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Le Crédit Agricole Centre Est, basé à Champagne-au-Mont-d'Or, a annoncé des résultats financiers 2022 en hausse de 2% par rapport à 2021, avec un produit net bancaire de 779 millions d'euros. Dans une interview, Raphaël Appert, directeur général du Crédit Agricole Centre-Est, souligne qu'« il n’y a pas de risque » pour la caisse régionale, suite aux difficultés de SVB et de Credit Suisse. « On ne vit pas du tout les sujets de contagion qui étaient vécus par les subprimes où on retrouvait des actifs mauvais disséminés dans beaucoup de placements partout dans le monde. » (Le Progrès, F.B., 24/03)
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Benoît Fayol et Catherine Galvez, respectivement président et directrice générale du Crédit Agricole Charente-Périgord, ont présenté un rapport positif sur la situation financière de la caisse régionale. En 2022, l’établissement a vu son produit net augmenté de 11% et a enregistré plus de 20 000 clients supplémentaires. Benoît Fayol et Catherine Galvez ont déclaré que le Crédit Agricole Charente-Périgord allait poursuivre son implication en Charente et en Dordogne via des « actions en faveur du climat » et en investissant « dans la production d’énergies renouvelables et la mobilité durable ». Philippe Brassac, directeur général du Crédit Agricole S.A., a participé en visioconférence à l'assemblée générale. En réponse aux inquiétudes suscitées par la faillite de trois banques régionales américaines et les difficultés rencontrées par Credit Suisse, le dirigeant d’entreprise a assuré qu’il n’y avait pas « de crise bancaire ». Évoquant l’accord de Bâle III, il a souligné que les banques avaient assez de liquidités et étaient peu exposées aux risques liés à la hausse de taux. Par ailleurs, (Charente Libre, Lénaëlle Simon, 24/03)
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Crédit Agricole CIB a nommé Anne Hiebler, jusqu’alors managing director au sein de Natixis Partner, en tant que responsable monde des fusions et acquisitions. Elle remplace Bertrand Peyrelongue qui a décidé de prendre sa retraite après avoir occupé ce poste depuis 2011. (www.wansquare.com, 23/03)
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Suite au rachat de Credit Suisse par UBS, les salariés de la banque helvétique redoutent d’éventuels licenciements. Pour l’heure, les deux géants bancaires comptent près de 120 000 salariés répartis à travers le monde. « L'enjeu est colossal pour les 17 000 employés de Credit Suisse travaillant dans la Confédération. Directement ou indirectement, ce sont des dizaines de milliers d’emplois qui sont potentiellement menacés », a averti l’Union syndicale suisse (USS). Dans ce contexte, les syndicats helvètes revendiquent « un gel des licenciements jusqu'à fin 2023 ». Outre les salariés et les banquiers d’affaires de Credit Suisse, ces licenciements impacteront également les traders, les conseillers en financement ainsi que les gestionnaires de fonds. Selon Bloomberg, « les recruteurs du monde entier reçoivent » actuellement « un flot sans précédent d’appels de banquiers de Credit Suisse ». (Le Figaro, Danièle Guinot, 24/03)
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La Banque nationale suisse (BNS) poursuit sa lutte contre l'inflation malgré les récentes turbulences dans le secteur bancaire. Le 23 mars 2023, elle a annoncé avoir relevé son taux d'intérêt directeur de 50 points de base, pour le porter à 1,5%, soit la quatrième hausse consécutive. La banque centrale helvétique a décidé de donner la priorité à la lutte contre l’inflation, actuellement à 3,4%, contre un objectif compris entre 0% et 2%. (Les Échos, 24-25/03)
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Le 23 mars 2023, Eric Lombard, directeur général de la Caisse des Dépôts (CDC), a présenté les résultats 2022 de l’institution. Il a annoncé un bénéfice net de 4,2 milliards d’euros, en baisse de 9% par rapport à 2021. « Ce qui reste un résultat très solide alors que l’on a connu une année exceptionnelle où les marchés ont baissé de l’ordre de 10% en France ainsi que les marchés obligataires en raison de la hausse des taux », a commenté le dirigeant d’entreprise. La CDC a été portée par ses activités dans la gestion d’actifs, avec 36,5 milliards d’euros d’investissement. Grâce à une collecte importante, les actifs sous gestion ont augmenté de 17 milliards d'euros pour atteindre 244 milliards d'euros. Par ailleurs, Eric Lombard a déclaré que l’établissement ne craignait pas les conséquences des faillites de Credit Suisse et de Silicon Valley Bank. (L’Agefi, Thibaud Vadjoux, 24/03)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Les courtiers et les banquiers veulent lancer une nouvelle discussion sur les critères imposés par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) sur l’octroi du crédit immobilier. Face à la hausse des taux de prêt mais aussi la baisse de la demande et de la distribution de crédits immobiliers, ils cherchent des moyens pour réduire les contraintes et avoir plus de flexibilité. Néanmoins, Cécile Roquelaure, porte-parole du courtier Empruntis, estime que le système de crédit français est « vertueux ». « En France, les banques financent à taux fixes à 96%, contre un peu moins de 20% en Europe. Ainsi, quand il y a des hausses de taux, ce n'est pas le client qui en pâtit. Ce sont bien les banques qui jouent le rôle d'amortisseur et qui prennent à leur charge la hausse des taux. À taux fixe, les mensualités de crédit restent ainsi toujours les mêmes pour l'emprunteur », ajoute Emmanuelle Simi, directrice marketing et banque digitale chez LCL. (Les Échos, 24-25/03 ; Les Échos, 24-25/03 ; www.moneyvox.fr, Romain Designolle, 24/03)
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En 2022, les flux de participation et d’intéressement versés par les entreprises ont augmenté de 30%. Les derniers chiffres de l’Association Française de la gestion financière (AFG) montrent que l’épargne salariale et retraite a enregistré une collecte nette de 2,6 milliards d’euros en 2022, contre 800 millions d’euros en 2021. Toutefois, les encours ont connu une légère baisse de 5,4 milliards d’euros sur un an en raison de l’évolution des marchés financiers. « Ces dispositifs sont largement investis en actions », explique Laure Delahousse, directrice générale adjointe de l’AFG. Le plan d’épargne-retraite collectif poursuit, quant à lui, son ascension. Il s’élève à 2,7 milliards d’euros, soit en hausse de plus de 40%. (L'Agefi Quotidien, Mathilde Castagna, 24/03)
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Le nouveau plan épargne-retraite (Per) est aujourd’hui en plein essor. Les craintes liées aux pensions de retraite poussent les Français à placer davantage d’épargne dans ce type de produit. Bercy a dénombré au moins 6,5 millions de nouvelles ouvertures de Per en 2022, soit plus du double de l’objectif de 3 millions initialement fixé pour la fin de l’année. Environ 70% des Français estiment prioritaire la constitution d’un matelas économique pour la retraite, selon le Baromètre Epargne & Placements du groupe BPCE publié janvier 2023. « Les anciens produits retraites étaient complexes et assez fermés. Ils dépendaient du statut professionnel de l’épargnant », explique Alain Tourdjman, directeur des études économiques chez BPCE. Le Per est accessible à tout public et dispose d’un avantage fiscal puissant. (Le Figaro, Jorge Carasso, 24/03)
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D’après Reuters, Adrian compte faire une offre sur Inwit, opérateur de tours de télécommunications italien, valorisé en bourse à 11 milliards d’euros. En travaillant avec des conseillers de la banque JPMorgan sur une potentielle offre d’achat, la société d’investissement française envisage de sortir le groupe italien de la cote. Étant donné la taille de l’opération, Adrian souhaite s’associer à un co-investisseur, afin de l’aider à financer l’acquisition. Cette initiative a permis de faire monter le cours de Bourse d’Inwit à 4,30 %, le 23 mars 2023%, à Milan, en Italie. En partenariat avec Crédit Agricole Assurances, Adrian avait déjà investi, en août 2022, à hauteur de 1,3 milliard d’euros, pour une participation de 41 % de la holding Daphne 3, qui est propriétaire d’Inwit à 30,2 %, selon l’Agefi. (L’Agefi, Capucine cousin, 24/03)
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La fintech Mangopay a acquis la plateforme de paiement irlandaise WhenThen en novembre 2022. La plateforme d'orchestration de paiements, dont l’intégration technique est presque terminée, offre des services de routage intelligent pour les transactions en choisissant le processeur le plus avantageux pour chaque opération, ainsi qu'une alternative lorsque celle-ci ne peut aboutir. Le rachat de WhenThen est la deuxième acquisition de Mangopay en moins d'un an avec celle de la solution antifraude Nethone en décembre 2022. Cette opération fait croître l'effectif de Mangopay à 400 personnes et sa valorisation atteindrait un milliard de dollars. (L’Agefi, Alexandra Oubrier, 24/03)
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La guerre en Ukraine impacte de manière mesurée les assureurs et réassureurs. De son côté, le Lloyd’s de Londres a provisionné 1,4 milliard de livres sterling net de réassurance pour les sinistres liés à ce conflit. Après la publication en mars 2022 d’une loi autorisant les compagnies russes à faire réimmatriculer dans le pays les avions loués auprès des sociétés étrangères, plus de 500 avions ont été réimmatriculés en Russie et Lloyd’s Europe a reçu de nombreuses plaintes liées à ce sujet. L’entreprise de location d’avions AerCap Holdings NV réclame, par exemple, 3,5 milliards de dollars à ses assureurs. Le conflit a en outre changé la dynamique du marché de l’assurance contre le risque politique qui a entamé un durcissement certain. « Les prix ne sont plus ce qu’ils étaient avant la guerre et ils peuvent désormais paraître excessifs », reconnaît Maxime Hayes, souscripteur chez Beazley. (L’Agefi, Bertrand De Meyer, 24/03)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le premier rapport sur l'empreinte carbone du portefeuille de la Banque centrale européenne (BCE) souligne que l’institution a progressivement réduit l'intensité carbone de son portefeuille obligataire, avec une diminution, entre 2018 et 2022, de 30% des quelques 385 milliards d'euros de titres de dette d'entreprises acquis dans le cadre de ses programmes d'achats d'actifs. La BCE a commencé à réorienter ses acquisitions vers des émetteurs plus vertueux depuis octobre 2022 et a utilisé une notation évaluant leur intensité carbone et leur ambition de réduire les émissions. Cette nouvelle stratégie a porté ses fruits, mais il faudra du temps pour qu'elle ait un impact substantiel en raison du stock important d'obligations détenues par rapport aux réinvestissements, souligne la BCE, et les effets de ce levier vont diminuer, car l’établissement a choisi de réduire progressivement ses réinvestissements dans le cadre de la lutte contre l'inflation. (Les Échos, 24-25/03)
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L’entreprise Earthwake vient de lever 2,2 millions d’euros auprès de CMA CGM, à travers son Fonds Énergies, de la fondation du groupe Rothschild (R & CO4Generations), du fonds Wiseed, de Créazur, du fond de capital-risque de Crédit Agricole Provence-Alpes-Côte d'Azur, de Bpifrance et de la Banque Populaire Méditerranée. Cette somme permettra à Earthwake de financer le déploiement de son procédé de pyrolyse, qui vise à transformer le polypropylène et le polyéthylène, des matières plastiques massivement répandues, en carburant. « L’ensemble ne génère aucun déchet : avec 40 kg de plastique, notre technologie produit 40 litres de carburant et de gaz, réutilisé pour faire fonctionner le réacteur de pyrolyse », explique François Danel, directeur général de l’entreprise. Si jusqu’à présent le projet ne faisait qu’alimenter quelques camions de la commune de Puget-Théniers, Earthwake va désormais pourvoir passer au stade industriel avec l’entrée de CMA CGM à son capital. (Les Échos, 24-25/03)
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Les cheffes d'entreprise ont revu à la hausse leurs ambitions. Les femmes ont contribué à la création de 45% des nouvelles entreprises individuelles en 2022, soit deux points de plus qu’en 2021, a indiqué l’Insee. D’après un sondage OpinionWay pour Go Entrepreneurs (l’événement qui se tiendra les 5 et 6 avril 2023 à Paris), 28% des femmes affirment avoir envie de créer leur entreprise, contre 20% chez les hommes. Selon une étude de Bpifrance, les femmes ne sont que 12% à diriger une PME ou une ETI. Concernant la reprise d’entreprise, l’étude CCI France sur près de 1 000 repreneurs a révélé que la présence des femmes varie fortement d’un secteur d’activité à l’autre. Les femmes représentent 61% des reprises dans le commerce, contre seulement 10% dans le BTP, et même 5% pour les entreprises industrielles, a poursuivi l’étude. (Les Échos (2), 24-25/03)
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Après le scandale de FTX, c’est Coinbase qui est dans le viseur du gendarme américain des marchés financiers (SEC). Le 22 mars 2023, la plateforme de cryptomonnaies a indiqué dans un communiqué qu’elle a reçu un avis du SEC concernant d’éventuelles violations de la loi sur les valeurs mobilières, liées à ses services de staking. L’autorité pourrait mener une enquête sur plusieurs de ses produits de « staking », une pratique permettant aux investisseurs de percevoir une rémunération contre l’immobilisation de leurs cryptoactifs : Coinbase Earn (prêt rémunéré), Coinbase Prime (dépôt) et Coinbase Wallet (portefeuille). « Il y a deux ans, la SEC a examiné notre activité en détail et a approuvé l’introduction en Bourse de Coinbase. Notre document S1 expliquait clairement notre processus de listing et comprenait 57 références de staking », a souligné dans un tweet le PDG de la plateforme Brian Armstrong. (Les Échos, 24-25/03)
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Les députés Stéphane Vojetta et Arthur Delaporte ont proposé une loi pour encadrer l’activité des influenceurs. Elle vise à mettre fin aux promotions des produits et services liés aux actifs numériques sur les réseaux sociaux. Le texte sera étudié à l’Assemblée nationale prochainement. Si la proposition de loi est adoptée, seuls les opérateurs qui ont reçu l’approbation de l’Autorité des marchés financiers (AMF) seront autorisés à proposer des services et produits liés aux actifs crypto. Cependant, cette solution n'est pas envisageable pour tous. Pour Owen Simonin, entrepreneur et dirigeant de Meria, une plateforme d’investissement, « les réseaux sociaux et chaînes d’influence sont les principales sources d’information sur ces sujets ». Il dénonce également une « interdiction déguisée ». (Les Échos, 24-25/03)
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Le groupe BNP Paribas jouit des premiers apports positifs de son programme stratégique de cloud engagé avec son partenaire historique IBM en 2019. L’offre « IBM Cloud for Financial Services » qu’il propose fait désormais partie intégrante des métiers bancaires. Aujourd’hui, les clouds du groupe hébergent 30% du système d’information, dont 10% sur le cloud dédié IBM. « Nous migrons des applications sur notre cloud dédié avec des données de plus en plus sensibles », précise le directeur cloud de BNP Paribas, Christophe Boulangé, qui juge cruciale une montée en compétences des équipes face à cette évolution. BNP Paribas compte au moins 600 applications migrées qui tournent sur 6 000 machines virtuelles. Il vise 1 000 applications migrées ou développées directement dans le cloud dédié IBM et 10 000 à 12 000 machines dans son parc virtuel d’ici à fin 2023. (Le Figaro, Jorge Carasso, 24/03)
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Compte tenu de la guerre en Ukraine qui se poursuit depuis plus d'un an et qui est loin d'être terminée, la Banque mondiale a révisé à la hausse les besoins en reconstruction à venir. Le nouveau chiffre s'élève à plus de 411 milliards de dollars, soit 2,6 fois le PIB du pays en 2022, selon les précisions de l’établissement effectuées lors d’un point presse du 22 mars 2023, contre 350 milliards de dollars avancés dans une précédente évaluation de mi-septembre 2022. Le gouvernement ukrainien considère que cette estimation est en dessous de la réalité, car elle ne prend pas en compte les régions actuellement sous occupation russe. D’après la Banque mondiale, l'Ukraine aura besoin de 14 milliards de dollars pour des investissements prioritaires en 2023 et la reconstruction du pays pourrait prendre au moins 10 ans. L’institution a déjà débloqué plus de 20 milliards de dollars depuis le début du conflit pour aider l'Ukraine. (Les Échos, 24-25/03)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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