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Après une année 2022 marquée par une belle dynamique des crédits, le Crédit Agricole du Languedoc lance Sofilaro Innovation, un nouveau véhicule pour soutenir les start-up en phase d'amorçage et d'accélération. Pour rappel, Sofilaro, le fonds d’investissement de la caisse régionale destiné au capital-développement, compte 104 participations et 122 millions d’euros d’encours, dont 42 millions d'euros investis en 2022 pour 24 entreprises financées. Selon Laurent Brieu, directeur de la banque de financement et d'investissement du Crédit Agricole du Languedoc, ce nouveau véhicule de financement est doté de 35 millions d'euros, dont 15 qui seront investis les deux premières années, quand Sofilaro investissait 2 millions d'euros par an. (La Tribune Edition Quotidienne, Cécile Chaigneau, 16/02)
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Le fonds de private equity Fondo Strategico Italiano (FSI) a acheté 7,2% d'Anima Holding pour un montant de 109 millions d’euros. Grâce à cette opération, FSI devient le troisième actionnaire de la société derrière Banco BPM (20,6%) et la Poste italienne (11%). Amundi avait pris en 2022 une participation de 5,2% au capital d’Anima, peu après que Crédit Agricole fut devenu le premier actionnaire de Banco BPM. En Italie, le gestionnaire d’actifs italien est lié à plusieurs réseaux bancaires : Banco BPM, Monte dei Paschi di Siena (MPS), et Credito Valtellinese, passé dans le giron du Crédit Agricole en 2021. (L’Agefi Hebdo, 16/02)
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Barclays a publié ses comptes annuels, le 15 janvier 2023. La banque britannique a vu diminuer de 19% son bénéfice net en 2022, pour atteindre 5 milliards de livres, en raison d’une erreur de courtage. Ses revenus ont pourtant augmenté de 14% l’an dernier, pour atteindre 25 milliards de livres. Barclays a encaissé dans ses comptes quelque 675 millions de livres sterling de charge nette pour avoir excédé les plafonds d’émission de certains produits structurés aux États-Unis. Cette erreur a coûté à l’établissement et à ses traders 450 millions de livres. « Si notre performance a été solide en 2022, elle a néanmoins été entachée par cette surémission de titres aux États-Unis », a regretté le directeur général de Barclays, C. S. Venkatakrishnan, qui a vu son bonus réduit de 403 000 livres. Dans un contexte de ralentissement économique, la banque met en réserve 1,2 milliard de livres pour parer à un éventuel rebond des défauts de paiement de ses clients. (Les Echos, Romain Gueugneau, 16/02)
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À compter du quatrième trimestre 2023, BNP Paribas s’installera pour sept ans en plein quartier financier de Brickell, à Miami, afin de déployer ses activités de marché de capitaux. Le nouveau bureau accueillera une cinquantaine d’employés de la division « Global Markets », implantée à New York. Pour Luis Berlfein, managing director de la filiale, la ville « regroupe une masse critique de clients et un bon potentiel de marché ». « Nous avons connu vingt-quatre mois de croissance hypersonique : nous avons attiré 2 000 milliards de dollars en gestion d’actifs et avons augmenté notre pipeline de capital-risque de 200 % », a également fait savoir Francis Suarez, maire de Miami. D’un point de vue fiscal, la Floride ne prélèverait que 5,5% d’impôt local sur les sociétés sur les bénéfices nets, contre 8,8% pour New York, ce qui expliquerait également la migration des investisseurs institutionnels sur place. D’après les chiffres de la société Preqin, il y a pas moins de 431 gestionnaires d’actifs alternatifs en Floride en 2022, contre 211 en 2019. (L’Agefi Hebdo, Ingrid Hazard, 16/02-01/03)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Dans le domaine de la protection santé, les bancassureurs continuent d’augmenter leurs parts de marché, avec une progression de 6,9%, à 17,7 milliards d’euros, entre 2020 et 2021. Le dernier baromètre santé/prévoyance du cabinet Facts & Figures, publié le 15 février 2023, souligne que parmi les banques qui ont brillé figurait le Crédit Agricole, enregistrant à lui seul 22,4% de la progression globale en santé prévoyance sur la période 2019-2021. (Les Echos, Edouard Lederer, 16/02)
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BNP Paribas, Société Générale et Crédit Mutuel (hors Arkéa) vont commencer à mettre en commun les quelque 15 000 distributeurs automatiques de billets (DAB) qu’ils gèrent en France. Les trois réseaux bancaires s'associent au sein d'une entité commune 2SF. Ce projet, baptisé « Cash Services » débutera fin 2023 et s’achèvera en 2025. Les trois banques ont expliqué dans un communiqué que « Cash Services garantira à l'ensemble des clients des enseignes bancaires partenaires l'accès gratuit à une offre de services élargie ». Le projet avait été lancé en octobre 2021 afin de réaliser des économies et de maintenir une présence suffisante sur le territoire français. (Les Echos, Rachel Cotte avec Romain Gueugnean, 16/02)
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L’assurance-vie est le « placement préféré des Français », selon France Assureurs. Avec 54 millions de contrats, 18 millions de détenteurs et 38 millions de bénéficiaires, l’encours de l’assurance-vie atteint un montant record de 1 876 milliards d’euros. Parmi les avantages offerts par ce placement figure son contrat. Ce dernier offre un abattement annuel sur les intérêts perçus allant jusqu’à 4 600 euros après huit ans de détention. II échappe également, en partie, à l’impôt sur les successions. Sur l’ensemble de l’année, le manque à gagner pour les caisses de l’État s’élève à 1,5 milliard d’euros. D’ailleurs, l’avantage fiscal lié à l’assurance-vie profite particulièrement aux 10% des Français les plus aisés. « Cette épargne est fléchée vers la dette de l’Etat et sert en premier lieu à financer les salaires des fonctionnaires et les dépenses courantes. Ce n’est pas de l’investissement qui crée de la valeur et qui pourrait alimenter la croissance et la prospérité du pays », explique Christian Gollier, chercheur à la Toulouse School of Economics. (Challenges, E. A., 16-22/02)
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L’encours des obligations hybrides avoisine les 200 milliards d’euros chez les émetteurs européens. Très apprécié des émetteurs, l’hybride permet de faire passer de la dette pour du capital et associe les propriétés de l’obligation et de l’action, avec l’option de différer, voire de ne pas honorer le coupon sous conditions. « L’hybride n’est pas une obligation convertible en actions, il n’y a pas de risque de dilution pour les actionnaires, ce que ces derniers, et donc leur société, apprécient », explique Xavier Beurtheret, responsable origination Europe sur le marché de la dette corporate chez Crédit Agricole CIB. Selon Azza Chammem, analyste senior chez Scope Ratings, il s’agit d’« un instrument utile de diversification du financement, pour des émetteurs considérant ses avantages plus importants que le prix à payer ». (L’Agefi Hebdo, Benoît Menou, 16/02-01/03)
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L’évolution des ventes en ligne contribue au développement du paiement fractionné ou Buy now pay later (BNPL), selon Alvarez & Marsal, qui vient de publier une étude dédiée. En 2021, 37% des Français ont utilisé le BNPL, un chiffre plaçant l’Hexagone en deuxième position des pays où ce moyen de paiement est le plus répandu. Au sein des banques, la concurrence est rude. En France, Oney, filiale commune de BPCE et d’Auchan, occupe la première place. En deuxième position, Sofinco, du Crédit Agricole, et Cetelem, de BNP Paribas, représentent 7% des parts du marché. Les fintechs sont également représentées dans ce secteur. Klarna dispose, à elle seule, de 7% de part de marché et cherche à s’élargir à la clientèle BtoB, tandis que Alma prévoit de se développer dans cinq nouveaux pays européens après son lancement en 2017. (L’Agefi Hebdo, Virginie Deimeuville, 16/02-01/03)
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Les Exchange Traded Funds (ETF) attirent de plus en plus d’investisseurs et de sociétés de gestion, comme Amundi. Ce succès s’explique notamment par la facilité avec laquelle les investisseurs peuvent y avoir accès. Les ETF proposent toutes les classes d’actifs, sont accessibles aux petits patrimoines comme aux grands et offrent une facilité de négociation. Ils permettent également aux épargnants de gérer leur portefeuille eux-mêmes sans avoir à se payer les services d'un gestionnaire de portefeuille financier. (www.latribune.fr, 15/02)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le Conseil de sécurité de l'ONU s'est réuni le 14 février pour discuter de l'élévation du niveau de la mer et a alerté concernant les effets de ce phénomène sur les populations côtières. Selon un rapport 2022 du GIEC, un milliard de personnes pourraient vivre dans des zones à risque de tempêtes et de submersions marines d’ici à 2050. « Nous serons les témoins d’un exode de masse de populations entières, d’une ampleur biblique et nous assisterons à une compétition toujours plus féroce pour l’accès à l'eau douce, à des terres et à d’autres ressources », a déclaré le secrétaire général de l’ONU, António Guterres, indiquant que les conséquences seront universelles. Après une hausse de 15 à 25 cm entre 1900 et 2018, le niveau de la mer devrait encore croître de 43 cm d'ici 2100 si la température augmente de 2°C au-dessus du niveau préindustriel, indique le GIEC. Face à ces constats, António Guterres estime qu'un cadre juridique, incluant le droit des réfugiés, est nécessaire. (Les Echos, Samir Touzani, 15/02)
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Dans une tribune publiée par Les Echos, Emmanuelle Ertel, directrice générale innovation & trust chez Tessi, indique que les « dark data » ont des impacts sur l’environnement. Stockées sur les serveurs, ces données inutiles, inconnues et inexploitées produites par les interactions quotidiennes des utilisateurs représentent 52% des stocks de données dans le monde. En 2020, elles ont généré 6,4 millions de CO2, un taux bien supérieur aux émissions annuelles de 80 pays. Elles coûtent également 2 milliards d’euros par mois aux entreprises à l’échelle internationale. Face à ce constat, Emmanuelle Ertel propose un accompagnement des sociétés dans une gestion raisonnée de leurs données et la mise en place d’un Eco-score à chaque serveur d’entreprise pour en estimer l’empreinte carbone. (Les Echos, Emmanuelle Ertel, 16/02)
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BNP Paribas Asset Management (BNPP AM) consolide sa politique de vote 2023 pour inciter les entreprises à intégrer des femmes dans leurs conseils d'administration. Actuellement, la société de gestion exige qu’au moins 35% des membres des conseils en Europe et Amérique du Nord soient des femmes (contre 30% en 2022), 20% en Asie, Amérique latine et Moyen-Orient (contre 15% en 2022). Pour la saison des AG 2023, BNPP AM apporte trois changements à sa politique de droits de vote : le relèvement des seuils minimums de féminisation des conseils ; la présence d’au moins une minorité ethnique dans les conseils américains et britanniques et enfin l’opposition aux droits de vote multiples. Par ailleurs, BNPP AM continuera d'être très attentif aux questions environnementales, notamment sur les « Say on Climate », et aux critères ESG pour la rémunération des dirigeants. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 16/02)
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Il y a près d’un an, l’Association française des marchés financiers (Amafi), l’Association française de la gestion financière (AFG) et la Société Française des Analystes Financiers (SFAF) ont signé la charte de bonnes pratiques encadrant la recherche financière sponsorisée. L’Amafi recense actuellement 210 contrats conclus sous l’égide de cette charte. « En mars dernier, on avait répertorié 350 contrats de recherche sponsorisée. Par conséquent, une très grande partie des émetteurs et des fournisseurs de recherche ont accepté les obligations de la charte et signé un avenant à leur contrat. C’est la preuve que cette dernière est un succès », affirme Emmanuel de Fournoux, directeur des activités de marché à l’Amafi. Cette charte vise à proposer aux analystes et aux investisseurs les meilleures garanties d'objectivité. S’inspirant du modèle français, la Commission européenne préconise l’instauration d’une charte de bonnes pratiques qui se rapproche de celle adoptée par la France. Pour le moment, cette dernière est le seul pays à l’avoir mis en place. (Les Echos, Laurence Boisseau, 16/02)
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L'Autorité des marchés financiers (AMF) s’est penchée depuis 2018 sur les défauts de commercialisation lors de la vente de produits financiers aux personnes âgées, qui peuvent devenir vulnérables sans que cela soit complètement évident. La réflexion a débouché sur un rapport académique, financé avec l'Union européenne, intitulé « Pratiques commerciales et populations vieillissantes ». Le document compte plusieurs recommandations à l’intention des établissements financiers, comme prendre le temps d'expliquer les produits et leurs implications aux personnes âgées. Les établissements doivent aussi avoir la capacité de repérer si les personnes âgées qui délèguent la gestion de leurs avoirs à des proches peuvent être abusées. (L’Agefi, 16/02 – 01/03)
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En France, les banques traditionnelles se lancent dans une politique de rachat de fintech. Crédit Agricole a notamment acquis Linxo et la Société financière du porte-monnaie électronique interbancaire (SFPMEI), que la banque verte a rebaptisé Okali. L’établissement bancaire a également pris des participations dans Enerfip et Miimosa. Cet engouement s’explique par le succès rencontré par ces jeunes pousses de la finance. La France en compte actuellement près de 900, dont dix licornes, informe Alain Clot, président de France Fintech. En s’intégrant aux banques traditionnelles, les fintech, notamment celles de l’investissement, peuvent accélérer leur développement. C’est le cas de WeSave qui a été rachetée par Amundi. Certaines choisissent, de leur côté, de développer leur propre stratégie pour se démarquer. Pour cela, elles misent sur la digitalisation de leurs services. (L’Agefi Hebdo (2), Alexandra Oubrier, 16/02 - 01/03)
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L'Agence nationale de sécurité sanitaire (Anses) a lancé la procédure de retrait du S-métolachlore, un pesticide principalement utilisé pour la culture du maïs. En juin 2022, l’Agence européenne des produits chimiques (Echa) a suggéré de classer le S-métolachlore comme substance « susceptible de provoquer des cancers ». De son côté, l'Anses a mené une expertise sur le risque de contamination des eaux souterraines par ce pesticide. L’évaluation montre que les concentrations estimées des trois métabolites dans les nappes phréatiques sont supérieures à la limite fixée par la réglementation européenne. Alors qu’environ 2 000 tonnes de S-métolachlore sont utilisées chaque année en France, l'Anses va interdire les principaux usages de ce pesticide. L’agence a accordé un délai permettant la vente des produits pendant encore six mois et leur utilisation pendant un an. (Les Echos, Anne Feitz et Dominique Chapuis, 16/02)
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À l’approche du premier anniversaire du début de la guerre en Ukraine, le risque d’escalade s’intensifie. L’Europe est en discussion pour accélérer la livraison d’armes à l’Ukraine et la Russie renforce ses opérations dans le sud et l’est de l’Ukraine. Chez les acteurs de la finance, comme Amundi, le risque géopolitique conduit à la prudence dans les actions, même si le marché européen se montre résilient. Didier Borowski, responsable de la recherche politique macroéconomique chez Amundi Institute, explique que malgré le choc énergétique, l’Europe a réussi à éviter la récession. « Les investisseurs semblent confiants dans la capacité des pays occidentaux à éviter un conflit plus large », estime-t-il. (L’Agefi, Xavier Diaz, 16/02)
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Selon le baromètre annuel de la Chambre de commerce franco-américaine (Amcham) et du cabinet de conseil Bain & Company publié le 15 février 2023, les investisseurs américains installés en France conservent une perception positive du pays. Et ce, même s’ils sont moins optimistes qu’en 2022 sur les perspectives de l’économie tricolores au cours des prochaines années. 45% des maisons mères de ces investisseurs aux États-Unis voient l’Hexagone comme une bonne destination d’investissement par rapport aux autres pays européens. « La France est la porte d’entrée de l’Europe pour les entreprises américaines, ce encore plus depuis que le Royaume-Uni s’est mis hors-jeu », souligne Marc-André Kamel, associé chez Bain & Company. Néanmoins, ces investisseurs prennent en compte des critères, comme le climat social, pour orienter leur investissement. Ils restent également très vigilants sur la disponibilité, la qualification et le coût de la main-d’œuvre. (Les Echos, Nathalie Silbert, 16/02)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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