|
|
|
|
|
Avec la réforme de l’assurance récolte, le Crédit Agricole a décidé d’introduire le renforcement de l’activité pros et agriculteurs dans son plan stratégique à horizon 2025. « L’objectif à moyen-long terme est que tous les agriculteurs soient assurés, mais pas uniquement par nous. Nous voulons être l’assureur récolte d’un quart des agriculteurs, soit équiper un tiers des agriculteurs bancarisés au sein de Crédit Agricole », explique Patrick Degiovanni, directeur général adjoint de Pacifica, la filiale d’assurance dommages de Crédit Agricole Assurances. Philippe Dumont, directeur général de Crédit Agricole Assurances, souligne que l’entrée en vigueur de la réforme, le 1er janvier 2023, s’est traduite par des « premiers résultats très encourageants ». Le portefeuille global d’assurés de Pacifica a bondi de 32% et « nous sommes à 6 fois plus d’affaires nouvelles au 11 février par rapport à l’année 2022 », détaille Patrick Degiovanni. (Les Échos, Bertrand De Meyer, 22/02 ; L’Agefi, Rachel Cotte, 22/02 ; Agra Fil Newsletter, 21/02)
|
|
|
|
|
|
|
Le spécialiste de l'assurance-vie Spirica, filiale du Crédit Agricole, lance un nouveau service en ligne permettant le rachat immédiat des contrats d'assurance-vie. « En lançant cette fonctionnalité de rachat instantané, nous avons souhaité innover en matière de prestation de services pour inciter les épargnants à recourir davantage à l’assurance-vie », explique Daniel Collignon, directeur général de Spirica. Ce nouveau service sera suggéré aux clients éligibles des partenaires distributeurs de Spirica qui proposent l’accès aux opérations en ligne. Ils auront la possibilité de racheter jusqu’à 60% de leur contrat « sur les supports éligibles au rachat instantané dans la limite de 20 000 euros par opération », indique la filiale du Crédit Agricole. (Argus Assurance Newsletter, 21/02)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Les remaniements au sein de l’état-major de la Société Générale se poursuivent trois mois avant la prise de fonction de Slawomir Krupa à la tête du groupe. Le 20 février 2023, Sébastien Proto, directeur général adjoint, chargé de la banque de détail en France, a annoncé quitter la banque pour la fin juin 2023. Ce départ s’ajoute à ceux de certains anciens membres de l’établissement, dont la directrice des risques, Sadia Ricke, alors que de nombreux postes sont encore vacants. Des nominations devraient avoir lieu prochainement, bien avant l’assemblée générale des actionnaires prévue pour mi-mai 2023. (Les Échos, Romain Gueugneau, 22/02)
|
|
|
|
|
|
|
Après avoir publié le 21 février 2023 un résultat net en hausse de 13,6% à 16,7 milliards de dollars, HSBC a annoncé le versement d’un dividende de 0,32 euro par action, au plus haut depuis quatre ans, pour rassurer ses actionnaires. La banque veut également reprendre le versement de dividendes trimestriels à partir du premier trimestre 2023 ainsi que les programmes de rachats d’actions. Tout cela intervient au moment où le premier actionnaire de HSBC Ping An plaide pour une scission des activités asiatiques. L’assureur chinois estime que cette opération serait davantage « créatrice de valeur » pour les actionnaires de la banque. De son côté, la direction de HSBC défend un modèle basé sur « la connectivité internationale » et l’étroite imbrication de ses activités en Europe et en Asie. Par ailleurs, HSBC Continental Europe a publié dans ses résultats une perte nette de 962 millions d’euros en 2022, contre un profit de 268 millions d’euros en 2021, en raison de la cession de sa banque de détail en France. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 22/02)
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
Les Français ont massivement placé leur épargne dans le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS). En janvier, la collecte nette a atteint 11,3 milliards d’euros, dont 9,3 milliards sur le livret A et 2 milliards pour le LDDS. Avec un taux passé à 3% depuis le 1er février 2023, le livret A a du succès auprès des ménages, surtout en période de forte inflation. « Les épargnants ont pris conscience qu’en période de hausse des prix, l’argent qui ne rapporte rien conduit à des pertes sèches », observe Philippe Crevel, directeur du Cercle de l'Epargne. Pour les banques, l’assurance-vie et le logement social, la situation est pénalisante. Selon l’agence Fitch Ratings, le livret A à 3% devrait coûter dans les 2,4 milliards d’euros aux banques en année pleine. L’Union sociale pour l’habitat (USH) rappelle de son côté que les charges d’intérêts des organismes de logement social se trouveront alourdies de 3,75 milliards d’euros. (Le Figaro, Jorge Carasso, 22/02 ; Les Échos, Thibaut Madelin, 22/02)
|
|
|
|
|
|
|
Les banques spécialisées dans la dette souveraine française aident l’Hexagone à placer sa dette sur les marchés financiers. Elles agissent comme intermédiaire entre le Trésor et les milliers d'investisseurs finaux. Parmi les plus actives en 2022, l’Agence France trésor (AFT) recense BNP Paribas, Crédit Agricole à la seconde place, suivi de Citi, JP Morgan et la Société Générale. En 2023, ces banques seront confrontées à des défis majeurs liés à l’évolution des taux d'intérêt. D’après Bercy, si les hausses de taux dépassent les prévisions budgétaires de 1 point, la facture pour les finances publiques augmentera de 47 milliards d’euros pour la période de 2023 à 2027. Par ailleurs, l’AFT devra lever sur les marchés 270 milliards d’euros à moyen et à long terme. (Le Figaro, Anne de Guigné, 22/02)
|
|
|
|
|
|
|
Selon une étude de France Invest, les fonds levés par les acteurs du capital-risque (VC) et du « growth » ont été multipliés par quatre entre 2016 et 2021 : +42% entre 2020 et 2021. Ils représentaient 30% des fonds amassés par le capital-investissement en 2021, contre 12% en 2019. L’étude a également révélé que la taille des fonds a connu une progression. En 2021, 38 véhicules avaient une taille supérieure à 200 millions d’euros, contre 12 entre 2006 et 2016. Les années 2020 et 2021, exceptionnelles dans le monde de la tech, ont été marquées par de nombreuses levées supérieures à 300 millions d’euros. (Les Échos, Charlie Perreau, 22/02)
|
|
|
|
|
|
|
|
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
|
|
|
|
|
|
|
La tonne de CO2 sur le marché du carbone européen a dépassé le seuil psychologique des 100 euros pour la première fois. Depuis début 2023, le prix du carbone a connu une hausse de 20%. La réforme du marché du carbone par l’Union européenne favorise cette hausse. Toutes les entreprises actives dans un secteur polluant doivent ainsi acheter des droits à polluer pour chaque tonne de CO2 émise. Des droits gratuits seront aussi attribués à chaque groupe. D’ici 2030, les quotas d’émissions diminueront de 60% par rapport à leur niveau de 2005. À la même échéance, l’Europe vise une réduction de 55% de ses émissions carbone, par rapport au niveau de 1990. L’UE veut atteindre la neutralité carbone en 2050. La hausse des prix du carbone est aussi liée à la crise énergétique. Faute de gaz, des centrales à charbon ont été remises en service. (Les Échos, Étienne Goetz, 22/02)
|
|
|
|
|
|
|
Les résultats publiés par Engie le 21 février 2023 montrent que son chiffre d’affaires s’est établi à 94 milliards d’euros en 2022, en hausse de 63%. Son résultat net récurrent a augmenté de 5,2 milliards d’euros, selon Catherine MacGregor, directrice générale du groupe. Pour la directrice, ces résultats valident le recentrage de l’entreprise autour des activités gazières et renouvelables. Pour atteindre son engagement de neutralité carbone en 2045, l’entreprise devra décarboner ses molécules. L’entreprise privilégie aussi l’hydrogène, pour lequel le groupe compte investir 3,7 milliards d’euros d’ici à 2030, et le biométhane, qui bénéficiera de 6,5 milliards d’euros sur la même période. Fort de cette année solide, le groupe entend accélérer ses investissements dans les énergies renouvelables. La trésorerie générée et les cessions des derniers mois lui permettent de doubler ses investissements par rapport à la période précédente, entre 13 et 14 milliards d’euros entre 2023 et 2025. (Le Figaro, Lucas Média Villa, 21/02)
|
|
|
|
|
|
|
Déjà actionnaire de Woodeum à hauteur de 50% du capital depuis 2019, la foncière Altarea a annoncé le 21 février 2023 qu’elle porte à 100% sa participation dans le promoteur spécialisé dans la construction de logements en bois. « C’est un moment majeur pour Woodeum, et une étape importante pour la décarbonation de notre activité », se félicite Jacques Ehrmann, directeur général d’Altarea. Aujourd’hui, Woodeum livre près de 1 000 logements par an, soit 5 500 depuis sa création en 2014 (pas moins de 10% de la production résidentielle d’Altarea). Le but est de doubler la production de bois afin d’atteindre 2 000 logements par an d’ici deux à trois ans. (Le Figaro, Jorge Carasso, 22/02)
|
|
|
|
|
|
|
Le climat fait désormais partie des sujets incontournables dans les débats publics. La Croix dresse le portrait de l’un des influenceurs les plus suivis sur le sujet (environ 500 000 abonnées), Thomas Wagner, fondateur de Bon Pote, qui s’engage dans la lutte contre le climato-scepticisme et le greenwashing. « Aujourd’hui, aucune entreprise cotée n’a de plan pour devenir écologiquement soutenable », observe-t-il. « Tant que le système financier réclamera des rendements à deux chiffres, il n’y a aucune raison que ça change », précise-t-il. En dépit des ambitions climatiques intenables diffusées par les médias, Thomas Wagner garde son optimisme évoquant une accentuation de la préoccupation pour le climat. (La Croix, Julie de la Brosse, 22/02)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La start-up Carbon Maps annonce une levée de fonds de 4 millions d'euros auprès des fonds Breega et Samaipata. Elle développe une plateforme pour gérer et surveiller l’empreinte environnementale des produits dans l’industrie agroalimentaire, en mesurant l’empreinte carbone des produits des marques alimentaires. Selon les précisions de l’entreprise, les données pour la conception du logiciel proviennent essentiellement du GIEC et de « la littérature scientifique ». Par ailleurs, à compter du 1er janvier 2024, la loi Climat et Résilience obligera les marques alimentaires d’afficher un « Eco-score » sur l’impact environnemental de leurs produits. Cet affichage va informer les consommateurs sur l’impact environnemental de la fabrication des produits. Toutefois, les critères doivent encore être discutés. Au second semestre 2023, Patrick Asdaghi, fondateur de Carbon Maps, souhaite proposer des simulations d’amélioration de recettes sur son logiciel. (Les Échos, C. W., 22/02)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
L'indice PMI Flash composite mesurant l'activité du secteur privé s'est redressé, passant de 49,1 en janvier à 51,6 en février, selon l'agence S&P Global. L’agence a publié cet indice le 21 février 2023. Il s'agit du taux d'expansion le plus élevé de l'économie française depuis juillet 2022 et d'un retour à la croissance, souligne S&P Global, après trois mois consécutifs en dessous de 50. Ces chiffres appuient les prévisions de la Banque de France qui tablait sur une maigre croissance du produit intérieur brut (PIB) de 0,1% au premier trimestre 2023, dans sa dernière enquête de conjoncture du 11 janvier. L’Institut national de la statistique et des études économiques avait également écarté le scénario d'une récession au cours du premier semestre. En Europe, l'indice PMI, se basant sur des sondages d'entreprises, s'est établi à 52,3 en février, au plus haut depuis neuf mois. Son redressement à 50,3 en janvier a marqué la fin de six mois de contraction d'activité dans la zone euro. (La Tribune Édition Quotidienne, 22/02)
|
|
|
|
|
|
|
Le site en ligne de l’Autorité de la concurrence montre que les ventes de véhicules ont baissé en 2022, avec un recul de 7,8% pour le marché du neuf et une chute de 13% pour celui de l’occasion. Cette tendance risque d’impacter les plus petites concessions automobiles. Elle pourrait supprimer des emplois, passant de 500 000 à 300 000 postes d’ici à 2030, puisque « 30% des concessions pourraient disparaître », indique Dorothée Dayraut Jullian, directrice des affaires publiques du syndicat professionnel Mobilians. Pourtant, selon une enquête de Crédit Agricole, la filière automobile française a rapporté 127,7 milliards d’euros de chiffre d’affaires en 2021, contre 114,7 milliards d’euros en 2020. Pour s’en sortir, les concessionnaires tentent de se diversifier dans l’occasion et la vente de pièces détachées. (Les Échos, Stanislas du Guerny, 22/02)
|
|
|
|
|
|
|
La Hongrie est en récession technique après avoir enregistré une croissance négative sur les deux derniers trimestres 2022. Cette situation s’explique par la flambée de l’inflation qui a frôlé 26% en janvier 2023, soit le niveau le plus élevé au sein de l’Union européenne. Dans ses prévisions, la Commission table sur un record à 16,4% en 2023 pour la Hongrie. « La forte inflation et l’accès aux fonds européens sont les deux grands problèmes de la Hongrie », souligne Zsolt Darvas de l’Institut Bruegel. « Toute l’industrie, dont beaucoup l’automobile et l’électronique, très énergivore, est très impactée. Si les prix de l’énergie restent très élevés, les industriels seront tentés de sous- traiter ailleurs où l’énergie est abondante et moins chère », note de son côté Ada Zan du Crédit Agricole. « La Hongrie reçoit chaque année l’équivalent de 2% du PIB. C’est très important pour le développement du pays », ajoute Zsolt Darvas. (Le Figaro, Anne Cheyvialle, 22/02)
|
|
|
|
|
|
|
Le G20 Finance, qui se tiendra du 23 au 25 février 2023 à Bangalore, se penchera sur les modalités de soutien aux pays émergents. La restructuration des dettes de ces derniers dans le cadre commun du G20 subit des retards face aux divergences de vues entre les pays créanciers industrialisés et la Chine, un prêteur bilatéral prépondérant de ces pays en développement. Pékin veut intégrer les prêts octroyés par les institutions multilatérales dans le processus de restructuration au même titre que les prêts souverains et les prêts du secteur privé. N’étant pas favorable à cette pratique, la France souligne qu’ « il n’y a absolument aucun soutien de la part des pays du G20 pour une telle approche ». Fragilisés financièrement, les pays émergents risquent d’être mis à l’écart de la transition écologique, prévient-elle. Par ailleurs, cette réunion sera une occasion pour les ministres du G20 d’inciter le secteur privé à financer la lutte contre le réchauffement climatique. (Les Échos, Richard Hiault, 22/02)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|