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Caseis, la filiale de métiers titres et de conservation de Crédit Agricole, a obtenu le statut de prestataire de services en actifs numériques (PSAN). La structure propose désormais des services de conservation d'actifs numériques à ses clients investisseurs et institutionnels, en réponse à la demande croissante du marché. « En matière de lutte anti-blanchiment, nos exigences sont identiques à celles des actifs traditionnels », assure Arnaud Misset, chief digital officer chez Caceis. (Les Échos, Edouard Lederer, 26/06)
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Dans une interview accordée à L’Agefi, Raphaël Sobotka, directeur de la gestion diversifiée dynamique, risk Premia et solutions d'épargne salariale et de retraite chez Amundi, explique les motivations derrière le renforcement de l'exposition aux obligations de la société de gestion ces derniers mois. Il souligne également que la filiale du Crédit Agricole compte maintenir une approche prudente à l'égard des actifs risqués, y compris les actions. (L’Agefi, Bruno de Roulhac, 26/06)
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Une étude du Crédit Agricole sur l’immobilier révèle que la hausse des taux a réduit de 32 000 euros le montant empruntable pour un acheteur moyen en France. La baisse des prix de l'immobilier devrait se généraliser cette année, avec prévu de 1% au niveau national. Malgré cela, la banque estime que les fondamentaux du marché restent solides. La hausse des taux d'intérêt, la baisse des ventes dans l'ancien et la présence de passoires thermiques pèseront également sur les prix. Le Crédit Agricole ne prévoit pas de crise immobilière en France, contrairement aux États-Unis où une baisse de 3,1% des prix des logements anciens a été observée en mai. (L’Agefi Quotidien, Johann Corric, 26/06)
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La ratification de la réforme du Mécanisme européen de stabilité (MES) par l'Italie est bloquée. Alors que tous les autres pays de l'Union européenne ont déjà ratifié la réforme, l'Italie continue de repousser cette décision, retardant ainsi le projet d'union bancaire européenne. Le MES a été créé en 2012 pour aider les États en difficulté financière. Il est devenu un enjeu politique en Italie, car le pays craint que l'assistance du MES ne soit assortie de conditions d'austérité imposées par l'Union européenne. La situation est caractérisée par des tergiversations et des blocages politiques. Malgré les tentatives de marchandage avec Bruxelles, la ratification du MES par l'Italie reste incertaine. (Le Figaro, Valérie Segond, 26/06)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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Dans un contexte d'inflation sur le marché de la seconde main, de plus en plus de conducteurs français contractent des prêts pour devenir propriétaires de leur voiture, voire pour effectuer des réparations ultérieures. L'augmentation significative des prix des véhicules d'occasion a directement impacté le mode de financement des acheteurs, qui recourent de plus en plus à des emprunts. « Les ventes de véhicules d'occasion ont beaucoup baissé ces derniers mois, à cause des prix élevés », affirme Étienne Royol, directeur de la mobilité chez Sofinco, spécialiste du crédit à la consommation du Crédit Agricole. Le recours au crédit pour l'achat de voitures d'occasion a augmenté d'environ 15% en 2022. (Le Parisien, Matthieu Pelloli, 26/06)
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Après avoir testé dans trois régions son label Vitibanque, qui offre produits et services dédiés aux besoins des viticulteurs, la Caisse d’Épargne prévoit de le déployer au niveau national. Cette initiative vise à concurrencer le Crédit Agricole, leader incontesté dans le domaine, en proposant une palette très large de produits et en possédant plusieurs filiales spécialisées. Pour soutenir cette nouvelle filière, la Caisse d’Épargne prévoit la création d’agences et de centres d’affaires, ainsi que l’embauche d’une cinquantaine de banquiers experts. Au-delà de la viticulture, la banque poursuit sa stratégie de segmentation sectorielle en lançant également un label dédié au secteur du nautisme et de la plaisance, appelé Nautibanque. D’autres initiatives de ce type existent déjà dans le secteur bancaire. Interfimo déploie, par exemple, des offres de crédit pour les professions de santé, en partenariat avec LCL. (Les Échos, Romain Gueugneau, 26/06 ; Les Échos, R.G., 26/06/2023)
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Les commerçants français, tels que SNCF Voyageurs, Auchan, Système U et CDiscount, expriment leurs inquiétudes face à la progression des réseaux américains Visa et MasterCard au détriment du réseau Cartes Bancaires (CB). Ils accusent Visa et MasterCard de profiter de leur position dominante pour augmenter leurs commissions et encourager l'utilisation de leurs réseaux. Cette situation s'explique en partie par l'adoption par certaines néobanques, banques en ligne et le groupe BPCE de cartes portant uniquement le logo Visa ou MasterCard, qui acheminent les flux par ces réseaux plutôt que par CB. Actuellement, seuls Société Générale et Crédit Agricole autorisent les transactions des portefeuilles électroniques à passer par le réseau CB. Les banques françaises se préparent à réagir pour contrer cette tendance. (Les Échos, Marion Heilmann, 26/06 ; Les Échos, M. H., 26/06/2023)
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Le financement participatif, également appelé crowdfunding, connaît une croissance significative en France. En 2022, les montants collectés sur les plateformes participatives ont augmenté de 16,5%, atteignant 302,5 millions d'euros. Cette augmentation s'explique par les difficultés rencontrées par les petites entreprises qui ont du mal à obtenir des prêts bancaires en raison de l'impact de la Covid-19 et des critères de prêt plus stricts des banques. Bien que cette méthode de financement reste marginale par rapport aux crédits bancaires, elle gagne en popularité, notamment auprès des petites et moyennes entreprises (PME) et des très petites entreprises (TPE). Les banques continuent cependant d'être la principale source de financement pour les entreprises. (Le Figaro, Jorge Carasso et Louise Darbon, 26/06)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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La Banque européenne d'investissement (BEI), pionnière en matière d'émissions obligataires durables, a annoncé sa première émission d'obligations numériques durables d'une valeur d'un milliard de couronnes suédoises, avec un coupon de 3,68% à échéance deux ans. Cette opération, la première du genre en Europe à combiner la technologie blockchain et le financement de projets durables, a été conseillée par Clifford Chance. « C’est la quatrième émission d’obligations numériques depuis avril 2021 pour la BEI, et des banques françaises ont participé à l’ensemble des opérations (SG Forge, BNP Paribas et CACIB) », fait remarquer Alexander Tollast, counsel chez Clifford Chance. Pour celle-ci, la BEI a choisi la plateforme So/bond, lancée en avril 2023 par Crédit Agricole et la banque suédoise SEB, qui intègre un protocole de validation des opérations (Proof of Climate Awareness) incitant les opérateurs à minimiser leur consommation d'énergie. (Option Finance, 26/06)
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Le secteur des infrastructures solaires attire les investisseurs. La majeure partie des centrales solaires est financée par les prêts accordés par les banquiers. En général, les banques financent 75 à 90% des coûts complets, les actionnaires apportant 10 à 25% de fonds propres. « Nous calculons le debt service cover ratio (DSCR) ou rapport entre l’excédent brut d’exploitation (EBE) prévisionnel et l’annuité bancaire », a précisé Mathieu Goddefroy, directeur des investissements chez Crédit Agricole Aquitaine Production d’Energies (CAPE). Pour rappel, le spécialiste du montage de projets d’énergie solaire TSE a récemment levé 130 millions d’euros. Le pool d’investisseurs, emmené par Eurazeo, Bpifrance et Amundi, qui a investi 130 millions d’euros, approche désormais la moitié du capital de l’entreprise, « mais tout en restant minoritaire », a déclaré le directeur général de TSE, Pierre-Yves Lambert. (Option Finance, Ivan Best, 26/06)
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La ministre française de la Transition écologique, Élisabeth Borne, a annoncé une aide publique d'un milliard d'euros pour décarboner les sites industriels français les plus polluants. Ces sites représentent près de 10% des émissions de gaz à effet de serre du pays. L'objectif du gouvernement est de réduire de moitié les émissions de CO2 en France d'ici 2030 et d'atteindre la neutralité carbone en 2050. Les principaux leviers d'action incluent l'électrification des procédés industriels et la capture et le stockage du carbone. (La Croix, Sarah Dupont, 26/06)
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La commission mixte paritaire examinera bientôt le projet de loi sénatorial visant à assouplir la mise en œuvre de l'objectif de « zéro artificialisation nette » (ZAN), adopté le 23 juin 2023 par l'Assemblée nationale. Le ministre de la Transition écologique Christophe Béchu a annoncé que la commission se pencherait notamment sur la question délicate de la prise en compte des grands projets d'envergure nationale dans les droits à artificialiser. Lors de l'examen du projet de loi sur l'industrie verte, les sénateurs avaient déjà voté en faveur de l'exclusion des projets de cette nature de l’objectif du ZAN. (Les Échos, Anne Feitz, 26/06)
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Lors du sommet sur un nouveau pacte financier mondial, Emmanuel Macron a souligné l'importance de trouver des financements innovants pour soutenir les progrès de la planète, notamment à travers les crédits carbone. Cependant, le marché volontaire des crédits carbone est critiqué pour son manque de régulation et de fiabilité, avec des enquêtes révélant des pratiques douteuses. Durant l’évènement, les dirigeants ont appelé à « garantir un degré élevé d’intégrité sur les marchés volontaires du carbone ». « II est crucial d’établir des normes mondiales de haute intégrité », a affirmé Annette Nazareth, présidente du Conseil d’intégrité du marché volontaire du carbone (ICVMC). (Les Échos, Muryel Jacque, 26/06)
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À l’issue de deux jours de discussion, le sommet de Paris pour un nouveau pacte financier mondial a abouti à la formulation d’une série de promesses de la part des pays riches afin de soutenir les pays du Sud les plus démunis dans leur lutte contre la pauvreté et le réchauffement climatique. L’évènement a été clôturé le 23 juin 2023 par le chef de l’État français Emmanuel Macron. Le sommet s'est notamment conclu par la mise en place d'un accord de restructuration de la dette de la Zambie. Pour leur part, les pays riches du G20 ont atteint leur objectif de réallouer une partie de leurs réserves détenues au Fonds monétaire international (FMI), soit 100 milliards de dollars, sous forme de droits de tirage spéciaux (DTS) vers les pays pauvres. Ces initiatives suscitent néanmoins des réserves chez les pays du Sud. (Les Échos, R. H., 26/06)
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Baptisé Persévérance, le navire avitailleur de Polar Pod, qui vient d'appareiller de Marseille, mesurera en permanence les données de la plateforme océanique. « Ce bâtiment logistique va recueillir des données inédites, complémentaires de celles enregistrées par la capsule dérivante, grâce au nombre de trajets logistiques qu'il va effectuer dans l'océan Antarctique », explique le directeur scientifique de l’expédition Hervé Le Goff. D’autres navires collectent des informations sur les hautes mers moins fréquentées. La pertinence de ce type d’observations scientifiques est démontrée sur les océans plus accessibles, notamment grâce au programme Argo, un réseau géré par les Nations unies et regroupant plusieurs milliers de flotteurs océanographiques. (Les Échos, Paul Molga, 26/06)
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Le projet de loi sur le partage de la valeur, examiné par les députés, prévoit que les entreprises rentables de 11 à 49 salariés devront mettre en place un dispositif de participation ou d'intéressement, abonder un plan d'épargne salariale ou verser une prime de partage de la valeur à partir du 1er janvier 2024. D’après la dernière édition du baromètre de l’institut Xerfi pour les artisans et professions libérales de l’Union des entreprises de proximité (U2P), publiée le 23 juin 2023, 29% des entreprises de proximité ont déjà utilisé la prime de partage de la valeur en 2022, et cette proportion atteint 38% pour les employeurs de 10 salariés et plus. Le secteur du BTP est le plus généreux en matière de distribution de la prime, tandis que les secteurs de la santé et des métiers du droit sont les moins enclins à le faire. (Les Échos, Leïla de Comarmond, 26/06)
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Lors de la publication du rapport économique annuel de la Banque des Règlements Internationaux (BRI), son directeur général adjoint Luiz Pereira a affiché son soutien en ce qui concerne les mesures prises par les banques centrales afin de lutter contre l’inflation. « Le pic de l’inflation globale est derrière nous, mais l’inflation sous-jacente stagne encore à un niveau trop élevé », indique-t-il dans une interview accordée aux Échos. « Il faut la combattre de façon résolue, car elle agit comme le plus injuste des impôts en ponctionnant en premier les ménages les plus modestes », poursuit-il. Néanmoins, « je crois que les banques centrales sont en mesure de réussir leur atterrissage en douceur de l’économie, un ralentissement suffisant de l’activité pour faire reculer l’inflation », conclut Luiz Pereira. (Les Échos, Thibaut Madelin et Sophie Rolland, 26/06)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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