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Le Crédit Agricole a affiché sa volonté d’accompagner le secteur de l’énergie dans une logique de long terme en lançant Crédit Agricole Normandie Seine Énergies. « Avec cette nouvelle filiale, nous souhaitons contribuer à la production d'énergie sur notre territoire afin de répondre à cet enjeu de souveraineté énergétique et d’indépendance. En tant que banque régionale de proximité, nous sommes convaincus que nous pouvons trouver des solutions locales pour répondre à l'enjeu global de la transition », a expliqué Nicolas Denis, directeur général du Crédit Agricole Normandie Seine. « Nous sommes ainsi fidèles à notre engagement d’être un acteur majeur des transitions énergétique et environnementale au service de tous », a-t-il poursuivi. (Paris Normandie, Christophe Préteux, 21/02)
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Le directeur général adjoint de Société Générale, Sébastien Proto, a annoncé le 20 février 2023 son départ de la banque d’ici juin 2023. Il était l’un des deux candidats finalistes pour succéder à Frédéric Oudéa au poste de directeur général de Société Générale, mais c’est Slawomir Krupa, directeur des activités de la banque de financement et d’investissement, qui a finalement été choisi. Sébastien Proto est en charge de la fusion des réseaux Société Générale et Crédit du Nord. À noter qu’il y a eu de nombreux départs au comité de direction de la banque ces derniers mois. (L’Agefi, Franck Joselin, 21/02)
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Le secteur bancaire russe et les établissements étrangers établis en Russie sont
menacés par les sanctions occidentales. Raiffeisen Bank International (RBI) fait l’objet d’un contrôle par les autorités américaines pour ses activités en Russie. « Nous examinons le cas de banques et d’institutions financières supplémentaires. Nous cherchons à identifier quelles entreprises ou parties prenantes peuvent bénéficier de transactions financières liées à la Russie », a expliqué la semaine dernière James O’Brien, responsable de la coordination des sanctions au département d’Etat américain. RBI y a enregistré un bénéfice net de 2,06 milliards d’euros en 2022 et gère pas moins de 3,2 millions de clients. La banque assure qu’elle tente de chercher une voie pour la reprise de ses actifs, afin de sortir de la Russie. C’est aussi le cas d’ALD, la filiale de location de véhicule de Société Générale, qui cherche des acheteurs russes. Mais le président russe Vladimir Poutine a émis un décret qui interdit aux investisseurs des pays étrangers de céder leurs titres, sauf sous dérogation spéciale. « Le Kremlin ne laissera pas partir les grandes banques européennes encore présentes », affirme Kirill Skopchevskiy, associé du cabinet Dechert. En outre, plusieurs nouvelles banques russes pourraient être déconnectées de Swift, le réseau interbancaire mondial. Face à cette menace, la Russie et l’Iran ont signé fin janvier 2023 un accord afin de connecter leurs systèmes bancaires nationaux. Celui-ci vise notamment à se placer à l’abri des sanctions et à garder une autonomie en matière de paiement. (Les Échos, Anne Drif, 21/02, Les Échos, A.D., 21/02 ; Les Échos, Marion Heilmann, 21/02)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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En Europe, le marché des particuliers attire les grands pourvoyeurs d’ETF et les gestionnaires d’actifs, dont Amundi. Ces derniers multiplient les partenariats avec des plateformes digitales pour conquérir ce marché. « Les plateformes digitales sont particulièrement adaptées à ces véhicules qui s’échangent de façon simple et accessible, comme des actions ; Amundi met à disposition ses ETF dans les principales plateformes en Europe telles que Fineco Bank en Italie, ING Direct et Comdirect en Allemagne et Bourse Direct en France », explique Fannie Wurtz, directrice de la Division Distribution & Banques Privées, des métiers Gestion Passive & Alternative d’Amundi. En France, ce type d’investissement est encore peu connu du grand public, mais l’enjeu des retraites devrait accélérer son développement. « Pour cela, il y a un réel besoin d’éducation en matière d’épargne financière », souligne Fannie Wurtz. (Les Échos, Caroline Mignon, 21/02 ; Les Échos, C.M., 21/02)
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Dirigée par Olivier Wigniolle, Icade, la foncière détenue à 39,2% par la Caisse des Dépôts et à 19,1% par Crédit Agricole, s’apprête à changer de direction. Son mandat arrive à échéance le 21 avril 2023. Icade va également se pencher sur l’organisation de la liquidité de sa filiale santé, Icade Santé, contrôlée par BNP Paribas Cardif, SG Assurances et Crédit Agricole Assurances. « Plusieurs options sont sur la table », indique-t-on au sein de l’établissement, dont la recherche d’un placement privé à l’ouverture du capital à de nouveaux investisseurs, les cessions partielles ou encore un mariage avec un concurrent. (L’Agefi Quotidien, Lionel Garnier, 21/02)
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Actuellement, plusieurs solutions permettent au grand public d’investir dans l’immobilier sans forcément acheter un logement. D’abord, il y a l’achat de parts de SCPI. « La SCPI, c’est comme un investissement locatif, à deux différences près. Vous n'avez pas à vous en préoccuper car c’est géré par un professionnel. Et comme vous êtes avec une multitude d'autres investisseurs, le risque est dilué », explique Clément Renault, fondateur de Louve Invest. Toutefois, il faut prendre en compte les frais de souscription et de gestion des SCPI. Investir dans le crowdfunding se présente comme une seconde alternative. L’investissement se fait sur une période allant de six à trente-six mois et a offert un rendement moyen de 9,4% en 2022. Apparu récemment, l’immobilier en bloc figure aussi parmi les possibilités permettant à un particulier d’investir dans l’immobilier. Dans ce contexte, l’épargnant finance une partie du bien en échange d'une part des revenus locatifs et d’une éventuelle plus-value à la revente. Cependant, les investisseurs ne « deviennent en aucun cas propriétaires du bien, mais sont de simples créanciers d'une société constituée à cet effet », souligne l’Autorité des marchés financiers. (Le Parisien, Maxime Gayraud, 21/02)
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Gilbert Maugan, maire de Lassy, dans le Val-d’Oise, a contracté un prêt à la Banque des Territoires en 2018. « Nous avons emprunté 520 000 euros pour acheter un immeuble avec six appartements. Puis fin 2021, nous avons préempté un terrain, en centre-ville, pour aménager un parking près de la mairie », rappelle Gilbert Maugan. Avec un prêt à taux variable indexé sur celui du Livret A, qui est passé de 0,5% à 3% durant l’inflation, le coût total de l’opération est allé jusqu’à 210 000 euros supplémentaires. D’après les prévisions, le taux du placement préféré des Français devrait encore augmenter courant 2023, à 3,6%. (Le Parisien, Aurélie Lebelle, 21/02)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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En France, le calcul du bilan carbone est obligatoire pour les groupes cotés et entreprises de plus de 500 salariés. Il s’appliquera aussi à toutes les entreprises européennes de plus de 250 salariés à partir de 2024. Dans l’Hexagone, des startups ont su profiter de cette réglementation pour multiplier leurs offres. « Les outils numériques permettent de collecter et d’analyser un volume important de données, ce qui va donner la possibilité à l’entreprise de mettre en place une stratégie de réduction efficace », indique Rachel Delacour, cofondatrice de la startup Sweep. L’entreprise a bouclé un tour de table de 66 millions d’euros en avril 2022 pour proposer un dispositif permettant de mesurer et piloter les émissions de CO2. Le logiciel de calcul du bilan carbone coûte entre 5 000 et 80 000 euros selon la taille de l’entreprise et le service associé. (Le Figaro, Lucas Mediavilla, 21/02)
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L’Autorité des marchés financiers (AMF) veut plus de lisibilité concernant les fonds verts, qui s’imposent petit à petit dans l’offre des banques et des assureurs. Ces placements sont accusés de ne pas tenir leurs engagements en matière de durabilité, malgré l’abondance de label (ESG, ISR), ainsi que l’application de nouvelles règles à l’échelle européenne. Parmi les pistes : les fonds censés être les plus vertueux en matière de durabilité devraient exclure « les investissements dans les activités du secteur des combustibles fossiles ». L’AMF est aussi favorable à une « proportion minimale des actifs en portefeuille » alignée avec la nouvelle taxe européenne, qui classe les activités économiques selon leur impact positif sur l’environnement. (Le Figaro, Jorge Carasso, 21/02)
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Alors qu’Andrea Enria s’apprête à quitter ses fonctions de président du conseil de surveillance de la Banque centrale européenne (BCE) fin 2023, l’agence Bloomberg déclare qu’au moins trois personnes devraient postuler à ce poste : Claudia Buch, vice-présidente de la Bundesbank allemande, Margarita Delgado, vice-gouverneure de la Banque d’Espagne, et Sharon Donnery, numéro deux de la Banque centrale d’Irlande. Toutes ces personnalités sont des femmes, et aucune d'entre elles n'est française. Dans cette procédure, la BCE propose des candidats qui sont ensuite approuvés par le Parlement et le Conseil européen. II reste environ neuf mois pour désigner le ou la présidente du conseil de surveillance de la BCE. (Les Échos, Edouard Lederer, 21/02)
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Face au succès du robot conversationnel américain ChatGPT, développé par la start-up californienne OpenAI, les Chinois s’interrogent sur leur retard par rapport aux États-Unis. La Chine veut mettre la main sur le marché national le plus rapidement possible. L’apparition de cet outil entraine une course à l’imitation dans le pays. Le moteur de recherche Baidu a ainsi annoncé le lancement de son propre robot de conversation, baptisé Ernie Bot, pour mars 2023. Le leader du commerce en ligne Alibaba est en train de tester un outil similaire tandis que le numéro un mondial des jeux vidéo Tencent effectue des recherches sur le sujet. « Il y a quelques années, on pouvait dire que les entreprises chinoises de l’IA étaient au coude-à-coude avec les États-Unis, et même parfois devant, dans certains domaines comme la vision pour la reconnaissance faciale. Les entreprises et universités chinoises remportaient de très bons résultats lors de compétitions internationales. Mais, pour le langage, aucun chatbot chinois ne peut rivaliser avec ChatGPT », estime le professeur Yuan Yu, président de l’Association des standards de l’Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IIEE). (Le Monde, Simon Leplâtre, 21/02)
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Le 20 février 2023, la Première ministre Élisabeth Borne a promis de transcrire dans la loi l’accord récemment conclu entre syndicats et patronat sur le partage de la valeur. Voulant aller plus loin, la majorité souhaite la création d’un mécanisme de « superparticipation » dans les entreprises de plus de 5 000 salariés générant des bénéfices exceptionnels. Ces déclarations, effectuées lors de la convention de Renaissance, interviennent dix jours après que les partenaires sociaux ont conclu un accord de 36 articles prévoyant plusieurs mesures renforçant le partage des richesses dans l’entreprise. Dans une interview accordée à Libération, Pascal Demurger, directeur général de la Maif, propose une autre forme de redistribution des bénéfices. Il recommande de limiter les superprofits en période de crise et suggère de taxer davantage les dividendes versés aux actionnaires. (Les Échos, Renaud Honoré, 21/02 ; Libération, Franck Bouaziz, 21/02)
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Alors que la récession industrielle de 10% prévue fin 2022 par France Industrie n’a finalement pas eu lieu, les contrats d’électricité signés à prix fixe à l’automne 2022 continuent de faire flamber les factures chez certaines PME françaises et les placent en difficulté financière. Chez Outillage Magafor, la facture énergétique devrait ainsi passer de 350 000 euros en 2022 à 1,8 million d’euros en 2023, malgré une aide à hauteur de 600 000 euros. « Nous discutons avec ces clients, qui peuvent être en difficulté parfois pour d’autres raisons que la hausse des prix de l’énergie. Nous pouvons leur proposer au cas par cas des échéanciers de paiement. Mais nous ne renégocions pas ces contrats », a expliqué Nelly Recrosio, directrice marchés d’affaires chez le fournisseur d’électricité EDF. (Le Figaro, Elsa Bembaron et Emmanuel Egloff, 21/02)
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La pandémie et la guerre en Ukraine ont entraîné en 2022 des bouleversements économiques majeurs à l’échelle mondiale, dont les impacts sont parfois irréversibles. Les Échos évoquent une flambée généralisée de l’inflation et un tournant dans les politiques des banques centrales. Pour soutenir l’économie fragilisée par les crises, les grandes institutions monétaires ont significativement rehaussé leurs taux, alors que l’inflation mondiale a atteint 8,8% en moyenne sur un an, d’après le FMI. Les Échos notent par ailleurs une modification profonde des marchés énergétiques mondiaux et de la carte mondiale des exportations de céréales, ainsi que la mise à l’écart de la Russie du système financier international. Malgré les paquets de sanctions de l’Union européenne, l’économie russe a tenu le cap, avec un PIB en recul de seulement 2,2% en 2022, contre 11% prévu initialement par le FMI. De son côté, l’agence des statistiques Rosstat tablait sur un recul de 15% du PIB russe en 2022. Elle estime que l’économie du pays devrait revenir à la hausse en 2023, avec une croissance limitée de 0,3%, proche de celle de la zone euro estimée à 0,7%. La croissance russe pourrait dépasser celle de l’Europe en 2024 (2,3% contre 1,6%), anticipe l’agence russe. (Les Échos, Romain Gueugneau, 21/02, Les Échos, Hayat Gazzane, 21/02)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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