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Le 10 mars 2023, la Fondation Crédit Agricole Pyrénées Gascogne a signé une convention sur 3 ans avec le Rugby club Auch. Cette convention a été signée par Maryline Domejean, première vice-présidente de la Fondation Crédit Agricole Pyrénées Gascogne et présidente du conseil d’administration. Par cette action, la banque accompagne le club dans sa démarche d’insertion des jeunes par le sport au bénéfice d’enfants porteurs de handicap. Cet investissement vise également à améliorer les transports des jeunes joueurs du club. À noter que chaque année, la Fondation Crédit Agricole Pyrénées Gascogne soutient de nombreux projets. (La Dépêche du Midi, 14/03)
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Jusqu’ici directeur général adjoint en charge du développement d’Indosuez Wealth Management, Pierre Masclet deviendra le directeur général d’Azqore, filiale de l’établissement, à compter du 1er mai. Il succèdera à Pascal Exertier, qui fait valoir ses droits à la retraite. (La Correspondance Économique, 14/03)
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Lors d’une conférence trimestrielle du 9 mars 2023 destinée aux investisseurs, les analystes de CPR Asset Management n’ont pas écarté la possibilité d’une désinflation du marché d’ici à trois mois. Les experts ont établi trois différents scénarios. Le premier est celui d’un atterrissage en douceur de l’économie, marquée par une décrue de l’inflation, en Europe comme en outre-Atlantique. Dans le second scénario, l’inflation serait plus élevée que prévu et le taux terminal est revu à la hausse. Le troisième scénario met en avant la chute du prix de l’énergie et la réouverture de l’économie chinoise. La désinflation continuerait, mais le risque de récession se dissipe et les possibilités de bénéfices s’améliorent. (La Tribune, 13/03)
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Malgré l’intervention massive des autorités américaines pour limiter la contagion après la faillite de SVB, les investisseurs ne sont pas toujours rassurés. Sur les marchés, la journée du 13 mars 2023 a été marquée par l'inquiétude. Les indices de volatilité, le VIX aux États-Unis et le V2X en Europe, sont brutalement remontés, avoisinant les 30 points en première partie de séance. À Paris, l’indice CAC 40 a clôturé en baisse de 2,9%, sa pire séance depuis décembre 2022. En Europe, la remontée des taux comporte un risque pour le profil de financement des investisseurs s’il n’est pas correctement ouvert. L’attention de ces derniers devrait ainsi se resserrer sur les portefeuilles obligataires des banques. Une liste des banques les plus exposées à l’obligataire citée par les analystes de JP Morgan souligne que le Crédit Agricole figurerait parmi ces établissements. Néanmoins, Bruno Le Maire, ministre de l’Économie et des Finances, a assuré qu’il n’y aurait pas d’alerte spécifique sur le secteur bancaire français. Après cette chute, HSBC a racheté la filiale britannique de SVB pour une livre sterling. En Allemagne, le superviseur financier (BaFin) a fermé la filiale locale de SVB, précisant que cette situation ne constitue pas une menace pour la stabilité financière du pays. (Les Échos, Bastien Bouchaud, Sophie Rolland, 14/03 ; L’Agefi, Aurélie Abadie, 14/03 ; L’Opinion, Muriel Motte, 14/03 ; Les Échos, Edouard Lederer, 14/03 ; Les Échos, 14/03)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le rapport annuel publié par la Fédération bancaire française (FBF) souligne que les grandes banques hexagonales ont fait preuve de résilience en 2022. BNP Paribas, Société Générale, Crédit Agricole, BPCE ou encore La Banque Postale ont enregistré d’importants bénéfices. Sur la période, l’accès des entreprises au crédit bancaire est resté favorable et la croissance des encours était dynamique, relève l’organisme présidé par Philippe Brassac. La FBF rappelle que pour les entreprises, la dette n’est pas le seul moyen d’accéder aux financements nécessaires à leur croissance : le recours au marché est aussi une solution. Cette alternative demeure toutefois moins privilégiée par les entreprises. Sur les 2 024 milliards d’euros de financements qui leur ont été octroyés en France à fin 2022, 66% étaient issus de crédits bancaires et 34% provenaient des marchés. Pourtant, « la profession bancaire met en avant la titrisation », face aux besoins massifs de financement des transitions verte et digitale, indique la FBF. (www.wansquare.com, Noémie Helvig, 13/03)
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L’État se prépare à la multiplication des renégociations de prêts garantis par l’État (PGE) face à un contexte difficile conduisant de plus en plus d’entreprises à renégocier leurs échéances. Il reste, à ce jour, 95 milliards d’euros de prêts sur 143 milliards d’euros. « Pour l’instant, les sinistres sont de l’ordre de 1% et les projections de la Cour des comptes tablent sur 3% à 4% : il n’y a donc pas de vague de défaillances », explique Alexandre Allegret-Pilot, à la Direction générale des entreprises, Mission de restructuration des entreprises du ministère de l’Économie. Pour l’État, les enjeux sont multiples et parmi ceux-ci figure celui de la méthode. Les restructurations doivent se faire dans le cadre de procédures amiables pour que les banques ne perdent pas la garantie de l’État. Pour Laurent Jourdan, spécialiste des difficultés d’entreprises et associé du cabinet Racine, « le problème de ces restructurations tient à l’attitude des banques qui, bien que couvertes à 90%, se montrent peu constructives ». (L'Agefi, Frédérique Garrouste, 14/03)
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Spécialisée dans le crédit management, Hoopiz offre aux PME et ETI une solution pour développer en interne une gestion efficace du poste client et de ses risques. « Nous proposons trois grandes familles fonctionnelles : l'aide au pilotage, la gestion des retards de paiement et litiges, et la gestion du risque client et de sa sécurisation », détaille Christophe Goffinon, dirigeant et co-fondateur de la fintech. Par ailleurs, Hoopiz a récemment bouclé son troisième tour de table à hauteur de 1,2 million d'euros auprès de plusieurs business angels, à l’instar du fonds d'investissement Créazur, filiale de Crédit Agricole, de Bpifrance et de Région Sud Investissement. Par cette opération, Hoopiz ambitionne d’« atteindre le seuil de rentabilité dès cette année pour préparer une série A dans les meilleures conditions possibles », fait savoir Christophe Goffinon. (La Tribune, Gaëlle Cloarec, 14/03)
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De nombreuses fintechs françaises choisissent de s’exporter. Parmi celles-ci figure Floa, une structure rachetée par BNP Paribas début 2022. L’entreprise, qui est déjà présente dans cinq pays européens, la France, la Belgique, l’Espagne, l’Italie et le Portugal, et compte s’étendre dans cinq autres pays d’ici à 2025, dont les Pays-Bas, l’Allemagne et le Luxembourg. Avec 10 000 commerçants partenaires et plus de 4 millions de clients, Floa compte une part de marché significative dans l’Hexagone sur le segment du paiement fragmenté. La structure mise sur le soutien de BNP Paribas pour atteindre 5 millions de clients dès 2023 et une production de 4 milliards d’euros, contre 2,8 milliards d’euros financés en 2022. De son côté, BNP mise sur Floa afin d’étoffer son offre de paiements innovants pour le marché européen. (L’Agefi, Alexandra Oubrier, 14/03)
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Les banques traditionnelles sont souvent réticentes lorsqu’il s’agit d’accorder des crédits à la consommation aux personnes en intérim en raison du risque que leur statut temporaire représente pour ces établissements. Depuis le 1er janvier 2023, l’accès au crédit à la consommation s’entrouvre pour les plus de 2,5 millions de salariés intérimaires de l’Hexagone. Ils vont pouvoir bénéficier d’un service spécifique qui a été créé pour eux dans le cadre d’un partenariat entre BNP Paribas Personal Finance et le Fonds d’Action Sociale du Travail Temporaire (Fastt). Les deux organismes ont élaboré une gamme resserrée de produits de crédits avec des tarifications qui sont également spécifiques. (Le Parisien Economie, Virginie de Kerautem, 14/03)
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L’achat immobilier représente une tâche chronophage et éprouvante, surtout avec la complexification de l’accès au crédit. La situation peut conduire à négliger certaines démarches, comme la souscription de l’assurance du prêt, tant elles paraissent secondaires dans la lourdeur du processus d’achat. Les règles du marché de l’assurance des crédits immobiliers ont changé à la suite de la loi Lemoine du 28 février 2022. Parmi les changements apportés par cette loi, il y a notamment la possibilité pour l’emprunteur, une fois l’assurance souscrite, de changer d’assureur à tout moment. Alain Roussel, directeur assurance emprunteur et prévoyance de Crédit Agricole Assurances, souligne par ailleurs que « l’assurance emprunteur est le premier produit de prévoyance des Français ». (Le Monde Argent, Aurélie Blondel, 14/03)
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Une étude réalisée par JP Morgan dans dix pays européens en janvier 2021 révèle que 79% des femmes épargnent régulièrement, mais seulement 19% investissent régulièrement leur argent. Si les femmes épargnent mais n’investissent pas, c’est surtout parce qu’elles craignent de prendre un risque avec un plus petit salaire que celui des hommes, explique Héloïse Bolle, fondatrice du cabinet de conseil en gestion de patrimoine Oseille & Compagnie. Pour 64% d’entre elles, il s’agit d’une « pratique compliquée » et qu’il faut « surveiller en permanence » pour 74% des interrogées, ajoute l’étude de JP Morgan. Pour promouvoir l’égalité et la diversité des genres, des Fonds socialement responsables (ISR) incitent les femmes à intégrer des fonctions de direction dans la vie politique, économique et publique. Les ISR européens sont principalement gérés par Amundi et d’autres gestionnaires d’actifs. « C’est un marché de niche : seule une dizaine de fonds sont proposés en Europe, pour un encours de 2 milliards d’euros, et une trentaine à l’échelle mondiale pour 3,6 milliards d’euros », avance Mathieu Caquineau, directeur de la recherche sur les fonds actions de Morningstar. (Le Monde argents&placements, 14/03 (2) )
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le 14 mars 2023, les parlementaires examineront la proposition de loi visant à faciliter la mise en œuvre des objectifs de « zéro artificialisation nette ». Le texte prévoit une réduction du rythme de consommation des espaces, en vue de contribuer à l’atteinte de l'objectif de « zéro artificialisation nette » d’ici 2050. « L’objectif est toujours le même : ne pas remettre en cause l’objectif de zéro artificialisation nette. Ce n’est pas un sujet », affirme le cabinet de Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires. Les sénateurs veulent attribuer un crédit d’artificialisation d’un hectare, minimum, à chaque commune pour qu’elles poursuivent leur développement. Le texte « introduit des régressions majeures par rapport à la loi climat et résilience et multiplie les régimes dérogatoires qui sont autant de mesures qui empêcheront d’atteindre les objectifs de ZAN », estime de son côté le Réseau Action Climat (RAC). (Les Échos, Muryel Jacque, 14/03)
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Pendant quatre jours, l’édition 2023 du Marché international des professionnels de l’immobilier (Pipim) se focalise sur la décarbonation du secteur immobilier. Pendant des décennies, le secteur de la construction a représenté 44% de la consommation finale d'énergie. La législation tertiaire propose de réduire l'empreinte carbone des bâtiments de 40% d'ici 2030 et de 50% d'ici 2050. Face à ces normes environnementales, les professionnels de l’immobilier doivent trouver l’harmonie entre prise de conscience écologique et réalité économique. « La préoccupation de l'empreinte carbone est devenue une exigence absolue. Si vous ne la respectez pas, vous ne vendez pas, ou bien dans des termes décotés », conclut Éric Groven, président de Sogeprom. (Le Figaro, Olivier Marin, 14/03)
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Après des mois de discussions entre les défenseurs de l’environnement, les constructeurs aéronautiques et les compagnies aériennes, la Commission européenne a prévu d’inclure l’aviation dans la liste des activités pouvant prétendre au label vert de la taxonomie, mais sous certaines conditions. Ce label a pour but d’orienter les investissements vers les activités durables afin d’atteindre l’objectif de neutralité carbone en 2050. Un site web spécialisé dans les institutions publiques politiques, Contexte, a publié le 10 mars 2023 une version provisoire de l'acte délégué. D’après le site, le label vert est dédié aux avions zéro émission, et à ceux qui ont vocation à remplacer les flottes actuelles, à condition qu'ils respectent certains critères d’efficacité énergétique. (Les Échos, Laurence Boisseau, 14/03)
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Pour limiter les risques de fraude et améliorer le taux de transformation des enseignes, Meelo mise sur la combinaison de l'open data et l'intelligence artificielle (IA). La start-up nordiste, qui analyse 250 000 transactions par mois, compte 25 entreprises clientes. Parmi celles-ci figurent Crédit Agricole Consumer Finance, Decathlon, Financo, ou La Banque Postale Consumer Finance. (L’Agefi, Alexandra Oubrier, 14/03)
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Malgré la mise en place du pacte Dutreil, la transmission d'entreprise reste un exercice difficile. Ce pacte a été créé en 2003 pour faciliter les règles de transmission d'entreprise. Selon une étude KPMG pour le Mouvement des entreprises de taille intermédiaire (Meti) publiée le 13 mars 2023, alors que 15% des entreprises de taille intermédiaire (ETI) ont changé de main en France ces dix dernières années, une sur deux est appelée à être transmise ou cédée dans la décennie à venir. Au final, si 50% des dirigeants interrogés considèrent « que l'environnement juridique et fiscal est favorable à la transmission », 60% trouvent que le coût de la transmission demeure trop élevé. « Si le cadre juridique et fiscal s’est grandement amélioré, il est donc encore perfectible et gagnerait à "être assoupli et clarifié" », précise l’étude KPMG. (Le Figaro, Louise Darbon, 14/03)
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BusinessEurope, qui regroupe les fédérations d’employeurs de 35 pays, s’alarme du risque réel de désindustrialisation. Le directeur général de BusinessEurope, Markus Beyrer, a averti de la délocalisation partielle ou totale de plusieurs sociétés hors d’Europe. Selon le patronat européen, l’UE doit agir pour parvenir à une baisse des prix de l’énergie et à un allègement des réglementations. Dans un document publié le 13 mars 2023, l’association présente 11 propositions concrètes. Parmi celles-ci figurent la diminution des taxes sur l’énergie et la réduction des demandes en matière de reporting social et environnemental. Pour favoriser la compétitivité de l’UE face aux États-Unis et à la Chine, l’exécutif européen a déjà approuvé le 9 mars 2023 un texte permettant aux entreprises d’obtenir facilement des aides pour réduire les émissions de CO2. (La Tribune Édition Quotidienne, 14/03)
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Le 11 mars 2023, Li Qiang, ancien chef du Parti communiste de Shanghai, a été désigné Premier ministre de la Chine. Sa mission principale consistera à relancer l’économie du pays fragilisée par les restrictions liées à la politique « zéro covid » mise en place par Pékin. Lors de sa première conférence de presse, il a tenu à rassurer les entreprises privées chinoises et les multinationales : « les autorités à tous les niveaux devraient se lier d’amitié avec les entrepreneurs, créer un environnement commercial convivial et se soucier des entrepreneurs privés ». Par ailleurs, le gouvernement devrait se focaliser sur l’amélioration de la vie quotidienne de la population, en intervenant notamment sur la question du logement, de l’emploi et de l’éducation, suggère le nouveau Premier ministre. En outre, Li Qiang prône la coopération entre la Chine et les États-Unis. (Les Échos, Frédéric Schaeffer, 14/03)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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