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Dans un entretien accordé au site www.agefi.fr, Arnaud Llinas, responsable de la ligne métier ETF, Indexing et Smart Beta d’Amundi, s’exprime sur l’évolution de l’activité ETF du gestionnaire depuis début 2023. « 80% de notre collecte du premier trimestre s'est fait sur les ETF ESG, contre 30% pour le marché dans son ensemble », précise-t-il. (www.agefi.fr, Arnaud Llinas, 22/05)
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À l’issue de l’assemblée générale annuelle de Société Générale qui se tient ce 23 mai 2023, Slawomir Krupa, jusqu’alors directeur général adjoint chargé des activités de financement et d'investissement du groupe, remplacera Frédéric Oudéa en tant que directeur général. Slawomir Krupa doit résoudre le principal problème de la banque : une sous-valorisation flagrante par rapport à ses grands concurrents, avec une chute de la capitalisation du groupe de 43% en cinq ans, comparée à une diminution de seulement 8% pour Crédit Agricole et 6% pour BNP Paribas. Avant d’établir sa feuille de route, dont les détails seront dévoilés en septembre 2023, Slawomir Krupa devra poursuivre les efforts de diversification entrepris par Frédéric Oudéa et gérer le développement des nouvelles activités, tout en respectant les objectifs financiers annoncés. Par la suite, il devra repartir à l’offensive. À court terme, Slawomir Krupa devra surtout prendre des mesures pour assurer les actionnaires de la banque, étant donné que la performance de l'action Société Générale est inférieure de 24 points à celle de Crédit Agricole S.A. et de 48 points par rapport à celle de BNP Paribas. (Le Monde, Marc Angrand, 23/05 ; L’Agefi, Aurélie Abadie, 23/05 ; Les Échos, 23/05)
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Dans un entretien accordé à Option Finance, le président de Crédit Mutuel Alliance Fédérale Nicolas Théry note que les banques françaises ont bien résisté aux différentes crises. Ces dernières années, « la solidité financière du secteur a globalement été renforcée avec le durcissement des contraintes réglementaires, mais aussi avec l’excellente performance des établissements », souligne-t-il. Nicolas Théry indique que dans le secteur bancaire, chaque innovation « peut instantanément être copiée », ce qui peut être bénéfique pour la collectivité. « Quand nous avons pris, par exemple, l’initiative de couvrir les pertes d’exploitation de nos clients en pleine période de la Covid-19, le Crédit Agricole a annoncé qu’il ferait autant le jour même. C’est une émulation au bénéfice du bien commun », poursuit Nicolas Théry. (Option Finance, Valérie Nau, 22/05)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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D’après les chiffres de l’Insee, l’inflation reste à un niveau élevé en France, à 5,9% sur un an en avril. Les Français sont de plus en plus contraints de composer avec un budget serré. Selon les chiffres de l'Association française des Sociétés Financières (ASF), ils ont davantage eu recours au crédit à la consommation en 2022, avec une hausse de 7,7%, en dépit d’un ralentissement de la production enregistré en fin d’année. L’étude souligne qu’actuellement, le crédit à la consommation serait plus utilisé pour passer les moments difficiles qu'à mener un projet à terme. (Le Parisien, Maxime Gayraud, 23/05)
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Contrairement aux groupes de gestion américains qui réussissent en Europe, les sociétés de gestion européennes éprouvent des difficultés à s'établir aux États-Unis. Amundi, qui est le leader européen de la gestion d'actifs avec 1 934 milliards d'euros sous gestion, n’y gère actuellement que 100 milliards de dollars en actions, obligations et actifs diversifiés. Cette situation est principalement due aux multiples contraintes réglementaires et fiscales qui encadrent le marché américain. Néanmoins, les gestionnaires européens cherchent des moyens de contourner ces obstacles en se tournant vers la sous-délégation de gestion. En optant pour cette stratégie, adoptée avec succès par les gestionnaires britanniques, les sociétés européennes sont en mesure de gérer des fonds américains sans devoir assumer les tâches liées à l'administration et à la distribution des capitaux. Grâce à la sous-délégation de gestion, le groupe britannique Schroders parvient à gérer efficacement un portefeuille de 95 milliards de dollars aux États-Unis, et compte pour cela sur une équipe de 350 employés. Amundi mise également sur cette méthode. (Les Échos, Caroline Mignon, 23/05 ; Les Échos, C.M., 23/05)
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Société Générale a annoncé le 22 mai 2023 la finalisation de l'acquisition de LeasePlan, spécialiste néerlandais du leasing automobile, pour un montant de 4,8 milliards d'euros. Il s’agit de la plus grosse transaction jamais réalisée par la banque. Lors d'une assemblée générale extraordinaire, les actionnaires de sa filiale ALD ont donné leur approbation pour ce rachat, annoncé le 6 janvier 2022 suite à la récente cession de six filiales européennes à Crédit Agricole. L'entrée de Frédéric Oudéa, futur ex-directeur général de Société Générale, au conseil d'administration a également été validée lors de cette assemblée générale. Le nouveau groupe entend capitaliser sur sa taille afin de poursuivre son développement, avec un objectif de croissance annuelle de la flotte automobile de 6%. Le montant des synergies a augmenté de 60 millions d'euros par rapport à l'annonce du rachat en 2022 avec 440 millions d'euros au total en 2025. La création de ce nouveau géant du leasing automobile permet à Société Générale de poursuivre sa transformation en ajoutant un troisième pilier à ses activités traditionnelles de banque de détail et d'assurance, et de banque de financement et d'investissement. La banque, qui détiendra une participation de 52,6% dans cette nouvelle entité, s'est engagée à conserver ces titres pendant quarante mois. (Les Échos, Romain Gueugneau, 23/05)
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Depuis plusieurs années, les professionnels de l’immobilier ont averti de la précarité du marché du logement. La hausse des taux d’intérêt a entraîné une crise dans l’ensemble du secteur. En réalité, d’autres raisons structurelles qui existent depuis longtemps ont contribué au bouleversement du marché. La baisse des ventes est manifeste. D’après les chiffres de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI), les ventes de logements collectifs neufs ont diminué de 25% en 2022. La politique publique est également devenue de plus en plus défavorable au secteur en raison de la vision budgétaire du logement. La suppression de la taxe d’habitation, qui constituait la principale ressource des communes, entraine un recul des constructions nouvelles. (Le Figaro, Emmanuel Egloff, 23/05)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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La Première ministre Élisabeth Borne a présenté le 22 mai 2023 le plan du gouvernement pour décarboner la France d’ici à 2030. C’est « un projet très collectif, chaque ministère a apporté sa contribution, de même que les collectivités locales et les filières industrielles », a expliqué Matignon. Le plan est constitué par une longue liste de « leviers » concrets plus ou moins détaillés, susceptibles d’aboutir à une réduction des gaz à effet de serre « domestiques » de la France à 270 millions de tonnes équivalent CO2 en 2030, soit 138 millions de tonnes de moins qu’en 2022. Les mesures envisagées s’adressent aux ménages, aux entreprises et aux collectivités territoriales. Elles concernent également tous les secteurs. L’essentiel de l’effort sera fourni par les transports, 25% et 20% seront respectivement issus du bâtiment et de l’industrie, et 9% viendraient de l’agriculture. Toutefois, « il n’y a pas aujourd’hui de plan de financement associé sur la table. Car tout dépendra des leviers qu’on active », a précisé Matignon. (Les Échos, Anne Feitz, 23/05)
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Dans son rapport intitulé « Les incidences économiques de l'action pour le climat », publié le 22 mai 2023, Jean Pisani-Ferry, professeur à Sciences Po et membre des think tanks Bruegel et Peterson Institute, appelle à financer plus équitablement les changements liés au réchauffement climatique. « II va nous falloir faire en dix ans ce que nous avons eu de la peine à faire en trente ans. L’accélération est brutale », souligne l’économiste. Selon le rapport, le coût faramineux de l'adaptation aux objectifs environnementaux pèsera de 250 à 300 milliards d’euros de dette en plus, en cumulé, en 2030, et jusqu’à 34 milliards d’investissement public supplémentaire par an à cet horizon. Pour financer ces montants, Jean Pisani-Ferry appelle à « programmer l’investissement climat sur trois décennies », plaide pour un recours massif à l'endettement et préconise de mettre en place un « impôt exceptionnel et temporaire » sur le patrimoine financier des 10% de Français les plus aisés, à hauteur de 5 milliards d’euros par an. (Le Monde, Audrey Tonnelier, 23/05 ; Les Échos, Isabelle Couet, 23/05)
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Kate Raworth, diplômée en économie et chercheuse en environnement à l’université d’Oxford, a réalisé l’ouvrage intitulé « La Théorie du Donut, l’économie de demain en sept principes », paru en 2017. Dans une analyse portant sur cette théorie économique, Les Échos expliquent qu’iI s'agit de satisfaire les besoins humains en respectant les limites planétaires. L’idée est de trouver une symbiose entre nos besoins en tant qu’individus au sein d’une société et l’environnement, indique le média. Par ailleurs, des villes comme Amsterdam, Bruxelles, Berlin ou Cambridge ont commencé à appliquer, à plus ou moins grande échelle, la théorie du donut. (Les Échos, Florent Vairet, 23/05)
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TotalEnergies a annoncé que le groupe avait reçu l’accord des autorités espagnoles pour la construction de pas moins de 48 fermes solaires, d’une capacité globale estimée à 3 gigawatts. L’annonce intervient alors que le groupe tiendra à Paris son assemblée générale le 26 mai, un moment durant lequel certaines organisations non gouvernementales font part de leur mécontentement concernant la stratégie de l’entreprise, encore largement impliquée dans le pétrole et le gaz naturel. Le projet espagnol permet à TotalEnergies de mettre l’accent sur les énergies renouvelables, qui représente une part croissante de son activité. (Le Figaro, Elsa Bembaron, 23/05)
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En Ukraine, la compagnie privée DTEK a inauguré le 18 mai son champ de 19 turbines qui vient d’être raccordé au réseau électrique. L’évènement a compté la présence des autorités locales et des députés venus de Kiev. « Personne ne pensait qu’il serait possible de construire cette ferme éolienne en pleine guerre, c’est du jamais-vu », a indiqué Maxim Timchenko, PDG de DTEK. L’entreprise affirme que ces turbines, avec une capacité de 6 mégawatts (MW) chacune, peuvent alimenter en électricité 200 000 foyers. (Le Figaro, Fabrice Nodé-Langlois, 23/05)
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Des cadres de Credit Suisse veulent porter plainte contre l’Autorité fédérale de surveillance des marchés financiers (FINMA), après que des investisseurs ont effectué une démarche similaire. Le régulateur est mis en cause pour sa décision, très critiquée, d’annuler la dette subordonnée de la banque lors de son rachat par UBS en mars. Celle-ci aurait fait perdre 400 millions de dollars de bonus à des milliers de cadre. (Les Échos, Marion Heilmann, 23/05)
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La Cour des comptes souligne dans un rapport la nécessité pour la France d'opérer « une réduction importante de son cheptel bovin ». La juridiction financière estime que sans cette mesure, l’Hexagone ne pourra pas respecter les engagements pris en matière de réduction de méthane dans l’accord international « Global Methane pledge », lors de la COP26 en 2021, afin de limiter le réchauffement climatique. La Cour des comptes rappelle que l’élevage bovin « est responsable de 11,8% des émissions de CO2, comparables à celles des bâtiments résidentiels du pays ». Il s’agit aussi de l’activité agricole la plus subventionnée en France avec un total de 4,3 milliards d’euros par an, soit la moitié des subsides européens. Avec cet investissement, le pays a pu se maintenir au rang de premier producteur de viande bovine en Europe et dégager un excédent commercial de 955 millions d’euros. (Les Échos, Marie-JoséeCougard, 23/05)
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L'Institut national de recherche en agriculture, alimentation et environnement (Inrae) a élaboré une étude présentant trois scénarios envisageables pour permettre à l'Union européenne (UE) de se passer des pesticides chimiques d'ici à 2050. Ces scénarios, nommés respectivement « Marché global », « Microbiomes sains » et « Paysages emboîtés », se fondent sur des hypothèses variées concernant les pratiques agricoles, les régimes alimentaires, l'organisation du marché agroalimentaire et l'aménagement du territoire. Toutefois, l'Inrae met en évidence un élément constant : pour que cette transition soit un succès, une meilleure coordination des politiques agricoles au sein de l'UE sera nécessaire. L’organisme insiste également sur la nécessité de s'engager dès maintenant dans un travail anticipatif, étant donné qu'il existe encore des insuffisances dans les connaissances actuelles qui permettraient de faciliter la transition, et la prise en compte des conséquences du réchauffement climatique. (Les Échos, Paul Turban, 23/05)
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Le sommet Choose France, qui s’est tenu mi-mai 2023 à Versailles, a enregistré un record de 13 milliards d’euros de promesses d’investissements, principalement dans les secteurs de la réindustrialisation verte. Cependant, la concrétisation de ces investissements est freinée par le manque de clarté autour de la future régulation des prix de vente de l’électricité nucléaire. Jusqu’à présent, le prix de l’électricité en France après 2025, après l’arrêt du mécanisme qui régule les prix de vente du nucléaire, demeure inconnu. C’est pourtant une question cruciale nécessitant une action très rapide des pouvoirs publics, a indiqué Philippe Darmayan, ancien président d’ArcelorMittal France. (Les Échos, Sharon Wajsbrot, 23/05)
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Dans son rapport sur les emprunts souverains publié le 22 mai 2023, l'OCDE indique que les conditions de financement favorables pour les pays de l'organisation touchent à leur fin. Selon le rapport, les coûts d'emprunt ont doublé depuis 2021 et les gouvernements ont emprunté massivement pendant la pandémie, dépassant les déficits budgétaires d’un montant record de 1 600 milliards de dollars. Une baisse des émissions brutes a été enregistrée en 2021 et 2022, mais l’OCDE anticipe une hausse du montant en 2023. Par ailleurs, les gestionnaires de la dette publique ont allongé les échéances de leurs emprunts pour minimiser les risques de financement. Malgré cela, près de la moitié des dettes devront être remboursées ou renégociées avec des taux d'intérêt plus élevés dans les trois prochaines années. Les contraintes budgétaires seront donc plus fortes et certains États devront consacrer une part plus importante de leur budget pour assurer le service de leur dette. (Les Échos, Richard Hiault, 23/05)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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