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Dans l’optique de lancer l’actionnariat pour tous, Crédit Agricole a décidé de créer le FCPR PME et Territoires, un nouveau fonds d’investissement visant à développer les entreprises régionales, réservé aux actionnaires de la banque. Concrètement, il s’agira d’une enveloppe de 20 millions d’euros pourvue par les sociétaires et dédiée à acheter des parts dans différentes PME de la région. Dans ce cadre, Crédit Agricole s’est associé à Turenne Groupe, via sa structure Nord capital investissement (NCI). Crédit Agricole continue d’avancer dans un « capitalisme régional qui ne cesse de s’ouvrir », commente Christophe Deldycke, président du directoire de Turenne Capital. Avec le FCPR PME et Territoires, les clients auront la possibilité d’investir entre 2 500 euros et 100 000 euros. Ce fonds permettra « à tous nos sociétaires d’investir et de donner du sens à leur épargne », a indiqué Laurent Martin, directeur général du Crédit Agricole Nord de France. (La Voix du Nord, Thomas Communal, 14/04)
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La finance est un secteur qui attire particulièrement les start-up tricolores du Web3. Selon une étude menée par Deloitte et le Village by Crédit Agricole sur plus de 200 start-up françaises, l’ensemble du secteur a levé 2 milliards d’euros depuis sa création vers les années 2010. Plus de la moitié de cette somme a été collectée par Sorare et Ledger qui représentent 2% de l’écosystème. 75% des jeunes pousses enregistrent 11% des fonds levés. « Le Web3 représente une opportunité pour les entreprises de réduire les coûts, d’améliorer la sécurité et la transparence des données, de créer de nouveaux modèles d’affaires et d’explorer de nouvelles opportunités de financement et de liquidité. Toutefois, cela nécessitera des investissements et des efforts pour comprendre et adopter ces nouvelles technologies », détaille Fabrice Marsella, dirigeant du Village by CA Paris. (Les Échos, Samir Touzani, 14/04)
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Les discussions en cours aux rencontres de printemps de la Banque mondiale et du Fonds monétaire international (FMI) à Washington portent sur l'augmentation de leur puissance financière respective. Il s’agit d’un enjeu crucial pour répondre à la demande croissante de financements destinés aux pays en développement afin de les aider à faire face aux conséquences du changement climatique et de la guerre en Ukraine. Le 13 avril 2023, les actionnaires de la Banque mondiale ont déjà pris des mesures, telles que la révision du ratio minimum de fonds propres rapportés aux prêts de la Banque internationale pour la reconstruction et le développement (BIRD), principale filiale de la Banque mondiale, pour le porter à 19%. Le sommet pour un nouveau pacte financier mondial, qui se tiendra à Paris, en France, les 22 et 23 juin, sera également l'occasion de faire de nouvelles annonces, tout comme les réunions d’automne du FMI et de la Banque mondiale en octobre 2023 à Marrakech, au Maroc. (Les Échos, Richard Hiault, 14/04)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Après les Bourses européennes le 16 février 2023, les banques s’allient pour présenter une candidature comme opérateur de la base de données boursières consolidée prévue par la nouvelle règlementation européenne sur les marchés financiers (MIF 2). Le 12 avril, le Crédit Agricole CIB, Barclays, BlackRock, DWS Group, Natixis Investment Managers International, la Société Générale et UniCredit ont annoncé « leur intention d’explorer conjointement la mise en place d'une consolidated tape européenne sur les actions (et ETF, exchange traded funds) en temps réel pré- et post négociation ». Le cabinet Adamantia leur accompagne dans ce projet. (L’Agefi Quotidien, Fabrice Anselmi, 14/04)
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Pour pallier la diminution de leur pouvoir d'achat provoquée par une inflation à 5,6% en mars 2023, les Français ont de plus en plus recours aux crédits revolving et aux paiements fractionnés. Selon l'Association des sociétés financières (ASF), la production de crédit revolving a augmenté de 14,7% sur un an en janvier 2023. Guillaume Desloges, cofondateur de la fintech française Alma, prévoit également une croissance de 60% à 80% de la production de paiements fractionnés pour son entreprise en 2023. Cependant, l'utilisation abusive de ces solutions comporte des risques, notamment celui de l'endettement. La Banque de France a constaté une hausse de 22% du nombre de personnes inscrites au fichier des incidents de remboursement des crédits aux particuliers (FICP) en mars 2023 par rapport à la même période en 2022, et le nombre de dépôts de dossiers de surendettement a également bondi de 7%. (Le Figaro, Jorge Carasso, 14/04)
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D’après le « Financial Times », JP Morgan a demandé à ses cadres de reprendre le travail en présentiel cinq jours par semaine. Dans une note interne adressée au personnel, le 12 avril 2023, le comité opérationnel de la banque américaine indique que les dirigeants « doivent rencontrer des clients, enseigner et conseiller, et ils devraient toujours être accessibles pour un retour d’information immédiat et des réunions impromptues ». JP Morgan déplore également le manque d’assiduité de certains salariés et prévient que tout manquement aux règles actuelles, qui les exigent de revenir sur site au moins trois jours par semaine, conduira à des mesures pouvant inclure « des actions correctives ». D’autres banques à l’image de Goldman Sachs exigent également le retour de leur personnel au bureau. (Le Figaro, R. Co., 14/04)
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Dans sa dernière prise de parole début avril, le groupe BPCE a fait part de sa volonté de devenir une source de financement essentiel pour les nombreuses structures indispensables aux territoires comme les maternités ou les écoles. Cette communication inclut un volet corporate inédit porté par l’agence CLAI. Elle est aussi accompagnée d’un film publicitaire réalisé par Altmann + Pacreau. « Les gens attendent davantage des entreprises et des marques surtout sur la dimension économique, sociale et environnementale », détaille Laurent Buffard, directeur de la communication de la marque Caisse d'Épargne au sein de BPCE. (Stratégies, Amélie Moynot, 13/04)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Dans le rapport annuel « Banking on Climate Chaos » publié le 13 avril 2023, sept ONG ont indiqué que les banques continuent de soutenir le secteur des énergies fossiles. Selon le rapport, les principales banques françaises ont accordé 48 milliards en 2022, dont 15,7 milliards pour le développement de nouveaux projets fossiles. BNP Paribas est considérée comme l’une des 16 banques mondiales ayant augmenté leur exposition aux énergies fossiles. Malgré ses engagements pris en faveur de la neutralité carbone, ses financements au secteur auraient augmenté d’environ 26%, pour atteindre 20,8 milliards en 2022, indique le rapport. Ces chiffres sont toutefois contestés par la banque française, qui déplore des « erreurs factuelles » et « une méthodologie biaisée ». Elle souligne également que certains montants comptabilisés dans le rapport « sont en réalité des financements dédiés à la transition des entreprises ». (Le Monde, Marc Angrand, 14/04 Les Échos, Rachel Cotte, 14/04)
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Dans une tribune collective publiée par L’Agefi, les auteurs, dont Stéphanie Yon-Courtin, coordinatrice de la Commission des affaires économiques et monétaires au Parlement européen et rapporteure Renew Europe sur la révision de la directive Solvabilité 2, encouragent à renforcer les « exigences applicables aux banques et aux assureurs », dans le cadre des réglementations Bâle 3 et Solvabilité 2. Ils appellent également les Européens à être plus exigeants avec le secteur financier pour réduire les risques climatiques. « C’est en ce sens que le Parlement européen s’est positionné dans le cadre de la directive et du règlement sur les exigences de capital du secteur bancaire (Bâle 3). Nous espérons parvenir au même résultat lorsque nous nous prononcerons sur la directive Solvabilité 2 qui encadre les activités des assureurs en Europe », indiquent-ils. (L’Agefi, Pascal Canfin/ Gilles Boyer/ Stéphanie Yon-Courtin, 14/04)
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La société Getlink lance un nouvel indicateur, la marge décarbonée, qui vise à valoriser simultanément la performance financière et extra-financière de l'entreprise. Cet outil permet à l’exploitant du tunnel sous la Manche d'intégrer la facture carbone dans sa marge opérationnelle, en utilisant un prix du carbone de 197 euros la tonne comme référence. Selon la déclaration de performance extra-financière (DPEF) de Getlink, ses émissions de gaz à effet de serre ont atteint 49 000 tonnes pour les scopes 1 et 2 et 100 000 tonnes pour le scope 3 en 2022. En utilisant la marge décarbonée, Getlink a pu estimer que ses émissions ont entraîné une facture totale de 29 millions d'euros, représentant 3,3% de son Ebitda, avec seulement 1,1% de cette somme imputable aux scopes 1 et 2. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 14/04)
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En 2022, CDC Habitat a subi de plein fouet les conséquences de la crise énergétique. Cette dernière a fait exploser le prix de revient des programmes de construction de l’entreprise de 7% à 10% en raison de la flambée des coûts des matériaux de construction. Toutefois, en 2022, la filiale immobilière de la Caisse des Dépôts (CDC) a réussi à mettre en chantier 17 000 logements. Pour 2023, l’entreprise vise un objectif de construire 20 000 logements. Par ailleurs, pour soutenir les locataires rencontrant des difficultés, un fonds de solidarité énergie, doté d’une enveloppe de plus de 1 million d’euros, a été créé. Si 60% du parc immobilier de CDC Habitat se sert encore du gaz pour le chauffage, l’entreprise souhaite davantage s’orienter vers les énergies renouvelables afin de diminuer ses émissions de carbone de 35% d'ici 2030 par rapport à 2021. (Les Échos, E. Di., 14/04)
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Une proposition de loi adoptée le 8 mars 2023 à l’Assemblée nationale vise à faciliter la procédure permettant aux consommateurs de regrouper leurs plaintes contre des pratiques litigieuses d’entreprises. « L’action de groupe vise à permettre à des consommateurs, victimes d’un même préjudice de la part d’un professionnel, d’obtenir une indemnisation sur la base d’un jugement en responsabilité », souligne un rapport parlementaire. En pratique, seules 32 actions de groupe ont été intentées en raison du petit nombre d’acteurs autorisés à intenter ce type d’actions. Pour l’heure, seules 16 associations sont agréées pour mener des actions de groupe, dont certaines n’en ont pas toujours les moyens. Par ailleurs, la proposition de loi prévoit d’élargir le champ d’application de l’action de groupe et de permettre au juge d’ordonner des mesures provisoires au professionnel visé par l’action de groupe d’arrêter ses pratiques « afin de prévenir un dommage imminent ou de faire cesser un trouble manifestement illicite ». (Les Échos, Anne-Sophie Vion, 14/04)
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Le 13 avril 2023, Arnaud Rousseau, céréalier entrepreneur, a été élu à la présidence de la FNSEA. Il fait part de ses priorités et de sa vision de l’agriculture de demain dans une interview accordée aux Échos. Selon lui, « la France a un gros potentiel agricole et tout pour réussir ». Toutefois, l’agriculture française fait face à plusieurs déboires l’empêchant de créer plus de valeur. Face à cette situation, le nouveau président de la FNSEA compte développer la souveraineté et la compétitivité. Il faudrait également renouveler les générations des agriculteurs en attirant plus de jeunes dans le secteur. « Le renouvellement des générations passera par l’installation de jeunes issus du monde agricole, mais surtout par des jeunes venus de l’extérieur qui arriveront avec un vrai projet économique. Pour cela, il faut sortir l’agriculture de son image de citadelle assiégée et arrêter la complainte permanente. On doit véhiculer l’image d’un métier qui a du sens », a expliqué Arnaud Rousseau. (Les Échos, Dominique Chapuis, Julien Dupont et M.-J. C., 14/04)
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L'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE) prévoit que le chômage en France augmentera en fin d'année 2023. Les ménages subiront une légère baisse du pouvoir d'achat et devront s'adapter à la situation économique en réduisant leur consommation. Mathieu Plane, directeur adjoint du département analyse et prévision de l’OFCE, avance une modeste croissance du produit intérieur brut (PIB) en 2023 et 2024, tirée par l'investissement et le restockage des entreprises, mais relève aussi une vraie déconnexion avec les ménages. « Nous tablons sur 100 000 pertes d’emplois entre la fin de l’année 2022 et 2024 et un taux de chômage à 7,9% à la fin de l’année prochaine, contre 7,2% actuellement », ajoute Éric Heyer, directeur du département analyse et prévision de l’institution. (Le Figaro, Anne De Guigné, 14/04)
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La Fédération Nationale de l'Immobilier (FNAIM) a rendu publics le 13 avril 2023 les résultats de son étude annuelle sur « Le logement en France et en Europe ». Le syndicat constate que les objectifs de construction n’ont pas été atteints ces dernières années. En revanche, le parc d’immobilier résidentiel de la France a connu une croissance moyenne de 1% par an depuis trente ans. 36,6 millions de logements sont actuellement recensés dans le pays, contre 33,2 millions en 2012. Ce qui équivaut à 557 logements pour 1 000 habitants, contre 524 dix ans plus tôt. Selon la FNAIM, le taux de propriétaires occupants s’établissait à 57,4% en 2022. Il est en légère baisse depuis 2015, souligne la fédération. La proportion de résidences secondaires a également connu un ralentissement. Celles-ci représentaient 9,9% du parc en 2022, contre 9,5% en 2012, 9,9% en 2002 et 10,6% en 1992. S’agissant des logements vacants, ils représentaient 8,2% du parc français en 2022, contre 7,5% en 2012. (Les Échos, Elsa Dicharry, 14/04)
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La mission parlementaire sur le partage de la valeur a examiné la question des salariés qui ont été lésés par la fraude fiscale de leur employeur. Lors de la présentation de leur rapport à la commission des Finances de l’Assemblée nationale, le 12 avril 2023, les députés Louis Margueritte et Éva Sas ont conclu qu'il était nécessaire de faire évoluer le droit sur ce sujet et ont proposé de revoir la prime de participation à la hausse lorsque l'entreprise se voit infliger un redressement fiscal. Ils souhaitent également modifier ou abroger l'article L3326-1 du Code du travail qui empêche toute remise en cause du calcul de la réserve de participation, même en cas de fraude ou d'abus de droit avéré de la part de l'entreprise. Les députés estiment que la recommandation doit trouver sa place dans un véhicule législatif, mais le calendrier est incertain, car le gouvernement veut d'abord retranscrire l’accord national interprofessionnel (ANI) signé le 10 février entre une majorité de syndicats et les organisations patronales. (Les Échos, I. Co., 14/04)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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