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Gianluca Borrelli, qui occupe le poste de directeur de la distribution et de la satisfaction client chez LCL depuis 2022, vient d'être désigné comme directeur du pôle fonctionnement au sein de la banque. En 2020, il occupait le poste de CEO et de directeur général au Crédit Agricole Serbie. (Les Échos Entreprises & Collectivités, 07/06)
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Frédéric Allaux, directeur du marketing de la communication et du développement du crédit au sein de la caisse régionale de Crédit Agricole du Nord Est depuis 2020, est nommé directeur de la Responsabilité sociétale des entreprises (RSE) et de la communication de Crédit Agricole Assurances. Il succède à Caroline Nicaise, qui a été désignée directrice coordination et animation de Crédit Agricole Transitions & Energies. Cette promotion permet à Frédéric Allaux d’intégrer le comité exécutif du Crédit Agricole Assurances. (Argus de l'Assurance Newsletter, 06/06)
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Les résultats trimestriels dévoilés par les banques françaises témoignent qu’elles sont bien armées pour faire face à une crise du secteur. Ces acteurs tricolores ont affiché des performances solides, avec des ratios de liquidité à court terme (LCR) confortables, dépassant largement le seuil fixé par la règlementation bancaire Bâle III. Bénéficiant du dynamisme des activités commerciales en assurances, en banque de financement et d’investissement (BFI) et en crédit à la consommation, le Crédit Agricole notamment a vu son produit net bancaire (PNB) progresser de 9,6% pour atteindre 6,12 milliards d’euros au premier trimestre 2023. (Revue Banque, Tân Le Quang, Juin 2023)
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Dans le secteur bancaire, des mouvements effectués par certains établissements mettent en lumière le succès d’un modèle diversifié. Parmi ceux-ci figure Crédit Agricole, qui étend son influence dans différents domaines. Présent en Suède, en Norvège et en Finlande, Crédit Agricole CIB a récemment établi une succursale à Copenhague, au Danemark. Consolider la banque de financement et d’investissement (BFI) dans les pays nordiques permettra à la banque verte de déployer davantage son offre RSE. Le groupe ambitionne aussi de répondre aux défis de la révolution digitale. Regroupant 80% de sa production informatique, de ses infrastructures et plateformes technologiques, Crédit Agricole Group Infrastructure Platform (CA-GIP), qui a obtenu la certification « TopEmployerFrance2023 », prévoit d’embaucher 750 salariés sur l’ensemble de ses sites dans l’Hexagone d’ici 2025. (Revue Banque, 06/06)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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En avril 2023, la production de nouveaux crédits à l'habitat en France a atteint 15 milliards d'euros, soit une hausse de plus de 4% par rapport au mois de mars (14,4 milliards d’euros), selon les chiffres publiés par la Banque de France le 6 juin 2023. Toutefois, cette production est en baisse de 42% par rapport à avril 2022 (25,9 milliards d'euros). À une semaine de la prochaine réunion du Haut conseil de stabilité financière (HCSF), qui doit se pencher sur les critères d’octroi de crédit, la Banque de France considère que le cycle de production de crédit se normalise. « Ces chiffres illustrent une stabilisation progressive de la production de crédits à un niveau nettement supérieur à celui qui avait prévalu avant la période de taux exceptionnellement bas et de volumes de production exceptionnellement élevés », selon l’institution. Concernant la mensualisation du taux d'usure, cette mesure « devait cesser le mois prochain : nous travaillons avec le gouverneur de la Banque de France pour la prolonger », a fait savoir la Première ministre Elisabeth Borne, le 5 juin. (Les Échos, Marion Heilmann, 07/06)
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Les spécialistes de la titrisation européenne prévoient une amélioration du marché au second semestre 2023, grâce notamment à la fin des opérations de refinancement à long terme ciblées (TLTRO 3) de la Banque centrale européenne (BCE). « Les banques qui n’ont pas suffisamment de liquidités à la banque centrale pour couvrir ces remboursements pourraient devoir lever des liquidités provenant d’autres sources », rappelle Bank of America (BofA). Ce qui pourrait les inciter à céder des actifs ou à titriser des prêts pour compenser le manque de liquidités. « En titrisant les prêts à leurs bilans, les banques peuvent réduire les actifs sans nécessairement réduire leur activité de prêts », précisent les analystes. D’autant que les investisseurs se montrent favorables aux nouvelles émissions de titrisations. Une réévaluation à la hausse des spreads sur le crédit aux entreprises entrainerait un risque, « mais nous pensons que cet élargissement des spreads sur le crédit aura des effets limités sur les spreads des financements structurés, vu leur point de départ éloigné », conclut l’équipe de BofA. (L’Agefi, Fabrice Anselmi, 07/06)
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Le 6 juin, AXA a nommé Guillaume Borie, âgé de 37 ans seulement, directeur général d’AXA France. Cette nomination à la direction du premier pays du groupe, qui a concentré en 2022 29% du chiffre d'affaires et 25% des profits opérationnels, entrera en vigueur en juillet. Guillaume Borie succède à Patrick Cohen, 49 ans, qui prendra la tête des activités européennes du groupe (hors France) et les activités de santé internationale. Guillaume Borie « a fait un travail remarquable à la tête des réseaux de distribution d’AXA France depuis 2019 et saura poursuivre avec succès le développement de cette entité clé pour AXA », a affirmé dans un communiqué Thomas Buberl, directeur général d’AXA, qui a aussi salué le travail de Patrick Cohen. (Les Échos, Amélie Laurin, 07/06)
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Les derniers chiffres communiqués le 6 juin par le Fonds de garantie des victimes (FGV) montrent qu’un nombre croissant de conducteurs français, en particulier les jeunes, roulent sans assurance. En 2022, le fonds a indemnisé 8 443 victimes et les proches de 157 personnes décédées, avec une augmentation de 3,5% par rapport à 2021. Un conducteur sur deux pris en défaut d’assurance a moins de 30 ans et 41% n'ont pas de permis de conduire. Le manque de moyens est la principale raison de la non-assurance chez les moins de 30 ans, dont beaucoup ont peu ou pas de revenus propres. Face à la situation, le FGV souligne la nécessité pour les pouvoirs publics de porter une attention sur le coût élevé de l’assurance pour les conducteurs novices, en moyenne 1 000 euros par an. (Le Figaro, Angélique Negroni, 07/06)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Instauré dès 2005 à l’occasion du protocole de Kyoto, le marché du crédit carbone volontaire est en plein essor, mais est complexe pour les start-up, qui s’insèrent dans un environnement controversé. Le dernier rapport du fonds de capital-risque CommerzVentures souligne que les start-up de la compensation carbone ont obtenu 505 millions de dollars de financements en 2022, soit trois fois plus qu’en 2021. Selon Jérôme Faul, président du directoire d’Innovacom, l’un des investisseurs historiques de SustainCert, le marché émerge, mais reste un marché de consultants. « Il faut apporter des outils numériques pour automatiser et passer à l'échelle », a-t-il indiqué. Fin mars 2023, le Conseil d’intégrité pour le marché volontaire du carbone a proposé de nouvelles lignes directrices d’évaluation des programmes de compensation carbone. L’objectif est de rassurer les entreprises sur la qualité des crédits achetés. (Les Échos, Camille Wong, 07/06)
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Le « carbon capture and storage » (CCS) consiste à capter le CO2 émis par des sites industriels polluants pour l’enfouir sous la terre ou la mer afin d’éviter qu’il soit libéré dans l’atmosphère. Cependant, depuis ses débuts dans les années 1970, le CCS a principalement été utilisé pour optimiser la production de gaz ou de pétrole. Pour de nombreux scientifiques, il ne s’agit que d’une solution de facilité poussée par les géants des énergies fossiles. « Le CCS reste la stratégie d’une industrie qui tente de subsister en retardant les actions contre le réchauffement climatique », estime l’ONG Oil Change International dans un rapport intitulé « Capture du carbone : cinq décennies de faux espoirs, de battage médiatique et de vent ». Pourtant, selon le GIEC, l’AIE ou encore la Commission européenne, le CCS est un outil essentiel pour atteindre la neutralité carbone en 2050. Convaincus, les gouvernements ont annoncé en 2021 plus de 20 milliards de dollars de nouveaux fonds ciblant spécifiquement des projets dédiés au CCS. Actuellement, 260 installations, qualifiées de « cimetières de CO2 », sont en cours de déploiement à travers le monde. (Les Échos, Gwénaëlle Barzic, 07/06)
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Après quatre ans de travaux, l’association française négaWatt et ses 26 partenaires européens ont présenté le 5 juin 2023, depuis Bruxelles, leur rapport sur un nouveau scénario de transition énergétique européen. Celui-ci est basé sur la trajectoire « A Collaborative Low Energy Vision for the European Region » (Clever). Dans ce cadre, les auteurs appellent à miser sur la sobriété énergétique, l’efficacité, ainsi que les énergies renouvelables, tout en concentrant les politiques pour le climat sur la demande. Ils estiment que les efforts liés à la sobriété contribueraient de 20 à 30% à la baisse de la consommation d’énergie. Les organisations du réseau Clever notent également qu’un mix 100% renouvelables se basant en priorité sur l’éolien terrestre et en mer pourrait permettre de répondre à la demande énergétique d’ici à 2050. (Le Monde, Perrine Mouterde, 07/06)
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Dans un rapport rendu public ce 7 juin 2023, l'Agence internationale de l'énergie (AIE) insiste sur la nécessité pour la communauté internationale de redoubler d'efforts afin d'atteindre l'objectif de zéro émission nette d'ici 2030, tel que fixé par l'organisation. Bien que l'efficacité énergétique mondiale ait connu une croissance de 2,2% en 2022, l’agence souligne que les investissements dans ce domaine doivent être triplés, pour atteindre 1 800 milliards de dollars d'ici 2030. « L’élément déclencheur pour accélérer la cadence, ce sont les politiques qui permettent aux investissements de se déployer et de les rendre plus attractifs », explique Brian Motherway, directeur de la division efficacité énergétique à l’AIE. (Les Échos, Enrique Moreira, S.W., 07/06)
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Dans une circulaire adressée aux préfets, le gouvernement a officiellement lancé le 7 juin 2023 la première phase de la concertation des parties prenantes de la mer et dévoilé ses objectifs de déploiement d'éoliennes par façades maritimes. Le but est d'établir d'ici l'été 2024 une cartographie détaillée des zones propices à l'implantation des cinquante parcs éoliens en mer promis par le président Emmanuel Macron d'ici 2050, représentant une capacité totale de 40 GW. Contrairement à d'autres pays européens, la France a jusqu'à présent attribué ses projets éoliens en mer de manière limitée. Cependant, l'industrie éolienne demande une visibilité accrue pour favoriser les investissements. (Les Échos, Sharon Wajsbrot, 07/06)
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Olivier Thibault, ancien directeur de l'eau et de la biodiversité au ministère de la Transition écologique, a pris le 6 juin 2023 ses fonctions à la tête de l'Office français de la biodiversité (OFB). Le contexte est difficile pour l'établissement, dont l'une des principales missions est d'assurer la surveillance environnementale. L'OFB est critiqué à la fois par les agriculteurs, qui le trouvent souvent trop zélé, et par les ONG, qui lui reprochent son laxisme. Récemment, l'organisme a également été attaqué en justice par France Nature Environnement et Générations Futures pour avoir demandé à ses agents de réduire les contrôles des arboriculteurs malgré l'interdiction des néonicotinoïdes. Avec un budget annuel de moins de 500 millions d'euros, l'OFB est souvent pointée pour son manque de moyens. Toutefois, « je suis optimiste, la biodiversité commence à être prise en compte dans les politiques publiques », souligne Olivier Thibault, qui devra notamment superviser les contributions de l’OFB à la Stratégie nationale pour la biodiversité. (Les Échos, Anne Feitz, 07/06)
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La Securities and Exchange Commission (SEC) a déposé des plaintes contre Binance et Coinbase. Les deux plus importants acteurs du secteur des cryptoactifs sont mis en cause pour manipulation de marché et manque de transparence. Bien que Coinbase soit moins sévèrement visé que Binance, ces deux plaintes symbolisent le resserrement réglementaire autour des plateformes d'échanges de cryptoactifs intervenant aux États-Unis. (L’Agefi, Louis Tellier, 07/06)
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L’entreprise Javelot, fondée en 2018 par Félix Bonduelle, propose des solutions innovantes et connectées pour réduire l'utilisation d'insecticides et la consommation d'énergie dans le stockage agricole. La société avait été sélectionnée par le ministère de l’Agriculture pour être éligible aux subventions France 2030, sur les 23 solutions choisies dans toute la France. L’objectif est de capter 50% du marché européen des céréales, qui représente actuellement 300 millions de tonnes. Fin 2022, Javelot a réussi à obtenir un financement de 10 millions d'euros grâce à ses investisseurs historiques, notamment NexStage AM et IDIA Capital Investissement (groupe Crédit Agricole). (La Tribune, Gaëlane Deljurie, 07/06)
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Dans une étude réalisée en partenariat avec la direction générale des finances publiques, publiée le 6 juin 2023, l’Institut des Politiques Publiques (IPP) révèle que les milliardaires en France paient moins d’impôt que les autres contribuables. D’après l’IPP, qui s’est basé sur des données de 2016, le taux d'imposition est de 46% pour les 0,1% des plus fortunés et descend à 26% pour les 0,0002% les plus riches, soit 75 milliardaires. Par ailleurs, l'étude montre que l'imposition sur le revenu économique des ménages augmente considérablement jusqu'au seuil des 0,1% des Français les plus fortunés, correspondant à ceux qui perçoivent plus de 600 000 euros par an. Cette constatation confirme les affirmations du ministère de l'Économie et des Finances selon lesquelles le système fiscal est bel et bien progressif pour 99,9% de la population. (L’Opinion, Marc Vignaud, 07/06)
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La Banque mondiale fait part de son inquiétude face à la dégradation de la conjoncture internationale et prévoit un ralentissement de la croissance mondiale à 2,1% en 2023, contre 3,1% en 2022. La hausse des taux d'intérêt intervenue après les resserrements monétaires de la Réserve fédérale américaine est citée comme l'une des causes de cette situation précaire. En plus de freiner la croissance des pays en développement, les taux d’intérêt élevés affectent aussi négativement l’investissement. L’institution estime que la croissance ne sera pas assez forte pour éliminer la pauvreté et lutter contre les effets du changement climatique, hormis dans les pays de l’Asie. Par ailleurs, la Banque mondiale a identifié quatorze pays en situation de surendettement ou avec un risque élevé de surendettement. (Les Échos, Richard Hiault, 07/06)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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