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Engagé dans le Crédit Agricole depuis près de vingt ans, en commençant en tant qu'administrateur d’une caisse locale en 2004, Jean-Jacques Deniel a été nommée en mars 2023 président du conseil d'administration du Crédit Agricole du Finistère. Il succède à Jean-Paul Kerrien, qui a occupé ce poste pendant onze années. À noter que Crédit Agricole du Finistère compte 1 500 collaborateurs et s’appuie sur 540 administrateurs. Près d’un Finistérien sur deux est client de la première banque-assurance du territoire et 60% sont sociétaires. « Nous avons une responsabilité à être utile au territoire et à le faire rayonner », a déclaré Jean-Jacques Deniel. (Ouest France, Rose-Marie Duguen, 15-16/04)
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Crédit Agricole d'Île-de-France annonce le lancement du « Crédit trajectoire décarbonation », une solution de financement à vocation verte basée sur l'empreinte carbone de ses clients entreprises. La banque précise que l’offre, s'appuyant sur une solution de Carbometrix, s’adresse à toutes les structures « qui souhaitent s'engager, de façon volontaire et ambitieuse, dans la baisse des émissions de gaz à effet de serre ». L’établissement prévoit de mesurer et de gratifier l'évolution de l'empreinte carbone pour accompagner ses clients dans la transition. De quoi « les prépare(r) aux futures évolutions réglementaires, notamment la "Corporate sustainability reporting directive" qui entrera progressivement en application en 2024 », commente Maximilien Thivolle, responsable développement RSE entreprises de la caisse régionale. (www.agefi.fr, Benoît Menou, 14/04)
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Dans un entretien accordé à L’Agefi, Bastien Drut, responsable des études et de la stratégie chez CPR Asset Management, s’exprime sur les facteurs susceptibles d’amener les taux Fed funds au-dessus de 5%, comme l’anticipent les marchés. « Nous anticipons que les taux longs vont baisser légèrement en zone euro comme aux États-Unis, car le thème de la récession devrait refaire parler de lui dans les prochaines semaines », indique-t-il. (L'Agefi, Fabrice Anselmi, 17/04)
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Discutée en juillet 2021, la cession de HSBC France à My Money Group, détenu par le fonds Cerberus, serait « moins certaine » aujourd’hui en raison de la hausse des taux d’intérêt qui bouscule la valorisation des actifs et des passifs bancaires, a confié le 14 avril 2023 HSBC. Alors que la banque avait prévu de débourser 2 milliards d’euros à l’époque pour vendre ses activités, certaines sources syndicales avancent qu’il faudrait entre 3,5 et 5 milliards d’euros pour que l’opération puisse aboutir. Mais l’autre raison de la réticence de My Money Group est liée au système informatique de HSBC, jugé obsolète par plusieurs acheteurs potentiels qui avaient examiné le dossier avant que la banque ne soit cédée à Cerberus. Par ailleurs, l’inquiétude monte chez les salariés, sachant qu'il pourrait être plus avantageux pour HSBC de mettre fin à ses activités plutôt que de les recapitaliser. HSBC et Cerberus ont jusqu’au 31 mai 2024 pour finaliser leur accord conclu en 2021. Au-delà de cette date, celui-ci pourrait devenir invalide. (L’Agefi, Franck Joselin, 17/04 ; Les Échos, Romain Gueugneau, Anne Drif, Thibaut Madelin, 17/04)
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Les tensions entre Cerberus et HSBC menacent le processus lancé par Orange pour la cession de sa filiale Orange Bank. Alors qu’il est incontournable pour racheter la filiale bancaire du groupe de télécoms, les exigences du fonds américain suscitent des inquiétudes. Cerberus demanderait près de 1 milliard d’euros à Orange pour cette opération. (Les Échos, A. D. et Raphaël Balenieri, 17/04)
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Malgré le choc de la faillite de Silicon Valley Bank (SVB) début mars 2023 et la disparition de Credit Suisse, le 14 avril 2023, JP Morgan, Citigroup et Wells Fargo ont publié leurs résultats du premier trimestre 2023 à New York. Ces banques ont su profiter de la fuite des déposants des petites banques et de la volatilité des marchés. JP Morgan a enregistré un profit net en progression de 52%, à 12,6 milliards de dollars, par rapport au premier trimestre 2022. Toutefois, les analystes anticipent un ralentissement de l’économie dans les mois à venir. Les banques redoublent de vigilance et accroissent leurs provisions pour faire face à la possibilité de pertes de crédit. Sur le trimestre, JP Morgan a épargné 2,3 milliards de dollars, soit +56% par rapport au premier trimestre 2022. « Il faut se préparer à des hausses de taux pour une plus longue période », prévient Jamie Dimon, son directeur général. (Les Échos, Solveig Godeluck, 17/04 ; L’Agefi, Aurélie Abadie, 17/04)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Les économistes de la Banque de France ont réalisé une étude relative aux effets de la transition énergétique sur les prix, publiée dans le Bulletin du 5 avril 2023 de l’institution financière. Cette dernière note qu’une trajectoire de prix du carbone de type « Net Zero 2050 », avec une hausse concentrée sur les trois premières années, accentuerait l’inflation annuelle de 0,1 à 0,4 point de pourcentage (pp) par rapport à un scénario sans transition. « Au total, l’ampleur et la durée des effets de la transition vers la neutralité carbone sur l’inflation dépendront de la stratégie de transition choisie », soulignent les auteurs. Ces derniers ont imaginé quatre scénarios-types, différents de celui de référence sans politiques de transition supplémentaires. Le premier scénario, qui concerne la hausse non anticipée de la taxe carbone, conduirait à une hausse rapide de l’inflation annuelle et à un effet sur la croissance neutre au début, puis négatif après deux ans. Le second scénario, mettant en scène une crise de confiance liée aux incertitudes autour des politiques de transition, conduirait à une hausse temporaire de +100pb du coût de financement des entreprises, à une baisse progressive de moins de 1,5% de la consommation. Pour le troisième scénario, si la transition est considérée comme une succession de chocs positifs sur la demande, il aurait un effet positif sur la croissance, mais également sur l’inflation. En revanche, le quatrième scénario, qui fait l’hypothèse d’une amélioration de l’offre grâce à de nouveaux investissements privés, accroîtrait progressivement la production sans effet sur l’inflation. (L’Agefi Quotidien, Fabrice Anselmi, 17/04)
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Le fait d’avoir un compte bancaire génère des émissions de CO2. Selon le cabinet Carbon4 Finance, les banques françaises présentent en moyenne une empreinte de 481 tonnes de CO2 par million d’euros injecté dans l’économie. « En France particulièrement, les quatre mastodontes (BNP Paribas, Crédit Agricole, Société Générale et l’une des banques d’investissement de BPCE) utilisent l’épargne des Français dans les énergies fossiles », rappelle Lucie Pinson, directrice de l’ONG Reclaim Finance. Face à cela, de nouveaux acteurs financiers, comme Green Got, Helios ou OnlyOne, promettent de réduire l’impact carbone des épargnes. Chez Green Got et OnlyOne, le verdissement des économies passe par une prise de conscience, notamment en mesurant l’empreinte carbone des dépenses des clients. Ces fintechs investissent également dans des projets qui favorisent la transition écologique. (Le Parisien, Maxime Gayraud, Emille Torgemen, 15/04)
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Les écosystèmes sont confrontés à de multiples pressions fragilisant la biodiversité. Une situation préoccupante pour le secteur de la finance, car la biodiversité est étroitement liée à l’activité économique. Le Forum économique mondial a estimé en 2020 que « plus de la moitié du produit intérieur brut mondial est modérément ou fortement dépendant de la nature et de ses services et, par conséquent, exposé aux risques de perte de la nature ». Dans ce contexte, la finance a décidé de s’intéresser à la biodiversité. Actuellement, un nombre croissant de sociétés de gestion intègre l’érosion du capital naturel dans leurs principes d’investissement. Dans cette perspective, plusieurs gestionnaires français, comme AXA IM et BNP Paribas AM, ont créé des fonds orientés sur cette thématique. (Le Monde, Aurélie Fardeau, 15/04)
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Impact France s’apprête à prendre un nouveau cap en changeant de direction. Le renouvellement de la coprésidence sera effectif le 24 mai 2023 à l’occasion de l’assemblée générale du Mouvement Impact France. Impact France sera dirigé par le tandem formé par Pascal Demurger, directeur général de la MAIF, et Julia Faure, cofondatrice de Loom. Les deux dirigeants ont pour ambition de réunir le plus grand nombre d'entreprises déterminées à changer le système, plutôt qu'une minorité d’acteurs exemplaires. Pour aller plus loin, Pascal Demurger estime qu’il faut réussir à établir le lien entre engagement et performance pour faire de la France la première économie à impact positif. « Nous avons besoin d'une transformation systémique. Il faut donc que notre mouvement ait un pouvoir représentatif et d’influence », a indiqué pour sa part Julia Faure. (Les Échos, Mathilde Golla, 17/04)
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La directive européenne, la Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), oblige les entreprises en Europe à rendre public un rapport de durabilité détaillé dès 2024. Alors que l’Union européenne n’a pas fixé les normes de reporting financier, la définition de celles pour le domaine environnemental, social et de gouvernance (ESG) est en cours. Mais la publication d’un acte délégué par la Commission européenne qui devait avoir lieu mi-avril 2023 accuse un retard. La Commission a demandé à l’European Financial Reporting Advisory Group (Efrag) d’arrêter l’élaboration des normes secteur par secteur et de se pencher sur des standards plus génériques. Par ailleurs, l’essor de la fondation privée International Financial Reporting Standards (IFRS), basée à Londres, qui a créé l’International Sustainability Standards Board (ISSB) influence l’ambition européenne. L’acte délégué doit être publié avant la fin de l’été pour une adoption avant fin 2023. (L’Opinion, Jade Grandin de l’Eprevier, 17/04)
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Les ministres de l’Énergie et de l’Environnement du G7 se sont réunis les 15 et 16 avril 2023 au Japon. Plusieurs résolutions axées autour du climat ont été prises à cette occasion. Le G7 s’est notamment engagé à « accélérer » leur sortie des énergies fossiles dans tous les secteurs, mais sans fixer une échéance. En outre, les participants se sont engagés à suspendre la pollution plastique d’ici 2040, via l’économie circulaire et l’abandon des plastiques non recyclables. Ces engagements sont détaillés dans un communiqué commun publié le 16 avril 2023. Les pays du G7 vont également augmenter leurs capacités dans l’éolien en mer et le solaire photovoltaïque. Par ailleurs, ce communiqué servira de base à la prise de position des pays industrialisés lors du G20 prévu en septembre 2023 en Inde, et de la COP28 qui aura lieu en novembre 2023 à Dubaï. (Les Échos, Anne Feitz, 17/04)
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Dans un entretien du 15 avril 2023 accordé au « Financial Times », Gary Gensler, président de la Securities and Exchange Commission (SEC), a déclaré qu’il était « plus important que jamais » de réduire les risques liés à l’activité des fonds spéculatifs en cette période de crise bancaire. Le gendarme des marchés américains est en train de collecter des informations auprès des gérants de hedge funds pour mieux évaluer leurs positions sur les bons du Trésor américain, affirme le quotidien britannique. En 2022, Gary Gensler avait déjà proposé une évolution des règles de suivi des hedge funds. Ces fonds devraient signaler à la SEC tout retrait de fonds de taille significative ainsi que toute perte conséquente, au lieu de se contenter de faire un rapport trimestriel sur leur activité, et l’agence gouvernementale devrait aussi avoir accès à leurs données en temps réel en période de tourmente financière. (Les Échos, Solveig Godeluck, 17/04)
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L’avenir de l’industrie du bitcoin aux États-Unis devient préoccupant. Alors que l'administration Biden souhaite imposer une taxe progressive de 30% sur les coûts d'électricité de l'extraction de cryptomonnaie dans le cadre du projet de loi américain, le président américain Joe Biden pourrait bannir le minage de bitcoin. Le procédé est connu comme très consommateur en électricité. D’après le New York Times, l’activité du minage crypto aurait entraîné une progression de 5% par an des tarifs au Texas. En revanche, si les États-Unis en venaient à prendre des mesures restrictives, au point d’amener certains mineurs à cesser leur activité, cela n’aurait aucune répercussion sur l’émission de bitcoins. (Investir le Journal des Finances, Rémy Demichelis, 15/04)
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Après Microsoft et Google, Amazon se lance également dans la course à l’intelligence artificielle (IA) générative pour les clients de son offre « cloud » avec Bedrock. Pour ce faire, Amazon Web Services compte proposer aux entreprises une suite de technologies leur permettant de développer leurs propres chatbots et services de génération d’images, soutenus par l’IA. La structure veut proposer un modèle personnalisable pour se démarquer de ses concurrents. Les entreprises « veulent travailler à partir d’un modèle de base déjà grand et excellent, puis avoir ensuite la possibilité de l’adapter à leurs propres besoins. C’est ce qu’est Bedrock », a indiqué le directeur général d’Amazon Andy Jassy à CNBC. Cette initiative intervient dans un contexte où les pouvoirs publics cherchent à encadrer l’IA générative, un phénomène en pleine expansion. Après l’Italie et la France, plusieurs enquêtes ont été ouvertes en Espagne sur ChatGPT et la protection des données personnelles, notamment par le Comité européen de la protection des données. (L’Agefi, Capucine Cousin, 17/04)
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Le 15 avril 2023, gouvernement français a promulgué la loi modifiant le système de retraites, quelques heures après le verdict du Conseil constitutionnel. Il devra mettre en œuvre rapidement la réforme. Les principales mesures de cette réforme comprennent le report de l'âge légal de départ à la retraite à 64 ans, avec une durée de cotisation fixée à 43 ans. Les petites pensions seront revalorisées et les régimes spéciaux seront fermés. Les personnes ayant commencé à travailler avant l'âge de 21 ans pourront bénéficier d'un départ anticipé en retraite. Le dispositif des carrières longues sera également élargi. Les retraités actuels ayant cotisé au moins 120 trimestres pourront bénéficier d'une revalorisation de leur pension jusqu'à 100 euros, mais cela nécessitera la reconstitution de carrières passées. La mise en œuvre de la réforme commencera en septembre 2023. (Les Échos, Solenn Poullennec, 17/04)
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Depuis l’invasion russe, entrainant la fermeture de nombreux ports sur la mer Noire, les flux commerciaux ukrainiens sont terrestres et penchent résolument vers l’Union européenne (UE). En 2022, 53,6% des exportations de l’Ukraine ont pris la direction de l’UE, contre 39,1% en 2021. Face aux afflux sans précédent de denrées agricoles, cinq pays européens ont récemment demandé à Bruxelles de les aider à soutenir leurs agriculteurs qui subissent « une augmentation sans précédent » des importations d’Ukraine. Pourtant, l’UE a déjà suspendu, en juin 2022, le quota de licences accordées aux chauffeurs ukrainiens, devenus très nombreux à parcourir l’Europe. « Le conflit accélère l’intégration économique de l’Ukraine avec l’Union européenne », souligne Mustafa Nayyem, vice-ministre ukrainien des Infrastructures. Les marchandises circulent librement. Sauf que les inspections douanières strictes imposées aux produits européens prolongent les temps d'attente aux douanes, regrette Oleksandr Sushko, directeur du centre de réflexion International Renaissance Foundation à Kiev. (Le Monde, Julien Bouissou, 15/04)
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À l’occasion des assemblées annuelles du FMI et de la Banque mondiale organisées à Washington la semaine dernière, les ministres des Finances du monde entier ont évoqué l'urgence d’aider les pays pauvres à gérer leurs vulnérabilités face au surendettement. Les grands créanciers se sont engagés à augmenter leurs capacités de financement. S’agissant des dettes et des différentes restructurations lancées dans le nouveau cadre du G20, la directrice générale du FMI Kristalina Georgieva a fait état de « progrès tangibles ». Par ailleurs, le FMI table sur un ralentissement de l’expansion mondiale en 2023 à +2,8%, soit 0,1 point de moins que dans les prévisions de janvier après les +3,4% enregistrés en 2022. Selon l’institution, un léger raffermissement du dynamisme à +3%, soit 0,2 point de moins que prévu il y a trois mois, est à prévoir en 2024. (Investir Le Journal des Finances, Philippe Wenger, 15/04 ; Le Figaro, Anne Cheyvialle, 17/04)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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