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De plus en plus d’établissements bancaires, à l’instar de Crédit Agricole, ont mis en place des produits financiers spécifiques afin de permettre aux particuliers de soutenir les petites et moyennes entreprises dans leur région. Les sommes collectées grâce à ses produits sont prêtées à des acteurs économiques installés dans la même zone. Cette approche a été adoptée par les trente-neuf caisses régionales de Crédit Agricole. « 100% des dépôts de nos clients dans une région se transforment en financement de projets dans cette région » et « les sociétaires peuvent visualiser sur le site Internet de leur banque des exemples de projets financés grâce à leur livret », a indiqué Raphaël Appert, vice-président de la Fédération nationale du Crédit Agricole et directeur général du Crédit Agricole Centre-Est. Cette initiative se développe dans plusieurs régions, notamment en Bretagne, en Auvergne-Rhône-Alpes et dans les Hauts-de-France. Depuis mars 2023, Crédit Agricole Nord de France propose un fonds commun de placement à risques (FCPR) appelé « PME et Territoire », investi dans des entreprises régionales à hauteur de 50% minimum. (Le Monde Argent & Placements (2), Agnès Lambert, 12/04)
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La Caisse régionale du Crédit Agricole Martinique Guyane a affiché un bilan positif lors de la présentation de ses résultats annuels durant son assemblée générale annuelle. « Nous avons démarré l’année en sortie de Covid et tout s’est réaccéléré », la situation « a induit beaucoup d’activité et des conséquences positives pour nous », se réjouit France Villette, directrice générale du Crédit Agricole Martinique Guyane. La banque a également participé au financement de l’économie régionale, avec 471 millions d’euros de prêts accordés. Un chiffre en progression de 3,2%. « Tous les indicateurs sont à la hausse : l’indice de recommandation client, l’engagement sociétal, l’emploi », fait remarquer Alex Rosette, président du Crédit Agricole Martinique Guyane. À noter que la banque a lancé, fin 2022, le Livret engagé sociétaire pour soutenir des projets engagés pour le climat, l’agriculture et la cohésion sociale. (France-Antilles (Édition Martinique), Ericka Morjon, 11/04)
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En 2021, le Crédit Agricole de La Réunion a établi de nouveaux records : son produit net bancaire (PNB) a atteint 207 millions d’euros et son résultat net 46,5 millions d’euros. En 2022, son PNB a augmenté de 4% à 216 millions d’euros et son résultat net a reculé d’environ 14% à 40,2 millions d’euros. Ces chiffres s’expliquent par le coût du risque qui est passé de 10,4 à 14,8 millions d'euros en raison de plusieurs difficultés rencontrées par de gros clients professionnels. Le niveau de coût du risque de 2022 reste néanmoins inférieur à celui de 2020 (19,8 millions d’euros). L’année dernière, l’établissement a attiré 6 000 nouveaux clients. Son encours de collecte et son encours de crédit enregistrent respectivement une hausse de 2,6% pour avoisiner les 5,8 milliards d’euros et de 2,97% à 6,3 milliards. Détenant 30% du marché, le Crédit Agricole de La Réunion reste le leader du marché bancaire sur cette île de l’océan Indien. (Le Quotidien de La Réunion et de l'océan Indien, Cédric Boulland, 06/04)
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Anne Hiebler vient d’être nommée responsable mondiale des Fusions Acquisitions chez Crédit Agricole CIB. Elle occupait le poste de managing director chez Natixis Partners depuis 2015. (Les Échos, 12/04)
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Dans une tribune publiée par Option Finance, Marie Brière, responsable du centre de recherche aux investisseurs d’Amundi Institute, parle des difficultés qui ont frappé par la sphère crypto en 2022, leurs conséquences, notamment sur la stabilité financière, et les mesures à prendre pour protéger les investisseurs. « Les crypto-actifs ne sont plus en marge du système financier. Compte tenu de leur volatilité et de leurs valorisations élevées, cette interconnexion croissante pourrait poser des risques pour la stabilité financière, en particulier dans les pays où l’adoption des cryptomonnaies est généralisée », explique-t-elle. (Option Finance, 11/04)
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Dans une tribune publiée par Option Finance, Didier Borowski, responsable de la recherche sur les politiques macroéconomiques chez Amundi Institute, s’exprime sur la boucle prix-salaires. « Cette année, le ralentissement économique devrait plus sûrement mordre sur les marges. Et si tel n'est pas le cas, le message de la BCE est clair : il faudrait s'attendre à davantage de hausses de ses taux directeurs », indique le responsable. (Option Finance, 11/04)
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Crédit Agricole Leasing & Factoring (CAL&F) a indiqué avoir finalisé son entrée au capital de Watèa by Michelin à hauteur de 30%. Annoncée le 1er décembre 2022, l’opération vise à faciliter l’accès aux zones à faible émission des véhicules utilitaires de moins de 3,5 tonnes. Depuis sa création en 2021, Watèa propose des services de location et de gestion de flottes de véhicules en France. Cette filiale du groupe Michelin a conquis en un an plus de 10% du marché de la livraison du dernier kilomètre en France, se développant auprès de sociétés du BTP et des services à l'habitat. (www.latribune.fr, 11/04)
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Le Crédit Agricole Group Infrastructure Platform (CA-GIP) a communiqué un plan de recrutement de 750 collaborateurs d’ici 2025. 130 offres sont disponibles sur l’ensemble des sites de recrutement du Crédit Agricole. « Rejoindre CA-GIP, c'est relever le défi de la transformation digitale de la 10e banque mondiale », indique Laurent Villalard, directeur des ressources humaines de CA-GIP. À noter que la structure a obtenu la certification « Top Employer France 2023 ». Cette distinction confirme l’engagement de CA-GIP dans le développement de pratiques RH de référence. (Latribune.fr, 11/04)
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BNP Paribas a souligné dans son dernier rapport sur les rémunérations que 369 de ses collaborateurs avaient reçu une rétribution totale dépassant le million d'euros au titre de 2022, soit 77 de plus que l'année dernière. La banque a enregistré un résultat historique de plus de 10 milliards d'euros en 2022, ce qui a eu un impact sur sa politique de rémunération. Parmi les banquiers millionnaires, 121 exercent leur activité au Royaume-Uni, 112 aux États-Unis, 67 en France, 46 en Asie et les autres sont répartis dans huit autres pays, d’après le document. L’établissement a identifié un total de 1 174 « material risk takers » au niveau du groupe et cette population a bénéficié d’une enveloppe globale de bonus de 593 millions d'euros pour l’année écoulée, soit une augmentation de 7,8%. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 12/04)
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Afin de limiter les répercussions de la hausse de taux sur le secteur financier, les grandes banques centrales, y compris la Réserve fédérale américaine (Fed), envisagent de mettre fin à leur cycle de resserrement monétaire avec les prochaines remontées. Selon les prévisions, la Fed procèdera à une dernière augmentation d’un quart de point lors de sa prochaine réunion, pour atteindre un taux terminal compris entre 5% à 5,25%. En revanche, la Banque centrale européenne (BCE) risque de ne pas suivre cette tendance en raison d'une inflation toujours élevée en Europe (5,7% en mars 2023). Les prévisions du marché suggèrent que la BCE continuera d'augmenter ses taux jusqu'en juillet 2023, pour atteindre un taux terminal de 3,75%, contre 3,5% initialement prévu. (Les Échos, Guillaume Benoit, 12/04)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Après la hausse des taux lancée par la BCE en 2022, les banques sont actuellement contraintes d’offrir des taux d’intérêt plus élevés pour attirer les dépôts. Les grandes banques, telle que Crédit Agricole, maison mère de BforBank, multiplient via leurs filiales de banque en ligne les nouvelles offres de livrets bancaires et de comptes à terme afin de ne pas subir l’augmentation du taux du Livret A. En un an, la rémunération de ce dernier est passée de 0,5 à 3%. Cette hausse pèse sur leurs comptes. Ce sujet est sensible partout en Europe. Alors que certaines banques allemandes rémunèrent l’argent au jour le jour, 40% d’entre elles résistent et ne font pas encore cette pratique. En Espagne, les rémunérations restent, pour l’heure, faibles, tournant aux alentours de 0,35% à 0,40%. Au Royaume-Uni, les responsables politiques prennent cette question de rémunération de l’épargne au sérieux. Les banques sont sous pression, suspectées d’accroître leurs marges sur le dos des épargnants. (Les Échos, Romain Gueugneau, 12/04 ; Les Échos, Ingrid Feuerstein, Nathalie Steiwer, Cécile Thibaud, 12/04)
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MoneyVox note que les plafonnements légaux qui encadrent les livrets réglementés et la fiscalité en France n’ont pas été revalorisés depuis des années, alors que l'inflation devrait atteindre près de 5,4% en 2023 d’après les prévisions de la Banque de France. Selon Maxime Chipoy, président du site d'information financière, ne pas réévaluer ces plafonds favoriserait une augmentation d’impôts, « ou du moins une perte d’avantages ». Les plafonnements légaux du livret d’épargne populaire (LEP), fixé à 7 700 euros depuis 2002, devraient être portés à près de 10 400 euros pour que l’épargnant puisse bénéficier de 165 d’euros d'intérêts en année pleine. De son côté, Bercy souligne qu’ « il n’est pas prévu de révision des plafonds d'épargne réglementés » et que « l'épargne moyenne déposée sur ces livrets est très inférieure au niveau des plafonds ». (Le Parisien, Maxime Gayraud, 12/04)
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Société Générale et Lemonway ont annoncé un partenariat pour fournir des services de paiement aux grandes entreprises lançant leur propre place de marché. Avec cette association, mise en œuvre dans huit pays d’Europe de l’Ouest (Allemagne, Belgique, Espagne, France, Italie, Pays-Bas, Royaume-Uni, Suisse), les deux partenaires ciblent le service de marketplaces professionnelles, soit les interentreprises ou business to business (BtoB). « Un marché en pleine expansion dont les besoins sont encore peu couverts », souligne la banque. Pour les fintechs, les partenariats avec les géants bancaires représentent un moyen d’accéder plus facilement à un vivier de clientèles. (L’Agefi, Benoît Menou, 12/04)
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Dans le cadre de la réorganisation des services financiers de Stellantis, PSA Banque, l’entité financière « captive » du constructeur automobile ayant intégré le groupe, est rebaptisée Banque Stellantis France. Sa marque historique Distingo change également de nom pour devenir Distingo Bank. Banque Stellantis France fournit désormais des financements automobiles classiques pour l’ensemble des marques regroupées au sein de Stellantis, mais les offres de location longue durée sont proposées par Leasys, la société commune détenue à 50% par Stellantis avec Crédit Agricole Consumer Finance. Banque Stellantis France a besoin de 14 milliards d’euros de refinancement. Sur cette somme, 22% proviennent de l’épargne collectée par Distingo. L’entité, dont la collecte s’élève actuellement à 3,1 milliards d’euros, ambitionne de collecter 500 millions d’euros de plus d’ici à la fin de l’année. (Les Échos, Marion Heilmann, 12/04)
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Le 11 avril 2023, AG2R La Mondiale a annoncé un partenariat de distribution croisée avec la Maif pour se développer en assurance dommages. Les premières offres sont commercialisées dès ce 12 avril 2023. AG2R La Mondiale met à disposition de ses clients la gamme d’assurance auto-moto et corporelle Maif tandis que la mutuelle propose à ses clients la prévoyance professionnelle du groupe de protection sociale. « Ce partenariat a vocation à être élargi à deux autres offres, en multirisque habitation (MRH) et une offre d’épargne plus patrimoniale proposée par La Mondiale, d’ici la fin de l’année 2023 », souligne Bruno Angles, directeur général de AG2R La Mondiale. Le plan stratégique d’AG2R La Mondiale à horizon 2025 a confirmé sa volonté de se diversifier. (L’Agefi Quotidien, Bertrand De Meyer, 12/04)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Alors que le secteur des renouvelables manque de bras, la France a augmenté le rythme d’installations renouvelables. D’après les données publiées par le gestionnaire du réseau de transport d’électricité RTE, le volume d’installations renouvelables mis en service en 2022 a atteint 5 gigawatts (GW). En 2021 et en 2020, le pays revendiquait 4 GW de puissance renouvelable installée et à peine 2,5 GW avant la crise sanitaire en 2019. Cette accélération s’explique en partie par la croissance des fermes éoliennes sur le territoire. Selon une étude réalisée par le Syndicat des énergies renouvelables (SER), si les objectifs de l’actuelle programmation pluriannuelle de l’énergie sont tenus, le développement des énergies renouvelables dans l’Hexagone devrait générer près de 264 000 emplois équivalents temps plein à l’horizon 2028. (Les Échos, Sharon Wajsbrot, 12/04 ; Le Monde, Margherita Nasi, 12/04)
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En mai 2023, la communauté internationale se réunira à Paris pour reprendre les négociations sur un traité mondial contre la pollution plastique prévu pour 2024. Alors que 175 États ont pris, en 2022, l’engagement de mettre fin à ce phénomène sous l’égide de l’ONU, il reste beaucoup d’efforts à réaliser. Dans un premier temps, les États doivent convenir d’un objectif ambitieux. Le Conseil économique, social et environnemental (Cese), qui a étudié cette question pendant six mois, préconise d’enrayer la pollution plastique d’ici à 2040. Le 11 avril 2023, le Cese a approuvé à l’unanimité un avis proposant une vingtaine de mesures afin d’y parvenir. La question du financement sera aussi abordée lors des négociations. L'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) estime que l’investissement dans les systèmes de gestion des déchets pourrait atteindre 320 milliards de dollars au niveau mondial. (Les Échos, Muryel Jacque, 12/04)
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Les grandes villes ont lancé des programmes d'alimentation territoriale pour protéger leurs terres agricoles et offrir de nouveaux débouchés à leurs agriculteurs, mais la préservation du foncier est un défi majeur. Plusieurs villes ont placé la préservation des terres agricoles parmi leurs priorités avec le lancement de projets alimentaires territoriaux (PAT). Cependant, les conditions varient d'un territoire à l'autre, avec une diminution du nombre d'agriculteurs. Pour arrêter cette érosion, les collectivités utilisent plusieurs leviers, notamment la préservation du foncier. Dans la métropole bordelaise, plusieurs communes prévoient d’aider de jeunes agriculteurs à s’installer. (Les Échos, Frank Niedercorn, 12/04)
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Le panier anti-inflation a eu un impact négatif sur les producteurs de gariguettes et de ciflorettes au début de la saison. À la mi-mars 2023, la grande distribution a réduit ses volumes de 20% à 30%, car les prix des fraises françaises étaient jugés trop élevés par rapport aux fruits importés d'Espagne ou du Maroc. Cependant, l'Association d’Organisations de Producteurs Nationale (AOPn) Fraises de France affirme que les fraises françaises ne sont pas achetées à un prix plus élevé pour les producteurs qu’en 2022. La différence de prix est due à la grande distribution qui augmente ses marges, selon la filière. De leur côté, les agriculteurs ont des difficultés à couvrir leurs coûts. Dans ce contexte, Carrefour a lancé une campagne radio pour promouvoir la fraise française, en appliquant un taux de marge inférieur à la moyenne des fruits et légumes. (Les Échos, Dominique Chapuis, P.B., 12/04)
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Le ministre de l'Économie, des Finances et de la Souveraineté industrielle et numérique, Bruno Le Maire, a affirmé le 11 avril 2023 que la croissance économique française était solide. Un constat partagé par le FMI qui a prévu une progression de 0,7% du PIB dans l’Hexagone en 2023. La dernière enquête de conjoncture de la Banque de France, menée auprès de 8 500 dirigeants d’entreprises entre le 29 mars et le 5 avril 2023, publiée le 11 avril 2023, confirme la solidité de l’activité économique en France. Celle-ci « a progressé dans l’industrie, les services et le bâtiment au premier trimestre », a précisé Hélène Tanguy, directrice des enquêtes et statistiques sectorielles de l’institution financière. Cette tendance devrait s’améliorer au cours du mois d’avril 2023 à l’exception du secteur du bâtiment en raison du ralentissement de la construction de maisons individuelles. La question sur la flambée des tarifs de l’énergie reste préoccupante malgré la détente sur les prix du gaz et de l’électricité. Un quart des dirigeants sondés estiment que la crise énergétique affecte leur activité en mars 2023. (Les Échos, Nathalie Silbert, 12/04)
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Dans un contexte tendu marqué par la guerre en Ukraine et les tensions entre la Chine et les États-Unis, les ministres des Finances du monde entier se rassembleront à Washington les 13 et 14 avril dans le cadre des réunions de printemps du FMI et de la Banque mondiale. Outre les risques liés à l’inflation et au surendettement des pays, les ministres discuteront également de la fracture grandissante entre pays industrialisés et en développement. La directrice générale du FMI Kristalina Georgieva a affirmé que 15% des pays à faibles revenus étaient déjà confrontés à une crise de la dette et que 40% s’en rapprochaient. De son côté, la France plaide pour un recyclage plus important des réserves au FMI (les DTS) des pays riches vers les pays pauvres. À noter qu’elle accueillera les 22 et 23 juin 2023 un sommet pour un « Nouveau pacte financier mondial ». (Les Échos, R. H., 12/04)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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