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Grâce à la relative stabilité des revenus et la bonne maîtrise des coûts, le résultat trimestriel d’Amundi est supérieur aux attentes, atteignant 300 millions d’euros. En revanche, l’établissement a enregistré une décollecte nette de 11,1 milliards d’euros. Ces mouvements sont liés à « des sorties en actifs à moyen et long terme dans des segments ou activités à très faibles marges et en Chine », explique Amundi. La décollecte est plus importante chez les investisseurs institutionnels. Selon le gestionnaire d’actif, cela concerne « quelques mandats assurantiels et institutionnels très peu margés », notamment ceux des activités d'assurances de Crédit Agricole et de Société Générale. Les retraits de 11 milliards par la clientèle ont été contrebalancés par l’appréciation des actifs d’environ 41 milliards d’euros. Les encours sous gestion ont atteint 1 934 milliards au 31 mars 2023 contre 1 904 milliards fin 2022. (Les Échos, Sophie Rolland, 02/05)
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Le groupe Worldline, spécialiste des paiements électroniques, a publié ses résultats d’activité au premier trimestre 2022. Son chiffre d’affaires a dépassé le milliard d’euros, avec une hausse de 9,2% sur un an en données organiques. Le directeur général du groupe Gilles Grapinet a précisé lors d’une conférence que ces chiffres « en ligne avec la trajectoire fixée confirment la pertinence des axes stratégiques [de Worldline] dans un environnement volatil et complexe ». Ces trois derniers mois, l’entreprise a signé plusieurs contrats avec Turkish Airlines et la SNCF. En mars 2023, Worldline s’est rapproché de Crédit Agricole pour créer une coentreprise destinée à développer une gamme de produits de paiement innovants pour le marché français. Pour un investissement de 80 millions d’euros sur la période 2023-2024, « cette structure pourrait générer 300 millions de revenus en 2025 », estimait mi-avril Oddo BHF. Gilles Grapinet se réjouit de ce partenariat avec le Crédit Agricole qui est « le leader de l’acquisition chez les petits et moyens commerçants en raison de sa puissance de distribution ». Cela doit conforter la trajectoire de Worldline vers ses objectifs à moyen et à long termes. (Investir le Journal des Finances, A. L. D., 29/04)
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Après la sécheresse inédite qui touche les Pyrénées-Orientales, le Crédit Agricole Sud Méditerranée a fait part de sa détermination à soutenir les agriculteurs. Le 28 avril 2023, le Crédit Agricole Sud Méditerranée a annoncé la mise en place « des solutions exceptionnelles d'accompagnement et de soutien destinées à tous les agriculteurs et à toutes les filières agricoles du département ». D’après la Chambre d’Agriculture, le département compte plus de 4 000 exploitations agricoles qui emploient près de 3 000 personnes. « Un dispositif de prise en charge dédié est d’ores et déjà mis en place dans les agences et les services experts du Crédit Agricole Sud Méditerranée », a indiqué la banque. (L’Indépendant, 30/04)
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La Réserve fédérale américaine (Fed) et la Banque centrale européenne (BCE) vont évaluer leurs taux d'intérêt les 3 et 4 mai 2023 en fonction de la situation économique et financière actuelle. La Fed annoncera sa décision en premier le 3 mai. Depuis mars 2022, son taux directeur (Feds funds) est passé de 0,25% à 0,5%. Selon un sondage récent de Reuters auprès d'économistes, le consensus prévoit une augmentation de 25 points de base sur les Feds funds. Pour la banque américaine, cette hausse pourrait être la dernière. Quant à la BCE, elle rendra sa décision le 4 mai. Depuis juillet 2022, son taux directeur principal (taux de refinancement ou refi) est passé de 0% à 3,5%. L'économiste Christian Parisot estime que l'augmentation pourrait se limiter à 25 points de base afin d'éviter une réaction excessive des marchés financiers. Pour la BCE, ce ne sera sans doute pas la dernière hausse de taux. (L’Opinion, Muriel Motte, 02/05)
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Les marchés et les analystes s’attendent à ce que le Comité de politique monétaire de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui se réunit les 2 et 3 mai procédera, à son troisième relèvement de 25 points de base (pb) après février et mars, à 5,25% pour le haut de fourchette des taux Fed funds, ce qui constituerait le taux terminal pour ce cycle monétaire. Les marchés estiment qu’un cycle d’assouplissement recommencera dès l’automne, pour ramener les taux à 4,50%-4,75% fin 2023, contre une prévision à fin 2024 pour les économistes. Des incertitudes subsistent aussi concernant la durée de cette phase restrictive. « La question de la réduction du bilan en cours, ou Quantitative Tightening (QT) de 95 milliards par mois, pourrait revenir sur la table pour atténuer la création de crédit », mais pas pour le 3 mai, indique Guillaume Martin, stratégiste taux chez Crédit Agricole CIB. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 02/05)
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Les grands groupes bancaires résistent face à la crise qui secoue le secteur. Elles enregistrent de bonnes performances comme en 2021 et 2022. Le secteur profite également d’une hausse de taux favorable qui a augmenté les marges dans le crédit. BNP Paris sera la première banque française à publier ses résultats pour le premier trimestre, le 3 mai 2023. Crédit Agricole publiera ses résultats le 10 mai. (Les Échos, Romain Gueugneau, 02/05)
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À compter du 3 mai 2023, les banques françaises publieront leurs résultats trimestriels, et il est probable que les déclarations de leurs dirigeants concernant les conséquences des crises bancaires de chaque côté de l'Atlantique seront scrutées attentivement. Selon Jefferies, BNP Paribas devrait réussir grâce à la diversification de son modèle d'activité, tandis que Société Générale pourrait connaître la performance la plus faible du trimestre. De son côté, Crédit Agricole devrait bénéficier de la diversification de ses activités, selon le consensus FactSet, qui s'attend à un bénéfice net de 731 millions, en hausse de 32%. Néanmoins, la lecture des résultats des banques sera « complexe à lire » en raison des bouleversements comptables causés par l'entrée en vigueur d'IFRS 17, la nouvelle norme sur les passifs d'assurance. Le Crédit Agricole, en particulier, est exposé à cet impact comptable en raison de l'importance de son activité d'assurance. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 02/05)
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Au cours de ces dernières années, les grandes banques centrales se sont rendu compte qu'elles devaient mieux communiquer leur politique monétaire pour susciter une meilleure adhésion du grand public à leurs décisions. En 2021, la Banque centrale européenne (BCE) a ainsi décidé d'allonger ses communiqués de presse pour y inclure davantage d'éléments pédagogiques. Selon une étude de la Banque de France, cette initiative commence à porter ses fruits. En effet, les communiqués de la BCE sont désormais accessibles à des personnes d'environ 21 ans, soit trois ans de moins qu'en début 2020. Pour la Réserve fédérale américaine (Fed), l'âge moyen pour comprendre ses communiqués de presse est passé de 24 ans en 2014 à 14 ans en 2022. Cette volonté de rendre leur langage plus clair et plus accessible a un objectif plus large que la simple communication. Il s'agit de renforcer la transmission de leur politique monétaire en influençant mieux les attentes et en renforçant la confiance dans la banque centrale, explique la BCE. (Les Échos, Guillaume Benoit, 02/05)
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Deutsche Bank, la première banque allemande, souhaite renforcer sa présence en Grande-Bretagne en rachetant Numis, un spécialiste du courtage institutionnel. Cette acquisition a été annoncée le 28 avril et est estimée à 465 millions d'euros en numéraire. Avec cette opération, Deutsche Bank souhaite établir « une force de premier plan dans la banque d'investissement au Royaume-Uni avec une position de premier plan dans le courtage d'entreprise, le conseil stratégique, les marchés des capitaux propres et de la dette, la recherche sur les actions, ainsi que les ventes et l'exécution ». Cette démarche est la première acquisition qui s'inscrit dans la nouvelle stratégie de banque universelle et locale de l’établissement. (L’Agefi, Franck Joselin, 02/05)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Bpifrance a mis en place un nouveau fonds d’entreprises non cotées en Bourse réservé aux investisseurs particuliers, baptisé Bpifrance Entreprises Avenir 1. Ce dispositif investira dans des fonds de private equity, qui seront sélectionnés par la banque publique d'investissement parmi douze à quinze options. Ces fonds investiront ensuite dans des entreprises non cotées à mesure que l'épargne affluera. Par rapport aux fonds Bpifrance Entreprises 1 et 2, le montant minimal d’investissement de Bpifrance Entreprises Avenir 1 a été abaissé à 1 000 euros, car l'épargne sera bloquée pour une période prolongée de dix ans avec la possibilité de deux prolongations d'un an. L’objectif de ce produit est un taux de retour sur investissement net de 8% par an après déduction des frais du fonds. Il est possible d'accéder à Bpifrance Entreprises Avenir 1 via une plateforme en ligne ou par le biais de l'assurance-vie. (Le Monde, Aurélie Fardeau, 29/04)
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Depuis début 2023, le Panel Allocation maintient plus ou moins le même portefeuille. Pour le quatrième mois consécutif, les actions représentent 45% tandis que les obligations restent élevées à 44%. Cependant, les panélistes ont réduit leur exposition à ces deux classes d'actifs par rapport à leur référence. Les 22 gestionnaires, interrogés par l'Agefi entre le 19 et le 27 avril, ont apporté quelques changements à leur portefeuille. Malgré la hausse des indices boursiers le mois précédent, seuls cinq acteurs se sont légèrement renforcés, dont Schroders (+2 points à 34%) et State Street GA (+2 points à 60%). En revanche, les ajustements ont été plus marqués dans le domaine des obligations. Un tiers des gestionnaires ont conservé leur allocation du mois précédent, tandis qu'un tiers compte tirer parti de la hausse des taux en augmentant leur exposition, notamment Amundi (-10 points à 40%). (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 02/05)
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Selon les données publiées le 28 avril 2023 par France Assureurs, l'assurance-vie est toujours devancée par le Livret A, qui a recueilli près de 6 milliards d'euros en mars 2023, tandis que l'assurance-vie n'a reçu que 364 millions d'euros. Les plans d'épargne retraite (PER) ont permis de maintenir un taux de collecte positif pour l'assurance-vie, avec une collecte nette mensuelle de 463 millions d'euros. Les fonds en euros ont en revanche subi une décollecte nette de 2,8 milliards d'euros en raison de la hausse des taux d'intérêt. France Assureurs souligne une augmentation de 17% des versements aux titulaires d'assurance-vie ou à leurs bénéficiaires au premier trimestre 2023, pour atteindre 38,9 milliards d'euros. Franck Le Vallois, directeur général de l'organisme, explique ces retraits par l'inflation, la situation actuelle du marché immobilier et l'augmentation récente du nombre de décès. (Les Échos, Amélie Laurin, 02/05)
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L’European Payments Initiative (EPI) a été lancée en 2020 par une quinzaine de banques du continent, dont BNP Paribas, BPCE, Crédit Agricole, Crédit Mutuel, la Banque Postale et Société Générale, avec le soutien des institutions européennes. Elle ambitionne de rivaliser avec Visa, Mastercard, Apple, Google et PayPal, et de créer un nouveau schéma de paiement par carte bancaire pour assurer la souveraineté européenne face au quasi-monopole de ces acteurs américains. Un communiqué publié le 25 avril par EPI Company, la société créée pour développer et commercialiser ce wallet, précise que ce lancement est prévu pour 2024, d'abord en France, en Belgique et en Allemagne. Dans l'Hexagone, les usagers auront la possibilité de tester cette nouveauté dès la fin de 2023. (www.moneyvox.fr, Vincent Mignot, 01/05)
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Selon une enquête menée par la Banque de France sur les comportements de paiement dans la zone euro, l'argent liquide reste le moyen de paiement privilégié par les Français. En 2022, la moitié des transactions en point de vente ont été effectuées en espèces, soit une légère baisse par rapport à 2019 où cette proportion était de 57%. Cette baisse est en partie due à la facilité accrue d'utilisation des moyens de paiement électroniques depuis la crise sanitaire. Cependant, les Français restent attachés à l'argent liquide pour des raisons d'anonymat, de protection de la vie privée, de règlement immédiat et de suivi des dépenses. Les achats du quotidien, les transactions entre particuliers, ainsi que les paiements dans les cafés et restaurants sont les domaines dans lesquels l'argent liquide est plébiscité. (Le Parisien, Maxime Gayraud, 02/05)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Les questions climatiques prennent de plus en plus de place dans les assemblées générales des grandes entreprises, soit à l'initiative des entreprises elles-mêmes, soit des actionnaires. En 2023, cinq sociétés cotées, dont Amundi, ont décidé de soumettre leur plan climat au vote de leurs actionnaires chaque année. Lors de l'AG du 26 avril 2023 du groupe Engie, 16 investisseurs détenant 1,9% du capital ont déposé une résolution visant à modifier les statuts de l'entreprise pour rendre obligatoire une consultation sur la stratégie climatique tous les trois ans. En 2020, les entreprises Vinci et TotalEnergies ont été les premières sociétés françaises à intégrer ces questions après que des actionnaires aient déposé des résolutions externes. (La Croix, Juliette Vienot de Vaublanc, 02/05)
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Le projet de loi Industrie Verte, qui figure dans l’agenda des « 100 jours » annoncé par la Première ministre Élisabeth Borne le 25 avril 2023, a pour ambition d’accélérer « la réindustrialisation décarbonée » de la France. Il sera présenté en Conseil des ministres à la mi-mai et débattu à l’Assemblée nationale en été 2023. Les mesures suggérées par un groupe de travail, formé par des parlementaires et d’acteurs économiques, ont été rendues au ministère au début d’avril 2023. Parmi celles-ci figure la création de crédits d'impôt à certains acteurs de technologies clés et des aides fiscales pour financer l’investissement des industriels s’engageant à décarboner leur production. D’autres pistes, comme la réduction des dépenses fiscales dites « brunes » ou encore un rabot des crédits d'impôt aux activités les plus polluantes, sont également à l’étude. Ces propositions suscitent toutefois l’inquiétude des entreprises « non vertes », qui estiment d’être les grands perdants de l’opération. (Le Figaro, Julie Ruiz Perez, 29-30/04)
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La Réserve fédérale américaine (Fed) et l’agence américaine des dépôts bancaires (FDIC) ont publié chacune le 28 avril 2023 un rapport. Elles livrent dans ces documents leur point de vue sur la faillite de Silicon Valley Bank (SVB) et de Signature Bank. Selon les deux institutions, ces faillites sont les conséquences d’erreurs des directions respectives. En effet, l’équipe dirigeante de SVB a été incapable de « gérer leurs risques » tandis que celle de Signature Bank n’a pas su « développer et maintenir des pratiques de gestion des risques adéquates ». Afin d’éviter qu’une telle situation se reproduise, la Fed appelle la banque centrale américaine à mettre en place une série de mesures tout en imposant un renforcement des réserves concernant les banques de taille moyenne. Jusqu'ici, les États-Unis imposaient l'application des règles dites de « Bâle III » uniquement à ses plus gros établissements. (L'Agefi Dow Jones, 28/04)
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La banque californienne First Republic, qui a perdu 97% de sa valeur en Bourse depuis la déroute de Silicon Valley Bank en mars, a été démantelée et ses actifs ont été vendus à JP Morgan, a fait savoir le 1er mai la Federal Deposit Insurance Corporation (FDIC), le régulateur qui garantit les dépôts bancaires. First Republic est la deuxième plus grande faillite bancaire de l’histoire des États-Unis après celle de Washington Mutual en 2008, également rachetée par JP Morgan à l’époque. L’établissement acquiert 173 milliards de dollars de prêts, environ 30 milliards de dollars de titres et 92 milliards de dollars de dépôts, mais ne reprend pas les dettes d’entreprise ni les actions privilégiées de First Republic. La banque va payer 10,6 milliards de dollars à la FDIC, mais elle devrait afficher un gain après impôts de 2,6 milliards de dollars sur l’opération, a-t-elle avancé. (Les Échos, Véronique Le Billon Avec M. H., 02/05)
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Le journaliste Jean-Marc Vittori avance dans une chronique pour Les Echos des solutions pour garantir que les banques disposent toujours de liquidités en cas de crise. Pour lui, il est important d'encourager les dirigeants des banques à faire preuve de vigilance, car un effondrement peut provoquer un effet domino. Jean-Marc Vittori propose de punir les responsables bancaires impliqués dans la déroute d’un établissement et de les exposer publiquement. Il préconise également le recours à des sanctions financières à l’encontre des dirigeants qui font de la mauvaise gestion. (Les Échos, Jean-Marc Vittori, 02/05)
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Fitch, l’une des quatre principales agences chargées d’évaluer la solvabilité de l'État français, a indiqué le 28 avril 2023 avoir abaissé la note de la France à « AA- » avec perspective stable. Pour justifier sa décision, l'agence de notation financière internationale a évoqué la trajectoire de dette et de déficit du gouvernement jugée sujette à caution, ainsi que « l’impasse politique et les mouvements sociaux (parfois violents) » que connaît le pays. Ces derniers « constituent un risque pour le programme de réformes de Macron et pourraient créer des pressions en faveur d’une politique budgétaire plus expansionniste ou d’un renversement des réformes précédentes », a-t-elle déclaré. Selon le ministre de l’Économie Bruno Le Maire, « cette décision résulte notamment d’une appréciation pessimiste de Fitch quant aux perspectives de croissance et de dette ». (Le Monde, 30/04-02/05)
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Publiées le 28 avril 2023, les premières estimations de l’Insee révèlent une hausse de 0,2% du PIB en France au premier trimestre 2023 grâce au maintien de la production industrielle et à la solidité des exportations. L'acquis de croissance pour 2023 s’établit ainsi à 0,4%. Le ministre de l’Économie Bruno Le Maire prévoit une croissance de 1% en 2023. De leur côté, les économistes estiment que les conséquences du resserrement monétaire sur l’activité économique devraient être très apparentes à compter du second semestre. La consommation et les achats immobiliers des ménages, ainsi que l’investissement des entreprises, seront impactés par le relèvement des taux d’intérêt. Cela devrait entraîner une baisse de la croissance de 0,4 point en 2023 et de 0,5 point en 2024, estime l’Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE). Cela pourrait aussi conduire à une légère hausse du taux de chômage fin 2023. (Les Échos, Nathalie Silbert, 02/05)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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