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Crédit Agricole S.A. a enregistré un bénéfice net en baisse de 7% en 2022, avec un bénéfice net record au quatrième trimestre. L’établissement se trouve en bonne position pour atteindre son objectif 2025. Ce sont des résultats « bons et solides, dans un contexte de chocs et d’adaptation », a souligné Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole S.A., lors de la publication de ces chiffres, le 9 février 2023. Au dernier trimestre 2022, l’établissement a enregistré un bénéfice net de 1,56 milliard d’euros et le résultat net part du groupe sous-jacent s’est établi à 1,53 milliard d’euros, soit « le meilleur quatrième trimestre sous-jacent de Crédit Agricole S.A. depuis sa cotation », s’est félicitée la banque. Avec ces chiffres, cette dernière maintient son objectif d’atteindre un bénéfice net supérieur à 6 milliards d’euros en 2025. Elle distribuera aussi au titre de 2022 un dividende de 1,05 euro par action, auquel s’ajoute un complément de 20 centimes par action au titre de 2019. (Les Echos, 10-11/02 ; www.wansquare.com, François Berthon, 09/02)
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En 2022, les banques françaises ont continué d’enregistrer des bénéfices records malgré un contexte économique difficile lié à la guerre en Ukraine et l’inflation. Après les 31,7 milliards d’euros de 2021, Crédit Agricole, Société générale, BPCE et Crédit Mutuel Alliance Fédérale ont engrangé 27,75 milliards d’euros de bénéfices cumulés. Cette bonne performance s’explique par la résistance de l’activité commerciale. Pour 2023, les établissements bancaires français restent prudents, en attendant les effets positifs du relèvement des taux directeurs de la Banque centrale européenne (BCE). Crédit Agricole s’attend à des « marges pincées », mais maintient ses objectifs financiers à horizon 2025. Les banques françaises sont pour le moment pénalisées par leur modèle de crédit à taux fixe. (Le Figaro, Danièle Guinot, 10/02 ; Le Monde, Marc Angrand, 10/02)
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Lors de la présentation des résultats de BPCE, Nicolas Namias, président du directoire du groupe, a fait part de ses inquiétudes concernant les effets de la hausse des taux d’intérêt sur les résultats de l’établissement qu’il dirige. « Cet environnement de taux plus élevés place nos activités de banque de détail dans une phase transitoire, avec un pincement des marges qui affectera les résultats de façon certaine en 2023 », a-t-il déclaré. En 2022, la remontée des taux avait déjà coûté 700 millions d’euros au groupe. Au quatrième trimestre 2022, BPCE avait vu son produit net bancaire et son bénéfice baisser de 10% et de 33%, à 6,3 milliards d’euros et 549 millions, respectivement. (Les Echos, Romain Gueugneau, 10-11/02)
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Le directeur général de la Société Générale, Frédéric Oudéa, a présenté pour la dernière fois les résultats annuels de la banque avant de passer les reines à Slawomir Krupa, actuel dirigeant des activités de banque d'investissement et de marchés. Les résultats sont solides au quatrième trimestre, avec un ratio de solvabilité « dur » (CET1) de 13,3%, au-dessus de la cible de 12% (post Bâle IV), et largement supérieur aux exigences réglementaires. La création de valeur en Bourse sera l’un des prochains défis de Slawomir Krupa, qui prendra ses fonctions à partir de fin mai 2023. Loin derrière Crédit agricole S.A. et BNP Paribas, Société Générale est l’une des grandes banques européennes les moins bien valorisées. (www.latribune.fr, Éric Benhamou, 09/02)
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Credit Suisse a enregistré une perte de 7,4 milliards d’euros pour l’année 2022, largement supérieure à celle de 2021 (près de 1,7 milliard). Un des facteurs notables de cette situation a été la perte des clients intervenue au quatrième trimestre 2022. Les clients, poussés par la crainte d’une crise au sein de la banque, ont retiré 110,5 milliards de francs suisses. Ulrich Körner, le nouveau directeur général de Credit Suisse, entend mettre en place un plan de restructuration et transformation stratégique sur trois ans. Plusieurs experts estiment cependant que « la transformation vers un nouveau Credit Suisse va prendre du temps ». (Le Figaro, D.G., 10/02)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Selon un rapport de l’Observatoire des tarifs bancaires (OTB) publié le 9 février 2023, la fusion entre les réseaux Société Générale et Crédit du Nord (rebaptisés « SG ») a permis une baisse significative des tarifs bancaires. « Les nouveaux tarifs du réseau SG ont été majoritairement calés sur ceux de la Société Générale, qui étaient plus bas que ceux de Crédit du Nord », a précisé le rapport. Après l’opération, les clients du Crédit du Nord ont bénéficié des baisses de tarifs, qui varient entre 3 et 24 euros. Au global, les frais de tenue de compte actif ont effectivement connu une baisse de 70 centimes en moyenne, poursuit le rapport. (Les Echos, Rachel Cotte, 10-11/02)
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En 2023, les assureurs-vie vont faire face à de nombreux défis à la suite de la remontée des taux d’intérêts, alors qu’ils ont terminé l’année 2022 avec une décollecte du fonds en euros de 21 milliards d'euros. Le fonds en euros, dont l'estimation moyenne était de 2% l’an dernier, était sur le point d'être battu par un rendement du Livret A à 3%. Pour sa part, le rendement des fonds en euros de Crédit Agricole Assurances était de 1,9 à 2,45% en 2022, contre 0,65 à 2,30% en 2021, selon les données de L’Agefi Actifs. (Actifs Un Media de L'agefi, Mathilde Castagna, 02/2023)
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Pour faire face à l’augmentation des prix et à la réduction des expositions des assureurs, en relevant les franchises et en limitant les garanties, de plus en plus d’entreprises envisagent de s’auto-assurer via la création d’une société captive. Dans sa loi de Finances 2023, l’État instaure un nouveau régime fiscal favorable à ces sociétés d’assurance interne. Le texte, qui doit encore être fixé par décret, permet à une captive de mettre en place des provisions, déductibles du bénéfice imposable de leur maison mère. « Jusqu'à 50% du budget d'assurance annuel d'une entreprise peut aller dans sa captive », explique Laurent Bonnet, responsable des captives chez le courtier Marsh France. (Les Echos, Amélie Laurin, 10-11/02)
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Une douzaine d’investisseurs ont décidé de rajouter un milliard d’euros supplémentaires au dispositif des obligations relance. Cette annonce a été faite à l’issue d’une réunion du comité de suivi du plan de relance visant à renforcer les fonds propres des entreprises, qui s’est tenue le 8 février 2023. Les sept groupements de sociétés de gestion concernés avaient jusqu’à la fin du premier semestre 2023 pour distribuer totalement le premier fonds récolté en novembre 2021 d’un montant de 1,7 milliard d’euros. Mais au 3 février 2023, 1,214 milliard d’euros ont déjà été déployés, permettant ainsi aux investisseurs de réalimenter le dispositif. Selon Franck Le Vallois, directeur général de France Assureurs, la prochaine échéance est prévue pour le 31 décembre 2023. (L’Agefi, Bertrand de Meyer, 10/02)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Une trentaine de sociétés de gestion, réunies au sein de l’ONG ShareAction, ont rédigé une lettre ouverte aux dirigeants de Société Générale, BNP Paribas, Crédit Agricole, Deutsche Bank et Barclays pour les exhorter à cesser de financer les nouveaux projets pétroliers. Quelques groupes se sont déjà engagés à ne plus financer directement ces types de projets. « Au total, 11 des 25 plus grandes banques se sont imposé des restrictions de financement d’actifs dans le secteur […]. Cela établit un niveau minimal d’ambition pour toutes les banques qui s’engagent dans la neutralité carbone », souligne ShareAction. (Les Echos, Caroline Mignon, 10-11/02)
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En novembre 2022, le marché bio a généré 4,9 milliards d'euros, en baisse de 3,6% par rapport à 2021. Les producteurs bio ont probablement fait face à la hausse des coûts des matières premières. Pour le segment de l'alimentation, la hausse des prix des protéagineux a fait grimper le prix de volaille de 20 à 25%, stimulant l'insatisfaction des consommateurs, explique Benoît Drouin, éleveur de volailles de chair et de vaches laitières dans la Sarthe. Selon l’Agence Bio, le bilan des entrées et sorties vers le bio serait positif, malgré une baisse significative du nombre de nouvelles certifications. Le ministre de l’Agriculture, Marc Fesneau, est déterminé à maintenir son objectif de reconversion de 18% des SAU françaises d'ici 2027, mais craint également des déconversions. Bernard Roby, président d’Interbio Nouvelle-Aquitaine, souhaite que l’État encourage les jeunes souhaitant s'engager dans l'agriculture biologique. (La France Agricole, 10/02)
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Les Échos présentent cinq tendances qui détermineront les modes de consommation en 2023. Les Français sont pris entre une inflation en forte hausse et le besoin d’acheter différemment pour protéger l’environnement. L’engouement pour le hard-discount alimentaire figure parmi celles-ci. L’inflation donne aussi un nouvel élan aux marques de distributeurs ou premiers prix. L’offre et la demande des produits d’occasion progressent également depuis 2022. L’obligation pour les marques d’afficher un indice de réparabilité aide le consommateur à faire son choix. Les Français privilégient désormais la location pour de nouveaux types de produits. Le télétravail a aussi des répercussions sur les modes de consommation. D’après l’étude Sofinco-IPEA, le mobilier de bureau à domicile est le segment affichant les meilleures progressions en 2022. En 2023, environ 20 % des salariés en télétravail prévoient des projets d’achat de fauteuils dédiés et presque autant de bureaux. (Les Echos, Clotilde Briard, 10-11/02)
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D’après le baromètre trimestriel de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec) sur les intentions d’embauches sur le premier trimestre 2023, les entreprises cherchent à recruter des cadres malgré le ralentissement de l’économie. 14% des entreprises interrogées envisagent de recruter au moins un cadre d’ici à fin mars 2023, en hausse de deux points de pourcentage par rapport à septembre 2022. Gilles Gateau, directeur général de l’Apec, explique cette situation par la volonté des entreprises à surmonter les difficultés de recrutement. L’Association souligne toutefois que les critères d’embauche semblent plus favorables aux jeunes. Si le taux de chômage est de 4,1% dans l’ensemble, celui des plus de 55 ans est supérieur de 2,7 points, précise l’Apec. (Les Echos, Alain Ruello, 10-11/02)
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La dégradation des comptes extérieurs favorisée par la flambée des prix de l’énergie et la politique américaine de subventions aux industriels revivifient la compétitivité au sein de la zone euro. Le sujet refait aussi surface avec la crainte d’une nouvelle vague de désindustrialisation. D’après les estimations de Rexecode, le coût d’une heure de travail dans l’industrie a augmenté de 6% dans l’Hexagone entre 2019 et le troisième trimestre 2022. Un rythme similaire à celui de l’Italie qui a augmenté de 5%. Les Pays-Bas et l’Espagne affichent, eux, des hausses plus importantes. S’agissant des coûts des consommations intermédiaires, ils ont grimpé de 12% en France, contre 14% en Allemagne et en Italie. La flambée des prix énergétiques pèse aussi sur les industries allemandes, espagnole et néerlandaise. Denis Ferrand, directeur général de Rexecode estime que « l’Inflation Reduction Act américain pourrait bien être un accélérateur de délocalisation de l’industrie européenne et notamment allemande aux États-Unis ». (Les Échos, Guillaume de Calignon, 10-11/02)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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