|
|
|
|
|
Les données publiées par la Banque de France, l’Insee ou encore des chambres de commerce et d'industries montrent toutes que l’économie de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur résiste face à la hausse des taux et aux défaillances d’entreprises. « L’effet de ralentissement imaginé existe mais il n'a pas basculé dans un phénomène de récession », affirme le directeur général de Crédit Agricole Provence Côte d'Azur, José Santucci. Avec les nombreuses transitions en cours, il faut avoir « une vision d'avenir différente de celle du passé, qui rejaillit sur la façon de mener des projets en adéquation avec la nouvelle économie. En intégrant le risque. II va falloir engager davantage de paris risqués et c'est le bon moment pour le faire », estime-t-il. (La Tribune Edition Quotidienne, Laurence Bottero, 21/04)
|
|
|
|
|
|
|
Cécile Mouton, responsable de la ligne métier Liquidity Solutions d'Amundi depuis 2021, vient d’être nommée directrice de la communication financière de Crédit Agricole S.A. Elle prendra ses nouvelles fonctions à partir du 15 mai 2023. À ce titre, elle remplacera Clotilde L'Angevin, devenue directrice générale adjointe de Crédit Agricole d'Île-de-France. (La Correspondance Economique, 20/04)
|
|
|
|
|
|
|
Amundi, la filiale de gestion d'actifs du Crédit Agricole, lance une gamme de fonds « Net Zero ». Toutes les entités du Crédit Agricole ont rejoint les alliances Net Zero qui ont pour ambition de réduire à zéro les émissions nettes de CO2 en 2050. Amundi vise à gérer 18% de ses encours selon les principes Net Zero d'ici 2025. (Le Revenu, A.F., 21-27/04)
|
|
|
|
|
|
|
CPR Asset Management, filiale du groupe Amundi, vient de lancer un nouveau fonds thématique avec CPR Invest European Strategic Autonomy (LU2570611322). Ce fonds se concentre sur quatre domaines clés, à savoir l'industrie, l'alimentation, la santé et la défense. Le gérant du fonds, Damien Mariette, a sélectionné environ 50 valeurs, telles que ASML, BMW, Sanofi, SAP et Thales, parmi 310 valeurs européennes. (Mieux Vivre Votre Argent, 05/2023)
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
Selon une étude de la Banque de France, bien que la part du cash dans les paiements ait diminué ces dernières années, il reste le moyen de paiement préféré des Français pour les achats en supermarché, au restaurant et dans les petits commerces. En 2022, 50% des paiements ont été effectués en cash, selon la Banque centrale européenne (BCE) dans son dernier rapport, contre 43% par carte bancaire et le reste par des moyens de paiement numériques. Malgré la concurrence des paiements dématérialisés, 57% des Français jugent important de pouvoir payer en espèces pour mieux gérer leurs dépenses et protéger leur vie privée. Cependant, le nombre de distributeurs automatiques de billets a diminué de 10% en France depuis fin 2018, ce qui peut poser des difficultés d'accès au cash. La BCE encourage le maintien d'un accès suffisant aux espèces pour favoriser l'inclusion sociale des personnes vulnérables. (Les Échos, Rachel Cotte, 21-22/04)
|
|
|
|
|
|
|
Le Figaro Magazine et Mieux Vivre Votre Argent s'intéressent à l'argent des jeunes. Il y a plusieurs produits de placements pour les moins de 18 ans. Le Plan d’épargne logement (PEL) peut être plus adapté à un projet d’achat immobilier. Sa durée de vie est de 15 ans maximum. Passé ce délai, « iI est ensuite automatiquement transformé en compte sur livret », souligne Antonio Teixeira, directeur du marketing épargne au Crédit Agricole SA. Plusieurs offres sont aussi destinées aux jeunes âgés de 18 à 25 ans. L’offre Eko by CA et BforBank leur donne notamment accès à une carte à « autorisation systématique ». Le plan épargne action (PEA) permet aussi à ces jeunes d’investir sur les marchés financiers. Les banques en ligne, dont BforBank, ne font pas payer des droits de garde ni des frais de gestions pour ces actions. (Le Figaro Magazine, Marie Pellefigue, 21-22/04 ; Le Figaro Magazine, P. J., 21-22/04 ; Le Figaro Magazine, Arthur Téo, 21-22/04 ; Mieux Vivre Votre Argent, Agnès Lambert, 05/2023)
|
|
|
|
|
|
|
Depuis janvier 2023, le taux moyen des crédits immobiliers a considérablement haussé, révèlent les derniers chiffres de L’Observatoire Crédit Logement CSA. Il a dépassé les 3% et s’établissait à 3,12% mi-avril 2023, une première depuis 2014. « Nous assistons à nouveau à une augmentation des taux de crédit de la part de quasiment toutes les banques ce mois-ci », a indiqué Cécile Roquelaure, directrice des études du courtier Empruntis. Une hausse dégradant de plus en plus le pouvoir d’achat des ménages. Afin de rendre les prêts immobiliers plus accessibles aux ménages, plusieurs voix proposent de déroger aux règles concernant le taux d’endettement. Pour les investisseurs locatifs, l’une des pistes d’assouplissement évoquée serait de permettre aux banques d’appliquer un taux d’endettement différentiel. Toutefois, « la possibilité de réintroduire ce mode de calcul du taux d’endettement a été écartée par le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF). Ce calcul crée un biais en faveur de l’investissement locatif », explique Marie Laure Barut-Etherington, directrice générale adjointe au sein de la direction générale des statistiques et des études internationales de la Banque de France. (Les Échos, Marion Heilmann, 21-22/04 ; Les Échos, Marie-Eve Frénay, 21-22/04 ; Les Échos, Ingrid Feuerstein, 21-22/04)
|
|
|
|
|
|
|
La fintech Nalo a été acquise par le groupe de protection sociale Apicil, qui détient maintenant plus de 90% de son capital. La structure propose une assurance-vie et un plan d'épargne retraite en ligne. Elle servira de laboratoire digital pour le groupe de protection sociale et explorera des solutions pour les portefeuilles clients dormants d'Apicil. Depuis sa création en 2017, Nalo a levé 6 millions d'euros, dont 4,8 millions en equity auprès de business angels. Le montant de l'opération n'a pas été divulgué, mais il serait, selon Les Échos, légèrement inférieur à la dernière valorisation de Nalo, qui était entre 15 et 20 millions d'euros. Nalo n’est pas le premier robo-advisor à intégrer un grand groupe. WeSave a été racheté par Amundi en 2019 et Advize s'est tourné vers le BtoB. (Les Échos, Charlie Perreau, 21-22/04)
|
|
|
|
|
|
|
SG-Forge, filiale du groupe Société Générale, a lancé le 20 avril 2023 son stablecoin lié à l’euro. Baptisé EUR CoinVertible (EURCV), il s’agit du premier stablecoin institutionnel déployé sur une blockchain publique. Il suivra le cours de la monnaie européenne et sera déployé via la blockchain publique Ethereum. Les actifs éligibles pour obtenir ce stablecoin sont les espèces déposées auprès d’une banque « dont la notation de la dette à long terme est au moins équivalente à celle de la Société Générale », ou des titres remboursables ou pouvant être revendus dans un délai d’une semaine. (L’Agefi Quotidien, Louis Tellier, 21/04)
|
|
|
|
|
|
|
|
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
|
|
|
|
|
|
|
Les générations milléniales affichent une ambition commune : avoir un impact positif sur la planète et la société. Elles veulent intégrer des entreprises engagées dans l’économie durable. Dans ce contexte, afficher leurs engagements RSE est une stratégie clé pour les entreprises en quête de nouveaux clients ou de nouveaux talents. Pour se démarquer, plus de 1 000 entreprises se sont métamorphosées en « société à mission », depuis l’introduction de l’outil juridique dans le droit français en avril 2019. La transformation, portant sur les engagements, la stratégie, l’organisation, l’impact et la gouvernance des entreprises, est un long processus. Elle permet toutefois de réconcilier performance économique et responsabilité sociétale. (Les Échos, Mathilde Riaud, 21-22/04)
|
|
|
|
|
|
|
Le gouvernement français a lancé il y a quatre mois le « bonus réparation », un dispositif qui encourage les consommateurs à faire réparer leurs appareils plutôt que de les remplacer, dans le cadre de la loi anti-gaspillage. Toutefois, la secrétaire d'État chargée de l'Écologie, Bérangère Couillard, estime que le dispositif ne décolle pas aussi vite que prévu et déplore le faible nombre de réparations enregistrées jusqu'à présent. Elle a donc convoqué différents acteurs pour trouver des solutions et a proposé d'augmenter temporairement les aides financières pour rendre le dispositif plus attractif. Le gouvernement souhaite également élargir le champ d'application du bonus, notamment pour prendre en charge la réparation des écrans de smartphones, la plus fréquente. Enfin, il compte sur l'adhésion des grandes enseignes pour développer le réseau de réparateurs labellisés « QualiRépar ». (Les Échos, Muryel Jacque, 21-22/04)
|
|
|
|
|
|
|
Copernicus, le service climat européen, apporte de nouvelles précisions sur le défi auquel l’Europe est confrontée. En 2022, le continent a été frappé de plein fouet par le changement climatique, selon son dernier rapport, publié le 20 avril 2023. Il indique que les huit dernières années ont ainsi été les plus chaudes jamais enregistrées. L'Europe a pour sa part connu sa deuxième année la plus chaude jamais enregistrée. Le continent s'est réchauffé de 2,2°C par rapport à la période 1850-1900. Le réchauffement climatique a notamment affecté des secteurs d'activité comme l'agriculture, le transport fluvial ou l'énergie. Ces conditions de sécheresse et de chaleur ont en revanche dynamisé la production de l’énergie solaire photovoltaïque. Elle était supérieure à la moyenne sur la majeure partie du continent. (Les Échos, 21-22/04)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Le 19 avril, le Comité consultatif pour le secteur financier (CCSF) a publié une recommandation pour une meilleure transparence en matière de distribution de produits financiers. Le CCSF s'est positionné en faveur du maintien du libre choix entre la rémunération par honoraires et celle par commissionnement pour les intermédiaires, afin d'éviter un défaut de conseil pour certains investisseurs. Le comité a également plaidé en faveur d'un conseil approprié aux besoins de l'épargnant, d'une plus grande transparence des frais, d'un cadre général européen pour la certification des conseillers et d'une co-supervision des produits financiers distribués en libre prestation de services. France Assureurs a salué cette recommandation. (Les Échos, 21-22/04)
|
|
|
|
|
|
|
Le Parlement européen a adopté définitivement le règlement MiCa (Markets in Crypto-assets) et la réglementation sur les transferts de fonds (TFR) pour le secteur des cryptoactifs en Europe, mettant ainsi fin à deux ans de débats. Ces textes entreront en vigueur 18 mois après leur validation par le Conseil européen. Ils imposent de nouvelles obligations aux acteurs du secteur, en particulier aux plateformes d'échange qui devront obtenir un agrément obligatoire auprès d'une autorité nationale compétente pour opérer dans l'Union européenne. Pour obtenir cet agrément, ils devront également répondre à quelques exigences : avoir un bureau en Europe, sécuriser les actifs et les fonds des clients, avoir des réserves en devises auprès d'une banque, engager des procédures de connaissances clients, se conformer aux règles de gouvernance, fournir des informations sur l'honorabilité de leurs dirigeants et sur leur consommation d'énergie. (Le Figaro, Ingrid Vergara, 21/04)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Les grands pays de la zone euro semblent éloigner du spectre de la récession. Comme l’Allemagne, la France prévoit une légère hausse de son PIB pour 2023. Dans sa dernière enquête mensuelle de conjoncture, la Banque de France prévoit une légère croissance pour le premier trimestre 2023. Elle se base sur les indices favorables de production industrielle pour février et de production de services pour janvier. Dans de nombreux secteurs, une résolution progressive des difficultés est constatée, ce qui laisse présager une croissance. À partir du deuxième semestre, l'inflation devrait diminuer lentement, ce qui aurait un effet positif sur la consommation. Cependant, le Crédit Agricole prévient que l'investissement des entreprises, jusqu'à présent dynamique, pourrait ralentir, après avoir été largement soutenu par certains dispositifs budgétaires et des conditions de financement avantageuses. (Le Revenu, Habib Hobeika, 21-27/04)
|
|
|
|
|
|
|
Les dirigeants d'entreprise s'inquiètent du recul de la consommation en France. Si le scénario noir d’une rupture des approvisionnements énergétiques liée au conflit en Ukraine ne s’est pas produit, les chefs d’entreprise, quel que soit leur domaine d’activité, redoutent désormais un affaiblissement de la demande dans les prochains mois. Selon les chiffres publiés par l’Insee le 20 avril 2023, l'indicateur du climat des affaires qui mesure la confiance des chefs d'entreprise a connu une baisse pour le deuxième mois consécutif en avril, que ce soit dans l'industrie ou les services. Le solde d'opinion repasse même « au-dessous sa moyenne de long terme », a indiqué l’institut. (Les Échos, Nathalie Silbert, 21-22/04)
|
|
|
|
|
|
|
Le ministre de l'Économie Bruno Le Maire et le ministre délégué aux Comptes publics Gabriel Attal ont dévoilé le 20 avril 2023 les grandes lignes du programme de stabilité (PSTAB) qui renferme les objectifs budgétaires de la France jusqu’à 2027. Chaque année, ce document qui définit les prévisions budgétaires sur cinq ans doit être transmis à Bruxelles. La nouvelle trajectoire prévoit une accélération du désendettement. Désormais, le gouvernement ambitionne de réduire le déficit à 2,7% du PIB en 2027 et de diminuer la dette à 108,3% du PIB. Afin d’y parvenir, le gouvernement compte notamment sur les économies issues de la fin du bouclier tarifaire. (Les Échos, Renaud Honoré, 21-22/04)
|
|
|
|
|
|
|
Dans une interview accordée aux Échos, Laurence Boone, secrétaire d’État chargée de l’Europe, revient sur la réforme du marché de l’électricité de l’Union européenne. Selon elle, il est trop tôt pour dire que la France a obtenu ce qu’elle souhaitait : « Nous serons extrêmement vigilants, à toutes les étapes, pour que la place qui est faite à l’énergie nucléaire existante soit sanctuarisée ». Outre la France, de nombreux pays membres soutiennent la relance du nucléaire pour parvenir à la neutralité carbone, indique Laurence Boone. Alors que l’opposition entre Paris et Berlin revient sur tous les textes européens où il est question d’énergie, la secrétaire d’État chargée de l’Europe explique que les négociations sont souvent difficiles. Toutefois le dialogue entre les deux pays est constant et a lieu à tous les niveaux, ajoute-t-elle tout en appelant à dépasser l’image du « couple ». (Les Échos, Virginie Robert, Vincent Collen, 21-22/04)
|
|
|
|
|
|
|
D’après les dernières données sur l’Ukraine publiées le 13 avril, le PIB a reculé de 29,1% en 2022, alors qu’il avait enregistré une croissance post-Covid de 3,4% en 2021. L’activité de Kiev reste néanmoins résiliente grâce à la volonté des salariés et des employeurs ukrainiens de maintenir leurs entreprises debout. L’Ukraine a aussi commencé à se remettre en activité au printemps 2022 avec le déblocage de la mer Noire pour les navires céréaliers, auquel s’est ajoutée l’aide internationale. Le pays prévoit de combler son déficit de 38 milliards d’euros en 2023 grâce aux fonds de ses alliés occidentaux. Malgré la baisse d'un tiers du crédit, les entreprises parviennent encore à trouver des financements, souligne Carlos de Cordoue, CEO de Crédit Agricole Ukraine. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) apporte son soutien avec un programme de garantie très importante sur les prêts, ajoute-t-il. (www.latribune.fr, Paul Marion, 20/04)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|