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Le Crédit Agricole Centre France a organisé 120 assemblées générales dans les départements de l’Allier, du Puy-de-Dôme, du Cantal, de la Creuse et de la Corrèze. « 31 000 sociétaires (sur 385 000, NDLR) ont pu faire entendre leur voix et voter. C’est un record », se félicite la présidente Chantal Debost. De son côté, le directeur général du Crédit Agricole Centre France Frédéric Baraut s’est réjoui des comptes « très solides » affichées en 2022 : « On a eu une progression de 8% de notre chiffre d’affaires par rapport à 2021, avec 581 millions, malgré un résultat net en léger recul de 138 millions ». « On a laissé grand ouvert le robinet des crédits. On a eu un taux record en 2022, avec 5 % de crédits supplémentaires. On a dépassé les 4 milliards d’euros », a-t-il ajouté. Le Crédit Agricole Centre France s’apprête à ouvrir six nouvelles agences dédiées aux professionnels à Clermont, Vichy, Montluçon, Brive et Auriliac. (La Montagne, Gaëlle Chazal, 07/04/2023)
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Crédit Agricole a décidé de lancer une nouvelle entité : Crédit Agricole Auto Bank. Elle est issue de la reprise de FCA Bank réalisée il y a près de 15 mois. L’objectif : devenir le premier groupe financier européen indépendant dans le secteur des services de mobilité, a indiqué Stéphane Priami, directeur général adjoint de Crédit Agricole. La banque ambitionne d’atteindre 10 milliards d’euros d’encours en 2026 et d’augmenter la couverture en Europe. Sur le long terme, « le lien fort avec le monde des voitures et des motos sera maintenu, mais la diversification passera par les outils de mobilité, des motos aux camping-cars en passant par les véhicules utilitaires », a indiqué Giacomo Carelli, CEO de Crédit Agricole Auto Bank. (Il Sole 24 Ore, Filomena Greco, 05/04)
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Le dispositif de réglementation établi après la tempête de 2008 semble avoir prouvé son efficacité avec le sauvetage de la filiale londonienne de la banque américaine SVB déclarée en faillite. La Banque d’Angleterre a agi de manière décisive pour éviter un nouveau crash bancaire. Néanmoins, deux scandales concernant les deux plus importantes institutions financières britanniques, HSBC et Barclays, ont affecté négativement la réputation de probité des professionnels. Pour Barclays, Jes Staley, son directeur général entre 2015 et 2021, a été obligé de démissionner de son poste de DG en novembre 2021 à la suite du jugement de culpabilité rendu par les régulateurs d’outre-Manche. Il avait notamment été mis en cause pour ses liens dans l’affaire Epstein. (L’Opinion, Marc Roche, 07-08/04/2023)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Alors que Bercy a indiqué, le 5 avril 2023, être prêt à ouvrir la discussion sur un assouplissement des critères d’octroi fixés par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF), la Banque de France estime que « modifier aujourd’hui ces normes de protection […] risquerait de pousser nombre de ménages vers des situations de surendettement à durée longue et taux plus hauts ». Pour le ministère de l’Économie et des Finances, le but est d’assurer que la norme HCSF ne devienne pas « un obstacle à l’accès au crédit, et donc à la propriété, de ménages pourtant solvables ». Mais, la Banque de France considère que les critères du HCSF ne sont pas responsables du ralentissement de la production de crédit immobilier, expliquant que celle-ci ne fait que se normaliser après une période de taux bas particulièrement favorable. (Les Échos, Marion Heilmann, 07-08/04)
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La gestion des créances fournisseurs du fonds commun de titrisation (FCT) de Pytheas Capital et du Crédit Mutuel Arkea vient d’être confiée à Schelcher Prince Gestion (SPG), filiale d’Arkéa Investment Services. L’objectif de cette opération est de renfoncer ce fonds lancé en 2017 en déployant 120 millions d’euros et en atteignant un encours de 150 millions d’ici à l’été 2023. « Nous utilisons notre expertise en analyse crédit déployée pour l’ensemble de nos activités de dette, notamment sur le segment dédié à la dette privée aux ETI et PME », informe Adil Amor, directeur général de SPG. La nouvelle mouture sera officiellement lancée au second trimestre 2023. (L’Agefi, Frédérique Garrouste, 07/04)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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La Commission européenne a lancé une consultation de quatre semaines, jusqu’au 3 mai 2023, afin de déterminer les conditions d'éligibilité des entreprises à quatre nouveaux objectifs environnementaux de la taxonomie verte (utilisation durable et la protection des ressources aquatiques et marines ; la transition vers une économie circulaire ; le contrôle de la pollution et la protection et restauration de la biodiversité et des écosystèmes). La taxonomie doit servir de référentiel aux entreprises et aux investisseurs pour réallouer les capitaux vers des activités durables et vertes. Le Green Deal de la Commission européenne vise à réduire de 55% les émissions carbone d'ici à 2030 par rapport à 1990 et atteindre la neutralité carbone en 2050. La taxonomie s'applique aux mêmes sociétés que celles concernées par la directive « reporting de durabilité » (NFRD), qui sera remplacée par CSRD à partir de 2024. (L’Agefi, Thibaud Vadjoux, 07/04)
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Les ETF dits environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) visent à répondre à la performance des indices boursiers. « On retrouve souvent un indice de base qui offre plusieurs déclinaisons avec une orientation climat (on parle d’ETF vert), ESG et même avec une combinaison des deux thèmes. Certains indices sont construits avec un prisme visant la réduction de l'empreinte carbone et d’autres se basent sur la trajectoire définie par l’Accord de Paris », explique Emmanuel Monet, responsable vente ETF France chez Amundi. Par ailleurs, l’investissement socialement responsable en assurance-vie se développe. Le choix d’une assurance-vie responsable repose sur trois critères : la labellisation, la classification SFDR et la communication transparente. Alors que les fonds labellisés ISR se rétablissent lentement après une année 2022 compliquée, les experts espèrent une performance à long terme. (Les Échos, Laurence Boccara, 07-08/04 ; Les Échos, L. Bo., 07-08/04 ; Les Échos, Laurence Delain, 07-08/04)
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Dans un rapport publié le 6 avril 2023, l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) attire l'attention sur la présence de fortes doses de métabolite dans les eaux de surface et souterraines de métropole. Environ 34% de l’eau distribuée dans l’Hexagone serait non conforme à la réglementation, selon le sondage réalisé par les experts de l’Anses. Cette contamination des ressources hydriques par des métabolites de pesticides inquiète les régies et les sociétés délégataires du service public de l’eau potable. (Le Monde, Stéphane Foucart, 07/04)
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La start-up rouennaise Selfee a conçu une solution d'intermédiation unique qui permet aux collectivités d'acheter des énergies renouvelables produites localement à un prix abordable. Pour son modèle, la structure s’est inspirée de celui des circuits courts alimentaires pour le transposer vers celui de la fourniture d'énergie verte. Selfee agit comme un intermédiaire unique entre les producteurs d'électricité verte et les consommateurs, offrant des économies substantielles pour les collectivités et répondant à la préoccupation des exécutifs locaux de mutualiser la production et la distribution d’énergie verte. Selfee a levé 11 millions d'euros auprès d’actionnaires historique, Everwattet et Crédit Agricole Normandie-Seine, pour pouvoir d'industrialiser sa solution d'autoconsommation territoriale et co-investir dans des unités de production aux côtés d'agglomérations ou de Région. (La Tribune Edition Quotidienne, Nathalie Jourdan, 07/04)
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Dans son tableau de bord des risques, l’Autorité bancaire européenne (EBA) souligne la bonne santé des banques européennes, alors que Silicon Valley Bank (SVB) a fait faillite et Crédit Suisse a connu des déboires. Les institutions financières européennes continuent de renforcer leurs fonds propres au moyen de la réglementation et de la prudence de leur management. Au dernier trimestre 2022, le ratio de capital CET1 moyen de la zone augmentait de 15,3%, contre 14,8% au précédent trimestre. Cette hausse s’explique par la baisse des actifs pondérés des risques (RWA). Le ratio de couverture LCR des banques européennes est également supérieur au seuil réglementaire, à 165% en décembre 2022. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 07/04)
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Alors que l’Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation, de l'environnement et du travail (Anses) a annoncé le 15 février vouloir interdire le S-métolachlore, le ministre de l'Agriculture Marc Fesneau souhaite « noyer » cette décision. Il a demandé à l’Anses une « réévaluation » de l’interdiction de cet herbicide majeur, l’un des pesticides les plus utilisés dans l’agriculture française. Lors du congrès annuel de la Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA), qui s’est tenu à Angers le 30 mars 2023, le ministre a souligné que cette décision n’est pas alignée sur le calendrier européen et qu’elle tombe sans alternatives crédibles. « L’Anses n’a pas vocation à décider de tout, tout le temps, en dehors du champ européen et sans jamais penser les conséquences pour nos filières », a-t-il indiqué. (Libération, Apolline Le Romanser, 07/04)
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Dans son « plan d’action pour une gestion résiliente et concertée de l’eau », présenté le 30 mars 2023, le gouvernement appelle à 10% d’économies sur les prélèvements d’eau au global d’ici 2030. Marc Fesneau, ministre de l'Agriculture, a souligné que ces prélèvements ne concernaient pas les agriculteurs. Ces derniers devront toutefois adopter de nouvelles pratiques pour faire face à l’augmentation des besoins en eau. Pour cela, l’État identifie plusieurs pistes, dont le changement d’assolement selon les territoires, l’émergence de filières peu consommatrices d’eau, l’utilisation de variétés plus efficientes, l’amélioration de la qualité des sols et du réseau d’irrigation pour réduire les fuites. Le gouvernement prévoit plusieurs dispositifs d’accompagnement financier, dont le déblocage de 30 millions d’euros par an d’ici 2024 pour la création d’un fonds dédié d’investissement hydraulique agricole. (La France agricole, Isabelle Escoffier, 07/04)
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La semaine prochaine marquera le début des assemblées générales des grands groupes cotés, avec celles de Vinci et de Stellantis dès le 13 avril 2023. Les hausses de rémunérations des dirigeants seront scrutées de près par les investisseurs. L’agence de conseil en vote recommandera de voter en faveur de la nouvelle politique salariale pour la rétribution de 2023, et de voter contre la rémunération de 2022 qui est toujours régie par l'ancienne politique. « L’inflation est forte. Nous serons vigilants sur les hausses des packages pour les patrons. D’habitude, ces derniers sont augmentés au moment de leur renouvellement. Nous veillerons à ce qu’ils ne le soient pas tous les ans », explique Michaël Herskovich, responsable de l’engagement et de la gouvernance d’entreprise chez BNPP AM. Les investisseurs surveilleront également de près l'utilisation des critères ESG dans les rémunérations, en évitant les critères trop généraux et peu pertinents. Par ailleurs, peu de renouvellements des PDG sont prévus en 2023. (Les Échos, Laurence Boisseau, 07-08/04)
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Selon les informations publiées par la Banque de France le 6 avril 2023, le nombre de défaillances d’entreprise a augmenté de manière significative sur un an. En mars 2023, il a augmenté de 49% par rapport à 2022. La barre des 45 000 défauts a donc été franchie. À noter que ces faillites touchent les TPE ainsi que les PME. D’après Ludovic Subran, chef économiste du groupe Allianz, il est possible que le nombre de défaillances dépasse son niveau d'avant la pandémie en 2023, en raison notamment de la hausse des taux d’intérêt. « Si le volume de crédit baisse, il y aura mécaniquement une accélération des défauts », a indiqué Charles-Henri Colombier, directeur de la conjoncture chez Rexecode. (Les Échos, Nathalie Silbert, 07-08/04)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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