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Lors de l'assemblée générale de Crédit Agricole S.A., qui s’est tenue le 17 mai 2023, Philippe Brassac, directeur général du groupe et président de la Fédération bancaire française (FBF), a indiqué qu’après le sauvetage de plusieurs établissements américains et suisses ces derniers mois, des banques sont encore confrontées à de grandes difficultés. Il a souligné que cela ne pouvait pas « constituer une crise bancaire, au sens de la propagation ». Philippe Brassac a aussi rappelé que le bilan des assureurs-vie, tout comme les institutions financières, était impacté par la remontée des taux. (www.moneyvox.fr, 17/05)
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Le Crédit Agricole a surpris au premier trimestre 2023 avec un résultat net ayant plus que doublé et des revenus en hausse de 10%. Les activités telles que la banque privée, la gestion d'épargne et sa filiale Caceis ont profité de la hausse des taux d'intérêt. Les caisses régionales du Crédit Agricole et LCL ont su tirer parti du dynamisme du crédit aux entreprises et ont également attiré davantage de clients en assurances. La solidité financière du groupe, avec d'importantes réserves et une bonne liquidité, ainsi que l'amélioration de ses ratios de fonds propres rassurent quant à sa capacité de distribution aux actionnaires. (Le Revenu, Aline Fauvarque, 19-25/05)
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Le Crédit Agricole a récemment étoffé son offre Up2pay et propose trois solutions aux professionnels pour encaisser facilement leurs clients. L’une de ces solutions est une offre 100% mobile à seulement 10 euros. Cette offre permet aux professionnels d’utiliser leur smartphone Android en guise de terminal de paiement (TPE). Ils sont ensuite facturés d’une commission fixe de 1,75% à chaque paiement encaissé. (www.moneyvox.fr, Lucille Grégoire, 17/05)
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Le 17 mai 2023, UBS a fait savoir dans un document réglementaire que l'acquisition de Credit Suisse aurait un impact comptable considérable sur ses états financiers. Le groupe anticipe un gain exceptionnel de 34,8 milliards de dollars (32 milliards d'euros), ainsi que des charges légales d'environ 4 milliards de dollars et des dépréciations d'actifs de Credit Suisse s'élevant à 13 milliards. Dans cette transaction, UBS ne déboursera que 3 milliards de francs suisses (3 milliards d'euros) pour acquérir les actions de son concurrent. Il est probable que l'activité de détail en Suisse vaille bien plus que ce montant. En outre, le groupe a enregistré un bénéfice net de 7,6 millions de dollars en 2022 et de 1 milliard au premier trimestre de l’année. Selon Bloomberg, une fois que UBS intégrera ce « badwill » dans ses états financiers, il s'agira du profit trimestriel le plus élevé jamais publié par une banque. (Les Échos, Edouard Lederer, 19-20/05)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Pendant des années, les assureurs ont poussé les épargnants à placer l’argent de leur assurance vie en unités de compte. Ils ont toutefois décidé de changer de stratégie en raison de la hausse des taux d’intérêt et l’engouement des Français pour le Livret A. Désormais, les assureurs incitent les 18 millions de Français, disposant au moins d'un contrat d’assurance, à revenir vers les fonds en euros. Plusieurs assureurs ont élaboré un panel d’offres promotionnelles pour convaincre les épargnants d’adhérer à cette perspective. « Des assureurs sont prêts à collecter à 100% sur les fonds en euros ce qui était devenu impossible ces dernières années. Certains annoncent déjà des bonus de 1% à 1,5% sur la participation aux bénéfices pour 2023 et même parfois pour 2024 », a indiqué Stellane Cohen, présidente d’Altaprofits, une société de conseil en gestion de patrimoine sur Internet. Cette dernière estime que cette opération séduction sera déterminante, car « plus les épargnants mettront d’argent aujourd’hui sur les fonds euros, meilleures seront les participations aux bénéfices versées dans quelques années ». (Le Parisien, Maxime Gayraud, 19/05)
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Selon les chiffres publiés le 15 mai par l’Association française des Sociétés Financières (ASF), le crédit à la consommation a légèrement reculé, de 0,7%, au premier trimestre. Une baisse « circonscrite au secteur des prêts personnels », en diminution de 25,3% par rapport à la même période en 2022, souligne l’organisme. En volume, leur montant est passé de 3,56 milliards d’euros sur les trois premiers mois de 2022 à 2,66 milliards d'euros pour 2023. (Les Échos, Rachel Cotte, 19-20/05)
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De plus en plus de banques décident de mettre en place des programmes de cashback afin de fidéliser leurs clients. Ce service permet à ces derniers de récupérer un petit pourcentage de leurs achats lorsqu’ils utilisent leur carte de paiement en ligne ou chez un commerçant parmi une liste d’enseignes partenaires. Pour sa part, BNP Paribas a déjà attiré 300 000 clients. En revanche, d’autres établissements ont rencontré des difficultés et ont décidé de fermer leur programme de cashback. LCL CityStore, qui comptait 4 000 enseignes, a pris fin en mars 2023. « La crise sanitaire liée à la Covid-19 puis le contexte économique, du fait des conséquences du conflit en Ukraine, ont lourdement affecté ce programme. De nombreux commerçants et grandes enseignes, par souci d’économies, ont souhaité se retirer », explique LCL. (Les Échos, Marion Heilmann, 19-20/05)
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L’Association française de la gestion financière (AFG) a dévoilé fin mars le bilan de la collecte de l’épargne salariale en 2022. Celle-ci a progressé de 16% en un an. Cette dynamique résulte du déploiement de l’ensemble des dispositifs mis en place par l’État, qui concernent aujourd’hui plus de 378 000 entreprises et 12 millions de salariés, d’après l’AFG. En revanche, les encours gérés à ce titre ont reculé sous l’effet du repli des marchés financiers, passant de 167,6 milliards d’euros fin 2021 à 162,2 milliards d’euros fin 2022. Toutefois, cela ne remet pas en cause la force structurelle de l’épargne salariale. (Les Échos, Laurence Delain, 19-20/05)
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Au premier trimestre 2023, le montant des achats d’immeuble ou de programme immobilier par les investisseurs a chuté de 83% par rapport à la même période en 2022 pour s’établir à 530 millions d'euros, selon l'indicateur Immostat. Une baisse à relativiser, car le premier trimestre 2022 avait été marqué par une vente exceptionnelle de 2,4 milliards d'euros. La chute des investissements dans le secteur résidentiel au premier trimestre 2023 reste néanmoins importante, avec un recul d'environ 30%. Cette situation reflète la crise actuelle qui touche le marché immobilier. (Les Échos, Elsa Dicharry, 19-20/05)
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D’après une enquête de l’Ifop, 85% des Français souhaitent rester à leur domicile passé l’âge de la retraite. Afin d’accompagner les personnes âgées, GYLB, une jeune entreprise à mission opérant près de Caen depuis 2022, a repris un modèle conçu il y a une quinzaine d’années par le Crédit Agricole, mais qui n’a jamais été mis en œuvre. Avec ce modèle appelé Mona Logy, l’entreprise acquiert et rénove les logements des retraités pour leur permettre de rester dans leur domicile, en échange du versement d’un petit loyer. Pour une maison évaluée à 250 000 euros, la société perçoit environ 350 euros. « La valeur du bien n’est pas calculée en fonction de l’âge du propriétaire. On applique une décote minimale de l’ordre de 30% de façon à ce que le prix de portage soit égal à zéro. Ainsi, le capital restitué au senior est maximisé », explique Yoann Léonard, directeur général et co-fondateur de GYLB. Ce modèle constitue une alternative innovante au viager. (La Tribune Édition Quotidienne, Nathalie Jourdan, 18/05)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Trois participants majeurs à la Net-Zero Insurance Alliance, Munich Re, Zurich Insurance et Hannover Re, ont récemment quitté cette initiative sous l’égide des Nations Unies visant à totalement décarboner les portefeuilles d’assurance d’ici à 2050. Une situation qui suscite des doutes concernant les capacités de décarbonation du secteur. De leur côté, les membres français de l’alliance, comme AXA, qui la préside, Crédit Agricole Assurances, Matmut et Scor, ont confirmé leur participation. (L'Argus de l'assurance, Séverine Leboucher, 19/05)
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BBVA, la deuxième banque espagnole, finance les fournisseurs d'entreprises en fonction de leur score ESG (environnemental, social et de gouvernance) grâce à une solution interne. En accordant des tarifs préférentiels aux fournisseurs les plus vertueux, BBVA encourage la chaîne d'approvisionnement vers un environnement Net Zéro. La banque utilise sa propre méthodologie basée sur un questionnaire de vingt questions, évaluant les aspects environnementaux, sociaux et de gouvernance, avec un score final de 10. Les fournisseurs obtenant un score minimal de 6 sont considérés comme « verts » et ceux qui sont les plus vertueux obtiennent des réductions sur les tarifs. BBVA envisage également de fournir des services de conseil pour aider les fournisseurs à adopter des pratiques plus durables et à réaliser des comparaisons par rapport à leurs concurrents en matière d'ESG. (L’Agefi, Stéphanie Salti, 19/05)
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La France n'est pas satisfaite du compromis concernant la place du nucléaire dans la directive européenne sur les énergies renouvelables pour décarboner l'hydrogène en Europe. Pour elle, ce texte nécessite un travail supplémentaire. Pour décarboner l'hydrogène utilisé dans les usines, le texte propose de limiter la part d'hydrogène « gris » produit à partir de combustibles fossiles à 23% d'ici 2030, le reste devant être produit à partir d'énergies renouvelables et de l'énergie nucléaire. Toutefois, la clause dérogatoire pour le nucléaire doit être modifiée, selon plusieurs sources. Certains industriels français estiment également que l’électricité nucléaire et renouvelable, même combinée, ne suffiraient pas pour atteindre les objectifs de décarbonation européens. La France cherche des ajustements pour adopter le texte avant le 30 juin 2023, tout comme d'autres pays tels que la Slovaquie, la Hongrie et la Bulgarie qui s'opposent également à la directive dans sa forme actuelle. (Les Échos, Sharon Wajsbrot, Fabienne Schmitt, 19-20/05)
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La Banque Transatlantique renforce son soutien à la Fondation de la Mer en s'engageant dans un programme d'innovation maritime et en créant un prix annuel pour récompenser les projets les plus prometteurs. Ce partenariat fait suite à un accord historique à l'ONU, en mars, pour la protection de la haute mer. La fondation se concentre sur la connaissance du milieu marin, la lutte contre la pollution, la protection des espèces menacées et la sensibilisation aux enjeux maritimes, d’après sa présidente Sabine Roux de Bézieux, pour qui l'innovation est cruciale pour réduire l'impact de l'économie sur les océans, valoriser les richesses de l’océan et assurer leur régénération. La Banque Transatlantique a, quant à elle, déjà soutenu une plateforme dans ce secteur, mais elle souhaite aller plus loin en mettant en avant des personnalités engagées, explique Bruno Julien-Laferrière, président du directoire de l’établissement. (Les Échos, Martine Robert, 19-20/05)
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Les sécheresses à répétition menacent l’agriculture en Europe. Après un été 2022 dévastateur, de nombreux pays de l’Union européenne enregistrent déjà en mai 2023 une grave pénurie d’eau. La Commission européenne suit de très près la situation via l’Observatoire européen de la sécheresse (EDO). « Nous constatons déjà en ce mois de mai des anomalies substantielles en ce qui concerne l’humidité des sols et le débit des cours d’eau, particulièrement en Espagne, dans le sud du Portugal, l’Italie du Nord, mais aussi dans de grandes régions de Pologne, de Bulgarie et de la péninsule scandinave », a indiqué un porte-parole. (Les Échos, Karl De Meyer, 19-20/05)
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Le Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM) a alerté le 17 mai 2023 que les niveaux des nappes phréatiques en France étaient en baisse comparés à 2022. « 68% des nappes sont à des niveaux bas à très très bas, là où l’an dernier, ont était à 58% », a précisé son PDG par intérim, Christophe Poinssot. Le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires, Christophe Béchu, souligne que dans le Grand Sud, de nombreux territoires sont « d’ores et déjà en crise ». Selon le gouvernement, 28 départements français seraient confrontés à un risque élevé de sécheresse d’ici à la fin de l’été 2023. Pour y faire face, le « guide sécheresse » renforçant les restrictions minimales des usages de l’eau a été actualisé. Une situation qui touche particulièrement les agriculteurs. Par arrêté, l’utilisation des volumes d’eau à usage agricole va être en effet réduite de 25% à 50%. (Les Échos, Muryel Jacque et Dominique Chapuis, 19-20/05)
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L’agriculture bio traverse, depuis deux ans, une crise sans précédent, engendrée par une baisse soudaine des ventes. Cette crise devrait s’aggraver en 2023. Lors d’un déplacement dans une exploitation laitière de l’Oise le 17 mai 2023, le ministre de l’Agriculture Marc Fesneau a présenté un plan de soutien avec un montant d’aides d’urgence de 60 millions d’euros. Il a évoqué une enveloppe globale de 200 millions d’euros. Cette somme comprend notamment les 10 millions d’euros d’aide octroyés par la Première ministre Élisabeth Borne, lors de sa visite au Salon de l’agriculture à Paris, fin février 2023. Marc Fesneau ambitionne en outre d’appliquer au sein des établissements publics la loi EGalim, d’ici fin 2023. Elle impose une obligation de 50% de produits sous signe de qualité, dont 20% de bio dans la restauration collective. (Le Monde, Laurence Girard, 18-19/05)
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La Banque centrale européenne (BCE) a relevé ses taux directeurs à sept reprises depuis juillet 2022. Ce resserrement monétaire pourrait produire ses effets sur l’économie française à partir du second semestre 2023. « Le point culminant dépendra du moment où la BCE arrêtera ses hausses », explique le directeur du pôle conjoncture et perspectives de Rexecode Charles-Henri Colombier, qui s’attend à ce que cela se produise « à cheval entre le deuxième semestre 2023 et le premier semestre 2024 ». Directement impacté par le durcissement de la politique monétaire, le secteur de l’immobilier a connu un ralentissement. Les taux des prêts à l’habitat sont passés en moyenne de 1,12% en janvier 2022 à 2,56% en mars 2023. Ils continuent d’augmenter et pourraient atteindre rapidement 4% en moyenne. Cette situation pourrait également impacter les entreprises qui « pour l’instant, réagissent timidement à la situation, car elles sont dans une situation financière favorable », anticipe Charles-Henri Colombier. (Les Échos, Nathalie Silbert, 19-20/05)
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Le marché de l’emploi fait preuve de résilience malgré une croissance faible et la forte inflation. D’après les chiffres publiés par l’Insee le 17 mai 2023, le nombre de chômeurs au sens du Bureau international du travail (BIT) a légèrement diminué au premier trimestre par rapport aux trois mois précédents (7 000). Le taux de chômage s’est établi à 7,1% de la population active. Néanmoins, les effets du resserrement monétaire risquent de peser de manière croissante sur l’activité économique pour les prochains mois. L’OFCE estime que la France n’échappera pas à une hausse du chômage et table sur un taux de 7,4% en fin d’année, avec 46 000 destructions d’emplois au deuxième semestre, après 27 000 créations au premier. La Banque de France s’attend aussi sur une remontée à 7,7% au dernier trimestre 2023, puis à 8,3% fin 2024, dans ses prévisions. (Les Échos, Leïla de Comarmond et N.S., 19-20/05)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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