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Les résultats de Crédit Agricole ont été présentés le 8 février 2023. La banque a enregistré un résultat net de 5,5 milliards d’euros, soit « 500 millions de plus que les attentes des analystes », selon Philippe Brassac, directeur général du Crédit Agricole. Les revenus d’activité sont en hausse de 4,8%, à 23,7 milliards d’euros, malgré une augmentation de 26% du coût du risque, à 1,55 milliard. En bourse, le titre a enregistré un gain de 4,26%, au lendemain de la publication des résultats. (Le Revenu, Aline Fauvarque, 17-23/02)
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L’inflation et la remontée des taux d’intérêt fragilisent les marges sur le crédit à la consommation. En novembre 2022, la croissance des crédits à la consommation était au ralenti, évoluant à +5,4% contre +10% en octobre 2022. Pour faire face à la situation, les banques « doivent continuer à générer de la production à un certain niveau de marge sans subir trop d’impayés, un équilibre difficile à trouver », explique Amine Belaicha, managing director du cabinet de conseil Alvarez & Marsal. Crédit Agricole Consumer Finance compte ainsi devenir « le leader de la mobilité verte ». « Nous ambitionnons de passer de 18% de parts de marché aujourd’hui à 20 % en 2025 sur le paiement en plusieurs fois. Pour l’heure, les ventes croisées sont limitées, à 2% ou 3%, mais elles portent sur des volumes importants. Le paiement en plusieurs fois permet donc de gagner des dizaines de milliers de clients », a indiqué le directeur général Stéphane Priami. (L’Agefi Hebdo, Aurélie Abadie, 16/02-01/03)
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Le 16 février 2023, Nicolas Dufourcq, directeur général de Bpifrance, a présenté le bilan d’activité de l’année 2022 de la banque publique d’investissement. Il a fait savoir que l’institution qu’il dirige avait déboursé 67 milliards d’euros en forme de crédit, de garantie, d’investissement et d’assurance export pour soutenir l’économie française. 4,85 milliards d'euros ont été investis par Bpifrance dans le capital des entreprises. L’institution a aussi engrangé 2,3 milliards d'euros de produits de cessions, en hausse de 6% par rapport à 2021. Son bénéfice net s’est élevé à 1,5 milliard d’euros, un résultat supérieur à celui d’avant crise. Pour 2023, Nicolas Dufourcq se dit confiant et assure avoir les moyens de « mettre en œuvre le plan stratégique de la banque pour 2025 ». (Les Echos, Romain Gueugneau, 17-18/02)
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CNP Assurances, filiale de La Banque Postale, enregistre une progression de 25% de son résultat net à 1,94 milliard d'euros et un résultat brut d’exploitation également en hausse de 15%, à 3,5 milliards d’euros. Cette hausse est due à une croissance de 10 points de l’activité à l’international, qui représente actuellement 47% de son chiffre d’affaires. Le bancassureur consolide également sa solvabilité avec un taux de couverture du SCR passant de 217% (fin 2021) à 230% (fin 2022). Stéphane Dedeyan, directeur général de CNP Assurances : « L’intégration des activités non-vie de La Banque Postale est très nouvelle pour nous et peut être considérée comme un travail de type acquisition. Nous continuons aussi à regarder les opportunités en Europe, au Brésil et en Amérique latine. Avec un ratio de solvabilité de 230%, nous sommes confortables mais il faut trouver les bonnes opportunités ». (L’Agefi, Bertrand De Meyer, 17/02)
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Philip Lane, économiste en chef de la Banque centrale européenne (BCE), a affirmé le 16 février 2023 que la diminution du portefeuille d'obligations de l'institution pourrait n'avoir qu'un impact modéré sur l'inflation et la croissance. « Nos modèles suggèrent que la réduction de notre portefeuille par une réduction cumulative normalisée de 500 milliards d'euros sur 12 trimestres contribue à réduire l'inflation de 0,15 point de pourcentage et la production de 0,2 point », selon ses précisions. La BCE prévoit une réduction de son portefeuille d'obligations de 15 milliards d'euros par mois en moyenne de mars à fin juin. (L’Agefi, 17/02)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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D’après les statistiques présentés par l’Association française des sociétés financières (ASF), le 14 février 2023, la croissance du crédit à la consommation a reculé à 1,2% au quatrième trimestre 2022 contre 11,9% six mois plus tôt. Se basant sur une enquête réalisée par l'institut Kantar auprès de 13 000 foyers, l’Observatoire des crédits aux ménages (OCM) constate que seuls 21,8% des ménages français disposaient d’un crédit à la consommation fin 2022. Il s’agit du plus bas niveau observé depuis la création de l’étude, en 1989. Cette baisse est alimentée par l'inflation, l’incertitude économique et la hausse des taux d’intérêt en 2022. Pour les crédits de plus de 6 000 euros, le taux d’usure est de 6,07%. « Sur le marché des particuliers, la location avec option d’achat (LOA) et la location longue durée (LLD) représentent déjà plus de 50% des achats de voitures. Et ces activités ne sont pas soumises au taux d'usure. Si vous avez une forte activité LLD-LOA, vous avez pu adapter vos prix, donc votre rentabilité n’est pas fragilisée », souligne Stéphane Priami, directeur général de Crédit Agricole Consumer Finance. (Le Monde, Marc Angrand, 17/02)
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Après avoir connu une baisse continue durant dix années, les fonds en euros ont affiché une augmentation nette des taux en 2022. Pour les contrats phares de la bancassurance, que sont les Assurances du Crédit Mutuel (ACM), BNP Paribas Cardif, Crédit Agricole Assurances, ou encore Sogécap, une hausse de 2% a été enregistrée. Cyrille Chartier-Kastler, fondateur de Good Value for Money (GVfM), note que dans « une fourchette de 0,50% à 0,60% », la remontée du taux moyen servi en 2022 sur les fonds en euros dans l’assurance-vie devrait permettre à ces supports de retrouver une rentabilité proche de celle enregistrée en 2016, soit 1,9%, contre 1,3% fin 2021. Cet accroissement est porté par la chute des taux longs déclenchée par la crise des dettes de 2011. (Les Échos (supplément), Laurence Delain, 17/02)
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Le Livret A et l’assurance-vie en euros offrent des avantages aux épargnants, mais chacun d’eux a ses particularités. « Dans les deux cas, nous parlons de produits sécurisés qui plaisent aux Français mais leurs points communs s’arrêtent là car, à l’inverse de celle de l’assurance-vie, l’enveloppe du Livret A s’avère trop limitée pour développer une vraie démarche patrimoniale », souligne Maxime Chipoy, président de MoneyVox. Le Livret A offre des avantages notamment en termes de liquidités, fiscalité et frais. Il ne prélève, par exemple, aucun frais, ce qui n’est pas le cas des fonds en euros. En revanche, ces derniers l’emportent sur les plafonds, la performance et la succession. Contrairement au Livret A, le contrat d’assurance-vie peut, par exemple, être transmis au bénéficiaire choisi par le défunt en franchise de droits jusqu’à 152 500 euros. (Les Echos, Laurence Delain, 17/02)
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Avec la hausse des taux, plusieurs banques misent de nouveau sur la stratégie de bonification du fonds en euros pour inciter leurs clients à continuer d’investir dans les supports en unités de compte (UC). Crédit Agricole, Crédit Mutuel, BNP Paribas, LBP, Caisse d'Epargne, LCL, Société Générale, proposent tous des offres à taux bonifiés selon la part d’UC que détiennent leurs clients. « Les quotas d’UC ont eu le bienfait d’encourager les assurés à se pencher sur des supports qui offrent un potentiel de rendement supérieur à celui des fonds en euros et à s’intéresser à des classes d’actifs mobilières et immobilières ainsi qu’à des solutions d’investissement, comme les fonds structurés ou le capital-investissement, qu'ils n’avaient guère considérés auparavant », a indiqué Martin Alix, directeur du développement produits de Primonial Ingénierie et Développement. (Les Echos Supplément, Laurence Delain, 17/02)
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Good Value for Money a effectué une comparaison des frais de plan d’épargne retraite (PER) individuel et de contrat d'assurance vie multisupport en cours de commercialisation proposés par une dizaine d’enseignes, dont AXA, Bred, Mutavie, Abeille Assurances, BNP Paribas, LCL, MAIF et MMA. D’après cette comparaison, les frais des PER individuel d’AXA, Bred et de Mutavie sont plus élevés que ceux du multisupport. Pour Sogécap et Suravenir, les différences sont moindres et pour Abeille Assurances, BNP Paribas, LCL, MAIF et MMA les frais sont équivalents. (Les Echos Supplément, L.De., 17/02)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Dans une tribune publiée par Libération, Laure Quennoüelle-Corre, directrice de recherches CNRS, indique que le Livret A constitue une réserve de 340 milliards d’euros et suscite des convoitises de l’État pour financer de nouveaux réacteurs. Dans les années 1930, la Caisse des Dépôts (CDC) n’a investi ces épargnes que dans le marché immobilier et pour intervenir ponctuellement à la Bourse afin de soutenir les entreprises jugées stratégiques. Mais ces investissements se sont élargis dans les années 60 dans d’autres secteurs, dont l’énergie. Actuellement, l’Etat veut mettre la main sur cette épargne pour relancer sa politique nucléaire. Une loi de 2008 a réitéré notamment le rôle de la CDC dans « le développement économique local et national », dont « le développement durable ». « C’est sans doute sur cette dernière mission que se fonde l’idée de faire financer les nouveaux réacteurs nucléaires d’EDF par le Livret A », souligne l’auteure. Sauf que la décision nécessite un consensus entre l’exécutif, la CDC et le Parlement. (Libération, Laure Quennouëlle-Corre, 17/02)
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Le cabinet d’études Elabe a dévoilé en exclusivité aux Echos la troisième édition du baromètre de la relation entre les Français et l’entreprise réalisée en novembre 2022 pour le compte de l’Institut de l’entreprise. Durant la crise sanitaire, la cote d’entreprise auprès des Français a atteint son pic à hauteur de 78%, selon le baromètre. Classé à la troisième position des acteurs capables d’améliorer la société, derrière les soignants et les citoyens, les entreprises devraient placer le bien-être au travail parmi ses préoccupations, d’après la majorité des Français sondés. Par ailleurs, 67% des interrogés estiment que la protection de l’environnement doit également faire partie des priorités des entreprises. Pour Pierre-André de Chalendar, président du think tank Saint-Gobain, le rapprochement de l’école et des entreprises devrait être « prioritaire » dans le contexte actuel. (Les Echos, Nathalie Silbert, 17-18/02)
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La réunion des ministres des Finances et des gouverneurs des banques centrales du G20 se tiendra les 24 et 25 février 2023. À cette occasion, le Conseil de stabilité financière (FSB) présentera un rapport exposant, notamment, le risque que représente la DeFi pour la stabilité financière. La menace dépend surtout de ses interconnexions avec la finance traditionnelle et l’économie réelle, affirme le FSB. Par ailleurs, le suivi de ces vulnérabilités est « entravé par l’absence ou la faible qualité des données disponibles », et les lacunes dans la collecte et l’analyse de données précises », souligne le Conseil. Dans ce contexte, le FSB prévoit de créer des « indicateurs de vulnérabilités spécifiques à DeFi » et examiner « s’il convient de soumettre ces entités à des exigences prudentielles et de protection des investisseurs supplémentaires, en plus de l’application des exigences existantes ». (Les Echos, Samir Touzatti, 17-18/02)
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Après avoir été fragilisés par la chute des taux et l’inflation, les assureurs pourraient profiter de la remontée des taux intervenue en 2022. « C’est un facteur favorable qui devrait contribuer à rehausser le niveau moyen de solvabilité des compagnies », estime Cyrille Chartier Kastler, fondateur du site indépendant Good Value for Money (GVfM). Le ratio de solvabilité des assureurs-vie atteignait 242% en 2021, contre 208% en 2017. Cyrille Chartier Kastler met toutefois en garde contre l’évolution trop importante de la décollecte. « Il pourrait y avoir des ventes d’obligations à perte chez certains acteurs », avance-t-il. De son côté, Gildas Robert, partner Actuarial and Financial Services chez Optimind, assure que « le scénario des rachats massifs est pris en compte dans le référentiel Solvabilité 2 et conduit à une augmentation du capital réglementaire. Tous les acteurs étudient donc ce risque de près, réalisent des études d’impacts et envisagent des couvertures ». (Les Échos (supplément), L. Dc., 17/02)
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Dans une chronique, le professeur émérite des universités, Bertrand Jacquillat, analyse l’impact du ChatGPT sur la gestion financière de l’épargne. Lancé en novembre 2022 par la californienne OpenAI, cet outil conversationnel établi à partir d'une intelligence artificielle (IA) est « capable de procéder à l’analyse de données à très grande échelle », explique l’enseignant. Selon lui, son utilisation peut entrainer « un renouveau de la gestion active ; avec une certaine démocratisation de la gestion active quantitative, encore réservée à quelques happy few au travers de hedge funds dont le fonctionnement est très opaque ; aussi davantage de concurrence entre opérateurs de gestion active quantitative de plus en plus nombreux ; une plus grande transparence des gestions, même celles effectuées sous le parapluie, certes ésotérique, de l’intelligence artificielle ; des marchés encore plus efficients et des frais de gestion tirés vers le bas ». (L’Opinion, Bertrand Jacquillat, 17-18/02)
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Pour faire face à la détérioration de la compétitivité des filières agricoles en France, Laurent Duplomb, sénateur LR, Pierre Louault, sénateur UC, et Serge Mérillou, sénateur SER, ont déposé une proposition de loi transpartisane, au Sénat, afin d’inverser la situation. Ces derniers comptent lutter contre les surtranspositions, améliorer le cadre fiscal, et encourager l’innovation en faveur de la productivité et de l’environnement. Alloué d’une vingtaine d’articles, ce projet de loi a pour but de créer un plan de compétitivité pour 2023 à 2028, avec l’appui d’un haut-commissaire chargé de centraliser les difficultés rencontrées du secteur agricole. Dans le cadre des mesures d’encadrement des pratiques agricoles, en vigueur depuis 2017, ces législateurs sollicitent également le gouvernement de dresser un bilan sanitaire, environnemental et économique. (La France Agricole, Alessandra Gambarini, 17/02)
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Le CAC 40 a enregistré le 16 février 2023 un nouveau record de valorisation. À 7 387,29 points en fin de matinée, l’indice parisien a grimpé de plus de 13% depuis le début de l’année, portant son rebond à environ de 30% depuis son point bas atteint le 29 septembre 2022 à 5 676 points. II a terminé en hausse de 0,89% le 16 février, à 7 366 points, à un cheveu de son record de clôture (7 377points). (Les Echos, Bastien Bouchaud, 17-18/02)
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À la sortie de la crise sanitaire, le marché du travail européen garde le cap. Avec la création de 600 000 emplois au quatrième trimestre 2022, la zone euro avait dépassé à la fin de l’année son niveau de 2019 (3,7 millions d’emplois). Cette dynamique européennne se poursuit avec un faible taux de chômage de 6,5% depuis la pandémie. La résistance du marché du travail s’est généralisée, selon les économistes, qui anticipent toutefois une décadence de cette dynamique. L’économie européenne connaît en effet un ralentissement net en raison de la flambée des prix de l’énergie, limitant la capacité productive des entreprises. « L’activité économique freine, mais elle ne s’effondre pas […] », rassure Samy Chaar, chef économiste à la Banque Lombard Odier & Cie SA. (Les Echos, Guillaume de Calignon, 17-18/02)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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