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Dans une interview accordée aux Echos, Yves Perrier, président de l’Institut de la Finance Durable (IFD) et président du conseil d’administration d’Amundi, parle du rapport relatif à la transition climatique qu’il a remis au ministre Bruno Le Maire. L’IFD, qui a succédé à Finance for Tomorrow, doit mettre en œuvre une démarche reposant sur une « coconstruction avec les parties prenantes », estime Yves Perrier. Ce dernier affirme que « la finance jouera pleinement son rôle au service de la décarbonation de l’économie ». (Les Échos, L. Boi. et S. Ro., 02/03)
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En Belgique, la Société Fédérale de Participations et d'investissement (SFPI) a vendu 2,7% du capital de BNP Paribas pour près de 2,2 milliards d’euros. Avec cette opération, le fonds souverain belge ne détiendra plus que 5,1% du capital du groupe bancaire français, contre 7,8% auparavant, laissant sa place de premier actionnaire à Amundi. La cession intervient au moment où l’action BNP Paribas progresse en Bourse. Le titre a bondi de 19% depuis le 1er janvier 2023 et a pris 29% sur un an. (L’Agefi, Alexandre Garabedian, 02/03 ; Le Figaro, Cécile Crouzel, 02/03)
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Après avoir enregistré des résultats records en 2021, le Crédit Mutuel Arkéa a connu en 2022 un environnement « mouvementé » marqué par le changement brutal de régime de taux et des événements climatiques extrêmes. Selon L’Agefi Quotidien, la remontée brutale des taux et la forte sinistralité climatique ont pesé sur les revenus de Suravenir, la filiale d’assurance de Crédit Mutuel Arkéa. Les revenus d’assurance du groupe basé à Brest ont diminué de 3%, à 690 millions d’euros. Au total, le Crédit Mutuel Arkéa publie un bénéfice net en baisse de 4%, à 551 millions d’euros. II s’agit toutefois de son « deuxième plus haut historique », rappelle Julien Carmona, président du Crédit Mutuel Arkéa. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 02/03)
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La Banque postale a présenté, le 28 février 2023, des résultats en progression pour l’année 2022. Selon Philippe Heim, président du directoire de La Banque postale, « la banque prévoit une croissance de 3% des bénéfices tous les ans jusqu’en 2025 ». La banque a dégagé ainsi un résultat net de 66,6% et un produit bancaire en progression de 3,7%. « Banque postale a un immense potentiel : elle dispose d'un écosystème favorable, avec CNP Assurances, absorbé en 2020, et son actionnaire majoritaire, la Caisse des Dépôts », note Jean-Frédéric Chardon, associé senior et spécialiste des banques à Sia Partners. La banque a enregistré un bénéfice net de 1,9 milliard d’euros, en hausse de 25%, porté notamment par sa filiale CNP, en 2022. Elle poursuivra notamment le défi de la transformation d’une structure qui a encore peu d’impact sur le marché en un poids lourd du secteur. (Challenges, Esther Attias, 02-08/03/2023)
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La banque d’investissement américaine Goldman Sachs étoffe son effectif en France. Marc D’Andlau, qui conservera son poste de responsable de la division « Global Markets Distribution », rejoint l’équipe parisienne au poste de co-directeur, a annoncé la banque le 1er mars 2023. Céline Méchain, Thierry Sancier et Marc D’Andlau « travailleront ensemble pour faire progresser notre franchise One Goldman Sachs, leader du marché en France, étendre notre empreinte client et concrétiser nos priorités commerciales pour la région », a mentionné dans un mémo interne Richard Gnodde, CEO de Goldman Sachs International. (Les Échos, Thibault Madelin, 02/03)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le marché obligataire et les assureurs ont bénéficié de la hausse des taux d’intérêt de la Banque centrale européenne (BCE) en 2022. Face, notamment, à l’inflation et la concurrence du Livret A, les assureurs ont augmenté les taux servis sur les fonds euros. À lui seul, le Livret A a collecté 27,23 milliards d’euros sur la période, alors que le fonds euros était en décollecte de 20,3 milliards d’euros. En matière de réserves, une immense disparité a été constatée. Selon une étude de Good Value for Money, 65% des 71,4 milliards de PPB cumulée sur le marché à fin 2021 sont détenus par CNP Assurances, Predica, les Assurances du Crédit Mutuel, BNP Paribas Cardif et Sogécap. (L’Argus de l’Assurance, Sybille Vié, 03/03)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Les négociateurs du Parlement européen et du Conseil de l’UE sont parvenus, le 28 février 2023, à un accord sur le projet réglementaire relatif à la création d’une norme européenne de référence pour les obligations vertes ou « green bonds ». Lancé en juin 2021 par la Commission européenne, le dispositif est l’un des piliers de la stratégie de l’UE pour financer la transition verte. Il serait dédié aux émetteurs d’obligations qui souhaitent utiliser le label « European green bonds » (EuGB). Le règlement a pour ambition de garantir le caractère « vert » des activités financées par les obligations émises et de réduire les risques de greenwashing. (L’Agefi Quotidien, Clément Solal, 02/03)
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L'Opinion revient sur les poursuites en justice engagées à l'égard de TotalEnergies et de BNP Paribas par plusieurs ONG pour violation de la loi sur le devoir de vigilance. « Dans notre réponse à leur mise en demeure, nous avions proposé aux ONG de poursuivre le dialogue. Elles ont fait le choix de passer d’un dialogue fructueux (…) à une approche judiciarisée plus conflictuelle. Je regrette ainsi l’absence totale de prise en compte de nos engagements », explique Antoine Sire, directeur de l’engagement d’entreprise du groupe BNP Paribas. (L’Opinion, Irène Inchauspé, 02/03)
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Dans une tribune publiée par L’Opinion, Philippe Mills, directeur général de Sfil, insiste sur l’importance de la participation des collectivités dans la transition écologique. Disposant de multiples compétences et de patrimoine diversifié, « elles ont entre leurs mains une bonne part de la trajectoire de notre pays vers une nation bas-carbone », a indiqué Philippe Mills. Pour contribuer à l’atteinte de la neutralité carbone, « les collectivités locales devront consacrer 12 milliards d’euros par an aux investissements climat d’ici 2030, soit 6,5 milliards de plus par an que ce qu’elles y ont affecté ces dernières années », souligne le directeur général. Un montant qui servira notamment à rénover les bâtiments publics énergivores et à améliorer l’efficacité énergétique. (L’Opinion, Philippe Mills, 02/03)
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Avec un score de 55%, les grandes entreprises françaises continuent d’occuper la première place du classement 2023 du cabinet Equileap relatif aux grands groupes les plus engagés en matière d'égalité femme-homme. Diana van Maasdijk, directrice générale d'Equileap, souligne que la France « a continué de progresser », mais cette progression a ralenti par rapport à l’année 2022. Selon elle, l’Hexagone risque d’être dépassé par l’Espagne et l’Italie qui sont respectivement à 54 et 53%. Le manque de femmes dans les organes de direction est l’une des faiblesses des entreprises françaises, précise le cabinet. Dans leur baromètre 2023 publié le 1er mars 2023, le spécialiste des solutions d’évaluation de la gouvernance, Ethics & Boards, et l’Institut français des administrateurs (IFA) indiquent que la gent féminine ne représente que 26,4% des comités exécutifs du SBF 120. Ethics & Boards estime que le CAC 40 et le SBF 120 doivent respectivement nommer 56 et 133 femmes supplémentaires pour se mettre en accord avec le premier seuil de la loi Rixain de 2021. Le texte impose un quota de 30% de femmes parmi les cadres dirigeants et les instances dirigeantes en 2027, et 40% en 2030. Dans un éditorial, Muriel Jasor, rédactrice en chef des Échos Leadership & Management, considère que l’index égalité professionnelle femmes-hommes ne permet pas suffisamment « d’améliorer la place des femmes au travail et à rétablir une égalité salariale ». Selon elle, « il importe d’aller plus loin pour instaurer un véritable plan d’action ». (Les Échos, Leïla de Comarmond, 02/03 ; Les Échos, Laurence Boisseau, 02/03 ; Les Échos, Muriel Jasor, 02/03)
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Après une année 2022 marquée par la faillite de FTX, les investisseurs particuliers et professionnels regagnent leur optimiste pour le marché. L’an dernier, l’indice de confiance des particuliers dans les cryptos ont baissé de 30 points, indique Morning Consult. Le rebond des cours en 2023, avec une hausse en moyenne de 46% pour les 10 plus grandes sociétés cryptos, a renforcé la confiance des détenteurs de cryptos, poursuit le consultant. Par ailleurs, les investisseurs sont rassurés par la hausse de 43% du bitcoin, leader du marché, sur les deux premiers mois de l’année. Selon le fournisseur de données blockchain Glassnode, les portefeuilles inférieurs à 10 bitcoins détenaient 17% des bitcoins émis fin 2022, soit un taux de détention proche de leur record de 18% en 2021. Les opérateurs restent toutefois vigilants face aux risques de nouveaux troubles qui peuvent surgir dans l’écosystème cryptos. (Les Échos, Nessim Aït-Kacimi, 02/03)
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Le 1er mars 2023, le ministre de l’Agriculture et de la Souveraineté alimentaire, Marc Fesneau, a annoncé au Salon de l’Agriculture le lancement d’un plan d’aide de 400 millions d’euros pour soutenir les producteurs français de fruits et légumes. L’objectif est de rendre sa compétitivité à une filière qui produit uniquement la moitié de ce qui est consommé en France, pour atteindre 60% d’autonomie d’ici 10 ans. À noter que 40% des légumes et plus de 60% des fruits consommés en France viennent de l’étranger. (Les Échos, Marie-Josée Cougard, 02/03)
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Le Salon de l’agriculture du 1er mars 2023 était une occasion pour les Jeunes Agriculteurs (JA) de lancer une nouvelle stratégie pour leur fonds de dotation Terres innovantes, soutenu par RAGT, Nestlé, Crédit Agricole et Total Energies. Pour « casser les idées reçues autour de l’agriculture », les JA veulent « toucher un public éloigné du monde agricole » à travers notamment l’organisation de festivals, selon les propos d’Arnaud Gaillaut, président du syndicat. Selon ce dernier, cette stratégie vise à montrer que « l’agriculture travaille en faveur de l’environnement sans pour autant prôner la récession » et à « recréer une forme de vivre-ensemble qui s’est perdu dans ce pays ». Les JA ont assuré que les premiers évènements allaient « se matérialiser à partir de 2024 » à travers « un évènement national à déclinaison territoriale ». (Agra Fil, 03/03)
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Alors que l’Ukraine subit encore des attaques incessantes, son économie fait preuve de résilience. Le pays peut notamment compter sur le soutien des Occidentaux. Les exportations et les importations sont également très dynamiques. Côté bancaire, Carlos de Cordoue, directeur général de la filiale du Crédit Agricole en Ukraine, souligne que les agences ont décidé d’ouvrir leur porte malgré l’invasion russe. À terme, la résilience de l’économie ukrainienne tient sur deux facteurs : les humains et le capital. Les employés dans les services, banquiers, paysans, ont continué à travailler en dépit des risques et des obstacles. Néanmoins, une forte baisse de la production d’acier et de céréales, deux des trois piliers de l’économie du pays, a été constatée. Pour l’après-guerre, « l’Ukraine regarde désormais vers l’Ouest. Le rôle de l’Europe peut être décisif », souligne Carlos de Cordoue. (Ouest France, Patrice Moyon, 01/03 ; L’Express, Nicolas Bouzou, 02-08/03)
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Alors que le mécanisme de l’impôt minimum mondial doit entrer en vigueur à partir de 2024, une trentaine d’entreprises françaises ont interpellé les responsables de l’OCDE en charge du pilotage de cette réforme de la fiscalité. Celle-ci prévoit une taxe minimale de 15% des bénéfices des entreprises. Concrètement, les groupes exigent l’allègement des obligations de « reporting ». Selon eux, s’ils paient déjà plus de 15% d’impôt dans un pays, ils ne devraient pas être obligés de se livrer à de nouveaux calculs pour fournir des données sur chaque entité juridique et l’activité consolidée dans ce même pays. Selon les estimations de l’OCDE, 90% des multinationales dégageant un chiffre d’affaires de plus de 750 millions de dollars seront assujetties à l’impôt minimum mondial d’ici à 2025. (Les Échos, Isabelle Couet, 02/03)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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