["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHÈSE DU 31/05/2023
VIE DU GROUPE
 
Le Crédit Agricole poursuit son engagement dans la transition énergétique en lançant la plateforme « J'écorénov mon logement ». Cette initiative vise notamment à réduire les dépenses énergétiques des ménages et à lutter contre les émissions de gaz à effet de serre. « En 2023, une grande banque européenne est nécessairement un acteur incontournable des transitions environnementale et sociétale », souligne Raphaël Appert, vice-président de la Fédération nationale du Crédit Agricole, vice-président de Crédit Agricole S.A. Outre la simplification du parcours de la rénovation énergétique des logements, la plateforme propose des solutions de financement pour les projets de rénovation. (www.latribune.fr, 30/05)
 
 
Christian Séré-Annichini, diplômé de l’Ecole nationale supérieure d’Arts et Métiers puis de l’ESSEC Business School, a été nommé au poste de directeur général France de Leasys, co-entreprise de Stellantis et Crédit Agricole. Pour rappel, Leasys, société spécialisée dans la location opérationnelle multi-marques, s’est fixé comme objectif de devenir un leader européen des services de mobilité, avec une flotte d'un million de véhicules d'ici 2026. (La Correspondance Economique, 31/05)
 
MECENAT
 
La pratique du mécénat est de plus en plus courante pour obtenir des financements dédiés à la préservation, la restauration et la mise en valeur du patrimoine. En 2017, le département de l'Essonne a établi la Fondation Essonne Mécénat, qui a réussi à collecter plus de 600 000 euros provenant de 250 donateurs en cinq ans. Cette somme a couvert 10% des premiers projets entrepris. Le Crédit Agricole d'Île-de-France a également lancé son propre programme de mécénat en 2012, contribuant à la construction du pont aux boules d'or situé dans le domaine de Méréville, dans le sud de l'Essonne. « Nous pourrions tout flécher à Paris, mais quand on peut agir sur un territoire, on le fait. En plus de préserver le patrimoine, nous aimons associer de jeunes talents. Et ce pont aux boules d’or correspond à cet esprit. Nous restons très attentifs aux autres projets proposés », explique Guillaume Vanthuyne, président du conseil d'administration du Crédit Agricole d'Ile-de-France. (Le Parisien, Cécile Chevallier, 31/05)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
D'après une étude de la Banque centrale européenne (BCE), les principales banques de la zone euro pourraient être exposées à des risques si leurs clients du secteur financier décidaient de retirer leurs dépôts ou s'ils rencontraient des difficultés. Cette étude met en évidence le risque de contagion entre la « finance de l'ombre (shadow banking) » et les banques traditionnelles. Les banques d'importance systémique mondiale de la zone euro, dont Crédit Agricole, sont particulièrement concernées. Les retraits de fonds du secteur de la finance de l'ombre pourraient causer des tensions de liquidité pour les banques classiques, tandis que les problèmes rencontrés par les banques systémiques pourraient avoir des répercussions sur la finance de l'ombre. La BCE souligne l'importance de gérer les risques de liquidité et de marché dans ces domaines financiers interconnectés. (Reuters.com, 30/05)
 
 
Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale affiche sa volonté de poursuivre le développement de sa filiale Cofidis sur les métiers du crédit à la consommation en Europe. Cofidis a finalisé le rachat des activités de BNP Paribas Personal Finance en Hongrie. Le groupe, qui rassemble 14 fédérations du Crédit Mutuel et le CIC, veut « renforcer sa place en Europe », dans le cadre de son nouveau plan stratégique 2024-2027, baptisé « Ensemble performant solidaire », a déclaré son directeur général, Daniel Baal, lors de l’assemblée générale de la fédération historique Centre-Est Europe du 26 mai 2023. Le Crédit Mutuel Alliance Fédérale prévoit également de faire de Targobank un bancassureur complet en Allemagne. Pour rappel, les activités réalisées en Europe pèsent aujourd’hui 24% du produit net bancaire (PNB) du groupe, qui s’élevait en 2022 à 17,3 milliards d’euros. (L’Agefi Quotidien, Aurélie Abadie, 31/05)
 
 
La semaine du 22 mai 2023 a été marquée par le lancement d'une émission de dette subordonnée AT1 (Additional Tier 1) par la banque allemande DZ Bank. Celle-ci a réussi à collecter 1,1 milliard d'euros auprès de ses membres, dépassant ainsi l'objectif initial de 850 millions. Il s'agit d'une étape importante puisque cette émission AT1 est la première du genre en Allemagne depuis la faillite de Silicon Valley Bank et la déroute de Credit Suisse. Cette forme de dette permet aux banques de renforcer leurs fonds propres, et peut être convertie en actions ou amortie en cas de nécessité de restructuration d'une banque.  (Les Échos, Nathalie Steiwer, 31/05)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Le taux d’usure, le taux d’intérêt maximum légal que les établissements de crédit sont autorisés à pratiquer, a été revu à la hausse. Selon un avis publié au Journal officiel, le 28 mai 2023, les banques pourront accorder des prêts immobiliers allant jusqu’à 4,68% pour un crédit de vingt ans et plus, à partir du 1er juin 2023. Le taux plafond s’établissait à 4,52% en avril, et à 4,24% en mars. Il a progressé de 112 points de base, soit 1,12%, depuis le début de l'année. En janvier 2022, avant la remontée du taux directeur de la Banque centrale européenne (BCE), le taux d’usure à vingt ans n’était que de 2,41%. Il a donc presque doublé en dix-huit mois. Sans surprise pour les banques, ce nouveau plafond leur permet d’accélérer l’adaptation de leur grille tarifaire à la politique de resserrement monétaire de la BCE. (Les Échos, Edouard Lederer, 31/05)
 
 
La loi Lemoine, qui célèbre son premier anniversaire en 2023, permet aux emprunteurs de changer d’assurance décès et invalidité à tout moment pour faciliter la mise en concurrence des assureurs et réduire le monopole des banques sur ce marché. En un an, le marché semble toutefois avoir peu évolué. Catherine Charrier-Leflaive, présidente de l’Association pour la promotion de la concurrence en assurance des emprunteurs (Apcade), relève que « les banques continuent de représenter 88% de part de marché sur l’assurance-emprunteurs ». Un avis non partagé par la Fédération bancaire française (FBF), qui ne constate pas de son côté « de dysfonctionnements ». (Les Échos, Marion Heilmann, 31/05)
 
 
Le Paris Fintech Forum a lieu les 30 et 31 mai 2023 à la Chambre de commerce et d'industrie de Paris, dans un format restreint appelé « Leaders Summit », qui rassemble uniquement les principaux acteurs du secteur. L'ambiance est plus réaliste et calme par rapport aux éditions précédentes, principalement en raison d'une diminution des financements. Les discussions se concentrent sur des sujets tels que les modèles bancaires, la conformité réglementaire en Europe et les crypto-actifs. (L’Agefi, Alexandra Oubrier, 31/05)
 
 
Le groupe Crédit Mutuel, composé de 19 fédérations, lance une offre commerciale commune pour la première fois depuis 1998. Crédit Mutuel Alliance Fédérale, qui réunit 14 des 19 fédérations, propose, à compter du 12 juin 2023 jusqu’à la fin 2024, un crédit à taux zéro pour l'achat de vélos. Cette offre sera également proposée par d'autres fédérations du groupe, selon l’Alliance Fédérale. En adoptant cette approche, Crédit Mutuel se rapproche du fonctionnement du Crédit Agricole. Composé de 39 caisses régionales, la banque verte propose des offres nationales après avoir trouvé un consensus entre ses membres. Pour Crédit Mutuel, l'objectif est de soutenir l'acquisition de vélos par les particuliers, les professionnels et les artisans. Le financement sera entièrement pris en charge par Crédit Mutuel Alliance Fédérale, grâce à son dividende sociétal. Cela représente un effort financier de 15 à 20 millions d'euros par an, selon son président, Nicolas Théry. (Les Échos, E. Le., 31/05)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
Alors que les débats sur la prochaine Programmation pluriannuelle de l’énergie (PPE) ont commencé, France Hydrogène a adressé un manifeste au gouvernement demandant de poursuivre ses efforts pour développer la production et les usages de l’hydrogène en France. L’association craint que le gouvernement ne se limite à utiliser le gaz léger pour décarboner uniquement les 50 sites industriels les plus polluants du pays, sans explorer les pistes des autres usages. France Hydrogène appelle également à ce que des efforts soient menées dans la mobilité routière professionnelle. Le développement des installations de taille intermédiaire est également important. « À l’heure actuelle, il n’y a que trois sites de plus de 10 MW dans le monde. Passer d’un coup à des projets de 300 MW paraît hasardeux », estime Philippe Boucly, président de France Hydrogène. (Les Échos, Nicolas Rauline, 31/05)
 
 
Dans une chronique pour Le Monde, Guillaume Delacroix, Emmanuelle Picaud et Luc Martinon, journalistes, analysent le système des quotas gratuits instauré dans l’Union européenne le 1er janvier 2005 et qui prendra fin en 2034. « Comme nous le révélons au terme de huit mois d’enquête avec le soutien financier du fonds Investigative Journalism for Europe (IJ4EU), ce système, qui se voulait bienveillant à l’égard des industriels, a été détourné de son but initial », affirment-ils. Si l’Union européenne tâche de favoriser ses objectifs de décarbonation pour 2030, les sidérurgistes et les cimentiers détournent le système pour obtenir des profits. Ceux de France et d’Espagne figurent parmi les principaux bénéficiaires. D’après l’examen approfondi des transactions financières enregistrées par ces entreprises sur le système d’échange de quotas d’émissions, elles « ont revendu une partie de leurs quotas gratuits pour des centaines de millions d’euros, parfois des milliards », notent les journalistes. (Le Monde, Guillaume Delacroix et Emmanuelle Picaud, avec Luc Martinon, 31/05)
 
 
Les déchets sont en passe de devenir une matière première à fort potentiel. Ils sont notamment utilisés pour produire du biométhane et des biocarburants. Cependant, pour exploiter ces déchets, il est crucial de pouvoir les collecter efficacement. Afin de garantir leur accès à cette ressource, certains acteurs du secteur décident de racheter des experts dans le domaine de la collecte des déchets. C’est notamment le cas de CVE Group, un producteur indépendant d’énergies renouvelables, qui vient d’acquérir 51% des parts de Restovalor, une start-up spécialisée dans la collecte des biodéchets. (Le Figaro, Elsa Bembaron, 31/05)
 
 
Certaines entreprises pionnières envisagent d'introduire des congés menstruels, à l'instar des congés maternité, pour mieux prendre en compte le bien-être de leurs employées. Ces initiatives peuvent également inclure des congés pour PMA (Procréation Médicalement Assistée) ainsi que des formations sur la ménopause. Cependant, ces mesures ne sont pas toujours perçues de manière positive. Certains estiment que ces initiatives sont trop permissives et franchissent les limites de l'intimité. Dans certains cas, les femmes hésitent à utiliser ces droits de peur de nuire à l'entreprise ou d'être perçues comme un poids par leurs collègues, ce qui pourrait entraver leur progression professionnelle. Par ailleurs, aborder ces sujets intimes avec leurs supérieurs hiérarchiques reste difficile pour de nombreuses femmes. Certaines voix issues des mouvements féministes s'inquiètent également d'une possible stigmatisation accrue des femmes. (Les Échos, Sarah Dumeau, 31/05)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
En raison de la Covid-19, de l'inflation, de la guerre en Ukraine et de la crise de l'énergie, les demandes d'accompagnement des entreprises par les services du ministère de l'Économie ont augmenté de plus de 60% en 2022. Les commissaires aux restructurations et à la prévention des difficultés des entreprises ont dû redoubler d'activité pour aider les entreprises françaises à faire face à ces turbulences. Ils ont accompagné 3 212 sociétés fragilisées, dont une majorité opérant dans l'industrie manufacturière. Les entreprises ont également sollicité les services de Bercy pour faire face aux tensions sur le commerce extérieur et aux problèmes d'approvisionnement causés par la guerre en Ukraine. Les PME et les ETI ont été les plus touchées, représentant près de trois quarts des dossiers traités. Les régions les plus sollicitées pour l'accompagnement des entreprises sont la Nouvelle-Aquitaine, la Normandie, le Grand Est et Auvergne-Rhône-Alpes. (Les Échos, Nathalie Silbert, 31/05)
 
 
Le Fonds monétaire international (FMI) prévoit de débloquer près d'un milliard de dollars pour aider l'Ukraine à surmonter les conséquences de la guerre. Cette aide fait suite à un premier versement de 2,7 milliards de dollars et s'inscrit dans un accord global de 15,6 milliards de dollars sur 4 ans. Le soutien financier du FMI vise à restaurer l'économie ukrainienne en renforçant les finances publiques, en éliminant la monétisation de la dette publique et en renforçant l'indépendance de la banque centrale. Malgré la guerre en cours, l'économie ukrainienne a montré des signes de résistance, avec une forte reprise de l'activité économique au premier trimestre. Les perspectives de croissance du pays ont été revues à la hausse, avec une prévision d'une croissance réelle du PIB entre 1% et 3% en 2023. Cependant, les défis politiques restent importants, notamment en ce qui concerne les réformes de gouvernance, la lutte contre la corruption et la gestion des investissements publics. Ces réformes sont essentielles pour renforcer la croissance économique de l'Ukraine et faciliter ses perspectives d'adhésion à l'Union européenne. (Les Échos, Richard Hiault, 31/05)
 
 
Retrouvez la synthèse du 30/05/2023 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20230530/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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