|
|
|
|
|
Le 10 mai 2023, le Crédit Agricole a dévoilé des résultats trimestriels en progression, soutenus par sa banque de financement et d'investissement (BFI). Les revenus de la BFI ont enregistré une hausse notable de 20% au cours des trois premiers mois de l'année, dont une croissance de 41% dans l'activité de trading fixed income. De plus, la banque a tiré parti de la reprise de l'activité sur le marché des émissions obligataires en début d'année, ainsi que de la stratégie adoptée par le Crédit Agricole S.A. sur les produits de taux. « Crédit Agricole CIB ne prend pas de position directionnelle sur les marchés. La value at risk (VAR) de Crédit Agricole CIB est la plus faible de toutes les banques françaises. Le modèle est très peu risqué. Donc lorsque le marché est très volatil, sans direction claire, nous tirons pleinement parti du service de couverture que nous offrons à nos clients sans exposer notre propre bilan », explique Xavier Musca, directeur général délégué de Crédit Agricole S.A. en charge du pôle Grandes clientèles. (L’Agefi (2), Aurélie Abadie, 11/05, Les Échos, 11/05)
|
|
|
|
|
|
|
Le Crédit Agricole Provence Côte d'Azur (CA PCA) s’engage à accompagner la transition écologique et économique en mettant en place un réseau d'experts de confiance pour réduire son impact environnemental, y compris celui de ses clients. La banque ambitionne d'atteindre le net zéro émission d'ici 2050, conformément aux directives du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC). Le directeur général du CA PCA, José Santucci, considère que l'établissement a un rôle crucial à jouer et une capacité à agir pour faire évoluer les choses. (La Tribune, Gaëlle Cloarec, 11/05)
|
|
|
|
|
|
|
|
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
|
|
|
|
|
|
|
Bien que le taux de rémunération du livret A à 3% soit inférieur à l’inflation, qui s’établissait à 5,9% en avril 2023, il reste le placement préféré des Français. Au premier trimestre 2023, le livret A et le livret de développement durable et solidaire (LDDS) ont enregistré une collecte record de 25,4 milliards d’euros. Une éventuelle hausse du rendement du livret A à 4% le 1er août 2023, selon une formule liée à l’inflation, suscite l’inquiétude des assureurs et les banques. Cette hausse de 4% devrait coûter plusieurs centaines de millions d’euros supplémentaires pour l’ensemble du secteur bancaire, qui détient 40% des 395,1 milliards d’euros d’encours de ce placement, dont le solde est géré par la Caisse des Dépôts. (Le Figaro, Jorge Carasso et Danièle Guinot, 11/05)
|
|
|
|
|
|
|
La Bourse de Paris devient de plus en plus attractive dans le monde de la finance. Depuis le Brexit, la puissance de la City dans la finance européenne a diminué, ce qui a mis en lumière la place de Paris. De grandes banques américaines ont décidé d'installer leurs activités à Paris, comme Goldman Sachs qui a ouvert un nouveau siège pouvant accueillir jusqu'à 500 employés. Outre le Brexit, le soutien des pouvoirs publics a également été un facteur clé dans l'attractivité de Paris. L'allocation de 60 milliards d'euros pour l'éducation nationale en 2023 permet d'élargir et de diversifier le vivier de talents. De plus, les principales banques françaises, telles que Société Générale, BNP Paribas ou Crédit Agricole, ont des modèles universels qui couvrent tous les services financiers. (www.wansquare.com, 10/05)
|
|
|
|
|
|
|
Après l’officialisation du partenariat entre Crédit Agricole et Worldline, le groupe BPCE continue de réorganiser son activité de paiements. Il souhaite conforter sa place de leader sur le marché des paiements. Le groupe a procédé à la nomination de Frédéric Burtz en tant que directeur général de BPCE Payment Services (ex-Natixis Payment Solutions), qui gère plus de 20% des activités de processing des paiements en France. Jusqu’ici chief technology and innovation du groupe, Frédéric Burtz succède à Fabrice Denèle, qui occupait cette fonction depuis mars 2022. Frédéric Burtz aura pour mission de faire entrer BPCE Payment Services dans une nouvelle ère. Il sera notamment chargé de renforcer la lutte contre la fraude, de conduire la mise en œuvre opérationnelle du « wallet » européen EPI et de déployer l’intelligence artificielle générative au profit des banques et des caisses régionales de BPCE. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 11/05)
|
|
|
|
|
|
|
Le niveau élevé d'endettement public dans la zone euro et la hausse des taux suscitent l’inquiétude sur les marchés. Contrairement aux années 2010, la France dispose aujourd’hui d’un atout : la forte progression de sa dette détenue par des investisseurs stables qui réduisent le risque de fluctuations importantes de ses taux en cas de mouvements brutaux de marché. Concrètement, ce phénomène se mesure par l’évolution du flottant. Celui-ci a diminué de 16 points de pourcentage depuis 2014, passant de 51% à 35%, indique la Banque de France dans son étude publiée le 10 mai 2023. La montée en puissance des investisseurs stables est notamment portée par les programmes d’achat d’actifs mis en place par la Banque centrale européenne (BCE) pour lutter contre la déflation (APP) et pour soutenir l’économie pendant la pandémie (PEPP). Alors que la part des obligations assimilables du trésor (OAT) détenue par la BCE et la Banque de France était quasiment nulle en 2014, elle est passée à 22% des quelque 2 813 milliards de dette qu’enregistrait la France fin 2021. (Les Échos, Guillaume Benoit, 11/05)
|
|
|
|
|
|
|
|
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
|
|
|
|
|
|
|
Alors que le président Emmanuel Macron prévoit de dévoiler ce 11 mai son plan en faveur de l’accélération de la réindustrialisation et de se déplacer à Dunkerque le 12 mai, pour l’annonce de l’installation d’une nouvelle usine taiwanaise Prologium, la France se dote d’un fonds d’investissement pour les métaux critiques. Il s’agit d’une étape importante de la sécurisation des approvisionnements pour la transition énergétique en nickel, cobalt et lithium. Le spécialiste des infrastructures et de la tech, InfraVia, gèrera le fonds, dont l’objectif est d’atteindre plus de 2 milliards d’euros d’ici deux ans. Alimenté par l’État, les financiers et les industriels, ce fonds se concentrera principalement sur des projets en Amérique du Sud, Asie du Sud-Est, Océanie ou Afrique. (Les Échos, Anne Drif avec Etienne Goetz, 11/05)
|
|
|
|
|
|
|
Les investisseurs sont très intéressés par le développement de l'hydrogène vert, dont la demande mondiale devrait être multipliée par 7,3 en trente ans, atteignant plus de 660 millions de tonnes par an en 2050, selon l’Agence internationale de l’énergie (IEA). Néanmoins, Emmanuelle Sée, responsable des actions chez Swiss Life AM à Paris, souligne que le secteur de l’hydrogène n'est pas une solution universelle et propose d’envisager un fonds climat exposé sur les segments où l’hydrogène est une solution compétitive, comme le fonds Swiss Life Equity Climate Impact. De nombreux fonds d’investissement sur ces thèmes sont accessibles aux épargnants, tels que Mandarine Global Transition, Pictet Clean ou Energy Transition. De son côté, la société de gestion CPR AM, filiale d’Amundi, a lancé en 2022 un fonds CPR Invest Hydrogen, spécifiquement orienté sur le développement de cette énergie. (Challenges, Gilles Pouzin, 05-07/2023)
|
|
|
|
|
|
|
Dans un éditorial, Muriel Jasor, rédactrice en chef des Échos Leadership & Management, met en évidence l'importance de l'inclusion en complément de la diversité au sein d'une entreprise, compte tenu de l'évolution des mentalités. Elle souligne que se concentrer uniquement sur la diversité sans accorder d'importance à l'inclusion peut avoir des conséquences néfastes sur la réputation de l'entreprise et entraîner le départ de talents qualifiés. Selon l'enquête « Diversité et Inclusion en entreprise » réalisée par les sociétés BVA People Consulting et AFL Diversity, et publiée le 9 mai 2023, la moitié des jeunes de moins de 35 ans affirment être prêts à quitter leur emploi si leur entreprise traite un salarié différemment en raison de ses différences. Muriel Jasor propose plusieurs solutions pour promouvoir l'inclusion, notamment la mise en place d'un processus d'intégration attentif pour familiariser les nouveaux employés avec les pratiques d'inclusion en vigueur et les engagements sociétaux. (Les Échos, Muriel Jasor, 11/05)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La Commission européenne prévoit de présenter la semaine prochaine sa « stratégie sur l'investissement de détail », qui est très attendue dans le secteur financier. Cette stratégie vise à garantir une plus grande autonomie des consommateurs, à promouvoir des marchés plus équitables et à encourager la participation des investisseurs particuliers aux marchés de capitaux. Après sa présentation officielle, le projet fera l'objet de négociations au Parlement européen et au sein du Conseil de l'UE. Cependant, en raison des prochaines élections européennes, il est peu probable qu’il soit adopté pendant cette législature. (L’Agefi, 11/05)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La fédération des coopératives de fruits et légumes en France (Felcoop) a tenu son assemblée générale le 26 avril 2023 dans les locaux de Crédit Agricole à Paris à un moment où la filière traverse l'une de ses pires périodes depuis cinquante ans. La hausse des prix a poussé les Français à se tourner vers des produits importés. Le taux d'auto-approvisionnement en fruits et légumes frais est passé de 73,8 % en 2000 à 59,2 % en 2020. Lors de cette réunion, la plupart des participants ont mis en évidence les problèmes liés notamment à la compétitivité de la filière et à la réglementation. Le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a profité de cette rencontre pour détailler son plan de souveraineté alimentaire afin de gagner cinq points de souveraineté fruits et légumes dès 2030. Celui-ci a été conçu avec la participation des principales fédérations hexagonales. (L’Express, Thibault Marotte, 11-17/05)
|
|
|
|
|
|
|
En 2022, le coût de l’alimentation des bovins, cochons et volailles a atteint des sommets en raison de l’inflation alimentaire, notamment l’envolée des prix du blé, du maïs et des tourteaux. Au total, la hausse des prix a atteint 25% en moyenne pour la nourriture des animaux des fermes (+11,3% en 2021), d’après une étude du ministère de l’Agriculture. Les coûts de production des agriculteurs ont augmenté de 26% avec les engrais et l’énergie. (Les Échos, Dominique Chapuis, 11/05)
|
|
|
|
|
|
|
Limagrain, une coopérative agricole, décide de retirer Vilmorin de la Bourse de Paris. Pour y parvenir, Limagrain, actionnaire majoritaire du semencier, lance une offre publique d'achat (OPA) afin de racheter les parts manquantes. Cette décision vise à renforcer la liberté et l'indépendance du groupe. Limagrain souhaite échapper aux contraintes des marchés boursiers, retrouver une plus grande liberté stratégique et éviter les coûts liés à la cotation. L'OPA est soutenue par les agriculteurs adhérents à la coopérative. Limagrain, spécialisé dans les semences, propose de racheter les actions de Vilmorin au prix de 62,60 euros. Des emprunts auprès des partenaires bancaires de Limagrain, tels que le Crédit Agricole et la Société Générale, assureront le financement. (La Tribune Edition Quotidienne, Emilie Valès, 11/05)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
La politique conduite par le président Emmanuel Macron continue de porter ses fruits. Selon le baromètre annuel de l'attractivité publié ce 11 mai 2023 par le cabinet d'audit EY, la France est restée en 2022 le pays le plus attractif d'Europe pour les investisseurs. Il s’agit de la quatrième année consécutive. Alors que les investisseurs étrangers s’interrogent désormais sur la capacité du gouvernement à poursuivre les réformes, la France compte maintenir son attractivité. « Nous ferons tout pour consolider notre première place en accélérant la machine à produire française », a souligné le ministre de l’Économie, Bruno Le Maire. « C’est évidemment une bonne nouvelle. Et comme dans tout sport, le plus dur, ce n'est pas de devenir numéro un, c’est de le rester », a déclaré le ministre du Commerce extérieur et de l’Attractivité, Olivier Becht. (Le Figaro, Marie Visot, 11/05)
|
|
|
|
|
|
|
Dans une interview accordée à Challenges le 5 mai 2023, le président Emmanuel Macron a détaillé sa feuille de route 2023-2027 pour réindustrialiser la France. Le « mal français » s’explique en grande partie par le rapport à l’industrie, estime le chef de l’État, rappelant que lors de la désindustrialisation des pays européens entre 1980 et le début des années 2000, la France a été beaucoup plus concernée que les autres. Pour lui, la réindustrialisation favorise à la fois progrès social, transition écologique, souveraineté nationale et unité territoriale, permettant de répondre efficacement aux défis actuels du pays. « Cette stratégie a commencé », a précisé Emmanuel Macron tout en rapportant des « chiffres positifs » : 1,7 million d’emplois créés, plus de 300 nouvelles usines créées depuis 2017 et 200 depuis 2021, 158 relocalisations depuis 2017, dont 49 en 2022. Il a affirmé que les dispositifs mis en place par l’État ont permis de ralentir l’inflation, même si la hausse des prix alimentaires reste encore un réel problème. (Challenges 11-16/05)
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
|
|
|
|
|
|
|
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.
|
|
|
|
|
|
|