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Crédit Agricole Atlantique-Vendée a décidé de maintenir ses 294 distributeurs de billets malgré le fait que plus de la moitié d'entre eux ne soient pas rentables. Nicole Gourmelon, directrice générale de la banque a confirmé que la proximité avec les clients était importante pour eux, en s'appuyant sur un réseau de 235 points relais et 171 agences. En 2022, la banque a accompagné près de 52 000 projets pour un montant de cinq milliards d'euros, et même si 2023 s'annonce moins favorable, elle reste attentive aux besoins de ses clients et à leur proximité. (Ouest France, Eric de Grandmaison, 17/05)
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Les banques italiennes ont connu un excellent début d'année 2023. Au premier trimestre, les cinq principaux établissements du pays, Intesa Sanpaolo, UniCredit, Banco BPM, BPER et Banca MPS, ont enregistré des bénéfices agrégés de 4,8 milliards d'euros, soit près de trois fois qu’à la même période en 2022. Cette performance est due en grande partie à la hausse des revenus nets d'intérêts, qui ont augmenté de 56% sur un an. Les banques ont également maîtrisé leurs coûts d'exploitation. Cependant, elles s'attendent à une détérioration de la qualité des actifs à l'avenir et ont constaté une baisse des dépôts de 3%, principalement en raison de l'inflation et de l'augmentation du service de la dette. Face à cela, « les banques italiennes mènent des campagnes commerciales pour relancer des produits tels que les dépôts et les comptes à terme, qui avaient été laissés de côté ces dernières années », indique Andrea Costanzo, vice-président global FIG chez DBRS Morningstar. (L’Agefi, Stéphanie Salti, 17/05)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Face à l’émergence de nouveaux schémas de fraude fondés sur la manipulation, l'Observatoire de la Sécurité des Moyens de Paiement (OSMP), qui associe la Banque de France aux acteurs du paiement et aux consommateurs, a émis le 16 mai 2023 des recommandations pour améliorer le processus de remboursement de la fraude. Selon l’OSMP, les cas de manipulation restent compliqués à traiter, mais les banques doivent les prendre en compte et mettre en place des mesures afin de prévenir ces fraudes. L’Observatoire de la sécurité des cartes de paiement a indiqué que la plupart des cas de fraudes associés aux paiements sans contact via un téléphone mobile sont liés à la configuration de cartes bancaires volées ou usurpées sur des portefeuilles mobiles, ou « wallets ». L’authentification forte figure parmi les recommandations de l’OSMP. Celle-ci a permis de réduire de 30% l’escroquerie liée aux paiements sur Internet entre 2019 et 2022. (Les Échos (2), Rachel Cotte, 17/05 ; L’Agefi Quotidien, Alexandra Oubrier, 17/05)
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D'après les données publiées le 16 mai 2023 par la Banque de France, les enregistrements au fichier des incidents de remboursement ont retrouvé leur niveau de 2019. Au cours des quatre premiers mois de 2023, le fichier des incidents de remboursement des crédits accordés aux particuliers (FICP) a enregistré 285 147 inscriptions, affichant une augmentation de 17% par rapport à l'année précédente. Il est important de surveiller de près ces incidents de paiement, car ils peuvent être le premier signe d'une situation de surendettement. Par ailleurs, le nombre de dossiers de surendettement déposés auprès de la Banque de France a diminué de 23% au cours du premier quadrimestre de 2023 par rapport à 2019 (avec 41 022 dépôts de dossiers en 2023). Cependant, ce chiffre est en hausse de 5% sur un an. Au sein du Crédit Agricole Consumer Finance, le coût du risque sous-jacent a connu une hausse de 25,3% au cours du trimestre, atteignant 147 millions d'euros. (Les Échos, Edouard Lederer, 17/05)
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Fixé à 3% depuis le 1er février 2023, le taux du Livret A devrait être augmenté le 1er août 2023 et pourrait dépasser les 4%. Étant donné que l'inflation avoisine les 6%, le ministre de l'Économie, Bruno Le Maire, souhaite « protéger l'épargne des Français ». Les banques et la Caisse des Dépôts, qui sont les distributeurs et gestionnaires du Livret A, mettent en avant les coûts supplémentaires pour le financement de l'immobilier, en particulier le logement social. Face à cette situation délicate, le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, estime que « le taux doit tenir compte de l’intérêt des épargnants et des emprunteurs ». (Challenges, Pierre-Henri de Menthon, 17-24/05)
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Depuis quelques années, l’investissement au capital de sociétés non cotées en Bourse n’est plus réservé exclusivement aux professionnels. D’après les chiffres de France Invest, 19% des plus de 25 milliards d’euros levés en capital-investissement en 2022 ont été réalisés auprès de particuliers ou de family offices, contre 13% en 2019, « en direct ou au travers de contrats d’assurance-vie », relate Dominique Dorlipo, responsable de Goldman Sachs AM France. En 2022, 631 millions d’euros ont été levés par des particuliers via l’assurance-vie, une hausse de 56% par rapport à 2021. Certains assureurs, comme Spirica, proposent même d’y investir pour des tickets de 1 000 euros seulement. L’intégration du private equity dans l'assurance-vie présente néanmoins des inconvénients, comme le manque de liquidité ou l’apparition des fonds dits « evergreen ». (Le Figaro, Emmanuel Schafroth, 17/05)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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L’assemblée générale annuelle de BNP Paribas s’est tenue le 16 mai 2023. Des ONG et des scientifiques ont participé à la réunion et ont confronté la banque sur son soutien aux énergies fossiles. Une occasion pour le directeur général de BNP Paribas, Jean-Laurent Bonnafé, de défendre avec détermination sa politique climatique. « Nous n’avons pas attendu pour accompagner la transition. Sur les 50 milliards d’euros de financement consacré au secteur de l’énergie, le fossile représente aujourd’hui 60%, contre 90% il y a dix ans. Nous allons bien sûr accélérer afin que le bas carbone représente 80% de ces financements », a indiqué le dirigeant en insistant sur le fait que ce changement ne doit pas s’opérer trop brutalement afin d’éviter « un effondrement économique ». Jean-Laurent Bonnafé a par ailleurs précisé que les activités liées aux émissions obligataires sont menées conformément aux orientations générales de la banque en matière climatique. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 17/05)
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Une étude sur l’intégration des critères climatiques chez les fonds de capital-risque menée par le cabinet de conseil allemand Roland Berger, en partenariat avec le campus des start-up françaises Station F, montre un contraste. Si les deux tiers de ces fonds affirment réaliser des « due diligences » ESG, seulement 47% d’entre eux font des vérifications sur des critères spécifiquement climatiques, d’après une étude en ligne effectué entre mars et avril 2023 s'appuyant sur une base de données représentative du Venture français et européen. La majorité (75%) des interrogés s’attendent à un cadre réglementaire plus contraignant d’ici cinq ans. 38% estiment que cela créera des opportunités, selon la même étude. Mais les pratiques restent hétérogènes du côté des « LPs », les investisseurs auprès desquels les fonds lèvent de l’argent. 70% des sondés déplorent que l’absence de maturité des entreprises en portefeuille sur le sujet constitue le principal blocage. (Les Échos, Camille Wong, 17/05)
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Le 16 mai 2023, le ministre de l'Économie Bruno Le Maire a présenté, en Conseil des ministres, son projet de loi pour une réindustrialisation décarbonée. L’exécutif table notamment sur un nouveau crédit d’impôt qui pourra représenter entre 20 et 45% des investissements dans 4 secteurs « verts » (batteries, éolien, solaire photovoltaïque et pompes à chaleur) face à l’offensive américaine. Des subventions, qui reposeront essentiellement sur Bpifrance, sont également prévues dans le cadre du projet de loi. Bpifrance débloquera 2,3 milliards de prêts directs ou de garanties de financement pour la transition des entreprises et ces aides seront conditionnées à la mesure de leur impact carbone, mais aussi selon la taille de la société. Ce projet de loi sera discuté à partir du 19 juin au Sénat, puis mi-juillet à l'Assemblée. (Les Échos, Muryel Jacque et Anne Feitz, 17/05)
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Le 16 mai 2023, l'exécutif a présenté le plan d'épargne avenir climat, un nouveau placement destiné aux mineurs pour financer la transition écologique. Selon Bruno Le Maire, ministre de l'Économie, ce plan offrira une rémunération à long terme supérieure à celle du Livret A, une grande sécurité et des conditions fiscales très attractives, avec une exemption d'impôt et de cotisations à la sortie. Bien que le plafond des versements soit similaire à celui du Livret A, soit 22 950 euros, les similitudes s'arrêtent là. Seul le capital du plan d'épargne sera garanti et il sera bloqué jusqu'à la majorité pour financer des projets à long terme. Certains détails de ce nouveau produit restent flous, mais l'objectif de collecte est de 1 milliard d'euros par an, contre 20 milliards d'euros collectés par le Livret A au premier trimestre 2023. (Le Parisien, Maxime Gayraud, Vincent Vérier, 17/05)
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Depuis avril, le lac d'Annecy permet de chauffer 570 logements de la ville, de climatiser un hôtel, et bientôt une piscine municipale dans le quartier des Trésums, avec un système qui utilise les calories de l’eau. Ce système a été élaboré par le groupe Idex, un constructeur et exploitant d'infrastructures énergétiques locales. Il devrait, à terme, « permettre d'éviter l'émission de 2 600 tonnes de CO2 par an », souligne le groupe dans un communiqué. Le financement du projet réunit le Crédit Agricole Immobilier, à l'origine d’un programme capable d’intégrer un mode de chauffage vertueux, et le constructeur, qui a été chargé de sa mise en œuvre. (La Tribune Edition Quotidienne, 17/05)
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Dans une étude portant sur 18 000 fonds d'investissement « durables », la plateforme technologique spécialisée dans l’investissement durable Clarity AI met en évidence la nécessité urgente d'harmoniser au niveau international les réglementations encadrant ces produits. Les divergences réglementaires augmentent le risque de greenwashing et compliquent la comparaison des produits pour les investisseurs, tandis que les sociétés de gestion internationales sont également confrontées à des défis majeurs en matière de suivi et de reporting, explique la plateforme. Clarity AI aborde le cas du Royaume-Uni, où la Financial Conduct Authority (FCA) travaille actuellement sur une future réglementation qui encadre trois catégories de fonds ESG, qui diffèrent des classifications européennes existantes. (Les Échos, Caroline Mignon, 17/05)
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Goldman Sachs Bank Europe a été condamnée à une amende de 6,63 millions d’euros par la Banque centrale européenne (BCE) pour une infraction « sévère » en matière de reporting. Pendant huit trimestres consécutifs, de 2019 à 2021, l’établissement a donné à la BCE des informations erronées en sous-évaluant ses actifs pondérés des risques (RWA), faussant le calcul de ses exigences de capital et gonflant ses ratios. Si cette amende figure parmi les plus élevées infligées par la BCE depuis 2017, elle est néanmoins inférieure à celle dont a écopé en la banque d’entreprises régionale allemande Landesbank Hessen-Thüringen Girozentrale (Helaba) en janvier, d’un montant de 6,8 millions, ou encore du montant record de 11,2 millions d’euros infligé à la banque mutualiste italienne Banca Popolare di Vicenza. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 17/05)
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En France, les règles encadrant les acteurs des cryptoactifs vont se durcir. La multiplication des nouvelles règles constitue un défi pour les autorités françaises qui devront gérer une situation avec trois régimes coexistants. Pour l’instant, les prestataires de services sur actifs numériques (PSAN) doivent seulement obtenir un enregistrement simple auprès de l’Autorité des marchés financiers (AMF). Dès le 1er juillet 2023, les acteurs des cryptoactifs devront soumettre une demande pour obtenir un enregistrement renforcé. Puis, à partir de janvier 2025, soit un an et demi plus tard, ils devront respecter de nouvelles exigences prévues par le règlement européen MiCA pour bénéficier d’un agrément européen. La coexistence de ces différents régimes durera pendant un certain temps avant la disparition des premiers au profit des seconds. (Les Échos, Laurence Boisseau, 17/05)
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Au cœur de débats enflammés en France depuis des mois, les pesticides seront également au centre des discussions des sénateurs, qui examinent une proposition de loi sur la relance de la Ferme France. La fondation Heinrich Böll note que l’Hexagone est encore loin d'être sorti des pesticides dans le rapport « Atlas des pesticides », publié le 16 mai avec la Fabrique Ecologique et plusieurs associations, dont Générations Futures et le Collectif Nourrir. Ils estiment que « la France est loin d'avoir rattrapé son retard par rapport à l'objectif qu'elle s'était fixé ». Pour rappel, le pays visait en 2008 une baisse de 50% en dix ans, avant de reporter cet objectif à 2025. Une analyse coûts-bénéfices présentée dans le rapport souligne aussi que les produits coûteraient « presque deux fois plus à la société que ce qu'ils rapportent ». (Les Échos, Muryel Jacque, 17/05)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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