantée dans l’Allier, la Creuse, la Corrèze et le Puy-de Dôme, la banque s’appuie sur 67 204 clients sociétaires dans le Cantal, répartis dans 23 caisses locales. « C’est le moment d’élire ou de réélire ses administrateurs » et « aussi un moment privilégié, pour nos sociétaires, de nous faire remonter remarques et suggestions », selon Daniel Crétois, vice-président du Crédit Agricole Centre France. Il rappelle qu’en 2022, la banque mutualiste a accompagné « 2 090 projets ». (La Montagne, Romain Blanc, 09/02)
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Après avoir enregistré une année 2022 « globalement bonne » selon les mots de son nouveau directeur général Laurent Martin, le Crédit Agricole Nord de France compte encore relever plusieurs défis en 2023. La banque prévoit une année 2023 plus complexe mais anticipe les difficultés avec la mise en place de plusieurs actions dédiées à épauler ses clients, particuliers, artisans et entreprises. Après avoir rénové 150 agences sur un total de 230 en 2022, le Crédit Agricole Nord de France vise cette année la rénovation de 40 agences supplémentaires. L'objectif est d'assurer la rénovation de l'ensemble des agences d'ici 2025, toujours par des artisans locaux. (Nord Littoral, Jean-François Duquène, 08/02)
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Le 7 février 2023, Crédit Agricole Sud Rhône Alpes (CASRA) a dévoilé ses résultats financiers pour 2022. En dépit des « crises successives avec des effets économiques pour nos clients et notre territoire », les résultats sont « solides », se réjouit la direction de CASRA. Sur l’ensemble de l’année, son produit net bancaire (PNB) a atteint 429,7 millions d’euros, en hausse de 5,3% par rapport à 2021. D’après la directrice financière, Séverine Tourtois, « cette progression est le résultat de l’activité commerciale très dynamique et d’une hausse des dividendes du groupe, le Crédit Agricole ayant obtenu de très bons résultats en 2021 ». Concernant l’activité, « c’est une année historique pour les financements accordés avec 4 milliards d’euros de nouveaux financements », a indiqué Pierre Fort, directeur général de CASRA. (Le Dauphiné Libéré, Matthieu Estrangin, 09/02)
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Crédit Agricole des Savoie (CADS) a annoncé dans un communiqué qu'il renforcerait son engagement dans les énergies renouvelables en se lançant dans le solaire. Avec le groupe Cayrol, CADS a créé la société Énergie des Savoie. Cette dernière vise à « développer une activité d’exploitation d’installations photovoltaïques à destination des professionnels, entre prises et agriculteurs jouissant de surfaces permettant d’accueillir des panneaux solaires », indique la banque. CADS ambitionne d'apporter des solutions aux entrepreneurs locaux qui souhaitent intégrer des panneaux solaires et améliorer leurs toitures sans investissement. (Le Dauphiné Libéré, I. D., 09/02)
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En 2022, Amundi a réalisé des résultats annuels meilleurs que prévu par les analystes. Elle figure parmi les meilleures performances de l'indice SBF 120. « Ces résultats sont liés à la qualité de nos gestions, à l’adaptation de notre offre, mais aussi à la capacité d’abaisser notre base de coûts dans un contexte de marché défavorable », a expliqué Valérie Baudson, directrice générale d’Amundi. Lors de la prochaine assemblée générale prévue le 12 mai 2023, le conseil d’administration d’Amundi proposera un dividende de 4,10 euros par action, similaire à celui de 2021. Cela correspond à un taux de distribution de 75% du résultat net part du groupe, avec un rendement de 6,5%. (L’Agefi Quotidien, Adrien Paredes-Vanheule, 09/02)
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Le marché de la location longue durée (LLD) attire de plus en plus de banques. Au premier semestre 2023, le Crédit Agricole finalisera la création d’une coentreprise spécialisée dans la LLD, détenue à part égale avec le groupe Stellantis. La joint-venture regroupera l’activité Free2move Lease du constructeur et la filiale Leasys de FCA Bank. Lors du dernier Mondial de l’auto, la banque verte a aussi signé un protocole d’accord avec le constructeur Hopium pour la livraison 10 000 voitures berlines à hydrogène à partir de fin 2025. L’objectif de ces opérations est de fidéliser la clientèle. Toutefois, pour que ces partenariats réussissent, il faut trouver le bon équilibre entre les constructeurs et leurs filiales financières. « II faut raisonner par segment d'activité et par pays », explique Stéphane Priami, directeur général adjoint du Crédit Agricole chargé des services financiers. (L’Usine Nouvelle, 02/2023)
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Le 1er février 2023, Olivier Mercier a été nommé président du directoire d’Interfimo, filiale de LCL. Il va remplacer Arnaud Loubier qui a fait valoir ses droits à la retraite. (La Correspondance économique, 09/02)
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Alors que Société Générale a vu ses revenus progresser de 8,8% en 2022, à 28,1 milliards d’euros, le résultat net part du groupe a été divisé par près de trois, à 2 milliards d’euros sur la période, à cause de son retrait de Russie. La banque, mise en ordre de marche par Frédéric Oudéa, qui va céder son poste, le 23 mai 2023, à Slawomir Krupa, a su profiter de la forte volatilité sur les marchés pour engranger des revenus records, mais les bénéfices ont chuté en raison notamment de la hausse des taux qui pèse sur le coût de ses ressources. Par ailleurs, Société Générale a annoncé, le 7 février 2022, un programme de rachat d’actions, d’un montant de 440 millions d’euros. Des chiffres qui ont déçu les analystes de Jefferies, le consensus tablant sur un nouveau programme de 800 millions d’euros. Au total, la banque devrait redistribuer près de 1,8 milliard d’euros en 2023 à ses actionnaires, avec un dividende de 1,7 euro par action contre 1,65 euro en 2022. (Les Echos, Romain Gueugneau, 09/02 ; Le Figaro, Danièle Guinot, 09/02 ; L’Agefi, Aurélie Abadie, 09/02)
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En 2022, le résultat net du Crédit Mutuel Alliance Fédérale (CMAF) a été estimé à 3,5 milliards d’euros, en recul de 3,6%, proche du record historique de 2021. Son prochain objectif est de parvenir à 3 milliards de résultat à l'horizon 2023. Ce nouvel exercice est marqué par un changement de périmètre, avec l’intégration de Crédit Mutuel Nord Europe (CMNE). Dans les détails, l’exercice 2022 se clôt avec un produit net bancaire de 17,3 milliards d’euros, à 8,9% globalement, porté notamment par la banque de détail qui progresse de 12,3% (5,9% à périmètre constant), les activités de banque privée sont en progression de 16,9% et la banque de financement et d’investissement de 9,4%. Selon le communiqué du CMAF, « les réseaux bancaires Crédit Mutuel et CIC voient leurs revenus atteindre pour la première fois 8,5 milliards d’euros ». (Les Echos, Edouard Lederer, 09/02 - L’Agefi, Franck Joselin, 09/02)
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Le 8 février 2023, la Banque centrale européenne (BCE) a publié les résultats de son processus annuel d’examen et d’évaluation prudentiels (SREP). Elle a constaté que 92% des banques qu’elle supervisait avaient obtenu le même score SREP qu’en 2021, 4% avaient vu leur score diminuer et 3% avaient progressé. Et ce, malgré la guerre en Ukraine, l’inflation, ainsi que la normalisation rapide des conditions de politique monétaire. D’une part, les positions de fonds propres et de liquidité des banques apparaissent solides en 2022 et leur rentabilité en hausse. D’autre part, la qualité des actifs s’améliore et le volume des expositions non-performantes détenues par les grandes banques est tombé à 349 milliards d’euros, fin septembre 2022. Selon la BCE, le rendement moyen des fonds propres des banques a atteint 7,6% au troisième trimestre de 2022. C’est « le niveau de rentabilité le plus élevé depuis le début de la supervision bancaire européenne », a-t-elle souligné. (L’Agefi, Franck Joselin, 09/02)
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La BCE a annoncé une diminution de la rémunération des dépôts des États de l’Eurosystème en banque centrale. Cette décision a pour objectif d’éviter que les États qui avaient accumulé en 2020-2021 des préfinancements finalement supérieurs à leurs déficits, ne retirent d’un coup ces excès de trésoreries pour les reverser entre autres sur les marchés des bons de trésor ou encore sur les marchés monétaires. À partir du 1er mai 2023, la rémunération de la trésorerie sera fixée au niveau du taux €STR moins 20 points de base (pb). Selon Mikaël Pacot, responsable Taux euro et Gestion monétaire chez Axa IM, cette annonce surprise de la BCE a entraîné un « mini sell-off » sur les taux courts en fin de session. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 09/02)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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BNP Paribas, qui a publié le 7 février 2023 un bénéfice net record de plus de 10 milliards d’euros en 2022, a présenté le même jour un plan de départs volontaires aux partenaires sociaux de Personal Finance. D’après plusieurs sources syndicales, interrogées par L’Agefi, la direction prévoit la suppression de 921 postes dans sa filiale de crédit à la consommation en France d’ici à la mi 2024. Ces suppressions de postes concerneront notamment les fonctions supports, l’informatique et les ressources humaines, au siège de Personnal Finance, à Levallois-Perret. BNP Paribas mise également sur les départs naturels. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 09/02)
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Le gouvernement français étudierait le financement des six nouveaux réacteurs nucléaires avec EDF et la Caisse des Dépôts, a indiqué le directeur général de la CDC Eric Lombard lors d’une audition à l’Assemblée nationale début 2023. Selon une source au sein des pouvoirs publics, les Livrets A, estimés à 375 milliards d’euros, devraient permettre de « déployer des financements à très long terme ». En effet, ceux-ci constituent une ressource stable destinée à servir l’intérêt général, tout comme le profil du nucléaire. De son côté, EDF a annoncé un coût de production pouvant aller du simple au triple, en fonction du taux d’intérêt appliqué. L’électricien parle d’environ 50 euros le MWh avec un taux d’intérêt avoisinant les 3%, et un coût de près de 150 euros le MWh pour un taux d’intérêt à 12%. (Les Échos, Sharon Wajsbrot, 09/02)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Selon BloombergNEF, en 2022, 495 milliards de dollars ont été investis dans les énergies renouvelables (ENR), soit une hausse de 17% sur une année. Le soutien à la transition énergétique présente un intérêt commercial majeur pour les acteurs de la finance. Selon Baptiste Maisonnier, associé chez Roland Berger, « l‘intervention des banques se fait souvent lors de la phase de construction, où elles font jouer l’effet de levier et apportent de la dette de façon accrue ». C’est dans cette optique que Crédit Agricole Assurances a acquis 50% d’un portefeuille de projets renouvelables auprès de TotalEnergies. D’autres institutions comme BNP Paribas ou Axa IM Alts sont également très actives dans les projets de financement des ENR. (L’Agefi Hebdo, Stéphanie Salti, 09-15/02)
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La production agricole française sera l’un des sujets centraux de l'édition 2023 du Salon international de l'agriculture qui débutera le 26 février 2023 à Paris. Entre le défi climatique et le renforcement des réglementations, qui réduisent leurs moyens de production, les agriculteurs et éleveurs français se demandent si le fait de produire en France est toujours possible. Aujourd'hui, les importations françaises de denrées alimentaires s'élèvent à près de 63 milliards d'euros, soit 2,2 plus qu'en 2000. (L’Opinion, Emmanuelle Ducros, 09/02)
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D’après les estimations provisoires de l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), publiées le 8 février 2023, la création d’emplois dans le secteur privé n’a augmenté que de 3 000 postes au quatrième trimestre 2022, après sept trimestres de nette hausse. L’emploi salarié du secteur tertiaire marchand a même diminué de 11 400 postes, contre 85 000 au troisième trimestre 2022. L’Insee note que le taux de chômage de la population active à fin juin 2023 serait à 7,3%. Malgré ces constats, les économistes restent optimistes. « Les premières estimations font souvent l’objet de révisions à la hausse », rappelle Philippe Waechter, directeur de la recherche économique d’Ostrum Asset Management, et « il manque des données importantes pour interpréter les chiffres », ajoute Denis Ferrand, directeur général de Rexecode. Les données des Unions de recouvrement des cotisations de sécurité sociale et d’allocations familiales (Urssaf) ont d’ailleurs montré qu’en décembre 2022, le nombre de déclarations d’embauche de plus d’un mois était en hausse de 4,2% sur un an, soit près de 100 000 de plus que fin 2019. (Les Échos, Alain Ruello, 09/02 ; Les Échos, Nathalie Silbert, 09/02)
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Un sommet européen extraordinaire est prévu à Bruxelles le 9 février 2023. Cette réunion sera une occasion pour l'Europe de réaffirmer sa volonté de préserver la compétitivité de son industrie et d'éviter les délocalisations. Les pays membres de l'Union européenne (UE) échangeront notamment sur les réponses à apporter à la loi américaine sur la réduction de l'inflation. Plusieurs pistes seront étudiées, dont l'assouplissement des aides d'État. Cette mesure a été proposée par la Commission européenne dans son Pacte vert présenté le 1er février 2023. Dans une interview, Margrethe Vestager, vice-présidente de l’exécutif européen, explique que les aides seront « ciblées sur les secteurs à risque de relocalisation vers les États-Unis ». Elles seront également « plafonnées entre 100 millions d’euros et jusqu’à 300 millions par entreprise ». Selon elle, cela permettra de limiter la dépendance des entreprises et de « maintenir une cohésion » au sein de l’UE. (Les Echos, 09/02 ; Les Echos, Fabienne Schmit, 09/02)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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