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Une délégation d'une vingtaine de salariés de la filiale ukrainienne du Crédit Agricole s'est rendue au siège de la Caisse régionale Val-de-France pour participer à des échanges et à des formations. Malgré la guerre en cours en Ukraine, plus de 2 200 employés du Crédit Agricole travaillent dans 141 agences du groupe bancaire coopératif français. La délégation a partagé les conditions de vie et de travail difficiles dans un pays en guerre en présence du président du Crédit Agricole Val-de-France, Dominique Lefebvre, et de son directeur général, Jérôme Hombourger. Malgré les défis rencontrés, 90% des agences du Crédit Agricole en Ukraine fonctionnent. (L’Écho Républicain, 28/06)
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Les assureurs et courtiers adaptent leurs offres sur le marché de l'assurance pour particuliers en 2023. Pour sa part, Pacifica, filiale de Crédit Agricole Assurances, propose une nouvelle assurance multirisque habitation (MRH) abordable pour les jeunes. (L’Argus de l’Assurance, B.C., 30/06)
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Dans une tribune publiée par L’Agefi Alpha, Marie Brière, PhD, responsable de la recherche investisseurs et des partenariats académiques d’Amundi Institute et présidente d’Inquire Europe, explique que l’intelligence artificielle est capable d’examiner les réactions du marché boursier. En partenariat avec la plateforme d'IA Causality Link et Toulouse School of Economics, Amundi Institute a effectué une analyse du contenu informationnel de plusieurs sources d'informations à l’aide d’un algorithme propriétaire. (L’Agefi Alpha, Marie Brière, 06/2023)
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Selon l'enquête Posternak/Ifop sur l'image des grandes entreprises françaises, effectuée début juin, le Crédit Agricole occupe la deuxième place des banques préférées des Français. Le Crédit Mutuel, bien que connaissant une baisse de 4 points, reste le leader de ce classement. Le Crédit Agricole dispose d'une avance confortable de 6 points sur son précédent dauphin, la Banque Populaire. (www.moneyvox.fr, Vincent Mignot, 28/06)
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Le 28 juin 2023, BNP Paribas et Orange ont entamé des négociations exclusives pour que BNP Paribas reprenne les 300 000 clients d'Orange Bank. Cette opération vise à renforcer Hello Bank, la banque en ligne de BNP Paribas, et à atteindre ses objectifs de recrutement en un an plutôt que sur deux ans. Les négociations incluent également la possibilité pour BNP Paribas de reprendre l'activité d'Orange Bank en Espagne, avec 200 000 clients, et d'établir un partenariat dans le domaine du crédit à la consommation via la filiale Cetelem. Ce transfert va aussi permettre à Hello Bank de rester compétitive face à Boursorama. Par ailleurs, le début des négociations entre BNP Paribas et Orange a conduit au rejet des offres des fonds Ripplewood et Cerberus pour l'acquisition d'Orange Bank. (Les Échos, Edouard Lederer, Fl. D, 29/06 ; Les Échos, Anne Drif, 29/06)
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Le rachat de Credit Suisse par UBS entraînera la suppression de 35 000 emplois. UBS, qui a acquis Credit Suisse en mars 2023 à un prix avantageux, prévoit de réduire massivement ses effectifs, représentant environ 30% des 120 000 emplois de la nouvelle entité. Les salariés de Credit Suisse seront les plus touchés, avec une perte estimée à plus de la moitié de leurs 45 000 postes. Les banquiers d'affaires de Credit Suisse sont particulièrement menacés en raison des problèmes rencontrés par la division de banque de financement et d'investissement (BFI). Des suppressions d'emplois sont également prévues chez UBS en raison du ralentissement de certaines activités. (Le Figaro, Danièle Guinot, 29/06)
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La présidente de la Banque centrale européenne (BCE) Christine Lagarde estime que les deux tiers de l'inflation en Europe en 2022 seraient portés par l'augmentation des profits des entreprises. Alors que cette première phase de la hausse des prix semble s’estomper, les travailleurs cherchent à récupérer du pouvoir d'achat perdu et réclament un rattrapage sur leurs feuilles de paie. La BCE prévoit une augmentation des salaires de 14% d'ici fin 2025, ce qui pourrait favoriser une seconde phase d'inflation. Afin de maîtriser la situation, l’institution financière reste déterminée à poursuivre la hausse de ses taux directeurs, même si cela risque d’entraîner une récession ou une augmentation du chômage. (Le Figaro, Florentin Collomp, 29/06)
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Giorgia Meloni, Première ministre d'Italie, a proposé Fabio Panetta, membre du directoire de la Banque centrale européenne (BCE), pour le poste de gouverneur de la Banque d’Italie à partir du 1er novembre. Au sein de la BCE, Fabio Panetta dirige l'unité responsable de la conception et du lancement de l'euro numérique d'ici 2027. Sa nomination a été largement approuvée. Fabio Panetta figure parmi « les colombes » de la BCE, les banquiers centraux modérés. Le gouvernement italien espère que la présidente de la BCE, Christine Lagarde, fera preuve de discernement en choisissant le remplaçant de Fabio Panetta au directoire de l’institution. (Les Échos, Olivier Tosseri, 29/06)
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PRODUITS / MÉTIERS / ACTIVITÉS BANCAIRES
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L'Observatoire de la sécurité des moyens de paiement (OSMP) révèle que le taux de fraude en ligne a diminué de 30% entre 2019 et 2022, depuis l'application de la deuxième directive européenne sur les services de paiement (DSP2), qui impose de nouveaux modes d'authentification. Cependant, malgré une baisse du nombre total de paiements frauduleux, le préjudice financier causé par ces fraudes est plus lourd. De plus, les techniques de fraude deviennent de plus en plus sophistiquées et s'adaptent aux nouvelles règles de protection. L'OSMP précise que les consommateurs ont des droits en cas de fraude, notamment le remboursement par la banque en cas de non-authentification forte. L'OSMP conseille également de faire attention aux fraudes qui peuvent s'étendre au compte bancaire, suite à un hameçonnage. (Le Point, Laurence Allard, 29/06)
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La performance solide de la gestion en Espagne suscite de l'intérêt, mais il est difficile de s'établir sur ce marché en raison de la domination des grandes banques dans le secteur de la gestion d'actifs. Une option pour accéder à ce marché est l'acquisition de réseaux, comme en témoigne l'achat de Sabadelle Asset Management par Amundi au début de 2020. Malgré une concurrence intense, la présence des gestionnaires internationaux s'est accrue ces dernières années. En Espagne, BlackRock occupe la première place parmi les opérateurs étrangers, suivi par Amundi et JP Morgan AM, avec 40 milliards d'euros d'actifs sous gestion. La gestion discrétionnaire est une tendance majeure dans ce pays. Amundi, Morgan Stanley et JP Morgan ont récemment conclu des accords avec Fidelity et BlackRock. D'autres tendances émergent également, telles que la croissance des ETF, l'investissement responsable (ESG) et l'essor des produits alternatifs. (L’Agefi Alpha, Stéphanie Salti, 06/2023)
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ESG ET TRANSITION ENVIRONNEMENTALES ET SOCIÉTALE
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Le rapport publié le 28 juin 2023 par le Haut Conseil pour le climat (HCC) montre que « la baisse des émissions de gaz à effet de serre de la France se poursuit en 2022, mais à un rythme qui demeure insuffisant pour atteindre les objectifs de 2030 ». « Aucun secteur n’est un bon élève », selon Corinne Le Quéré, présidente du HCC. « La France doit transformer sa politique économique (…), mobiliser les ressources et les financements nécessaires, soutenir les plus vulnérables dans un esprit de transition juste, tout en évitant la mal adaptation », avance le HCC. Dans une interview accordée à Libération, Jean-François Soussana, membre du HCC, souligne que les puits de carbone ont perdu une partie de leur pouvoir d’absorption du CO2 en raison d’une forte diminution du stockage de carbone par les forêts. Pour soutenir ces dernières, « nous devons nous diriger vers un plan national de régénération de grande ampleur », propose-t-il. (Le Figaro, Anne-Laure Frémont, 29/06 ; Libération, Anaïs Moran, 29/06)
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Le rôle des principales sociétés mondiales de gestion d'actifs dans le développement de nouveaux projets d'énergies fossiles est évoqué dans le troisième rapport annuel, publié le 28 juin, sur leur action en matière de climat. Parmi les gestionnaires mentionnés figurent Amundi et Natixis Investment Managers. Les ONG appellent les grands clients de ces sociétés, tels que les fonds de pension et les assureurs, à exiger des politiques d'exclusion plus rigoureuses. (Le Monde, Marc Angrand, 29/06)
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Lors d'une réunion de « Finance for Biodiversity », un sous-groupe d'investisseurs s'est engagé collectivement sur la question du plastique. À l’initiative des investisseurs responsables du Dutch Association of Investors for Sustainable Development (VBDO), 187 investisseurs ont présenté une déclaration commune demandant des mesures fortes aux grandes entreprises de la distribution et de l'agroalimentaire concernant le plastique. Parmi ces entreprises figurent Carrefour, Casino, L'Oréal. Des discussions et des dialogues sont en cours entre les investisseurs et certaines de ces entreprises pour aborder la problématique du plastique. La solution ultime résiderait dans l'adoption d'un traité international contraignant sur la question du plastique. « Nous estimons que les entreprises s’exposent à des risques réglementaires importants. Elles doivent dès à présent les anticiper sous peine de coûts et dévalorisations futurs », explique Caroline Le Meaux, responsable de la recherche ESG et de l’engagement d’Amundi. (L’Agefi Alpha, Thibaud Vadjoux, Juin 2023)
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Face à la politisation croissante de l'ESG et la fragmentation des réglementations mondiales en matière de durabilité, certains grands gestionnaires d'actifs optent pour le pragmatisme afin de conserver leurs clients. La relation entre la gestion d'actifs et l'ESG entre dans une phase de maturation, cherchant une voie pragmatique après une période d'espérance suivie d'une crise existentielle. Les acteurs de l'industrie débattent de la place accordée à l'ESG dans leur offre de produits et de leur identité d'entreprise lors du Forum des Fonds. L'adoption de l'ESG est devenue risquée pour les gestionnaires généralistes de fonds en raison des tensions politiques et de la fragmentation des réglementations. (L’Agefi, Jean-Loup Thiébaut, 29/06)
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Le 28 juin, les instances de normalisation des marchés volontaires de crédits carbone ont publié leurs travaux visant à structurer un marché stratégique pour de nombreux pays émergents et en développement. Les standards sont attendus pour renforcer la fiabilité des crédits carbone volontaires, suite aux enquêtes sur la communication trompeuse de certaines entreprises. Les investisseurs et les émetteurs sont attentifs aux règles établies par les agences de certification et souhaitent plus d'indépendance dans l'évaluation des crédits carbone. Certains acteurs soutiennent la nécessité d'une réglementation pour assurer la standardisation du marché, tandis que d'autres proposent la désignation d'une entité de contrôle. (L’Agefi, Annick Masounave, 29/06)
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D’après la loi climat et résilience de 2021, les 43 agglomérations françaises devront instaurer des zones à faible émission de mobilité (ZFE) d’ici à 2025. La mesure suscite cependant des inquiétudes chez les citadins et les entreprises opérant dans les grandes villes. Une consultation en ligne lancée par la Commission de l’aménagement du territoire et du développement durable du Sénat a révélé que 79% des professionnels s’opposaient au déploiement des ZFE. « La mise en place de ZFE doit tenir compte de l’offre insuffisante du côté des constructeurs. Elle demande aussi une réorganisation de villes qui sont loin d’être prêtes, que ce soit pour les bornes de recharge ou les places de parking », indique le président de la commission Environnement et Développement durable de la CPME, Guillaume de Bodard. (Le Figaro, Louise Darbon, 29/06)
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L’Autorité de contrôle prudentiel et de résolution (ACPR) et l'Autorité des marchés financiers (AMF) ont présenté leur rapport annuel conjoint, mettant en évidence les difficultés rencontrées dans la mise en place des réglementations européennes. Les autorités françaises continuent de coordonner leurs travaux avec Bruxelles, en se concentrant sur la protection des épargnants et la cohérence réglementaire entre les sujets européens et nationaux. Plusieurs discussions concernant diverses réglementations européennes ont été ouvertes au cours des deux dernières années. Les travaux sur la stratégie d'investissement de détail, la directive MIF, la directive sur la distribution d'assurance, les directives OPCVM et AIFMD, ainsi que Solvabilité 2 sont en cours. Le projet commun ne sera pas finalisé avant le printemps 2024 en raison de son ambition. Les autorités françaises travaillent également sur le projet « Value for Money » de l'Eiopa, visant à améliorer la performance des produits financiers. De nouvelles recommandations seront publiées en 2023 pour améliorer la communication sur les aspects extra-financiers dans le secteur de l'assurance-vie. (L’Agefi, Mathilde Castagna, 29/06)
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La Commission européenne a publié une révision de sa directive sur les paiements et a proposé une législation pour élargir l'accès aux données financières, passant ainsi de l'« open banking » à l'« open finance ». L'objectif principal est de prévenir la fraude et d'améliorer l'information des consommateurs. La directive renforce les règles en matière d'authentification forte et prévoit la possibilité pour les banques et les prestataires de paiement de partager des informations relatives à la fraude. Les consommateurs seront mieux protégés, et les banques devront rembourser les fraudes dans certaines circonstances. La législation vise également à faciliter le développement des fintechs en obligeant les banques à fournir des données bancaires précises. (Les Échos, Marion Heilmann, 29/06)
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Bruxelles a présenté le 28 juin 2023 son projet de règlement sur l’euro numérique, déjà scruté d’un œil suspicieux par les banques du Vieux Continent. Visant à introduire l’euro numérique dans la zone euro, ce projet est destiné à offrir un cadre réglementaire dans le cas où la Banque centrale européenne (BCE) déciderait d’émettre un euro numérique. Selon la Commission européenne, l’euro numérique offrira des garanties sécuritaires en tant que monnaie publique de banque centrale : pas de risque de banqueroute comme pour une banque privée et une meilleure résistance en cas de cyberattaque, par exemple. Cette monnaie numérique de la zone euro ne sera pas un instrument d’investissement financier. Celle-ci doit permettre aux citoyens et entreprises de bénéficier d’un nouveau système de paiement numérique. (Les Échos, Fabienne Schmitt, 29/06)
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Les Français continuent de mettre beaucoup d'argent de côté, avec un taux d'épargne moyen de 18,3% de leur revenu au premier trimestre, soit 3 points de plus qu'en 2019, d’après la Banque de France. Cette tendance à l'épargne élevée est due aux inquiétudes concernant l'avenir, incitant les ménages à renforcer leurs économies de précaution. Toutefois, cela a un impact négatif sur la croissance économique, car la consommation des ménages diminue. Malgré une légère hausse en juin 2023, l'indicateur de confiance des ménages reste faible, montrant leur volonté de mettre encore plus d'argent de côté. Malgré des disparités, la France demeure l'un des pays européens où l'épargne est la plus élevée. (Les Échos, Nathalie Silbert, 29/06)
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Synthèse réalisée par Cision-L'Argus de la Presse
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