["ARGUS DE LA PRESSE"]
 
SYNTHÈSE DU 28/06/2023
VIE DU GROUPE
 
La Caisse régionale du Crédit Agricole Val-de-France a dû faire face à de nombreux défis en 2022, tels que l'invasion de l'Ukraine, l'inflation, la crise énergétique et la hausse des prix des matières premières. Toutefois, Dominique Lefebvre, son président, et Jérôme Hombourger, son directeur général, affichent un sourire confiant pour le premier semestre 2023. « Nous continuons de financer l'économie sur notre territoire qui regroupe l'Eure-et-Loir et le Loir-et-Cher », a indiqué Jérôme Hombourger. Le Crédit Agricole Val-de-France aborde l'avenir avec optimisme, en continuant d'accompagner ses clients et en explorant de nouvelles opportunités dans les domaines de l'énergie et de la santé. (L'Écho Républicain, Ahmed Taghza, 28/06)
 
 
Le Crédit Agricole a inauguré Terralumia, le siège régional rénové situé à Champagne-au-Mont-d'Or. « La transformation du site doit générer une nouvelle vie collective, collaborative et sociale », soulignait, en 2021, Raphaël Appert, directeur général du Crédit Agricole Centre-Est. Le site devrait accueillir plus de 1 500 personnes d'ici la fin de l'année 2023. (Le Progrès, Frédéric Guillon, 28/06)
 
 
Philippe Marquetty a été nommé directeur général de Crédit Agricole Payment Services (CAPS) et intègre le comité de direction de Crédit Agricole S.A. Philippe Marquetty était responsable des produits de paiement et du cash management du groupe Société Générale. (Les Échos Entreprises & Collectivités, 28/06)
 
 
Laurent Chenain devient responsable du département corporate & leveraged finance de Crédit Agricole CIB. Responsable mondial d'international trade and transaction banking depuis 2018, il conserve sa place au sein du comité de direction de la banque. (Les Échos Entreprises et Collectivités, 28/06)
 
ENVIRONNEMENT BANCAIRE
 
Après son lancement remarquable en 2017, Orange Bank est restée une banque secondaire et a principalement servi à proposer de l’assurance pour mobiles. En 2018, Stéphane Richard, PDG d’Orange à l’époque, a nommé Paul de Leusse, venu du Crédit Agricole, pour remplacer André Coisne au poste de directeur général d'Orange Bank. La filiale bancaire d’Orange a réussi à atteindre son objectif d'avoir 2 millions de clients. Mais elle a subi plus d’un milliard d’euros de pertes d’exploitation, ce qui a obligé Orange à procéder fréquemment à la recapitalisation de la néobanque. Décidant de mettre un terme à cette aventure, l’opérateur prépare la cession du portefeuille clients de sa filiale. Un accord visant à référencer environ 800 000 clients d’Orange Bank auprès de BNP Paribas a été trouvé. Cet accord est l’ordre du jour du conseil d’administration de l’opérateur, prévu ce 28 juin 2023. (Les Échos, Anne Drif, 28/06 ; Le Figaro, Danièle Guinot, Lucas Mediavilla, 28/06)
 
 
Alors que le réseau bancaire allemand passe pour le maillon faible en Europe, Challenges revient sur les proximités entre les banques coopératives allemandes et le Crédit Agricole. Selon le média, les banques allemandes sont fragmentées et opaques. Les points communs entre les banques coopératives allemandes et le Crédit Agricole semblent forts : une alliance de banques régionales, unies dans une fédération (Fédération Nationale du Crédit Agricole), disposant d'une filiale centralisante qui assure l'unité financière du groupe. Contre les trente-neuf caisses régionales du Crédit Agricole, les coopératives sont plus de 800. Ces dernières « disposent en effet d'une banque centrale, la DZ Bank, qui met à leur disposition des services ou produits financiers », indique le directeur général délégué de Crédit Agricole S.A., Jérôme Grivet. (www.challenges.fr, Esther Attias, 27/06)
 
 
Pour la dixième édition du forum annuel de la Banque centrale européenne (BCE), qui a débuté le 27 juin à Sintra au Portugal, la présidente de la BCE Christine Lagarde a affiché dans son discours une détermination sans faille pour contrer l’inflation. À ce stade, la BCE n’a observé aucune spirale prix-salaires, mais ce risque pourrait apparaître si les entreprises continuent de répercuter la hausse des coûts salariaux sur leurs prix. Elle envisage ainsi de maintenir des taux élevés pendant une longue période. Par ailleurs, ce 28 juin, les banques européennes doivent rembourser à leur banque centrale le solde de la plus grande tranche des opérations de refinancement ciblées à long terme (TLTRO 3) effectuées auprès de la BCE, soit 476,8 milliards d'euros. Cette tranche TLTRO 3.4, émise en juin 2020 pour trois ans, s'élevait à 1 308,4 milliards d'euros. Les banques de la zone euro ont déjà remboursé une partie de cette somme, mais environ 626 milliards d'euros de prêts TLTRO 3 doivent encore être remboursés d'ici décembre 2024. (L’Agefi (2), Fabrice Anselmi, 28/06 ; Les Échos, Guillaume Benoit, 28/06)
 
PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
 
Malgré la mise en place de l’authentification forte, les fraudes aux virements bancaires, en particulier via les outils de banque en ligne, se multiplient. Les banques ont tendance à invoquer la négligence du client pour éviter un remboursement dans ces cas, mais l’Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP) a récemment présenté des recommandations permettant aux clients victimes d’être remboursés, si ceux-ci n’ont pas commis de négligence. Cependant, cette notion de négligence n'est pas clairement définie dans la réglementation, laissant la responsabilité finale à la décision des tribunaux. Concernant le cas de BNP Paribas, la Cour d’appel de Versailles a rejeté la négligence du client, manipulé par un fraudeur, et la banque a dû rembourser 54 500 euros. Face à cela, la Banque de France et les associations de consommateurs plaident pour la mise en place d’un système permettant de vérifier la correspondance entre l'IBAN et l'identité du bénéficiaire d'un virement. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 28/06)
 
 
La Commission européenne dévoile ce 28 juin 2023 sa proposition de règlement sur l'introduction de l'euro numérique, dans un contexte de tensions persistantes entre les banques commerciales et les banquiers centraux. La Fédération bancaire française (FBF) exprime des réserves sur l'opportunité du projet, évoquant des solutions existantes ou en développement pour satisfaire les besoins actuels. Les banques françaises redoutent également les conséquences d’un tel projet sur la stabilité financière et la possible fuite des dépôts vers la Banque centrale européenne. Pour apaiser ces inquiétudes, le gouverneur de la Banque de France François Villeroy de Galhau a déclaré lors d’une conférence organisée par BNP Paribas qu’une limite de détention serait appliquée et que l'euro numérique serait une option supplémentaire pour les achats des citoyens européens. (Les Échos, Marion Heilmann, 28/06)
 
 
En 2021, plus de 1,1 million d’adolescents en France disposaient de comptes bancaires, selon l’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR). Les réseaux, les banques en ligne et d’autres entreprises spécialisées essaient d’être créatifs pour attirer les jeunes âgés de 12 à 17 ans. Il est important de faire attention aux services offerts, en plus du prix, conseille le magazine Mieux Vivre Votre Argent, qui analyse plusieurs offres intéressantes. Le Crédit Agricole Île-de-France propose la carte Mozaïc Black aux jeunes âgés de 12 à 17 ans dont les parents sont ses clients. Facturée 12 euros par an, elle ouvre l’accès à de nombreux placements comme le Livret A, le PEL, l’assurance-vie, ainsi que le livret Jeune Mozaïc aux taux de 3,50%. LCL propose MaCarteLCL, gratuite la première année, puis facturée 12 euros par an, avec des retraits toujours gratuits dans ses distributeurs. Côté épargne, l’offre est large avec le livret A, le livret Jeune (3%), le PEL et l’Assurance-vie. (Mieux Vivre Votre Argent, Agnès Lambert, juillet-août 2023)
 
 
La fintech Stancer, filiale de paiement du groupe Iliad, propose de nouveaux services pour attirer davantage de marchands. En avril 2023, elle a lancé une API téléchargeable permettant aux commerçants d'encaisser facilement les paiements de leurs clients. Stancer a en outre noué un partenariat avec PrestaShop. L’objectif : permettre aux commerçants de créer gratuitement et facilement une boutique en ligne avec sa solution de paiement intégrée. La fintech a également développé une solution de gestion des abonnements disponible sur son API. D’ici fin 2023, Stancer prévoit de proposer du paiement fractionné à ses clients en vue d’étendre le périmètre de ses services. (Les Échos, Marion Heilmann, 28/06)
 
 
Le transporteur de fonds Loomis déploie son offre de distributeurs de billets, appelée Loomis Cash 24/7, en dehors des zones rurales, y compris en plein cœur de Paris. Alors que de nombreuses banques réduisent leurs réseaux d'agences et de distributeurs automatiques de billets (DAB), Loomis propose aux collectivités locales l'installation de DAB sécurisés dans des kiosques. Actuellement, 160 DAB ont été installés dans toute la France, dont près d'une trentaine en Île-de-France. (L’Agefi, Alexandra Oubrier, 28/06)
 
 
Depuis plus de vingt ans, le Crédit Mutuel s'est imposé comme un sponsor incontournable dans le domaine des musiques actuelles. Avec 600 événements musicaux, 90 festivals et 26 salles de concert soutenus chaque année, la banque mutualiste est fortement présente sur tout le territoire, ce qui lui permet d'animer son réseau d'agences. Pour Joëlle Martin, responsable des partenariats musicaux au Crédit Mutuel, la musique est essentielle pour atteindre les jeunes et permettre à une marque de se positionner dans son époque. Le Crédit Mutuel se positionne comme un acteur majeur de la scène musicale, utilisant la musique comme un moyen de séduire les jeunes et de rester en phase avec son époque. (Les Échos, M. R., 28/06)
 
 
Le récent séisme en Charente-Maritime, d'une magnitude comprise entre 5,3 et 5,8 sur l'échelle de Richter, coûtera entre 200 et 350 millions d'euros aux assureurs. La moitié de ce montant sera supportée par la Caisse centrale de réassurance (CCR), suscitant ainsi un débat sur l'avenir du régime de catastrophes naturelles. Face à l'augmentation des événements climatiques extrêmes, la CCR recommande de relever la surprime cat nat appliquée aux contrats d'assurance auto et habitation. La sécheresse, responsable de fissures dans les bâtiments, constitue également un défi majeur. Dans le but d'assurer la pérennité du régime de catastrophes naturelles, le gouvernement a chargé trois experts, dont Thierry Langreney, directeur de Pacifica, la filiale d'assurance dommages du Crédit Agricole, d'une mission spéciale dont les conclusions sont attendues d’ici à décembre. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 28/06)
 
ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
 
La majorité politique en France se penche sur le financement de la transition écologique, un sujet politiquement explosif qui sera abordé lors des débats budgétaires de l'automne. Suite à la publication du rapport de l'économiste Jean Pisani-Ferry et de l'inspectrice générale des finances Selma Mahfouz, la majorité examine les recommandations contenues dans le document, tout en débattant de ses différentes propositions. Des auditions ont lieu à l'Assemblée nationale, et Jean Pisani-Ferry a été invité par des députés pour discuter de son rapport. Les discussions portent sur des questions telles que la compétitivité, la substitution des financements privés aux financements publics, et la recherche d'une répartition équitable des efforts nécessaires pour réussir la transition écologique. (Les Échos, Isabelle Ficek, 28/06)
 
 
L’International Sustainability Standards Board (ISSB) a choisi les normes International Financial Reporting Standards (IFRS) S1 et S2 pour ses premières normes de durabilité. L’objectif est de « créer un langage commun pour révéler l’effet des risques et opportunités liés au climat du point de vue de l’entreprise », explique l’organisme de normalisation. Ces deux normes ont une portée mondiale et sont enrichies par les apports du G20, du Conseil de stabilité financière, de l'Organisation internationale des commissions de valeurs, ainsi que des entreprises et des investisseurs. Elles sont conçues pour s'intégrer harmonieusement aux cadres comptables mondiaux traditionnels, sans être contraignantes sur le plan législatif. (L’Agefi, Laurence Pochard, 28/06)
 
RÉGLEMENTATION BANCAIRE
 
Après de longues discussions, un accord a été conclu ce 27 juin concernant la mise en œuvre des exigences prudentielles de Bâle 3 en Europe. Ce « paquet bancaire » fixe les modalités de transposition du standard de Bâle, avec une montée en puissance progressive jusqu'en 2030. Les négociateurs ont maintenu le calendrier proposé par Bruxelles, tout en permettant à chaque État membre d'autoriser un calcul au niveau consolidé des entités d'un même groupe. Des dispositions transitoires ont également été adoptées pour atténuer les conséquences de ces exigences sur les expositions bancaires. Le texte final adoucit également le durcissement de la supervision des banques de pays tiers actives en Europe. (L’Agefi, Clément Solal, 28/06)
 
 
La Banque centrale européenne (BCE) demande aux banques de présenter une stratégie claire pour réduire leur exposition en Russie. Certaines banques européennes, dont Raiffeisen, OTP et Unicredit, n'ont pas encore vendu leurs filiales russes. Le président du conseil de supervision unique de la BCE, Andrea Enria, considère que les actions prises par les banques pour réduire les risques liés à la Russie progressent trop lentement. Les banques françaises, telles que Société Générale et Crédit Agricole, ont réduit leur exposition en Russie. Crédit Agricole a cessé tout nouveau financement et activité commerciale. Selon les analystes de JPMorgan, la filiale locale de CA CIB conserve une exposition résiduelle de 300 millions d’euros de prêts à fin mars 2023. (L’Agefi, Aurélie Abadie, 28/06)
 
STRATÉGIE DIGITALE
 
La Collective Impact Coalition (CIC), regroupant des sociétés de gestion, appelle les entreprises technologiques à mettre en place des codes de bonne conduite pour prévenir les dérives de l'intelligence artificielle. Des investisseurs représentant 6 900 milliards de dollars sous gestion, dont Amundi, font pression sur ces groupes sur cette problématique. Seules 44 des 200 entreprises technologiques sollicitées avaient mis en place des principes éthiques en mars. La coalition souligne l'importance d'un développement de l'intelligence artificielle prudent, transparent et éthique pour atteindre les objectifs de développement durable des Nations Unies. (Les Échos, Caroline Mignon, 28/06)
 
 
Euronext s'est associé à la start-up française Sesamm pour lancer son premier indice thématique dédié à l'intelligence artificielle (IA). Les algorithmes de Sesamm évaluent le degré d'exposition des entreprises à différentes thématiques de l'IA, telles que la robotique, l'apprentissage automatique (machine learning) et la reconnaissance du langage. Sesamm utilise un corpus de plus de 20 milliards de documents provenant de plus de 4 millions de sources, dans plus de 100 langues, sur une période de quinze ans. Elle analyse les données financières, les articles de presse et même les publications de blogs pour fournir un score unique reflétant l'exposition d'une entreprise aux thèmes de l'IA. Les 100 entreprises les mieux notées sont ensuite intégrées à l'indice, avec des poids proportionnels à leurs scores respectifs. (Les Échos, Bastien Bouchaud, 28/06)
 
 
La Direction générale des finances publiques a obtenu l'autorisation de collecter certaines données des contribuables sur les plateformes collaboratives et les réseaux sociaux dans le cadre d'une expérimentation débutée en février 2021. Cette expérimentation, qui se termine bientôt, vise à détecter les fraudes fiscales en utilisant les informations publiées par les utilisateurs. Des restrictions strictes ont été mises en place pour protéger les données sensibles et garantir leur destruction dans un délai précis. L'administration fiscale se concentre sur la collecte d'informations permettant de détecter les activités économiques occultes et les fausses domiciliations fiscales à l'étranger. (Les Échos, Marie-Eve Frénay, 28/06)
 
 
Retrouvez la synthèse du 27/06/2023 ici : https://xml.luqi.fr/casa/fluxpresse/20230627/synthese.html
 
Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
 
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