["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHÈSE DU 25/05/2023
VIE DU GROUPE
 
Mondo Economico a interviewé Giampiero Maioli, à la tête de Crédit Agricole Italia. Qualifié de « l'un des dirigeants les plus réputés dans le domaine du crédit » par l'article, il revient sur les succès de Crédit Agricole Italia et fait le point sur les opérations en cours, notamment l'accord avec FCA Bank et la création de CA Auto Bank dans le domaine du crédit automobile. (Mondo Economico, Pier Paolo Luciano, 24/05/2023)
 
 
Dans une tribune publiée par L'Agefi Alpha, Didier Borowski, responsable global views d'Amundi Institute, s’intéresse à la nouvelle proposition de pacte de stabilité et de croissance (PSC) présentée par la Commission européenne le 26 avril et examinée par les ministres des Finances de la zone euro le 28 avril. Il revient également sur la réforme du Mécanisme européen de stabilité (MES) qui bute depuis près de deux ans et demi sur la seule ratification du Parlement italien. (L'Agefi Alpha, Didier Borowski, 05/2023)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Les banques européennes auront à débourser moins d'argent pour contribuer au fonds de résolution unique (FRU), ce qui a soutenu leurs résultats au premier trimestre 2023. Le FRU, un fonds de secours pour les banques, devrait atteindre 77 milliards d'euros à la fin de cette année. Cette réduction des coûts s'explique en partie par la diminution de la cible finale du FRU, qui doit représenter 1% des dépôts bancaires dits « garantis ». Les dépôts se sont également tassés avec la hausse des taux d'intérêt, engagée au printemps 2022. Une décision technique des autorités européennes a aussi joué un rôle considérable dans l’allégement de la note à laquelle les banques doivent s’acquitter. (Les Échos, Edouard Lederer, 25/05)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Le marché européen des exchange-traded funds (ETF) suscite beaucoup d'intérêt malgré sa saturation apparente. De nouveaux acteurs, comme Axa IM, KraneShares ou Circa5000, continuent d'entrer sur le marché, défiant des gestionnaires bien établis. Pourtant, se faire une place dans cette industrie est « un véritable défi », d'après Monika Calay, directrice de la recherche en stratégie passives pour l’Europe chez Morningstar UK. Selon elle, rivaliser avec d'importants acteurs de la gestion passive, tels qu'iShares ou Amundi, contraint à deux stratégies : « offrir une exposition à une classe d'actifs ou à un thème qui n'est pas encore proposé, et/ou commercialiser des produits aux sous-jacents déjà présents sur le marché, mais à un coût nettement plus bas ». Par ailleurs, les nouveaux entrants cherchent à attirer de nouveaux clients, en particulier les jeunes investisseurs, en capitalisant sur la digitalisation de l'épargne. Les acteurs historiques doivent riposter en développant des offres durables et en ciblant la clientèle de particuliers avec de nouveaux thèmes d'investissement. (L’Agefi Alpha, Valérie Riochet, 05/2023)
 
 
Dans une interview accordée à L’Argus de l’assurance, Julien Fillaud, président du Groupement des comparateurs en assurance et banque (GCAB), présente les résultats de leur premier baromètre sur la comparaison des assurances auto de l’association professionnelle. « II en ressort une surreprésentation des moins de 35 ans » parmi les utilisateurs des comparateurs, indique le président. Julien Fillaud souligne que ces utilisateurs mènent aujourd'hui des recherches approfondies pour trouver le contrat idéal au meilleur prix et ne se contentent plus de la première offre qui leur est présentée. Il note également une hausse du nombre d’assureurs référencés auprès des comparateurs, soulignant que ces derniers sont désormais « considérés comme une opportunité, un acteur complémentaire dans l’écosystème » du fait de leurs « efforts en matière de qualité de services ». (L’Argus de l’assurance, Caroline Dupuy, 26/05)
 
 
La banque italienne Mediobanca a annoncé le 24 mai un plan stratégique visant à renforcer sa présence dans la gestion de patrimoine et la banque d'affaires. Avec pour objectif un rendement des fonds propres de 15% d'ici 2026, la banque souhaite profiter des opportunités de croissance dans un contexte économique difficile. Elle prévoit de renforcer ses équipes commerciales dans la gestion de patrimoine, en ciblant à la fois les clients fortunés et les clients de taille intermédiaire. Mediobanca envisage également de poursuivre des acquisitions dans le domaine des fusions et acquisitions (M&A), comme en témoigne l'achat annoncé récemment de la boutique de conseil Arma Partners. Dans l'ensemble, la banque vise à réduire le capital alloué à la banque d'investissement et à privilégier les actionnaires en distribuant 3,7 milliards d'euros sur la période 2024-2026. (Les Échos, Thibaut Madelin, 25/05)
 
 
AXA Venture Partners (AVP), un fonds de capital-risque lié à la compagnie d'assurance française AXA, a annoncé le 24 mai le lancement d'un important véhicule d'investissement dédié aux start-up les plus matures. Malgré la période difficile pour le financement des start-up, AVP espère réunir 1,5 milliard d'euros, avec l'aide de sa société mère qui investira 750 millions d'euros. AVP prévoit d'investir des tickets conséquents, dont certains pourraient atteindre 150 millions d'euros, dans une douzaine d'opérations visant des start-up du logiciel, des services financiers, de la santé numérique et des plateformes de marché grand public. (Le Figaro, L.M., 25/05)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
Capital présente un classement des entreprises championnes de la diversité dans différents secteurs en 2023. Dans l’assurance et l’assistance, Crédit Agricole Assurances figure au 16e rang tandis que dans l’immobilier, Crédit Agricole Immobilier occupe la 4e place. Dans le secteur de la banque et des services financiers, Amundi occupe la 2e place tandis que Crédit Agricole se situe à la 5e place. Crédit Agricole Consumer France figure à la 7e place et LCL à la 11e place. (Capital, 06/2023)
 
 
Les entreprises cotées en Bourse accordent de plus en plus d'importance aux questions climatiques pendant leurs assemblées générales (AG), lors desquelles elles examinent les résolutions proposées par les actionnaires. Les AG du groupe TotalEnergies et de l'enseigne Carrefour, prévues pour le 26 mai 2023, aborderont des résolutions relatives aux objectifs d'émissions indirectes alignés sur l'accord de Paris sur le climat. Malgré ses engagements en matière de climat, TotalEnergies fait face à une pression croissante de la part des investisseurs en raison de l'inadéquation de ses plans avec l'agenda 2030 défini par l'accord, explique Tarek Bouhouch, responsable de la recherche et de l'engagement en France pour le collectif Follow This. La pression s'accroît également sur les banques qui éprouvent des difficultés à trouver des projets pour verdir leur portefeuille. « Ce ne sont pas les financements qui manquent, mais les projets viables, ce n’est pas la finance qui traîne les pieds », a souligné Philippe Brassac, directeur général du Crédit Agricole, lors de l’assemblée générale de la banque verte. (L’Opinion, Irène Inchauspé, Muriel Motte, 25/05, L’Agefi, Johann Corric, 25/05)
 
 
Le cabinet Heidrick & Struggle, l’un des cinq leaders mondiaux du conseil en leadership et en recherche de dirigeants et administrateurs, dresse le profil des 497 administrateurs nommés en 2022 dans 13 pays européens avec la septième édition de l’étude « Board Monitor Europe ». Selon l’étude, seuls 42 mandats ont été renouvelés dans l’Hexagone au sein des sociétés du CAC 40, contre 53 en 2021. En France comme en Europe, une plus grande proportion de femmes a été observée après une année 2021 marquée par un recul de la mixité au sein des conseils d’administration. Les nominations d’administratrices ont été majoritaires en France, avec 52% des sièges (49% sur l’ensemble du panel européen avec une hausse de 6 points) contre 43% en 2021. Mais si la mixité a progressé, la représentation d’autres diversités dans les boards affiche néanmoins un retard. La part des administrateurs étrangers, à 33% au sein du CAC 40, ne gagne qu’un point en un an. (Les Échos, Muriel Jasor, 25/05)
 
 
Le concept des « limites planétaires » commence à prendre une importance croissante. Il s’agit de neuf limites qui, si elles sont franchies, compromettent sérieusement la survie de l’espèce humaine sur Terre. Utilisé dès 2012 par l’ONU et désormais reconnu par de nombreux organismes officiels, ce cadre scientifique devrait figurer parmi les sujets phares du Salon ChangeNow qui ouvre ses portes le 25 mai 2023. Outre les villes qui se servent de cette théorie pour piloter leur politique, plusieurs entreprises ont décidé de baser leur stratégie sur ce concept. « Les groupes les plus engagés utilisent ce cadre scientifique pour transformer leur modèle d’affaires », avance Eric Duverger, fondateur de la Convention des entreprises pour le climat (CEC). (Les Échos, Mathilde Golla, 25/05)
 
 
Le gouvernement français cherche à développer son système France expérimentation afin de faciliter l'obtention de dérogations et de lever les obstacles juridiques. Conscient des réglementations complexes et parfois préjudiciables pour les entreprises innovantes, l'exécutif souhaite promouvoir ce dispositif permettant de réaliser des projets novateurs même si la législation actuelle ne le permet pas. Le ministre de la Fonction publique, Stanislas Guerini, a présenté le bilan de cet outil lors du sommet Choose France, soulignant qu'il avait déjà accompagné plus de 150 projets. Ce guichet unique en Europe a été créé pour faciliter le droit et éviter que les petites et moyennes entreprises soient bloquées dans leurs projets par de longues analyses juridiques, avec la perspective de faire bénéficier toutes les entreprises des dérogations obtenues. Les projets éligibles doivent répondre à des préoccupations d'intérêt général, notamment en matière sociale, environnementale ou de santé publique. (Les Échos, Anne Feitz, 25/05)
 
RÉGLEMENTATION BANCAIRE
 
Alors que la confiance dans les marchés des capitaux est aujourd'hui très faible en Europe, la Commission européenne a présenté le 24 mai 2023 une série de mesures visant à protéger les investisseurs particuliers. Elle accroît la pression sur la transparence et le coût des frais de gestion, malgré le maintien du système des rétrocessionsSelon Bruxelles, les particuliers européens investissent beaucoup moins que les Américains dans les marchés de capitaux. En 2021, seuls 17% des ménages de l'UE détenaient des titres financiers (actions, obligations, fonds communs de placement ou produits dérivés), contre 43% aux États-Unis. L’une des mesures phares de ce paquet législatif porte sur le renforcement des règles relatives aux rétrocessions, ces frais versés par des sociétés de gestion aux distributeurs qui vendent leurs produits. (Les Échos, Fabienne Schmitt et Caroline Mignon, 25/05)
 
STRATÉGIE DIGITALE
 
Les PME sont désormais mieux protégées contre les attaques numériques. D’après l’étude annuelle de l’Association pour le management des risques et des assurances de l’entreprise (AMRAE), publiée le 24 mai 2023, la quasi-totalité, soit 98%, des grands groupes est couverte par des compagnies comme AXA ou Chubb. 10% des ETI et 3% des entreprises de taille moyenne ont aussi franchi le pas, révèlent les derniers chiffres sur le marché de l’assurance cyber en France. Près de 500 sociétés se sont assurées face aux menaces cyber en 2022, soit une hausse de 53% en un an. Cependant, les primes encaissées ont tout juste couvert les sinistres indemnisés. Sur la période, les sociétés françaises assurées ont payé en moyenne 9 200 euros de prime cyber, soit environ 4,5 millions d’euros au total. « La situation est intenable pour les assureurs, qui doivent réagir. L’ajustement de leurs politiques de souscription a déjà commencé cette année », indique Philippe Cotelle, président de la commission cyber de l’AMRAE et directeur de l’assurance cyber et du management des risques assurantiels chez Airbus Defence and Space. (Les Échos, Amélie Laurin, 25/05)
 
 
La start-up française Ledger, leader mondial des portefeuilles physiques de cryptomonnaies, a suscité la controverse en introduisant une fonctionnalité de récupération de la phrase secrète en cas de perte. Certains accusent Ledger d'introduire une « porte dérobée » compromettant la confidentialité des utilisateurs. La fonctionnalité de récupération est optionnelle, et les utilisateurs ont toujours la possibilité de conserver leur phrase secrète sur papier. Cette initiative vise à offrir une solution pour éviter la perte de fonds et à élargir la base d'utilisateurs de Ledger. De son côté, MetaMask, un autre portefeuille logiciel, a également suscité la controverse en laissant entendre qu'il pourrait retenir des taxes, ce qui a provoqué des réactions négatives. Il est important de noter que cette mention légale ne s'appliquait pas à MetaMask lui-même, mais à d'autres produits de la société. Ces controverses mettent en évidence les attentes contradictoires des utilisateurs de cryptomonnaies en matière de confidentialité et de facilité d'utilisation. (Les Échos, Thomas Pontiroli, 25/05)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
La Commission européenne a publié son « paquet de printemps » du semestre européen, qui évalue les politiques publiques de chaque pays et fournit des recommandations. Selon la Commission, Paris doit progresser dans plusieurs domaines : les finances publiques, la compétitivité, les énergies renouvelables et l'éducation. L'organisme souligne que les mesures de soutien économique mises en place en réponse à la crise énergétique en France sont coûteuses, non ciblées et encouragent la consommation d'essence et de diesel. Parmi ses préconisations, la Commission recommande à l’Hexagone de mettre davantage l'accent sur l'efficacité énergétique, en promouvant des rénovations globales des bâtiments. Elle encourage la France à faire des progrès en matière de finances publiques, de compétitivité, d'énergies renouvelables et d'éducation. (L’Opinion, Jade Grandin de l'Eprevier, 25/05)
 
 
Pour la Commission européenne, au sein des pays d’Europe, le Danemark, l’Irlande, la Suède, la Lituanie et Chypre ont réussi leurs objectifs de finances publiques de moyen terme, note son rapport, qui les appelle à « conserver une saine politique budgétaire en 2024 ». Tous les autres sont incités à la prudence. Le rapport leur recommande de limiter l’augmentation des dépenses primaires financées sur une base nationale et d’accélérer l’instauration de leur plan de relance financé au niveau européen. « Le dispositif arrive à échéance en 2026 », a rappelé la Commission, qui prévoit d’appliquer un nouveau pacte de stabilité au printemps 2024. (Les Échos, Karl De Meyer, 25/05)
 
 
Retrouvez la synthèse du 24/05/2023 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20230524/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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