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Jean-Pierre Touzet, directeur régional de Crédit Agricole d'Île-de-France depuis 2016, en charge du développement du réseau de proximité, a récemment été nommé directeur du pôle Agri-Agro et Capital développement de Crédit Agricole S.A. Son parcours professionnel a débuté en 1993 au sein de Crédit Agricole Île-de-France en tant que conseiller en agence. (Option Finance, 05/06)
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Dans une interview accordée au Monde, Fabio Panetta, gouverneur de la Banque d'Italie et membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), met en évidence l'importance pour la BCE de maintenir des taux d'intérêt élevés pour lutter contre l'inflation. Néanmoins, il souligne la nécessité d'une approche prudente de la part de l'institution afin de limiter les effets négatifs sur l'activité économique. Fabio Panetta indique que la BCE se rapproche de son objectif de ramener l'inflation à 2% et estime que « le débat va bientôt se réorienter de la question du niveau des taux à celle de leur maintien dans la durée ». (Le Monde, Eric Albert, 03/06)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Le 1er juin 2023, France Assureurs a dévoilé les chiffres clés du secteur de l’assurance-vie. En avril 2023, l’assurance-vie a attiré 1,3 milliard d’euros de capitaux net, soit à peine 2 milliards d’euros de moins que les 3,5 milliards d’euros engrangés pour le Livret A et le Livret de développement durable et solidaire (LDDS) sur le mois. En revanche, l’assurance-vie a collecté seulement 2,5 milliards d’euros au premier trimestre 2023, soit dix fois moins que les 25 milliards d’euros amassés par l’épargne réglementée sur la même période. Cette dernière a été dopée par le relèvement de son taux de rémunération à 3% net, le 1er février 2023, tandis que les traditionnels fonds en euros de l’assurance-vie ont servi 2% en moyenne en 2022, avant les prélèvements sociaux. « Dans un climat économique peu porteur, la collecte nette de l’assurance-vie devrait rester modeste dans les prochains mois », estime Philippe Crevel, directeur du Cercle de l’épargne. (Les Échos, Amélie Laurin, 05/06)
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Les nouvelles règles pour les prêts immobiliers mises en place par le Haut Conseil de stabilité financière pénalisent fortement les investisseurs. « La banque intègre dans la dette globale du client 100% des remboursements, en retenant toujours 80% des loyers comme revenus. Cela a pour effet de faire fortement grimper son taux d’endettement, qui ne doit, en théorie, pas dépasser 35% », explique Cécile Roquelaure, directrice des études d’Empruntis. Un plafond que les banques peuvent parfois dépasser. « Nous pouvons accorder des crédits au-delà de ce niveau de 35%, mais pour 20% seulement de notre production », ajoute Yann Lhuissier, directeur développement immobilier de LCL. Pour améliorer leur dossier de prêt, les investisseurs peuvent proposer de domicilier une partie de leurs revenus chez la banque ou augmenter leur apport personnel. Par ailleurs, les banques sont de plus en plus attentives à la qualité des biens immobiliers anciens à financer, notamment à leur performance énergétique. (Le Figaro, Françoise Paoletti, 03-04/06)
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Les banques mutualistes se font concurrence sur le marché de la viticulture. Traditionnellement dominé par Crédit Agricole, qui soutient les grands vins de Bordeaux et de Bourgogne, ce secteur a également été investi il y a environ dix ans par les Caisses d'Epargne. La filière viticole développée par la Caisse Bourgogne Franche-Comté, née au sein de l'agence de Beaune, rencontre un succès. Sur la base de cette expérience positive, la banque souhaite étendre le dispositif à une dizaine d'autres caisses, notamment Aquitaine Poitou-Charentes, Grand Est-Europe, Languedoc-Roussillon, Rhône Alpes, Côte d'Azur, CEPAC (PACA, Corse), Bretagne Pays de Loire et Loire Centre. Avec Vitibanque, les Caisses d’Epargne souhaitent s’adresser à « tous les viticulteurs, des jeunes exploitants aux grandes maisons », explique Jérôme Ballet, président du directoire de la Caisse d’Epargne Bourgogne Franche Comté. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 27/03)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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L'hydrogène vert, perçu comme un élément crucial de la transition énergétique, doit à terme se substituer à l'hydrogène fossile. Son utilisation devra notamment permettre de décarboner l'industrie et la mobilité lourdes. Permettre une progression sans heurts des initiatives dans le domaine de l'hydrogène vert nécessite d'établir un cadre approprié pour ce secteur. Actuellement, des discussions sont en cours, concernant notamment une banque européenne de l'hydrogène et des aides publiques européennes pour soutenir les projets de recherche. La question des aides destinées à soutenir ce secteur est actuellement à l'étude en France. « L’Europe avance difficilement, mais elle avance quand même et mobilise des capitaux. Tout l’enjeu maintenant consiste à accélérer le développement de l’hydrogène vert, ce qui passera notamment par la massification des projets », estime Arnaud Faller, Deputy CEO and CIO, CPR Asset Management. (Option Finance Supplément, 05/06)
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Les résolutions climat proposées lors des assemblées générales des grandes compagnies pétrolières en 2023 ont été largement ignorées par les investisseurs, malgré les efforts déployés par les activistes environnementaux. Aucune des grandes compagnies pétrolières telles qu'Exxon, Chevron, TotalEnergies, BP et Shell n'a adopté les résolutions demandant une réduction drastique des émissions de dioxyde de carbone (CO2). Les investisseurs ont invoqué plusieurs justifications pour étayer leurs décisions, notamment la sécurité des approvisionnements et l'indépendance énergétique de l'Europe. Ils ont également exprimé des inquiétudes quant à l'émergence du mouvement « anti-woke », qui préconise l'abandon des critères environnementaux, sociaux et de gouvernance (ESG) en tant que guides d'investissement. (L’Agefi, François Schott, 05/06)
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Dans l’étude publiée le 30 mai intitulée « Carbonomics : The Third American Energy Revolution », Goldman Sachs prévoit un formidable essor énergétique aux États-Unis grâce aux énergies renouvelables. Cette « troisième révolution énergétique » produira plus de deux fois l'énergie générée par la révolution du gaz de schiste, qui a débuté il y a une douzaine d'années, selon les analystes participant à l'étude. Ils estiment que cette nouvelle révolution entraînera un investissement de 3 000 milliards de dollars dans les infrastructures au cours de la prochaine décennie. Ils considèrent également que l'Inflation Reduction Act est le plan d'incitation le plus attractif et le plus complet au monde pour le développement des technologies propres. Étant donné que la production d'énergie est responsable de 30% des émissions de CO2 aux États-Unis, elle jouera un rôle crucial dans la transition énergétique. Goldman Sachs s’attend à ce que la part des énergies renouvelables dans la consommation d'énergie passe de 15% en 2021 à plus de 40% en 2030, puis à plus de 80% en 2050. (Les Échos, Solveig Godeluck, 05/06)
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Des projets de construction d'îles énergétiques artificielles sont prévus en mer du Nord et en mer Baltique. La première île, nommée « Princess Elizabeth », sera construite près des côtes belges et alimentera en électricité la Belgique, le Danemark et le Royaume-Uni. Une deuxième île plus grande est prévue au Danemark. Celle-ci sera reliée à environ 200 éoliennes qui seront plus grandes que la tour Eiffel et aura une capacité totale de 3 à 4 GW. « Si nous voulons décarboner l’Europe et lui donner une source d’énergie qui soit vraiment sous son contrôle, nous avons besoin d’îles énergétiques en mer du Nord et en mer Baltique », explique Jesper Olesen, directeur développement projet chez Orsted. Ces îles permettent de mutualiser les infrastructures électriques, de livrer de l'électricité à plusieurs pays et de stocker l'énergie renouvelable sous forme d'hydrogène. Cependant, outre leurs coûts élevés, ces projets sont confrontés à des défis techniques, commerciaux et régulatoires, ainsi qu'à la nécessité de coopération entre les gouvernements et les autorités de différents pays. (Les Échos, Emmanuel Grasland, 05/06)
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En France, le gouvernement a lancé, le 3 juin, une campagne de sensibilisation aux économies d’eau. Cette initiative a été mise en œuvre dans le cadre des 53 mesures du « plan eau » du gouvernement, dévoilé le 30 mars. Elle intervient dans un contexte marqué par une saison 2023 qui s’annonce difficile en Europe. Dans l’Hexagone, le taux de remplissage des nappes phréatiques est préoccupant, avec 68% d’entre elles qui sont à des « niveaux modérément bas », d’après le dernier bilan du Bureau de Recherches Géologiques et Minières (BRGM). (Le Figaro, 05/06)
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175 pays ont participé aux négociations, visant à mettre un terme à la pollution au plastique, qui se sont tenues à Paris, à l’Unesco, du 29 mai au 2 juin. Ils se sont accordés sur un compromis, en dépit de l’obstruction des pays pétroliers, et les États ont confié au Comité intergouvernemental de négociation un mandat pour préparer un premier projet de texte. La communauté internationale doit parvenir à un traité mondial juridiquement contraignant et trois réunions sont encore programmées jusqu’à la fin de l’année 2024. (Le Monde, Stéphane Mandard, 04-05/06)
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Selon les données récemment publiées par Tracfin, le service de renseignement chargé de combattre le blanchiment d'argent et le financement du terrorisme, les déclarations de soupçons de fraude ou de financement du terrorisme ont augmenté de 1% en 2022, s’élevant à 162 708 déclarations, par rapport à l'année 2021. Le service souligne une évolution des menaces, avec l'ajout de soupçons de financement liés à des « phénomènes d'atteintes graves aux institutions et aux personnes », en plus des mouvances djihadistes. Cette évolution est attribuée à la guerre en Ukraine et aux progrès technologiques. La détection de ces fraudes a été rendue possible grâce au renforcement des équipes de surveillance dans le secteur financier. « La part des effectifs spécialisés en conformité est passée de 2% à 4% dans le secteur bancaire, mais en réalité 100% des salariés sont impliqués », indique Maya Atig, directrice générale de la Fédération bancaire française. (Les Échos, Edouard Lederer, 05/06)
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L’Autorité des marchés financiers (AMF) requiert une sanction de 500 000 euros contre l’association de conseillers en investissements financiers Anacofi. Selon l’AFP, l’AMF l’accuse de plusieurs violations, notamment dans l’évaluation des demandes d’adhésion de ses membres, les procédures de contrôle et de sanction des adhérents en activité, ainsi que dans la gestion des conflits d’intérêts. En réponse, l’association « conteste fermement » la plupart des reproches qui lui sont faits. Si cette réquisition était appliquée, ce serait la première fois qu’une association professionnelle de conseillers en investissements financiers (CIF) serait sanctionnée par le régulateur. Toutefois, l’amendement ne mettrait pas en péril la structure d’Anacofi. (L’Agefi, Franck Joselin, 05/06)
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Basée à Paris et Rouen, la société de logiciels Cleyrop a annoncé le 2 juin 2023 avoir levé 10 millions d'euros auprès d'investisseurs tels que Keen Venture Partners des Pays-Bas, Crédit Agricole, la région Normandie, un family office et Bpifrance. Cleyrop a développé, en collaboration avec plusieurs banques, une plateforme de lutte contre le blanchiment d'argent visant à améliorer la détection des flux financiers suspects. L'entreprise prévoit de travailler sur une solution d'intelligence artificielle générative sécurisée afin de créer une alternative à l'IA générative actuelle, qui opère sans cadre réglementaire. La levée de fonds permettra à Cleyrop de renforcer son équipe de vente et d'investir dans la technologie pour améliorer l'expérience utilisateur. La société a réalisé un chiffre d'affaires de 6 millions d'euros en 2022 et vise 10 millions d'euros en 2023. (Les Échos, Claire Garnier, 05/06)
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Le 2 juin 2023, l’agence de notation Standard & Poor’s a maintenu la note de crédit de la France à « AA », ce qui constitue un certain soulagement pour le gouvernement. Pourtant, cette note est accompagnée d’« une perspective négative » et pourrait faire l’objet d’une révision d’ici 18 mois. Bercy demeure sous une énorme pression et organisera trois rendez-vous majeurs pour consolider une crédibilité budgétaire. Le 19 juin 2023 se tiendront les Assises des finances publiques. La loi de programmation des finances publiques (LPFP) devrait aussi être rétablie en juillet 2023. Enfin, le projet de loi de finances pour 2024 devrait être présenté en septembre 2023. (Les Échos, Renaud Honoré, 05/06 ; Le Journal du Dimanche, Jérôme Béglé et Christine Ollivier, 04/06/2023)
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Les pays européens disposent d’une période allant jusqu’à la fin de l’année 2023 pour transposer l’impôt minimum mondial, un dispositif anti-paradis fiscaux établi sous l’égide de l’OCDE et validé par plus de 130 pays, dans le droit national. La France l’intégrera dans son projet de loi de finances pour 2024, alors qu’elle comptait initialement porter un projet de loi spécifique. L’épisode concernant la réforme des retraites a conduit le gouvernement à miser sur des sujets consensuels et des textes législatifs resserrés. (Les Échos, Isabelle Couet, 05/06)
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La Première ministre Élisabeth Borne doit dévoiler ce 5 juin 2023 des mesures pour faire face à la crise du logement. Selon le gouvernement, la crise est essentiellement conjoncturelle. Dans ce contexte, une action est lancée à tous les niveaux : l’accès à la propriété, le marché de la location, la relance du neuf et le logement social. Pour le très court terme, le gouvernement prévoit d’appeler CDC Habitat et Action Logement à porter secours aux promoteurs immobiliers, qui font face à une chute inédite des ventes de logements neufs. CDC Habitat et Action Logement vont s’engager à acquérir 50 000 logements (17 000 pour le premier et 30 000 pour le second). Cependant, les mesures annoncées par la Première ministre risquent de décevoir le secteur, puisqu’aucune ne semble de nature à sortir rapidement d’une situation critique aux causes multiples. (Le Figaro, Emmanuel Egloff, 05/06)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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