["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHÈSE DU 20/02/2023
 
VIE DU GROUPE
 
Le Crédit Agricole lance un fonds de 300 millions d’euros, baptisé Ambition Agri-Agro Investissement, pour soutenir la transition écologique du secteur agroalimentaire. Pour bénéficier de cet accompagnement, les entreprises doivent répondre à deux des cinq objectifs majeurs du fonds, dont la contribution à la transition vers une alimentation bas carbone et la préservation des ressources naturelles. « Mais nous pourrons investir dans une entreprise qui ne répond pas totalement à ces critères, en lui donnant 90 jours pour s’y conformer », précise Anne Caroline Pace-Tuffery, directrice générale d’IDIA Capital Investissement, société de gestion gérante du fonds. (Option Finance, 20/02)
 
 
Avec l’appui du Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées, Centre Presse propose à compter du 11 mars 2023 un rendez-vous mensuel autour de la démarche responsabilité sociétale des entreprises (RSE). Selon le directeur du quotidien départemental, Serge Gélis, il s’agit d’un partenariat qui fait sens, abordant une thématique sociétale qui concerne tout le monde, toutes les générations. « La RSE est un axe fort qui est mis en avant par notre entreprise. Il faut mettre en avant ce que font les Aveyronnais, ce que font nos clients. Nous sommes là sur une trajectoire d’avenir », a indiqué Benoît Quintard, président du Crédit Agricole Nord Midi-Pyrénées. (Centre Presse Le Journal de l’Aveyron, 18/02)
 
 
La loi américaine sur la réduction de l’inflation (IRA) constituerait un nouveau choc de compétitivité pour l’industrie européenne, indique Isabelle Job-Bazille, directrice des études économiques de Crédit Agricole S.A., dans une tribune publiée par Option Finance. Selon elle, l’Europe doit encore assouplir ses règles en matière d’aides d’État afin que ses États membres puissent aider leur industrie. Cependant, la surenchère aux aides d’État ne peut se substituer à une vraie politique industrielle à l’échelle européenne : pour Isabelle Job-Bazille, « la manière de penser, de concevoir et de décliner cette stratégie industrielle selon une vision commune et partagée est sans nul doute le meilleur gage d’attractivité, là où les outils de politique publique […] ne peuvent à eux seuls convaincre de la pertinence d’un projet structurant pour l’avenir de l’Europe ». (Option Finance, Isabelle Job-Bazille, 20/02)
 
 
Début février 2023, la Réserve fédérale américaine (Fed) a relevé de 25 points de base son principal taux directeur. Malgré cette hausse, « la Fed reste sur ses gardes », a indiqué Indosuez Wealth Management. « Même si nous n’adhérons pas au scénario de l’atterrissage brutal avec les chiffres d’aujourd’hui, nous restons prudents dans cet environnement euphorique, car beaucoup de bonnes nouvelles sont déjà intégrées dans les marchés, ce qui laisse de la place pour la déception et la volatilité à court terme », ont souligné Yasser Talbi, gérant obligataire chez Indosuez Gestion, et Bénédicte Kukla, senior investment strategist chez Indosuez Wealth Management. (Option Finance, 20/02)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Olivier Klein, directeur général de la BRED, a présenté les résultats de la banque régionale basée à Paris et en Normandie, le 17 février 2023. Il cèdera son poste à la fin de son second mandat, le 31 mai 2023. Ces dix dernières années, la BRED a affiché une croissance continue, témoignant que la banque de détail a de l’avenir en France, se réjouit Olivier Klein. Elle a vu ses revenus progressés de 81% pour passer de 903 millions d’euros en 2012 à 1,64 milliard d’euros en 2022, avec un bond de 12,4% sur l’an dernier. Son résultat net a été presque multiplié par trois sur dix ans, pour dépasser les barres de 500 millions d’euros, un record (+23% sur l’an passé, à 507 millions). Avec des encours de crédits en hausse de 15% et un coût du risque en baisse, la banque a profité d’une bonne dynamique commerciale sur le sol français l’an dernier. (Les Échos, Romain Gueugneau, 20/02)
 
 
La banque en ligne Fidor Bank, implantée à Munich (Allemagne), a décidé de cesser définitivement ses activités au cours de l’année 2023. Rachetée par BPCE en 2016, la fintech compterait actuellement moins de 100 000 clients, selon le média Mind Fintech. Avant d’en arriver à cette fermeture, le groupe français avait tenté, en 2020, de trouver un accord avec le fonds d’investissement Ripplewood Advisors LLC pour la cession de Fidor, mais il n’était pas parvenu à boucler la vente. Laurent Mignon, président du directoire de BPCE, indique que le groupe va désormais se concentrer sur « ses forces internes » pour poursuivre son effort de digitalisation. (Les Échos, M. H., 20/02)
 
 
Les banques traditionnelles allemandes, Commerzbank et Deutsche Bank, annoncent leur grand retour dans le DAX 40. Les banques ont publié des résultats annuels satisfaisants pour 2022. Deutsche Bank a enregistré son meilleur résultat depuis 2007, avec 5,6 milliards, contre 3,4 milliards avant impôt en 2021. De son côté, Commerzbank a triplé son bénéfice depuis 2020, à 1,4 milliard d’euros en 2022. Pour le ministre allemand des Finances, Christian Lindner, ces résultats sont « un signe positif pour la stabilité financière du pays ». Ils sont cruciaux dans le cadre du financement de la transition énergétique et la réponse à l’IRA, le plan anti-inflation américain, en Europe. (Les Échos, N. St., 20/02)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Les banques françaises prêtes à faire encore grandir leurs effectifs offshore, titrent Les EchosDans un projet d’augmentation des effectifs adressé à la mi-décembre 2022 aux représentants du personnel, la direction de la banque BPCE prévoit de créer d’ici à 2025 environ 300 nouveaux postes à Porto, au Portugal, où elle engage déjà 200 salariés. Un montant de 25 millions d’euros sera mobilisé dans le recrutement et la formation liés à ce programme. Fin 2021, Société Générale a quant à elle dénombré en Inde plus de 9 600 salariés. Chez BNP Paribas, plus de 7 000 salariés étaient installés au Portugal à la même période, presque trois fois plus qu’en 2016. (Les Échos, Romain Gueugneau, 20/02)
 
 
Après des mois de négociations sur la généralisation des dispositifs d’épargnes salariales, syndicats et patronats se sont accordés, le 10 février 2023, sur un texte qui devrait être signé le 22 février 2023. Le marché de l’épargne d’entreprise est en pleine transformation depuis la mise en place de la loi Pacte adoptée en 2019 et du plan d’épargne retraite (PER). Au sein des grands groupes, la fusion des expertises bancaires et assurantielles est mise en œuvre. Amundi compte ainsi sur plusieurs expertises et filiales du groupe. « Dès 2016, avant même l’entrée en vigueur de la loi Pacte, nous avons conçu avec les équipes du Crédit Agricole Assurances une offre complète de produits et de services aux entreprises pour couvrir leurs besoins d’épargne salariale et retraite, aussi bien en comptes titres qu’assurantiels. Nous nous appuyons aussi sur l’expertise d’Amundi Institute, qui nous permet de cerner les besoins des épargnants grâce à des études régulières, et sur le savoir-faire d’Amundi Technology pour développer des services digitaux personnalisés, comme notre robo-advisor », détaille Catherine Leroy, directrice épargne salariale et épargne retraite chez Amundi. (Option Finance, Sandra Sebag, 20/02)
 
 
Lors de la présentation des résultats de Société Générale Assurances, Philippe Perret, directeur général de la bancassurance, a établi son programme en souhaitant poursuivre la trajectoire de l’année 2022, où les revenus ont dépassé le milliard d’euros. « Je considère que la stratégie de Société Générale Assurances, qui repose sur la bancassurance intégrée et le partenariat, a été très résiliente », affirme le directeur général. Il précise que la contribution de la filiale de la banque au résultat net du groupe a permis d’atteindre 457 millions d’euros en 2022, soit une augmentation de 9,3 % par rapport à 2021. Afin de mieux équiper ses clients en 2023, Société Générale Assurances misera sur la bancassurance intégrée, en augmentant le taux d’équipement en protection de 11% au sein de la nouvelle banque SG. Le groupe informera également les partenaires des nouveautés au cours de cette période. (L’Agefi, Bertrand de Meyer, 20/02)
 
 
Plusieurs professionnels de la finance enseignent désormais dans une école de commerce ou des universités. Cela leur permet de transmettre leur savoir-faire, de se dégager de leurs pratiques et d’identifier les futurs talents. Certains professionnels interviennent en vue d’une reconversion à moyen ou long terme. Par exemple, parallèlement à ses fonctions de gestionnaire de fonds puis de directrice de la recherche quantitative fixed income chez Amundi Asset Management, Marielle de Jong, professeure à Grenoble École de Management, a enseigné à partir de 2002. Elle est devenue professeure en 2020. « J'avais envisagé cette évolution dès le début de ma vie professionnelle. Commencer comme vacataire a permis d'affermir ce projet et m'a motivée à entreprendre une thèse, indispensable pour obtenir un poste permanent en grande école », affirme-t-elle. Par ailleurs, le recours au distanciel et la concurrence de l’information en ligne rendent la pratique complexe. (Option Finance, Jean-Louis Sevilla, 20/02)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
La dernière mouture de l’étude « Diversité et inclusion au sein du CAC 40 » datant de 2022 montre que les dix entreprises dont l’encadrement est le plus féminisé (54,12% de femmes cadres en moyenne), parmis lesquelles figure Crédit Agricole, affichent une rentabilité opérationnelle supérieure de 48% à celles des sociétés les plus masculines. De même, les statistiques affichent un résultat positif en matière de responsabilité sociétale (+61%) et environnementale (+53%). Chez Crédit Agricole, le plafond de verre entre le pourcentage de femmes cadres et celui des femmes au comité exécutif est de 6,18, faisant de la banque un bon élève en matière de promotion professionnelle. (Le Journal du Dimanche, Marie-Pierre Grôndahl et Anne Vidalie, 19/02 ; Le Figaro, CO.C., 20/02)
 
 
Luke Iseman, fondateur et PDG de Make Sunsets, a pour ambition de réfléchir les rayons du soleil pour atténuer le réchauffement de la Terre. Le réchauffement climatique pourrait atteindre 2,5°C à la fin du siècle, alors que l’accord de Paris prévoit de le limiter à 1,5°C. La géo-ingénierie solaire a créé des divergences d’opinions au sein de la sphère scientifiques. Luke Iseman espère faire avancer les choses et « animer le débat public ». Celui-ci reconnait que décarboner l’économie est très difficile. La climatologue et présidente du groupe 1 du GIEC, Valérie Masson-Delmotte, explique que « c’est un sujet qui fascine les ingénieurs, inquiète beaucoup de gens et n’est pas bien compris par le grand public, car il est entouré de nombreuses idées reçues et de théories conspirationnistes ». (Le Monde, Audrey Garric, 18/02)
 
 
Produit à partir de résidus agricoles, le biochar, ou charbon végétal, attire de plus en plus d’entreprises, car il présente de nombreux avantages pour le climat et l’environnement. « On estime qu’une tonne de biochar permet de séquestrer entre 1,3 et 2 tonnes de CO2 équivalent sur un horizon de cent ans », indique Axel Reinaud, président de l’entreprise NetZero. Outre le fait d’avoir une matière première abondante et peu chère, le biochar permet de fertiliser le sol, limitant ainsi le recours aux engrais. Par ailleurs, il peut être incorporé aux matériaux de construction, comme le béton, aider à la fabrication de carburants synthétiques ou de systèmes de dépollution. (Le Monde, AU. G., 18/02)
 
 
Les gouvernements vont à nouveau se réunir à partir de ce 20 février 2023 au siège de l’ONU, à New York, dans le but de finaliser un traité sur la préservation de la biodiversité en haute mer. Pour une durée de deux semaines, le sommet doit parvenir à un accord qui changera « la donne pour l’océan », souligne la High Seas Alliance (HSA). Le futur texte doit particulièrement permettre de créer des aires marines protégées en haute mer. Il doit également permettre de mettre en place des outils juridiques nécessaires pour l’atteinte de l’objectif de protection de 30% de l’océan d’ici à 2030, sur lequel les États se sont engagés lors de la COP15. Les gouvernements vont aussi évoquer la question financière et les transferts des pays du Nord vers le Sud. (Les Échos, Anne Feitz et Muryel Jacque, 20/02)
 
RÉGLEMENTATION BANCAIRE
 
La Securities and Exchange Commission (SEC) accuse Do Kwon, fondateur de la cryptomonnaie stableTerra USD, d’avoir orchestré une fraude à 40 milliards de dollars lors de la chute de son entreprise Terraform Labs, en mai 2022. Dans son communiqué du 16 février 2023, le gendarme boursier américain explique que la start-up avait « levé des milliards de dollars auprès d’investisseurs dans des transactions non enregistrées ». Do Kwon est aussi inculpé pour de fausses déclarations, après avoir menti aux investisseurs à propos du « stablecoin » Terra USD, ainsi que sur la stabilité du jeton. (Les Échos, Joséphine Boone, 20/02)
 
STRATÉGIE DIGITALE
 
Ce 20 février 2023, le président français Emmanuel Macron recevra à l'Élysée les principaux acteurs de l'écosystème de la French Tech et les membres du Next40/FT120. Les lauréats 2023 des programmes Next40 et FT120 seront présentés à cette occasion. La nouvelle promotion compte 27 start-up, dont l'entreprise fournisseur d'accès à Internet Wifirst. Rachetée par l’entreprise Capza au groupe Bolloré pour 200 millions d’euros, la société compte parmi ses actionnaires Bpifrance et Amundi. (Les Échos, Charlie Perreau, 20/02)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
Les chiffres publiés le 17 février 2023 par Eurostat montrent que les défaillances d’entreprises ont augmenté de 16,5% en 2022 dans l’Union Européenne, par rapport à 2021. Alors que certains secteurs, comme le transport, la logistique ou l’hôtellerie, ont été très touchés, d’autres, comme, l’industrie ou la construction, sont parvenus à limiter la casse. En France, la hausse des faillites a atteint 48% sur la période, selon les chiffres de la Banque de France. Rappelant que ces faillites avaient baissé en Europe entre 2020 et 2021, les économistes estiment que cette hausse de défaillance est liée à la fin des aides d’État, mises en place lors du Covid-19. Elle est également causée par la flambée de l’inflation et la hausse des prix de l’énergie, précisent-ils. (Les Échos, Nicolas Rauline, 20/02)
 
 
Retrouvez la synthèse du 17/02/2023 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20230217/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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