["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHÈSE DU 20/06/2023
VIE DU GROUPE
 
Patrick Degiovanni, directeur général adjoint de Pacifica, a été désigné pour assurer la fonction de président de CNPP Association. Il est également président du conseil d'administration du Fonds de garantie des assurances obligatoires de dommages-FGAO. (La Correspondance Economique, 20/06)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Ces derniers mois, un recrutement croissant de dirigeants bancaires espagnols et portugais a été constaté dans des institutions financières renommées, telles que Legal & General, Lloyds Banking Group, Société Générale, ING ou Citi. Les banques ont choisi ces dirigeants ibériques pour leur leadership et leur capacité à rassembler des réseaux. « Ce sont en général de très bons dirigeants, avec un sens naturel du leadership et beaucoup de charisme, ce qui leur garantit un vrai pouvoir de conviction », explique Stéphane Rambosson, co-fondateur du cabinet d’executive search Vici Advisory. (L’Agefi, Stéphanie Salti, 20/06)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Dans un article publié la semaine dernière dans les Débats économiques et financiers de l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR), trois chercheurs, Théo Nicolas, Stefano Ungaro et Eric Vansteenberghe, analysent l’impact des prêts garantis par l’État (PGE) sur la prise de risques des banques pendant la pandémie de la Covid-19. Intitulé « Prêts garantis par l’État, prise de risque bancaire et effet d’aubaine sur le capital réglementaire », l’article souligne que les banques ont attribué ces prêts « selon leurs critères de risque habituels ». Cependant, les banques présentant une faible capitalisation et une forte exposition aux prêts non performants (NPL) avant la pandémie se sont servies du programme pour favoriser leur situation financière en octroyant des montants de PGE plus importants. (Les Échos, Thibaut Madelin, 20/06)
 
 
En France, un « filet de sécurité financière » garantit la récupération de l’argent en cas de faillite bancaire. Ce dispositif est assuré par le Fonds de Garantie des Dépôts et de Résolution (FGDR), chargé de rembourser les épargnants. D’après une enquête annuelle réalisée par le FGDR, seuls 29% des Français connaissent le montant de la couverture, qui s’étend jusqu’à 100 000 euros par client et par banque. Une personne ayant déposé 90 000 euros au Crédit Agricole et 50 000 euros à la Société Générale serait remboursée de la totalité des sommes par le fonds en cas de faillite des deux établissements. (Le Parisien, Flore Gaumont, 20/06)
 
 
Le gouvernement envisage d'instaurer une obligation pour les PME de mettre en place des dispositifs de partage de la valeur, tels que la participation, l'intéressement ou l'octroi d'une prime de partage de la valeur (PPV), à travers un projet de loi. Catherine Leroy, directrice du métier épargne salariale et retraite du gestionnaire Amundi, souligne que le texte « permet d’inscrire la PPV dans une logique de long terme, car il rend possible le placement de cette prime sur un plan d’épargne entreprise (PEE) ou un plan d’épargne retraite (PER) collectif ». (Option Finance, Ivan Best, 19/06)
 
 
L’euro numérique est un projet qui vise à fournir à la zone euro des moyens de paiement digitalisés, tout en préservant la sécurité qu’offre une monnaie garantie par la Banque centrale européenne (BCE). Alors que sa phase d’étude menée par la BCE devrait aboutir à l’automne 2023, le projet anime les débats. « En fait, cette nouvelle forme de la monnaie rappelle la différence entre les pièces, les billets et l’argent disponible sur un compte de dépôt », explique Lionel Potier, chef économiste au sein du groupe Crédit Agricole. « La plupart du temps, en Europe, nous ne faisons pas la différence, car les banques sont solides et très bien supervisées », observe-t-il. (Option Finance, Pol-Malo Le Bris, 19/06)
 
 
D’après les informations de L’Agefi, Société Générale s’apprête à réintégrer des activités de back-office titres transférées en 2012 à Accenture. La société de conseil les avait hébergées dans une plateforme créée à cette occasion, Accenture Post-Trade Processing (APTP), destinée à devenir un prestataire pour d’autres banques d’investissement. Ce projet, nommé Mikado au sein de la banque, avait conduit 250 collaborateurs du groupe dans le monde à rejoindre le sous-traitant. Pour Société Générale, il devait assurer plusieurs dizaines de millions d’euros d'économies sur la durée. (L’Agefi, Alexandre Garabedian, 20/06)
 
 
Société Générale a annoncé la nomination de Vincent Mischler, jusqu’ici managing director, en charge des institutions financières chez Citigroup, en tant que directeur de la stratégie. Dans le cadre de cette nomination, qui sera effective à compter du 24 août, il accompagnera la direction générale « dans le pilotage stratégique du groupe, et notamment la bonne exécution de la nouvelle feuille de route stratégique et financière qui sera présentée le 18 septembre prochain ». (Les Échos, 20/06)
 
 
À partir de cet automne, le Crédit Coopératif, membre de BPCE, élargira son offre en proposant à ses clients une gamme de produits d'assurances prévoyance et IARD en complément de ses services de crédit et de solutions d'épargne. Pour ce faire, la banque tirera parti de l'infrastructure du groupe mutualiste, qui fournit déjà des solutions d'assurance aux réseaux Banque Populaire et Caisse d'Épargne. En tant qu'une des institutions à plus faible empreinte carbone en France, le Crédit Coopératif souhaite concilier son engagement en faveur de la finance responsable avec une meilleure efficacité commerciale. (Les Échos, Romain Gueugneau, 20/06)
 
 
Crédit Agricole a publié une étude sur l’immobilier résidentiel qui compare l’indice CAC 40 avec les prix de l’ancien dans l’Hexagone et à Paris, corrigés de l'inflation depuis 1990. Celle-ci met en lumière l’évolution plus régulière de la pierre tangible, en appui de son statut de valeur refuge, qui conforte la demande structurelle liée à l’envie d’être propriétaire et à la saturation du marché locatif. Par ailleurs, « l’immobilier locatif sert actuellement des rendements plus élevés, de l’ordre de 3% à Paris et 4,5% en province », des chiffres bruts, avant impôts et travaux, d'après l’étude. (Les Échos, 20/06)
 
 
En mai 2023, les obligations chinoises ont signé leur cinquième mois consécutif de décollecte, tandis que le CSI300, indice phare chinois, n’a augmenté que de 1,5% depuis le début de l’année, contre près de 9% pour le MSCI Asie-Pacifique. Ces tendances confirment le désintérêt des investisseurs internationaux pour la Chine. Cela est notamment dû à un rebond moins dynamique que prévu de l'économie chinoise et à une faiblesse des rendements obligataires, provoquée par les politiques monétaires restrictives en Europe et aux États-Unis. Amundi continue toutefois de miser sur la Chine. « À long terme, nous restons positifs et nous estimons qu’à court terme, les actions ont corrigé de manière excessive, offrant d’intéressantes opportunités », a indiqué le premier groupe de gestion européen. (Les Échos, Caroline Mignon, 20/06)
 
 
Les financements aéronautiques devraient revenir à la normale en 2023. Selon l'IATA, le trafic aérien mondial atteindra son niveau d'avant la crise, ce qui permettrait aux compagnies aériennes de réaliser des bénéfices considérables. Malgré la Covid-19, les prêts bancaires garantis par du « crédit export » n’ont représenté que 6% des financements d'avions en 2022, contre 40% entre 2008 et 2012. Un changement structurel a été observé avec une concurrence croissante entre les prêts bancaires et les prêts obligataires, ainsi qu'avec l'essor du « sale leaseback » depuis 2018. Ce mécanisme permet aux compagnies aériennes de vendre leurs avions à des bailleurs spécialisés et de les relouer par la suite. Cela présente « des avantages pour toutes les contreparties. La compagnie aérienne économise les 20% à 25% de fonds propres sur l’achat de l’avion », explique José Abramovici, responsable mondial Asset Finance Group chez Crédit Agricole CIB. (www.agefi.fr, Fabrice Anselmi, 16/06)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
Les gestionnaires d'actifs manifestent un intérêt croissant pour la biodiversité. Selon la société Morningstar, il existe actuellement en Europe 18 fonds d'actifs cotés qui se concentrent sur la biodiversité et le capital naturel, dont les deux tiers ont été lancés en 2022, représentant un encours d'environ 2,8 milliards d'euros. Cet intérêt croissant se traduit par une multiplication des partenariats avec des ONG, des experts et des fournisseurs de données spécialisés. En France, cette tendance s'explique par la volonté des gestionnaires de se familiariser avec les enjeux liés à la biodiversité afin de se conformer à l'article 29 de la Loi Energie Climat. (Les Échos, Séverine Leboucher, 20/06)
 
 
Plus d’une quarantaine de chefs d’État et de gouvernement ont été conviés par l’Élysée pour un sommet dédié à un nouveau pacte financier mondial, qui se déroulera les 22 et 23 juin 2023 au Palais Brongniart, à Paris. Ce sommet inédit, sous l’égide du président français Emmanuel Macron et la Première ministre de la Barbade Mia Mottley, a pour ambition de créer un choc de financement pour les pays du Sud, confrontés à des crises fréquentes et vulnérables aux effets du changement climatique, fait savoir l’Élysée. L’objectif est de restructurer le système financier mondial en adaptant les Institutions de Bretton Woods (IBW) aux défis d’aujourd’hui afin de mieux concilier la lutte contre la pauvreté et le changement climatique. (Le Figaro, A. C., 20/06)
 
 
La France souhaite profiter du sommet pour un nouveau pacte financier mondial qui se tiendra à Paris pour « donner un écho nouveau » à l’idée d’une taxe carbone sur le transport maritime mondial. Pour cela, l’Hexagone prévoit d’aider ceux qui portent cette proposition à structurer une coalition, a déclaré la présidence française. La directrice générale de la Fondation européenne pour le climat, Laurence Tubiana, a souligné l’urgence « de trouver de nouvelles ressources » pour financer ce combat. Selon elle, le sommet de Paris est l’occasion de rediscuter du « tabou des taxes internationales ». (Les Échos, Muryel Jacque, 20/06)
 
 
D’après une étude de l’Association pour l’emploi des cadres (Apec), la part des cadres ayant obtenu une augmentation collective et/ou individuelle en 2022 a atteint 57%, soit 11 points de plus qu’en 2021 et 9 points de plus qu’en 2019. Réalisée auprès de 13 000 cadres, cette étude démontre une hausse de 2% de leur rémunération annuelle brute médiane à 52 000 euros, fin 2022. Selon l’Apec, cette augmentation s’explique par l’inflation et les difficultés de recrutement « toujours plus prégnantes ». Par ailleurs, les inégalités salariales entre les hommes et les femmes persistent. En 2022, la part des femmes cadres qui ont obtenu une augmentation a atteint 54% alors que celle des hommes cadres s’est élevée à 59%. Cité dans un communiqué, le directeur général de l’Apec Gilles Gateau, déplore un constat « affligeant ». (Les Échos, Paul Turban, 20/06)
 
 
Partenaire des Jeux de Paris 2024 via le groupe BPCE, la Caisse d’Épargne a sélectionné quinze jeunes éclaireurs participant aux stages d'insertion pour ramener la flamme olympique à bord du Belem, à Marseille, le 8 mai 2024. Pendant une dizaine de jours, ces jeunes effectueront la traversée de la Méditerranée. S’inscrivant dans le cadre du « Pacte utile » lancé par la Caisse d'Épargne, cette initiative a pour objectif de laisser un héritage des Jeux aux Français sur l’ensemble du territoire. Par ailleurs, le parcours du relais de la flamme sera annoncé le 22 juin 2023 à la Sorbonne, à Paris. (Le Parisien Economie, Sandrine Lefèvre, 20/06)
 
RÉGLEMENTATION BANCAIRE
 
Alors que la remontée des taux affecte déjà le financement des entreprises, les règles vont changer à compter du mois d'août pour les « grands risques » supportés par une banque lorsqu’elle s’expose massivement à une entreprise très endettée. Le 13 juin 2023, le Haut Conseil de stabilité financière (HCSF) « a confirmé son intention de mettre en place un coussin sectoriel pour le risque systémique », correspondant à 3% des expositions aux grandes entreprises françaises très endettées et de leurs filiales, « si ces expositions dépassent 5% de leurs fonds propres ». Cette nouvelle règle est l’actualisation d’une mesure déjà prise en 2018, qui prévoyait purement d’interdire les expositions à une entreprise très endettée représentant plus de 5% des fonds propres du prêteur. « La nouvelle règle est plus souple, mais suffisamment sévère, car 3% d’exigence en fonds propres, cela reste beaucoup », souligne une source proche des autorités. (Les Échos, Edouard Lederer, 20/06)
 
CONJONCTURE ÉCONOMIQUE
 
D'après une étude publiée le 19 juin 2023 par Bpifrance Le Lab, certains dirigeants français des PME et des ETI industrielles embauchent des employés étrangers pour faire face aux difficultés de recrutement. Sur les 2 454 chefs d’entreprise interrogés, près de la moitié (49%) ont déclaré avoir embauché des collaborateurs étrangers au cours des cinq dernières années, et près d'un tiers (29%) prévoient de le faire à nouveau dans les cinq prochaines années. Actuellement, les employés étrangers représentent environ 6% de la main-d'œuvre totale de l'industrie en France. (Le Figaro, Louise Darbon, 20/06)
 
 
Retrouvez la synthèse du 19/06/2023 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20230619/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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