["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHÈSE DU 24/05/2023
VIE DU GROUPE
 
Odet Triquet et Nathalie Mourlon, respectivement président du Crédit Agricole de la Touraine et du Poitou, et nouvelle directrice générale de la caisse régionale, ont récemment présenté le rapport de Responsabilité sociétale et environnementale (RSE) 2022. Ce nouveau projet d’entreprise, dévoilé aux salariés en juin 2022, a rencontré un franc succès. « Avec 17 896 sociétaires de plus en 2022, ce sont près de 69% de nos 533 000 clients qui sont détenteurs de parts sociales dans notre caisse », ont indiqué les dirigeants. Grâce à son modèle de proximité, Crédit Agricole est le premier choix des particuliers et des acteurs du territoire. En 2022, la caisse régionale a injecté 1 235 milliards d’euros pour le financement de plus de 8 800 projets habitat. Un investissement positionnant Crédit Agricole comme premier financeur immobilier sur les deux départements. (La Nouvelle République, Delphine Léger, 24/05)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
À l’issue de l’assemblée générale des actionnaires de Société Générale, le 23 mai 2023, Slawomir Krupa, ancien directeur général adjoint en charge des activités de banque d’investissement, a pris ses fonctions à la tête de la banque. Il succède à l’ancien directeur général, Frédéric Oudéa. Slawomir Krupa doit faire face à plusieurs défis dans un environnement incertain. Le redressement de la profitabilité de la banque et de son cours de Bourse qui recule de 15% en dix ans constitue une priorité. La banque est valorisée à 30% de son actif net alors que la moyenne européenne est de 70%. Contrairement à Crédit Agricole S.A. et à BNP Paribas, Société Générale n’a jamais réussi à démontrer sa capacité à générer régulièrement et durablement du profit. Sa fragilité constitue un danger pour la banque en cas de perturbations importantes sur les marchés. Slawomir Krupa doit dévoiler son plan stratégique en septembre 2023. (La Tribune Édition Quotidienne, Eric Benhamou, 24/05)
 
 
La Banque centrale européenne (BCE), qui célèbre ses 25 ans d’existence ce 24 mai 2023, est confrontée à une flambée historique de l’inflation. « Est-ce que la BCE est allée trop loin pour financer les déficits d’États qui n’étaient pas soutenables ? L’histoire le dira. Si les taux restent longtemps élevés avec de hauts niveaux de dettes, c’est un sujet qui va se poser », estime Bastien Drut, stratégiste chez CPR Asset Management. Lors de ses prochaines réunions, le Conseil des gouverneurs tranchera sur d'éventuelles hausses des taux. Les banquiers centraux devraient, quant à eux, confirmer la fin complète des réinvestissements du principal programme d’achats d’obligations. D’ailleurs, le secteur bancaire est plutôt confiant avec la supervision de la BCE dans la zone euro. « Les banques françaises sont très solides du fait de la régulation », assurait fin mars 2023 Philippe Brassac, directeur général de Crédit Agricole S.A. et président de la Fédération bancaire française (FBF). « Nos équipes de Francfort ainsi que leurs collègues des vingt banques centrales nationales de l’union monétaire œuvrent sans relâche à l’accomplissement de notre mandat de maintien de la stabilité des prix », assure Christine Lagarde, présidente de la BCE, dans une tribune publiée par Les Échos. (Le Figaro, Florentin Collomp, 22/05 ; Le Monde, Éric Albert, 24/05 ; Les Échos, Guillaume Benoit, 24/05 ; Les Échos, Edouard Lederer, 24/05 ; Les Échos, Christine Lagarde, 24/05)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
La collecte du Livret A commence à revenir à la normale après avoir été favorisée par le relèvement de son taux à 3% en février. Le placement préféré des Français a collecté 2,33 milliards d’euros en avril, d’après les chiffres de la Caisse des Dépôts publiés le 23 mai. « L’effet taux s’estompe. Cette normalisation était prévisible compte tenu des montants collectés ces derniers mois », commente Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’Epargne. La collecte pourrait de nouveau rebondir dans le cas où le taux du Livret A serait relevé au 1er août. Cette mesure représenterait néanmoins un coût élevé pour les banques et pour le financement du logement social, auquel contribuent les fonds du Livret A. (Les Échos, M. H., 24/05)
 
 
Revolut ambitionne de concurrencer les banques en ligne comme Boursorama et les banques traditionnelles avec l’objectif d’atteindre les 100 millions de clients en 2025. Pour ce faire, la néobanque britannique, qui a lancé son offre de compte joint en avril, prévoit d’étendre sa gamme et il offrira en France, à partir compter du 30 mai, du crédit à la consommation à ses clients pour des prêts de 1 000 à 50 000 euros sur une durée pouvant aller jusqu’à quatre-vingt-quatre mois. Présent dans une trentaine de pays, l’établissement affirme déjà servir 28 millions de clients en Europe. (Les Échos, Marion Heilmann, 24/05)
 
 
Actuellement, les domaines de la banque et de l'assurance sont confrontés à un manque de professionnels qualifiés en Common Business-Oriented Language (Cobol). Cette pénurie est due au désintérêt des jeunes informaticiens pour ce langage de programmation, malgré son importance cruciale pour les systèmes informatiques des institutions financières. Face à cette situation, les entreprises sont parfois tentées de substituer les logiciels écrits en Cobol par des programmes utilisant des langages plus récents. Cependant, ces migrations de systèmes entraînent des coûts importants, souvent de plusieurs dizaines de millions d'euros, tandis que les résultats obtenus restent incertains. (Le Monde, Pierre-Loeiz Thomas, 24/05)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
Le Conseil des gouverneurs de la Banque centrale européenne (BCE) a annoncé une nouvelle hausse de taux et a fait part de son intention de mettre fin aux réinvestissements des remboursements mensuels au titre des programmes d’achat d’actifs (APP) réguliers « à compter de juillet », lors de son comité de politique monétaire du 4 mai. Ces réinvestissements avaient déjà été réduits à un montant maximum de 15 milliards d’euros par mois depuis le 1er mars jusqu’à fin juin, mais l’APP était devenu, cette année, le principal outil de l’établissement pour « verdir » son bilan, avec 25 à 30 milliards de remboursements à réinvestir chaque mois. Sa présidente, Christine Lagarde, a indiqué que ses équipes se penchaient sur les réponses qui permettraient de poursuivre cette action, même en arrêtant les achats réguliers de titres publics (PSPP) ou privés (ABSPP, CBPP3, CSPP). (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 24/05)
 
 
Afin de poursuivre le développement de ses différentes activités, la start-up Gandee a réalisé une levée de fonds de 500 000 euros auprès de business angels et de deux fonds d’investissement. Ce tour de table doit permettre à la jeune pousse accélérée par Allianz Riviera à Nice et le Village By CA de Sophia Antipolis de renforcer et déployer sa solution « Solidarité-as-a-Service » et de promouvoir une « RSE augmentée ». Lancée en 2019, Gandee cherche à aller plus loin dans sa démarche et se pose en accompagnateur des PME dans leur dynamique solidaire et leur politique RSE. (La Tribune Edition Quotidienne, Gaëlle Cloarec, 24/05)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
Le projet de loi sur le partage de la valeur au sein des entreprises doit être présenté en Conseil des ministres ce 24 mai. Le texte reprend de façon fidèle l’accord national interprofessionnel (Ani) signé en février 2023 par les organisations syndicales et patronales. Il prévoit des nouveautés auxquelles les salariés pourraient profiter à compter de 2025. Parmi les 15 articles qui composent le projet de loi, l’extension des dispositifs d’épargne salariale obligatoires aux PME constitue une mesure phare. L’article clé portant sur « l’augmentation exceptionnelle des bénéfices » a déjà fait l’objet d’une saisine rectificative, après avoir été épinglé par le Conseil d’État, selon les informations recueillies par Les Échos. Cet article prévoit la négociation d’un dispositif de partage ad hoc, en cas de superprofits. Le gouvernement a proposé de renvoyer la définition des superprofits à une négociation d’entreprise, mais pas uniquement à l’employeur, comme précisé dans le texte originel. Le projet de loi sera examiné en séance publique au Parlement la semaine du 26 juin 2023. (Les Échos, Conjoncture économique, 24/05 ; Le Parisien, Aurélie Lebelle et Charlotte Robinet, 24/05)
 
 
Alors que les Français donnent chaque année 5 milliards d'euros au monde associatif, leurs dons n'ont augmenté que de 1% en 2022, soit la plus faible hausse en dix ans, selon le baromètre 2022 de France Générosités. Cela est en grande partie dû à l'inflation qui affecte les budgets, estime Nadège Rodrigues, directrice des études de ce syndicat. Ces dernières années, les dons d'une valeur de dizaines d'euros ont particulièrement diminué. Néanmoins, la générosité des ménages aisés a permis de compenser cette baisse. « Depuis qu’en 2020, il est possible de déduire de ses impôts 75% des sommes que l’on verse avec un plafond de 1 000 euros contre 537 euros auparavant, on a beaucoup plus de dons à 1 000 euros », note Laurence Champier, directrice de la Fédération Française des Banques Alimentaires. Cependant, la préoccupation grandit quant à l'avenir de la collecte de fonds, car la plupart des donateurs sont plus âgés. (Le Parisien, Aline Gérard, 24/05)
 
 
Le marché du travail européen a montré une dynamique positive au premier trimestre 2023, avec une augmentation de l'emploi de 0,6% dans la zone euro. Le taux de chômage a également diminué de manière significative, s'établissant à 6,5% en mars (6% dans l'ensemble de l'UE), soit le niveau le plus bas depuis que cet indicateur est mesuré. Cette performance surprenante s'explique par la création continue d'emplois, malgré une croissance économique globalement faible. Les facteurs démographiques, tels que la diminution de la population en âge de travailler, ont également contribué à la baisse du chômage, estime Sandrine Levasseur, économiste à l'Observatoire français des conjonctures économiques. Les entreprises, confrontées à une guerre des talents et à une forte concurrence sur le marché de l'emploi, ont aussi privilégié la rétention de main-d'œuvre plutôt que les licenciements. (Les Échos, Marine Bourrier, 24/05)
 
 
Retrouvez la synthèse du 23/05/2023 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20230523/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
Document réalisé avec l'autorisation du CFC.
Il est interdit de diffuser ou redistribuer, sous quelque forme que ce soit, tout ou partie de ce document.