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["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHÈSE DU 17/03/2023
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
La Banque centrale européenne (BCE) a annoncé une hausse de 0,50 point de base de ses taux directeurs et du taux de dépôt à 3%. La décision intervient malgré l’« incertitude élevée » sur les marchés touchant le secteur bancaire. « Nous ne faiblissons pas dans notre engagement à lutter contre l’inflation et à la ramener à l’objectif de 2 % », a déclaré Christine Lagarde, présidente de la BCE. La hausse des prix dans la zone euro devrait atteindre en moyenne à 5,3% en 2023, selon les prévisions de la BCE, avant de diminuer à 2,9% en 2024 et 2,1% en 2025. « Christine Lagarde a porté le taux de dépôt à 3%, soit son plus haut niveau depuis 2008, année où l’on se souvient que les hausses de la BCE étaient apparues comme contre-productives », souligne Nicolas Forest, de Candriam. (Le Figaro, Florentin Collomp, 17/03)
 
 
Aux États-Unis, la situation du secteur bancaire préoccupe les investisseurs après la fermeture de la Silicon Valley Bank (SVB) le 10 mars 2023. Les banques américaines sont, en effet, confrontées à plusieurs défis, comme la remontée des taux directeurs de la Réserve fédérale américaine (Fed) pour contenir l’inflation. « Les mesures prises par les autorités américaines pour aider les déposants des banques en défaut devraient rassurer sur la sécurité du système bancaire. La Fed s’est engagée à mettre des fonds à la disposition des banques, via un nouveau programme de financement, pour les établissements qui en auraient besoin », souligne toutefois Vincent Mortier, directeur des investissements d’Amundi AM. Par ailleurs, la faillite de SVB a affecté les assureurs européens. Le 16 mars, les titres AXA, Aviva et Allianz ont respectivement chuté de plus de 8%, de 9% et de 6% depuis l’annonce. Le néerlandais Aegon a quant à lui perdu plus de 13%. Selon Grégoire Hermann, analyste chez Alpha Value, cette situation « reflète les craintes nouvelles sur la performance de leur bilan, en raison de la volatilité des marchés et du risque de liquidité ». (Les Échos, Amélie Laurin, 17-18/03 ; Le Revenu, Laurent Saillard, 17-23/03)
 
 
Credit Suisse est confrontée, depuis quelque temps, à plusieurs déboires. Le 15 mars 2023, la banque a chuté en partie de 30% en Bourse. Dans ce contexte, l'Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA) et la Banque nationale suisse (BNS) ont décidé de lui prêter main-forte. La BNS va donc lui prêter 50 milliards de francs suisses. Une décision qui a permis de relever le titre de Credit Suisse. « Ces mesures démontrent une action décisive pour renforcer le groupe alors que nous poursuivons notre transformation stratégique pour apporter de la valeur à nos clients et aux autres parties prenantes », a indiqué Ulrich Körner, PDG de Credit Suisse. Le fonds souverain du Qatar, la Qatar Investment Authority (QIA), fait partie des victimes des difficultés rencontrées par de la deuxième banque helvétique. Actionnaire depuis quatorze ans, la QIA avait augmenté sa participation de 5,5% à 7% sur Credit Suisse au plus mauvais moment. Des investissements qui lui ont coûté des milliards de francs suisses. Le fonds souverain devrait toutefois profiter des excédents budgétaires du Qatar en 2022 et 2023 liés à ses exportations de gaz naturel. (Les Échos, Thibaut Madelin, 17-18/03 ; Les Échos, Nessim Aït-Kacimi, 17-18/03)
 
 
À l’image d’autres banques américaines, First Republic est confrontée à une crise boursière. Le 16 mars 2023, son cours a chuté à 24 dollars en séance. Cette chute a suscité l’inquiétude des agences de notation financière, dont Fitch et S&P. D’autant plus que selon les estimations de S&P, First Republic pourrait avoir recours à des moyens de financements plus couteux, malgré la création par la Réserve fédérale d’un outil (le BTFP) offrant aux banques fragilisées des prêts d’un an à la valeur faciale de leurs obligations. Son avenir pourrait néanmoins être différent de celui de ses consœurs. Selon le Wall Street Journal, JP Morgan, Morgan Stanley et quelques autres grandes banques sont en discussion pour prêter main-forte à l’établissement. (Les Échos, Véronique Le Billon, 17-18/03)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Réalisé du 27 janvier au 1er février 2023 par OpinionWay pour « Les Échos Patrimoine » et Le Conservateur, un sondage a permis d’étudier les décisions prises par les épargnants pour combattre l’inflation. L’enquête a été effectuée auprès d’un échantillon de 1 000 personnes âgées de 18 ans et plus. Alors que leurs intentions sont adéquates, la mise en pratique semble problématique. Selon l’enquête, la majorité des Français estiment que l’épargne permet de faire face à l’inflation. Trois quarts des Français indiquent épargner chaque mois. En cas de poursuite de l’inflation sur les deux prochaines années, 55% des personnes interrogées optent pour l’épargne, tandis que 7% choisissent de dépenser et 3% veulent faire des dons. 18% ne savent pas quel est le meilleur choix et 17% ne se repèrent pas dans ces propositions. (Les Échos, Marie-Eve Frénay, 17-18/03)
 
 
Les fonds en euros et l’épargne des Français profitent de la remontée des taux d’intérêt. En 2022, les rendements de l’assurance-vie devraient rapporter autour de 1,8% à 1,9% en moyenne, contre 1,3% en 2021. Mais face à l’inflation, ces chiffres semblent encore incertains. « Nous pensons que même si elle finit par décélérer, l’inflation pourrait rester durablement élevée. Il faut donc trouver des moteurs de performance complémentaires aux fonds en euros, ce qui suppose notamment d’être contracyclique, d’éviter de se précipiter sur des marchés actions aux niveaux de valorisation très élevés et plutôt privilégier des voies alternatives, telles des UC investies en fonds structurés ou obligataires à échéance », recommande Thibaut Cossenet, directeur de l’offre épargne et patrimoniale du groupe Le Conservateur. (Les Échos, Laurence Delain, 17-18/03)
 
 
Le 27 mars 2023 débutera la septième édition de la Semaine de l’épargne salariale. L’accord national interprofessionnel (ANI) sur le partage de la valeur dans les entreprises, signé le 10 février, devrait favoriser l'épargne salariale. La Première ministre, Élisabeth Borne, a promis d’inclure l’accord dans le projet de loi sur le plein-emploi. L'accord a élargi les missions assignées à ces primes. Les entreprises devraient réviser leur plan d'épargne d'entreprise (PEE) et leur Plan d'épargne pour la retraite collectif (Perco). Catherine Leroy, directrice du métier épargne salariale et retraite d’Amundi, rappelle qu'en 2021, les versements en capital aux salariés des entreprises ont déjà augmenté de 30%. Le taux d'épargne sur les primes est resté relativement stable à 70 % d'une année sur l'autre, a-t-elle poursuivi. Cela permet aux salariés d’épargner à long terme pour leurs projets futurs et leur retraite. Il est préférable d'investir progressivement dans les actions pour éviter que le marché ne chute immédiatement après le versement du bonus. (Le Revenu, Aline Fauvarque, 17-23/03)
 
 
En se basant sur les données issues de 12 950 prêts immobiliers contractés du 1er janvier au 31 décembre 2022, Crédit Agricole d’Île-de-France relève que la moyenne d'emprunt dans la collectivité s’élève à 449 000 euros pour des projets d'achat de 600 000 euros. « Le montant du prêt devrait probablement baisser en 2023 à cause des restrictions d'accès au crédit », note l’institution financière. L’un des critères les plus recherchés dans le choix de la localisation figure le prix, auquel s’ajoutent des espaces verts et extérieurs. Face à ces nouvelles exigences, Le Parisien, en partenariat avec Meilleurs Agents, cite une sélection de communes qui affichent un bon rapport qualité-prix. Parmi lesquelles figurent la commune Bagneux (Hauts-de-Seine) qui dispose quatre stations du RER B à proximité et deux de la ligne 4 du métro. Le prix moyen pour les appartements y est de 5 055 euros/m2 et les maisons à 5 758 euros/m2. (Le Parisien, Anne-Laure Abraham, Delphine Denuit et Sébastien Thomas, 17/03)
 
 
La crise sanitaire a favorisé la diffusion du moyen de paiement préféré des Français. Après le terminal de paiement GPRS, Crédit Agricole propose une nouvelle solution d'encaissement nomade dédiée à ses clients professionnels. La solution repose sur l'association d'une application gratuite à installer sur téléphone portable et d'un petit boîtier fourni par la banque. Ce système fonctionne avec le réseau Bluetooth.  (La France Agricole, 17/03)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
Les industriels européens font part de leurs inquiétudes concernant l’impact de la taxe carbone aux frontières, qui doit entrer en vigueur en octobre 2023, sur leur compétitivité. « Les investissements de décarbonation, ajoutés à la perte des quotas carbone, seront loin d’être compensés par les aides à l'innovation », souligne Guillaume de Goÿs, directeur général d’Aluminium Dunkerque et président d’Aluminium France. D’après le secteur, cela risquerait d’entraîner des faillites ou d’amener certaines industries à délocaliser leur production hors de l’Europe. Alexandre Saubot, président de France Industrie, estime que cette mesure doit concerner tous les acteurs de la planète pour qu’elle fonctionne. (Les Échos, Anne Feitz, 17-18/03)
 
 
Alors que le gouvernement prévoit de présenter un prochain « plan eau » pour faire face à la sécheresse, Florence Denier-Pasquier, juriste et administratrice de France Nature Environnement, alerte, dans une tribune publiée par Le Monde, sur le manque de transparence autour de la gestion de l’eau. « Nous ne disposons pas aujourd’hui de données indispensables pour une gestion équilibrée de l’eau, comme la quantité totale des prélèvements et les stratégies d’irrigation agricole », regrette-t-elle. Selon Florence Denier-Pasquier, une gouvernance juste et durable de l’eau nécessite la connaissance de tous les prélèvements et une étude de leurs évolutions et de leurs interactions. De son côté, Thibault Laconde, président de Callendar, une start-up spécialisée dans l’étude des risques climatiques, indique que ce manque d’eau est lié à la construction des réacteurs nucléaires dans le passé. Les futures centrales devront être adaptées aux conditions climatiques qu’elles rencontreront à leur entrée en service. « Pour l’instant, les éléments communiqués par EDF et le gouvernement restent insuffisants sur la façon dont les besoins en eau des nouveaux réacteurs seront pourvus », souligne-t-il. (Le Monde (2), 17/03)
 
AGRICULTURE
 
Lors du Salon International de l'Agriculture, le Crédit industriel et commercial (CIC), le Crédit Mutuel et deux sites d’emploi édités par le groupe NGPA, Jobagri.com (destiné aux agriculteur) et Viti job.com (destiné aux viticulteurs), ont signé le 1er mars un partenariat. Cet accord doit permettre aux agriculteurs clients des deux banques d’avoir une meilleure visibilité de leurs offres d’emploi, d’apprentissage et de stage auprès des candidats aux métiers de la filière agricole et de tous les métiers supports. L’offre est disponible depuis le 13 mars 2023 à travers la plateforme de services des clients et sociétaires du groupe mutualiste, Le Kiosque à services. Cette dernière a aussi conclu un partenariat avec la start-up Mon Hangar.fr qui permet aux agriculteurs de louer leurs granges à des particuliers ou à des entreprises pour servir d’espaces de stockage. (La France Agricole, 17/03)
 
 
Retrouvez la synthèse du 16/03/2023 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20230316/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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