|
|
|
|
|
Le Connect Store de Caceis est un prototype de marketplace développé fin 2022 afin de fluidifier le parcours de ses clients et d’intégrer des services permettant de faciliter le quotidien de ces derniers et d’améliorer leur performance. « L’objectif est d’offrir une souscription en ligne totalement intégrée à Olis, le portail client web de Caceis », souligne Sabine Iacono, product manager chez Caceis. Plusieurs services sont déjà disponibles sur le Connect Store. Parmi les fintechs qui ont rejoint la marketplace figurent Osmoze, Sismo, FundGlobam et Clarity AI. (L'Agefi Alpha, 03/2023)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Cette semaine, les banques européennes ont repris des couleurs sur les marchés. À Paris, Crédit Agricole a regagné 3%. Jefferies a étudié 39 banques européennes pour savoir si certains établissements présentent un ratio plus à risque que d'autres. Selon cette analyse, les banques européennes disposent de solides positions de liquidités de court terme qui peuvent leur permettre de faire face à un choc de liquidité de grande ampleur, souligne wansquare.com. Le Crédit Agricole est la banque française qui présente le ratio de liquidité court terme le plus élevé (à 148%) avec une proportion importante de dépôts des ménages. « Le Crédit Agricole fait bonne figure, de même que Swedbank, la Banque Nationale de Grèce et Banca Mediolanum », rapportent les experts de Jefferies. (Wansquare.com, François Berthon, 30/03)
|
|
|
|
|
|
|
Cinq grandes banques ont été perquisitionnées en raison de soupçon de fraude fiscale aggravée et de blanchiment de fraude fiscale aggravée. En réponse à cette situation, la Fédération bancaire française (FBF) a saisi le Conseil d’État. Selon l'organisme, « l’administration fiscale ne définit pas un cadre clair et opérationnel, permettant à tous les établissements financiers et à leurs clients de disposer de la sécurité juridique et fiscale qu’ils sont en droit d’attendre pour leurs transactions ». La FBF a déposé un recours auprès du Conseil d’État le 30 mars 2023 : « cela permettra à la place de Paris de bénéficier d’un cadre juridique clair, défini par le Conseil d’État et applicable à l’ensemble des acteurs du marché », a indiqué un porte-parole de la FBF. (Les Échos, Romain Gueugneau, 31/03-01/04)
|
|
|
|
|
|
|
Selon une enquête interne de la BCE réalisée en novembre 2022, 32% de ses salariés déclarent que leur travail a une influence négative sur leur santé mentale. Ce chiffre est en hausse par rapport aux 16% de la première étude menée en mars 2022. De plus, la question des salaires face à une inflation galopante influe sur le moral des équipes. « Nos rémunérations sont convenables. Mais l’inflation nous a fait perdre 6% de pouvoir d’achat », souligne Carlos Bowles, vice-président d’IPSO, le seul syndicat des salariés de la BCE. Au-delà, l’IPSO pointe une crise de confiance au sein de l’institution, notamment depuis que sa présidente Christine Lagarde a refusé de recevoir les salariés en juillet 2022 pour discuter de la signature d’une pétition sur le télétravail par 1 500 personnes. (Les Échos, G. Be., 31/03-01/04)
|
|
|
|
|
|
|
Les rémunérations des dirigeants des banques françaises augmentent, même si elles demeurent inférieures à celles de leurs homologues européens. Le conseil d'administration de Société Générale va proposer une hausse des salaires de son futur directeur général, Slawomir Krupa, et de ses deux directeurs délégués, Philippe Aymerich et Pierre Palmieri, qui sera soumise au vote des actionnaires. Du côté de BNP Paribas, le directeur général Jean-Laurent Bonnafé a bénéficié, en 2022, d’une hausse de sa rémunération fixe à 1,84 million, contre 1,56 million en 2021. Le dirigeant d’entreprise a perçu une rémunération globale de 4,6 millions d’euros, en hausse de 12%. Le salaire de Philippe Brassac, directeur général du Crédit Agricole S.A., a, quant à lui, baissé de 5% à 2,45 millions d’euros. (Les Échos, 31/03 – 01/04)
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
La hausse rapide des taux d’intérêt a secoué le secteur bancaire, mais elle n’a pas encore eu d’impact dans l’assurance-vie. Les compagnies d’assurance craignent toutefois que les épargnants se ruent vers des actifs plus rémunérateurs. « Les compagnies d’assurance-vie françaises sont extrêmement solides. La hausse des taux a un impact mécanique sur la valorisation de leurs portefeuilles », se réjouit Florence Lustman, présidente de France Assureurs. « Les assureurs disposent d’outils pour traverser cette période intermédiaire », souligne-t-elle. En 2022, les fonds en euros ont apporté en moyenne 2% nets de leurs profits annuels dans des réserves de sécurité. Celles-ci ont déjà profité à plusieurs compagnies l’an dernier. Les analystes de S&P Global ont averti dans une étude publiée le 30 mars dernier que « les assureurs-vie français seront confrontés à plusieurs tests critiques en 2023 ». Le président du Facts & Figures, Cyrille Chartier-Kastler, a insisté sur un vrai risque d’accélération de la décollecte « si les taux d’intérêt continuaient à remonter vers 3,5 %. » (Le Figaro, Danièle Guinot, 31/03 ; Les Échos, Anne-Sophie Vion, 31/03-01/04)
|
|
|
|
|
|
|
Le marché de l'assurance cyber a connu une croissance rapide au cours des quatre dernières années, avec des primes qui ont quadruplé entre 2018 et 2022. Les cotisations dans l'Hexagone ont atteint 327 millions d'euros à fin 2022, en hausse de 53% par rapport à l'année précédente, selon les chiffres annuels de France Assureurs. Bien que le marché soit en pleine expansion, il est encore loin d'être mature. Contrairement aux précédents renouvellements, les hausses de tarifs pour 2023 ont été moins importantes, avec une tendance marquée par une légère baisse des attaques entraînant l’indemnisation. Les compagnies d'assurance travaillent aussi à rendre les contrats plus clairs et à diminuer les garanties silencieuses, tandis que les pouvoirs publics clarifient le cadre juridique du remboursement des cyberrançons et publient des rapports sur le développement de l'assurance cyber. (L’Agefi, Bertrand De Meyer, 31/03)
|
|
|
|
|
|
|
La société European Payments Initiative (EPI) travaille sur un projet de paiement paneuropéen permettant des transactions instantanées entre particuliers, professionnels et commerçants en ligne ou en magasin. EPI insiste sur la nécessité d'un modèle économique viable pour soutenir cette activité, en tenant compte de la commission d'interchange que les banques paient pour chaque transaction. Bien que les paiements instantanés soient censés être gratuits pour les clients, EPI souhaite s'assurer que les banques et les acquéreurs de paiement puissent être rémunérés pour leur travail. La société a attiré l'attention des législateurs européens sur cet enjeu et demande une rétribution juste pour ce service. EPI souhaite également être compétitif en termes de coûts pour que sa solution soit adoptée sur le marché, explique Martina Weimert, sa directrice générale. Actuellement, 12 banques et 2 acquéreurs de paiements européens participent à EPI, mais d'autres pourraient rejoindre le projet à l'avenir. (Les Échos, Marion Heilmann, 31/03 – 01/04)
|
|
|
|
|
|
|
Après avoir obtenu le statut de licorne, en moins de deux ans, Ledger, spécialiste du stockage de cryptomonnaies, vient d’officialiser une levée de fonds de 100 millions d’euros, et de nouveau valorisé à 1,3 milliard d’euros. D’après Pascal Gauthier, PDG de la licorne française, « Ledger s’est très bien comporté en 2022 et a validé son business model ». « L’argent qu’on a levé en 2021 est toujours sur notre compte en banque. Il faut continuer à investir pour être à l’aise et prêt quand le bullrun sera de retour, sûrement en 2024 ou 2025 », a-t-il ajouté. Dans ce tour de table, l’entreprise a fait entrer trois nouveaux investisseurs, dont True Global Ventures, Digital Finance Group et VaynerFund. Selon les Échos, la start-up a enregistré un chiffre d’affaires de 177 millions d’euros, contre 181 millions d’euros en 2021. (Les Echos, Charlie Perreau, 31/03 – 01/04)
|
|
|
|
|
|
|
|
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
|
|
|
|
|
|
|
Arrivée en tête des banques centrales du G20 dans le classement « Green Central Banking » établi par une vingtaine d'organisations non gouvernementales, la Banque de France poursuit ses efforts de verdissement. Selon Emmanuelle Assouan, directrice générale de la stabilité financière et des opérations de l’institution, la Banque de France est la première à atteindre la note B- dans ce classement. Cette année, la banque de France entend aligner les actifs détenus sur une trajectoire compatible avec une limitation du réchauffement climatique à 1,5°C (objectif fixé par l’accord de Paris) contre 2°C auparavant. Et ce, dès 2023 pour les fonds propres et à partir de 2025 pour ses fonds de retraite. Concernant l’inclusion, l’institution financière revendique dans ses actifs 1,5 milliard d’euros d’obligations vertes, et une poche de 450 millions dédiée à des fonds de transition. (Les Échos, Guillaume Benoit, 31/03-01/04)
|
|
|
|
|
|
|
L’Assemblée générale de l’ONU a approuvé dans la nuit du 29 au 30 mars 2023 la résolution demandant à la Cour internationale de Justice (CIJ) de détailler les obligations des États dans le cadre de la lutte contre le changement climatique. Portée par le gouvernement du Vanuatu, cette initiative vise à accélérer les engagements et les actions des États à réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. La CIJ devra se prononcer sur ces obligations d’ici environ deux ans. Il faut souligner que ni l’avis de la plus haute juridiction mondiale ni les engagements nationaux des États dans le cadre de l’accord de Paris ne sont contraignants. En outre, les États-Unis et la Chine n’approuvent pas cette résolution. (Les Échos, Richard Hiault, 31/03-01/04)
|
|
|
|
|
|
|
Le Parlement européen a adopté le 30 mars 2023 une directive destinée à réduire les inégalités de rémunération entre les femmes et les hommes. Le texte comporte une série de « mesures de transparence », notamment le droit des employés de recevoir des informations « claires et complètes » sur les niveaux de rémunération ventilés par genre.
Pour les entreprises de plus de 100 salariés, les dirigeants devront rendre publics régulièrement les écarts de rémunération entre les genres de leurs salariés. Une étude de l’OCDE estime toutefois que cette mesure de transparence reste insuffisante pour lutter contre les inégalités salariales. Les États membres vont mettre en place des sanctions « efficaces, proportionnées et dissuasives », dont des amendes pour les employeurs qui enfreignent ces obligations. (L’Agefi Quotidien, Clément Solal, 31/03)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le président Emmanuel Macron a présenté, le 30 mars 2023, le grand « plan eau » du gouvernement qui comporte au total 53 mesures visant à atteindre 10% d’économie d’eau d’ici 2030. Le programme prévoit de débloquer de nouveaux moyens pour les agences de l’eau, qui seront désormais autorisées à prélever 475 millions d’euros supplémentaires par an via de nouvelles redevances. Il inclut également des améliorations pour les dispositifs gérés par les collectivités locales. La tarification progressive sera, par exemple, « facilitée » afin d’inciter aux économies. De leur côté, les agriculteurs ne sont pas convaincus par ce plan et déplorent l’imprécision des mesures, des moyens et des modalités opératoires pour atteindre les objectifs annoncés. « Nous sommes d’accord pour la sobriété en période d’étiage, mais aujourd’hui avec le changement climatique, les pluies ne correspondent plus aux saisons. II faut faire preuve de souplesse et sortir de ces carcans réglementaires », souligne la FNSEA. Face au manque d’eau, les agriculteurs et les éleveurs tentent de faire évoluer leurs pratiques. Celles-ci se concrétisent notamment par l’utilisation de nouvelles techniques, dont la technique de conservation des sols (TCS), la réduction des surfaces cultivées et la replantation des haies qui rend les sols plus perméables. (Les Échos, Anne Feitz, 31/03-01/04 ; Les Échos, Marie-Josée Cougard, 31/03-01/04 ; Le Figaro, Éric de La Chesnais, 31/03)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Dans un audit concernant le plan en faveur des demandeurs d'emploi de longue durée de l’ancien Premier ministre Jean Castex, la Cour des comptes dresse un bilan mitigé du dispositif. Selon l’institution financière, toutes les personnes impliquées ont été jointes avec succès, mais les résultats étaient inférieurs aux prévisions. Seulement 4 500 contrats professionnels ont été signés contre 30 000 budgétés. La Cour des comptes a noté comme point positif que le Plan Castex a permis d'élargir l'accès aux prestations sociales pour les chômeurs de longue durée, en particulier pour ceux qui en étaient auparavant exclus. (Les Échos, 31/03 – 01/04)
|
|
|
|
|
|
|
Le dossier publié par l’Insee le 30 mars 2023 montre que le nombre des immigrés a atteint 7 millions en France en 2021. Alors que 36% d’entre eux ont acquis la nationalité française, ces immigrés ont des difficultés sur le marché du travail. Leur taux de chômage a atteint 13% en 2021, contre 7% pour les personnes sans ascendance migratoire. « Le moindre niveau de diplôme des immigrés par rapport aux personnes non immigrées explique en partie ces disparités sur le marché du travail », souligne l’Insee, sans oublier les discriminations au travail. Pour leurs enfants, la situation s’améliore, mais lentement et pas complètement. Les écarts de situation sur le marché du travail s’atténuent notamment. « Les emplois occupés par les descendants d’immigrés diffèrent peu […]. En particulier, leur répartition par catégorie socioprofessionnelle et par grand secteur d’activité est très proche », précise l’Insee. Pour l’heure, le taux de chômage pour cette deuxième génération demeure à 12%. (Les Échos, Alain Ruello, 31/03-01/04)
|
|
|
|
|
|
|
D’après un rapport de l’agence de notation Fitch, 14 cas de défaut différents ont été recensés dans neuf pays émergents depuis 2020. Il s’agit d’une nette hausse par rapport à la période 2000-2019, pendant laquelle 19 défauts avaient été dénombrés, dans 13 pays différents. Une forte augmentation de la durée moyenne des restructurations après les défauts a été constatée. Elle est de 107 jours depuis 2020, contre 35 jours pour l’ensemble des défaillances depuis 2000. « La lenteur des restructurations ne sert ni les intérêts des débiteurs ni ceux des créanciers et augmente le coût du financement », note le rapport. (Les Échos, Rachel Cotte, 31/03-01/04)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|